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Publié le 21 Juillet 2019

Cela se passe à la terrasse d'un café où je déguste un expresso avec mon épouse ce matin après notre marche matinale.
Bonjour… ça va …  c'est une jeune femme attablée avec une dame âgée, et elle répond à un retraité  qui vient de lui faire ses salutations. Le monsieur, très grisonnant,  engage la conversation assez fort et l'on comprend ses paroles ;  ils se connaissent… il s'enquiert de leur santé ; c'est banal bien sûr mais la jeune femme lui répond : "elle est en retraite , elle est tranquille maintenant" !
Il fait beau à la terrasse du café, sur la place des passants cheminent avec le sac à commissions, un petit vent frais vient rafraichir l'atmosphère, quelques retraités assis sur un banc devisent;  l'on profite de la vie en retraite et alors me vient l'idée que demain qu'en sera t'il ? Un tel moment sera t'il encore possible de le respirer à plein poumon comme on dit en sirotant un café ou en regardant la nature et les passants : oui, cela sera t'il encore  possible  avec des retraites prises plus tard encore et souvent en mauvais santé et me venait l'idée que de tels moments vont devenir plus rares et pendant ce temps Macron pérore sous son balcon de l'Élysée que tout va bien, que les bénéfices rentrent, que son ami Arnaud est devenu le deuxième plus grand milliardaire du monde et ce qui compte c'est le travail  : et me revient dans ma mémoire : " la chanson d'Henri Salvador : "le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver, les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os" et  alors cette image de vieux sidérurgistes resurgit que j'ai connu dans ma jeunesse à Usinor Dunkerque : je les vois encore attendre avec impatience leur retraite à 65 ans, avant la loi de 1981 après une longue bataille de la CGT  pour la retraite à 60 ans, et donc avant cela beaucoup de ces camarades mouraient de la sidérose ou des conditions de travail en feux continus dans des horaires de 56 heures d'affilée notamment dans les hauts fourneaux et les aciéries y compris avec des heures supplémentaires à foison pour remplacer les malades et compléter les équipes.
Macron, lui, en ce moment, respire l'air pur des Pyrénées et il ne risque pas de passer une retraite dans les conditions que vivront les générations actuelles à qui il  demande avec Delevoye de travailler plus tard, 64, 65,67 ans:  seules  les cannes et déambulateurs en profiteront et seront de mise pendant que les jeunes piafferont pour trouver un vrai boulot à contrat à durée indéterminé.
Salauds de riches.
Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 16 Juillet 2019

LA RETRAITE A POINT : L’ARNAQUE DE MESSIEURS MACRON ET DELEVOYE

Jeudi 18 juillet, Monsieur Delevoye doit rendre son rapport sur les retraites.

Il remettra en cause, n’en doutons pas, le système mis en place à la libération par Ambroise Croizat et Pierre Laroque, qui l’ont construit pour en faire  un système solidaire permettant aux français de bénéficier d’une vraie retraite et d’une vie nouvelle après le travail.

La presse délivre par petite dose depuis quelques jours  ce qui va sortir du chapeau de Monsieur Delevoye.

Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que c’est le système solidaire qui est attaqué de toutes parts ;  et pour essayer de faire passer la pilule, le pouvoir laisse échapper quelques indications afin de préparer les esprits et de banaliser des décisions qui étaient affirmées dans le programme présidentiel de Macron et dans les interventions gouvernementales.

Ainsi  le pouvoir annonce puis retire certaines mesures comme celles d’un allongement de l’âge de la retraite, parle de décisions à l’automne prochain quand sera discuté à l’Assemblée nationale le budget de la Sécurité sociale et annonce ensuite que la loi ne sera présentée qu’après les municipales de 2020.

En fait, un attentisme voulu, comme quelque chose qui arriverait doucement, sans faire trop de bruit, à pas de loup pour ne pas effaroucher les ayants droits et pour éviter une montée massive des luttes sur la question des retraites à la rentrée.

Je ne vais pas rentrer dans l’analyse des propositions  que va faire Monsieur Delevoye, je vais simplement expliquer où le « chien est amarré » comme on disait dans mon entreprise quand j’y militai.

C’est  le système Croizat des retraites  qui est attaqué dans ses fondamentaux : âge de départ de la retraite avec  une décote surcote, disparition du calcul de la retraite sur les meilleures années, financement par l’impôt au lieu des cotisations sociales. Le but étant d’arriver à disloquer le système mis en place en 1945/46 et de créer les conditions à ce que l’on revienne à des retraites par capitalisation en laissant pour les plus fragiles une « retraite balai » payée par la CSG qui est un impôt.

Le projet que Delevoye va nous livrer se fraye donc un chemin vers cette destination finale : il n’y a pas besoin de grand discours et de grandes démonstrations pour s’en apercevoir.

L’âge de départ à la retraite se dissipera dans une machinerie infernale : En effet ce ne sera plus qu’une coquille vide : ce qui fera décision, c’est les conditions de départ avec l’épée de Damoclès au-dessus de la tête ;  la décote et la surcote obligeront à la poursuite de l’activité bien après 62 ans. Le nombre de points parachèvera ce retardement surtout si le récipiendaire détient qu’un nombre insuffisant de points de retraites pour partir. Celui-ci est donc pris en otage par la décote et la surcote, il y devra obéir sinon il partira avec une perte encore plus importante.

L’objectif est donc de retirer de la tête des salariés-es l’idée d’un âge de départ et l’âge légal devenant inopérant.

Le système à point

 Le système à point Macron, c’est le moyen qui permettra de mettre fin à une retraite par répartition, solidaire et intergénérationnel. Il étalonnera tous les salariés-es et les retraités-es au plus tard à une date tampon 2025.

Fini le calcul sur les meilleures années : Celles-ci étaient déjà été touchées dans le privé par la réforme Balladur en 1993 qui avait modifié la teneur en passant des 10 meilleures années aux 25 meilleures années de telle sorte que les générations suivantes ont perdues beaucoup d’argent dans cette modification.

Fini le calcul sur les six derniers mois de salaires pour la fonction publique et les régimes spéciaux qui n’auront plus que des points comme pour le privé.

 Le point de retraite Macron est donc un moyen  pour en finir avec le régime par répartition et solidaire et amener les retraités à compléter leur retraite par des systèmes de retraite par capitalisation.

Un système à point qui dénaturera totalement le système par répartition, solidaire, intergénérationnelle. Ce système à point est tout le contraire de l’égalité des salariés, les inégalités se creuseront davantage entre ceux et celles qui ont un travail  et les autres victimes de la précarité car le nombre de point de retraite sera le reflet que de la seule présence au travail et toutes les périodes de travail à durée déterminée ou de chômage ou de maladie seront éliminées de ce calcul.

L’inégalité salariale entre hommes et femmes sera d’autant plus exacerbée que les femmes sont en majorité dans les travaux de services et de temps partiels.

Enfin le pire vient avec l’idée que cet abaissement inexorable interviendra avec un prix de service du point établi par le gouvernement qui peut le réduire à volonté en fonction de la situation des caisses et du nombre de retraités-es ; autant dire que ce niveau de retraite amènera les ayants-droits à retarder d’eux-mêmes leur départ où alors de partir contraints et forcés par l’âge dans les pires conditions.

Le financement 

Quand au financement, cette réforme par point liquidera à terme les cotisations sociales payées par le salarié et l’entreprise :   cette cotisation de l’entreprise fait partie du salaire, c’est un salaire socialisé et non une charge patronale.

La cotisation sociale a été mise en place par Croizat en 1946 et le débat à l’Assemblée constituante a été particulièrement soigné par Croizat pour bien faire la distinction entre un système financé par l’impôt et un système financé par la cotisation. Croizat avait  emporté la décision de la cotisation sociale du salarié et de l’entreprise.

En Grande Bretagne, c’est le contraire qui l’avait emporté et aujourd’hui c’est un régime forfaitaire minimal  qui existe dans ce pays financé par l’impôt.

Le travail de sape depuis des années de faire en sorte d’éteindre petit à petit la cotisation dite de l’employeur dans les fiches de paie et de la remplacer par la CSG pour la maladie pourra aussi être appliquée pour les retraites. La CSG englobera alors l’ensemble du système de sécurité sociale et cet impôt est supporté massivement par les salariés et les retraités.

Voilà ce que Macron nous prépare, une arnaque et une seule chose reste à faire, c’est de faire de cette question des retraites une bataille féroce à la rentrée.

Nous savons déjà comment ils veulent nous manger, il faut leur faire savoir de quel bois nous nous chauffons.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Juillet 2019

LES BRIGANDS DE  LA REPUBLIQUE

Dans le temps ce mot « brigand » était employé pour les voleurs de grands chemins.

Les  marauds contemporains ne sont que des compères du capitalisme.

Ils ne volent pas mais ils prélèvent et ne sont que des acolytes du système en place.

Il y a toutes les « attirances » pour y parvenir.

L’affaire Benalla a occupée la vie politique durant tout l’été dernier et les queues de comète sont loin d’être terminée : depuis d’autres affaires sont venues s’y joindre;  et le feuilleton continu. L’affaire De Rugy vient nous rappeler que notre république bourgeoise sécrète ces maux, qui ne sont pas fortuits et qui se développent d’autant plus que l’argent ruisselle et les parvenus genre De Rugy sont à la curée et s’accaparent des bas morceaux.

Mais regardons-y de plus près !

Est-ce un hasard que ces faits viennent de plus en plus souvent, avec des personnes dites irréprochables de par leur origine, leur statut, leur bienséance dans la société ?

Pourquoi ces messieurs et ces dames, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, abusent de leur place dans les rouages de l’Etat et aussi dans les postes enviés de l’économie, de l’industrie et des grandes banques et s’installent les organismes internationaux comme le FMI avec Madame Lagarde après Strauss-Kahn.

Le tapage fait sur des affaires, qui éclatent de ci-de là, entraine le bon peuple à être outré à juste raison de toutes ces rapines plus ou moins grandes.

Mais posons-nous la question, pourquoi le peuple réagit-il là-dessus et presque jamais sur les grands scandales financiers comme ceux relatifs à la crise des subprimes dont les peuples ont payé et paye encore la facture ou encore quand telle ou telle multinationale ferme des entreprises et met à la porte des milliers de salariés pour chercher des profits de plus en plus élevés là où la main d’œuvre est récupérable pour une bouchée de pain ?

C’est peut-être machiavélique ce que je vais dire, mais tout cela n’est-il pas fait pour que la montagne des appropriations, détournements et profits  soit cachée par la petite souris voleuse. Je le pense  et je ne suis pas le seul. Bien sûr, les « « rats de caves » se servent sans vergogne et sans honte. On dit, en termes châtiés, qu’ils ont mis la main dans le pot de confiture pour relativiser et éviter que l’ogre soit atteint.

Un exemple, ce monsieur de Rugy, arrivé au pouvoir par la grâce d’un président mis en place pour contrôler la maison du capital en France, n’est qu’un commis ;  il est là pour soulager le capital en crise ; alors on considère que c’est des broutilles et que peu importe s’il y a quelques maraudes, comme par exemple celle du PDG de Renault ou encore le scandale du groupe « Général Electric » dont Macron a été à la manœuvre comme ministre de l’économie et des finances sous Hollande.

Alors que « la populace » comme on disait du temps des seigneurs, hurle et s’indigne devant les repas plantureux, les belles bagnoles, les parties de cul des sous- intendants, le principal c’est qu’ on ne parle pas du grossiste en capital, qu’on lui foutes la paix et que celui-ci puisse profiter  en laissant quelques restes à la meute des sous-fifres. Les médias aux mains du capital y montrent tout leur savoir-faire

Marx avait vu cela ;  le capitalisme est né dans ce fric frac, il démontre  que le capital c’est la propriété absolu des moyens de production et d’échange  où l’égoïsme de la classe dirigeante règne à travers son idéologie du « chacun pour soi ».

Eh oui, combat d’idées, nécessité d’aider ce que les prolétaires d’aujourd’hui  ne se laisse berner par les idées dominantes et par l’extrême droite utile pour détourner le peuple des vraies batailles à mener : celles de vite dépasser ce système qui tourne fou.

Marx ne disait-il pas que les idées dominantes sont toujours celles de la classe dominante. Alors, plaçons le débat sur ceux qui s’accaparent des richesses créées et montrons que les rapines ne sont que la fiente d’un système inique d’appropriation de la richesse créée qu’il faut vite mettre au rebus.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 6 Juillet 2019

Publié dans #Actualités

Un texte court : qui va gagner le tour de France 2019 ?

Chaque année nous nous posons la question.

On nous raconte que l'absence de certaines vedettes ou stars du cyclisme va permettre une course ouverte et palpitante.

Le tour de France est une institution. C'est une épreuve populaire. Des millions de personnes se massent tout au long du parcours ; c'est la fête et l'on voit de près les coureurs, la caravane, les produits publicitaires déversés gratuitement à travers par exemple des berlingots.

La télévision nous montre l'exploit, les paysages, l'été et l'insouciance des vacances. Une manière de s'évader.

Mais le décor derrière les paillettes n'est pas très "beautiful".

Le tour de France est devenue l'enjeu des marchands ; marchand du temple du capitaliste le plus débridé.

Le fric  partout.

Evidemment un tel spectacle attire les financiers de toute sorte.

Ils sont là:  l'équipe de Froome est maintenant tenue par un magnat du pétrole et du plastique. L'an passé Froome et ses congénères était les as contre la pollution des plastiques et ce que cela entrainait dans les océans.

Cette année leur nouveau sponsor prêchera l'utilisation des plastiques et des carburant, lui grand propriétaire d'un business pétrolier. Ce Monsieur, milliardaire, en fait son "joujou" de cette équipe qu'il a payé cher. Ce monsieur n'aime la classe ouvrière britannique et ailleurs et d'ailleurs celle de toute la planète qu'il emploie.

Il veut gagner et être "le manitou du cyclisme" en ajoutant  une corde à son arc le cyclisme après le foot.

Et puis, posons-nous la citation : cette équipe, qui truste les victoire depuis des années, nous sortira  t'elle de son chapeau un nouveau Froome matière plastique?

Et puce à l'oreille;  c'est quand même bizarre que la Grande Bretagne qui ne cassait pas quatre pattes à un canard en cyclisme nous sort à la pelle des champions et des vainqueurs de tour de France.

Et oui…. à vaincre sans périls on triomphe sans gloire dans le tour de France, mais on bénéficie financièrement  de ces retombées capitalistiques.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 4 Juillet 2019

La chanteuse des usines en grève en 1968. Tristesse devant cette disparition

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Juillet 2019

Oui, je crois que cette expression correspond bien à ce qui se passe au niveau des chefs d'Etats Européens.

La presse, toujours égale à elle-même, nous livre ses apitoiements sur le fait que les chefs d'Etats européens ont passé toute la nuit pour se mettre d'accord pour qui va détenir le pompon de président de la commission Européenne.

La vérité est toutes autres, ces messieurs pour la plupart, se battent pour mettre leurs poulains friqués et leur offrir les meilleures places. Nous sommes à la distribution des prix. Peu importe l'individu - rappel Junker le tricheur  avait raflé le poste le dernier coup- toutes cette bande, en fait, magouille. D'autres postes, bien rémunérés sont  aussi dans le lot à partager. Dernière nouvelle, la présidente du FMI Lagarde,serait prenante de la banque européenne, voilà une dame qui passe d'une fonction de ministre des finances en France avec quelques gamelles au cul, puis profite de la mise en indisponibilité de Strauss Khan pour mœurs particulier en hôtel, pour rafler la mise et la paye et la voilà maintenant à l'affut d'une place de banquière.

Triste Europe du fric. En fait d'une caste qui va de l'extrême droite au social libéral, et qui, en ce moment, attend du système capitaliste que celui-ci leurs donne les jetons de présence indispensable à leur train de vie.

De l'air donc et pour cela il faut changer de système. Autant le dire, ce capitalisme est pourri jusqu'à la moelle. Qu'attendons-nous pour le mettre à la porte !

Vive le communisme.

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 26 Juin 2019

J'apprends l'information de la cour suprême du Brésil comme quoi Lula ne sera pas sorti et libéré des griffes du régime réactionnaire en place au Brésil.

Une honte...

Tout prouve la machination aujourd'hui et un excellent article du journal l'humanité revient sur ce déni de justice qui pue la politique nord-américaine de Trump.

En effet, qui est derrière ce jugement ? Le système capitaliste et la puissance nord-américaine.

L'Amérique et sa statut de la liberté, un symbole fallacieux ;  c'est la liberté de diriger le monde à tout prix au nom du capitalisme ; un capitalisme qui n'est que  rapine,  vol,  tricherie et  faux témoignages.

Lulla fait partie de ses victimes.

Tout a été fait pour l'empêcher d'être à nouveau le président du Brésil, le président des pauvres, le président du peuple.

L'assassin Trump - dont notre président serre encore la main - est sûrement derrière cette décision qu'applique son caniche brésilien Bolsanaro.

Alors l'Amérique pays de la liberté est une vaste blague, mais cela nous le savons depuis longtemps, depuis l'assassinant des époux Rosenberg, depuis le napalm du Viêt-Nam où moururent des populations entières et des enfants, depuis l'Amérique des négriers, des profiteurs et de ces vils banquiers et financiers qui corrompent partout pour sauver le capitalisme.

Toutes ces malfaisances ne sont en fait que le vrai visage du capitalisme d'aujourd'hui, celui de garder absolument le pouvoir par tous les moyens et  d'abaisser les gens comme on dit à n'être que des sujets dociles.

Une Amérique de Trump et de l'Otan qui protège des régimes corrompus comme celui en place au Brésil et en Arabie Saoudite et dans ces émirats où les princes vivent et ripaillent pour le plus grand bien des pétroliers et des multinationales.

Une Amérique qui donne le ton contre les migrants au Mexique et ailleurs et qui encouragent en Europe les régimes néo-fascistes qui se réinstallent comme en Italie.

Lulla est pour nous tous une étoile qui scintille dans un ciel où les nuées assombrissent le ciel.

Alors, que faisons-nous pour le libérer, comme les progressistes l'ont fait en d'autres temps pour sortir des geôles capitalistes * des hommes et des femmes poursuivis-es pour avoir dit la vérité et défendu les libertés démocratiques.

Oui la bête immonde redresse la tête, il est temps de réagir.

Bernard LAMIRAND

* Le responsable est le capitalisme:  il s'agit de le dire et de l'affirmer comme le responsable de ce monde en plein délitement.

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 9 Juin 2019

CA GROUILLE: ALORS AERONS LE PAYSAGE POLITIQUE !

Les Elections européennes à peine terminées que les combinaisons carriéristes refleurissent pour préparer l’accessit suprême : les élections présidentielles de 2022.

Les manœuvres politiciennes sont en cours pour les prochaines élections municipales en 2020. Pourtant il y a beaucoup à dire sur ces élections européennes et le fait que près de 50 % des électeurs et électrices ne se sont pas dérangés pour voter.

La grande masse du monde du travail s’est abstenu : c’est l’obstacle majeur pour nous communiste car nous avons l’ambition ontologique de le sortir des pattes du système capitaliste et de ses tares qui le traversent toujours dans ses périodes de crise avec l’extrême droite et des formes néo-fascistes  qu’il utilise à bon escient.

En effet, ce vote, outre l’abstention des classes populaires, montre que le système organise délibérément la dérive vers l’extrême- droite à partir d’un populisme regroupant une partie des LR (Ex gaullistes) et le RN (Ex Front National) et une autre de droite, libérale celle-là, regroupant les lambeaux du PS, du centre et d’un autre reste du gaullisme (LR).Nous n’aurions en terme de choix que de choisir deux maux :  l’un brutal comme l’organise Trump aux Etats-Unis, au Brésil et l’autre à petit feu avec Macron et les libéraux. En même temps, à gauche, rien ne va plus : les verts jaunissent et donnent des rejetons capitalistiques autour d’une écologie qui ne touchera pas à un poil du capitalisme destructeur et la vieille sociale démocratie essaye de se dépatouiller comme elle peut après sa déroute présidentielle.

Le PCF, lui, comme son secrétaire national vient de le dire dans une tribune dans l’humanité dimanche, a besoin de faire une analyse sérieuse de cette situation politique et d’un fait majeur, le parti communiste français, s’il a retrouvé de l’espoir, n’a pu engranger les voix nécessaires pour faire au minimum 5 % pour avoir des députés européens malgré une belle campagne de la liste conduite par Ian Brossat composée en grande partie du monde ouvrier.

Pour ce parti, le mien, qui prétend représenter la classe ouvrière, cela pose question quand son score représente 2 % des votes parmi la jeunesse et les ouvriers.

Nous n’avons pu, c’est mon avis, malgré un bon accueil, faire reculer le dégout politique qui s’exprime notamment dans les abstentions et aussi par le vote pour la Le Pen.

Le reportage fait à Denain, toujours dans l’Humanité dimanche, dans une ville ouvrière, une ville de luttes lors de la casse industrielle d’Usinor et de Fives- Cail, une ville littéralement anéantie par la crise après avoir été dirigée longtemps par les communistes, indique l’ampleur de la tâche. Cela montre surtout la désespérance qui conduit à se jeter dans les bras de l’adversaire de classe responsable de ces dégâts humains et matériels quand tout sombre et ne pas voir en l’occurrence ce qui se cache derrière le RN (Front National) : le néo-libéralisme qui a plongé  Denain dans la misère  après que les maitres des forges d’Usinor eurent  exploité les travailleurs pendant plus d’un siècle sans vergogne.

Un monde du travail à la dérive dans ces anciens bastions ouvriers du Nord et de la Lorraine mais ailleurs aussi.

Il faudra le temps long pour rendre espoir à ces hommes et ces femmes, à leurs enfants et petits enfants, eux qui n’ont que connus que chômage et emplois précaires après la disparition de ces hauts lieux industriels où le monde du travail avait une vie sociale et collective rempli de solidarité et  l’idée communiste pour changer cette société.

Alors, comme disait Fabien Roussel, il faut être humble devant une telle situation et voir ce qui ne va pas dans  les têtes et aider à faire saisir qui sont les responsables d’une telle situation et comment, à partir de chaque lutte ou mobilisation sur un besoin, redonner confiance  et de savoir contre qui on se bat. Bref une conscience de classe qui manque cruellement en ce moment.

N’est-ce pas par la mise en œuvre de notre 38eme congrès qui doit rentrer au cœur des foyers et des usines  maintenant ?

Refaire de la politique, redonner gout à la vie politique, à la citoyenneté, voilà ce qui nous différencie des autres, nous communistes. Une vie politique nécessaire dans ce monde où l’adversaire de classe fait tout pour garder le pouvoir y compris en recourant aux pires choses comme on le voit en ce moment sur toute la planète où il sévit à travers l’utilisation du racisme, du nationalisme, de la xénophobie, d’un populisme aux accents fascistes et avec des forces militaires à l’appui pour imposer sa domination à travers des conflits armés ou en tramant des révolutions montées par la CIA.

Alors, quand je dis que ça grouille, ce n’est pas une formule en l’air, c’est une recomposition politique droitière et néolibérale pour aliéner davantage le monde du travail et l’empêcher de voir clair dans ce qui se passe ; l’abstention et le vote Le Pen ne font qu’un pour les stratèges du capitalisme international et français.

A gauche les dégâts sont considérables. Comme le disait Warren Buffet, multimilliardaire américain : « Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ».

La bataille de classe n’est pas perdue, et c’est à nous communistes de la mener : c’est dans nos gènes et si nous savons retrouver le chemin de la présence communiste sur le terrain, ce combat de classe retrouvera ses marques et nous gagnerons à nouveau des luttes.

Les élections municipales vont être utilisées pour une nouvelle recomposition de la droite et cela s’aperçoit déjà avec les appels à rejoindre le RN et LREM. A gauche, il ne s’agit pas de singer les droites qui visent  l’élection présidentielle ;  le PCF  doit ambitionner des listes rassemblant des citoyens avec leurs propositions  pour regagner  une vie politique et sociale permettant d‘en faire les acteurs avec  leurs propositions face au capital.

C’est donc dans un retour dans les cités, dans les usines et les bureaux qu’il faut axer notre bataille pour les municipales ou peut jaillir alors plein d’idées nouvelles du peuple et les communistes, qui ont été bien accueillies avec la campagne de Ian, peuvent faire prendre corps à une autre vie démocratique nouvelle pour remettre non seulement de l’espoir et des chances de redevenir le parti qui intéresse les gens comme dit.

Alors une seule chose compte, préparons les municipales avec les gens et le style adopté lors des européennes permettra au  vrai rassemblement de se faire  avec des listes citoyennes et les municipales prendront alors  une toute autre tournure.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 4 Juin 2019

LE BIG BANG DES SAUVEURS SUPREMES

L’internationale, chanson écrite par Eugène Pottier en 1871 et mis en musique par de De Geyter, fut chantée pour la première fois à Lille disait :

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun..

Ces paroles sont plus vraies que jamais.

A peine les résultats des élections européennes, certaines et certains, reprennent leur bâton de maréchal pour refaire les alliances politiciennes qui ont cours depuis des années et qui ont conduit la gauche à être réduite à l’état de ce qu’elle est aujourd’hui.

Ces gens-là veulent un « big-bang » mais ont bien soin de mettre leur stature en filagramme pour que surtout on ne les oublie pas.

Nous y trouvons tout l’aréopage des prédicateurs d’une gauche dont on ne sait plus sa véritable définition depuis qu’elle s’est fourvoyée dans l’accompagnement du capitalisme en crise.

Le concours de beauté n’est plus l’horizon du peuple.  Il en a tellement gouté qu’il en régurgite aujourd’hui tout le contenu et cela l’amène à s’abstenir et dans le pire des cas  à renier ses propres valeurs de solidarité sociale sous les coups de boutoirs de la droite et de l’extrême droite qui attend son heure.

Le monde du travail souffre de cette situation sans vraies perspectives.

C’est à un changement de société qu’il faut s’atteler et non pas mettre un nouveau sauveur suprême qui constatera que la tâche est trop difficile et abandonnera la partie comme l’ont fait ses prédécesseurs.

La peur de l’extrême droite est mise en avant pour se réunir, bien sûr le danger existe, mais le réglera t’on seulement par la peur de l’arrivée du RN au pouvoir, avec cette fois-ci la droite conservatrice à ses cotés car c’est cela qui nous pend au nez. L’élection présidentielle en appelant à voter Macron par défaut pour éviter le danger Le Pen n’a absolument pas régler le problème, il l’a même accentué. Si nous raisonnons de la même manière nous aurons la réédition en pire du même scénario en 2022.

Sortons de ce jeu mortifère et passons à l’offensive.

Que faut-il faire alors ?

D’abord définir ce que doit être la gauche aujourd’hui dans le contexte de la France mais aussi à partir du monde dans lequel nous vivons et des problèmes qui se posent à l’échelle de la planète.

Il faut une gauche anticapitaliste et qui le dit clairement.

Une telle gauche nécessite de refaire de la politique avec le monde du travail et de lui rendre le pouvoir, c'est-à-dire de le sortir de la délégation de pouvoir mortifère dans lequel il est enfermé par nos propres manquements à son égard.

 Alors s’imposera la nécessité que c’est ce monde du travail qui  définit ses objectifs, son pouvoir de décision, ses règles démocratiques pour qu’il reste toujours le maitre d’œuvre de la politique à mener et qui doit être celle qu’il définit lui-même.

Il s’agit donc de se sortir des décisions d’en haut et des reniements face aux stratégies ordo-libérales dans lequel le combat de classe est engagé depuis les années Reagan pour faire disparaitre toutes organisations politiques ou syndicales qui le combattent, l’idée communiste en particulier.

Le parti communiste vient de retrouver ses marques, il peut être l’inspirateur d’une telle démarche de classe ;  non pas par hégémonie mais en pourvoyeur d’idées qui renverse ce système car là est le vrai sens de passer à l’offensive et de ne plus se complaire à panser les plaies du système.

La question est donc de savoir si on veut battre le capital et mener la lutte de classe indispensable.

Le parti communiste a commencé à s’engager dans cette voie avec les Européennes. Ian Brossat et sa liste ont créé les conditions d’un débat offensif et de ce que pourrait être les innovations tant en matière sociale qu’en matière de climat et de devenir de la planète. Cela prélude l’idée de dépassement du capitalisme et de comment s’y prendre devant les obstacles et les bâtons dans les roues que mettront les pouvoirs en place.

C’est la voie que les communistes ont choisi à leur congrès, ils ont retrouvé confiance, les idées lancées sont dans les têtes mêmes si elles ne se sont pas exprimées en vote ; le temps long des retrouvailles avec l’idée communiste nous oblige à être humbles et patients. Notre effacement pendant plusieurs décennies nous avait mis hors course ; maintenant nous redevenons visibles et le travail dans lequel les communistes excellent ce sont les luttes pour changer cette société.

Nous n’avons pas besoin de sauveurs suprêmes mais plein d’hommes et de femmes qui prennent le pouvoir et l’exerce collectivement à l’entreprise, dans les quartiers et les cités.

Tenez, premiers travaux pratiques : comment nous allons mener une bataille pour le devenir de la Sécurité sociale et les retraites avec des propositions innovatrices à partir des besoins que détermineront les salariés-es et les retraité-es ?

Pourquoi pas un grand débat national en matière de Sécurité sociale. Ce serait rendre hommage au CNR qui a créé cette belle conquête sociale que de la rendre encore plus proche et humaine par des propositions  comme l’ont été celles de 1945.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 14 Février 2019

 

CASTANER LE TROUILLARD

 

Je devais faire une course à Cora Saint-Maximin cet après-midi, et, sur la route qui m’y conduisait, soudain mon attention fut attirée par la présence nombreuse de la maréchaussée.

Plusieurs centaines de policiers étaient disposés à toutes les entrées du magasin et dedans circulaient des flics en civil.

Je me demandais qu’est-ce qui pouvait amener à une telle présence dans ce magasin et aux abords.

Étais-ce une attaque d’une agence de bancaire, un terroriste, un bandit de grand chemin ou encore la chasse aux sangliers ( il y en a plein dans les forêts avoisinantes) ? Que nenni : c’était une banderole protestant contre la fermeture de la maternité de Creil et tenue par quelques personnes militantes de cette cause que je partage. Je me suis d’ailleurs joint immédiatement à eux.

Cette banderole dérangeait sûrement un personnage venant visitait si les boites de cassoulet étaient bien rangées dans les rayons.

Je m’enquis alors de qui pouvait bien être ce personnage important  pour qu’il mobilise autant de moyens policiers qui pourraient être plus utiles à des causes citoyennes. J’appris par la bande que c’était le dénommé Castaner, ministre du gourdin et du taser, qui venait folâtrer dans ce magasin.

Toutes les huiles étaient là, les policiers  en uniforme chamarré où en civil,  des élites en costume cravate, acheté sûrement pas à Cora. Tous attendaient le messie ou plutôt le père fouettard.

Castaner ordonna à ses troupes de disperser les gueux, les quelques uns qui venaient troubler ses courses à Cora. La banderole le dérangeait sûrement.Ce pauvre type n’aime pas être contesté :  la vue d’une contestation le rend assurément malade.

Nous fumes illico presto évacué au bout du parking et je repris ma voiture; et ensuite et passant devant l’entrée, je vis une cohorte de personnages attendant ce Castaner et aussi plein de gens faisant leur course et ahuri devant un tel déploisement.

Quelle république nous avons là ; scandaleux de mettre autant de policiers, peut-être plus de 2OO pour garder ce ministre qui ne voulait pas voir cette banderole.

J’ai vu là à quel point notre république est entrain de prendre une tendance autoritaire et en fait cela montre le mépris de ce gouvernement mais aussi son hypocrisie quand il affirme vouloir débattre alors que partout il frappe et montre sa hargne contre ceux et celles qui ne sont pas d’accord.

Castaner a vraiment la trouille de ce peuple.

Quand on vient à quelques pas de la maternité et que l’on trouve comme seule parade de faire enlever une banderole montre bien que ce Macron et son gouvernement n’ont pas la conscience tranquille .

Oui , cette nervosité de ce pouvoir indique que ce pouvoir est de plus en plus détesté.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #C'EST UN SCANDALE, #Actualités, #LIBERTE, #MEDIAS

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