Publié le 30 Septembre 2010

arton688-e3695.jpgLES ASSURES DE LA SECURITE SOCIALE ET LES  MUTUALISTES VONT-ILS SE LAISSER PLUMER ENCORE LONGTEMPS ?

A nouveau le gouvernement vient de décider de réduire les remboursement de médicaments et en particulier la vignette bleue qui ne serait plus remboursée qu'à 30% au lieu de 35 %.

A cela il faut rajouter une taxe de 3,5 % sur les contrats responsables pour les mutuelles.

Celles-ci annoncent qu'elles répercuteront ces mesures sur les cotisations des mutualistes et on parle d'une hausse de près de 7 à 10 %.

Une méthode qui consiste à refiler à chaque fois la patate chaude aux braves mutualistes qui n'en peuvent plus et qui, pour les plus pauvres, se retirent écœurés.

Et pendant qu'on y est, le gouvernement enfourne tout une série de mesures dégueulasses telles:

 – passage de 91 €à 120 €du seuil de déclenchement de la participation forfaitaire de 18 €pour les actes coûteux, en ville et à l’hôpital ;

– instauration d’un forfait de remboursement pour les dispositifs d’autocontrôle du diabète pour les patients non insulinodépendants;

– suppression de la possibilité d’entrée en ALD pour les patients ayant une hypertension artérielle sans complication;

Le tout devant conduire à 2, 4 milliard d'économie sur les dépenses maladie.

Après les centaines de médicaments considérés comme non efficaces et qui ne sont plus remboursés qu'à 15 % par la sécurité sociale (et plus rien par les mutuelles), il est clair que toutes ces retenues, qui se rajoutent à d'autres, prises avant, vont entrainer des sérieuses amputations dans les budgets des ménages et en particulier des plus modestes.

Les retraités, qui consomment de plus en plus de médicaments au fur et à mesure de l'âge et de la dégradation de leur santé, seront particulièrement touchés. Leur pouvoir d'achat est entrain de s'effondrer en ce moment.

Le gouvernement argue d'un déficit de plus de 11,5 milliards d'euros de l'assurance maladie et qui se rajoute aux déficits des années précédentes pour procéder à cette cure d'austérité pour les malades. Il ne s'attaque pas aux riches, il ne leur prend que quelques subsides sans vraiment s'attaquer sur le fond au fric dans les poches des privilégiés de la fortune.

Allons-nous continuer à subir ce jeu de passe- passe auquel s'adonne le gouvernement en transférant sur les mutuelles tout ce qu'il ampute de solidarité à travers la sécurité sociale.

De même, les mutuelles vont-elles simplement réagir en terme comptable en faisant pareil que le ministère de la santé organisant des charrettes de médicaments devenus subitement inefficaces en ne remboursant plus les vignettes à 15 %.

On peut comprendre que la mutualité ne peut se permettre indéfiniment de prendre en charge ce que la sécurité sociale devrait rembourser. On peut se dire aussi qu'il ne faut pas se tromper de cible, c'est le démolissement de la sécurité sociale qui est cause de cette situation des mutuelles prises dans l'étau gouvernemental.

La question n'est donc pas d'opposer assurés sociaux et mutualistes: ce sont les mêmes mais de les unir pour ne plus prisonnier des démolitions en cours de nos régimes de solidarité.

Il est donc temps de réagir: mutualistes et assurés de l'assurance maladie de la sécurité sociale.

Ce plan d'austérité de la sécurité sociale, car cela en est un;  dû à la crise, dû à tous ces banquiers véreux, dû au chômage et aux coupes sombres pratiquées par les Patrons pour redresser leur taux de profit doit être combattu avec force et pas de manière défensive en s'en prenant aux assurés, ultimes victimes au bout de la chaine.

Ces mesures sont détestables, à plus d'un titre:  elles conduisent plein d'hommes, de femmes, d'enfants à ne plus disposer des moyens de se soigner normalement dans un pays riche comme le nôtre.

Le déficit des banques a été comblé par Sarkozy en moins de 6 mois:  celles-ci sont devenues de véritables cavernes d'Ali Baba et spéculent sur les dos des salariés et des retraités, voilà le vrai scandale et voilà l'endroit où il faut faire des coupes sombres sur les dividendes plutôt que sur des malades.

Ils ont trouvé des centaines de milliards pour renflouer les banques et ils ne trouveraient pas quelques dizaines de milliards pour rétablir les comptes de la sécurité sociale; cela est honteux car derrière il y va de la vie de personnes qui vont se retirer des mutuelles et ne se rendront plus chez le  médecin et pour certaines se laisseront mourir sans soins comme au temps où la sécurité sociale n'existait pas.

Ces mesures du gouvernement sont assassines, disons-le.

Il est temps de convoquer les Etats généraux des travailleurs pour qu'ils défendent leur sécurité sociale et leurs mutuelles.

Les pétitions par internet, certes utiles, ne peuvent être suffisante pour montrer que l'on fait quelques chose.

La lutte pour notre santé doit prendre une autre dimension.

Je verrai bien l'organisation d'un grand débat national dans toutes les villes et dans les entreprises pour signifier que soit mis un terme à cette dégringolade de ce système de santé, solidaire, conquête de la libération.

Mutualistes et assurés sociaux doivent prendre les choses en main.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 29 Septembre 2010

divers_005.gifDepuis son existence, Les Etats-Unis sont affublés du symbole de la liberté. Une statue trône à cet effet, fabriqué par un français et expédiée là-bas avec tambours et trompettes.Tous les laudateurs de la liberté, ceux notamment qui critiquaient les pays de l'Est et je ne defends pas le stalinisme en disant cela, ont toujours mis en avant ce pays comme un pays où la liberté était le dogme central.

Mais chacun d'entre nous sait très bien que c'est la liberté du Renard dans le poulailler.

Ce pays, mis en avant, est tout compte fait une sorte de Corée du Nord syndicale ou de Birmanie. Je pèse mes mots car regardons de qui se passe en Amérique Latine avec les assassinats de militants syndicaux, derrière nous trouvons les bandes de la CIA et des organisations anti syndicales qui pullulent dans ce pays.

J'ai repris ce texte de la CSI, organisation syndicale internationale qui montre à quel point les Etats Unis sont à la tête des pays qui ne respectent pas les libertés syndicales.

Le problème avec la CSI, c'est qu'elle dénonce, ce qui est bien, mais n'entreprends pas grand chose, de masse, pour ces libertés dans le monde et je verrai bien une grande intiitative mondiale syndicaliste pour la liberté syndicale dans ce monde où seule compte les libertés du capital.

Chiche la CSI auquelle je suis adhérent en tant que syndicat CGT affilié à cette organsiation.

 

 

Bernard LAMIRAND

 

Nota: ce texte démontre qu'il faut dépasser les conciliabulles diplomatiques et les grands discours et s'attaquer conrétement à ces atteintes aux libertés syndicales qui se multiplient en ce moment.

 

 

 

 

 

 

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE

 

CSI en ligne

131/290910

 

États-Unis: Problèmes toujours non résolus relatifs au droit d'organisation et à d’autres droits fondamentaux

 

Bruxelles, le 29 septembre 2010 (CSI en ligne): La CSI présente aujourd’hui son rapport bisannuel sur les normes fondamentales du travail aux États-Unis dont la publication coïncide avec l'examen, par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), des politiques commerciales du pays, qui a lieu du 29 septembre au 1er octobre.

 

Il révèle de piètres résultats en matière de protection des travailleurs, surtout en termes de droits syndicaux et de travail des enfants, domaines dans lesquels on note toujours de graves infractions.

 

La législation des États-Unis conteste le droit d'organisation à de grands groupes de salariés, notamment aux ouvriers agricoles, à de nombreux travailleurs du secteur public, aux travailleurs domestiques, aux superviseurs et aux travailleurs indépendants.

 

Du reste, il est extrêmement difficile pour la plupart des salariés du secteur privé de former des syndicats et il est fréquent que les employeurs exercent une pression antisyndicale. Le rapport note par ailleurs qu’il existe une industrie, valant 4 milliards de dollars US, spécialisée dans les exactions antisyndicales dont le but est d'affaiblir la syndicalisation. Environ 82 pour cent des employeurs louent les services ce type de compagnies qui ont recours à une grande variété de tactiques à l’encontre des syndicats.

 

Les employeurs forcent souvent les salariés à écouter de la propagande contre le syndicalisme et les menacent de fermer l'entreprise s'ils votent pour former une organisation syndicale. Le rapport révèle en outre que des sénateurs républicains continuent de bloquer la loi sur la liberté syndicale (Employee Free Choice Act), qui pourrait remédier à certaines injustices dont sont victimes les travailleurs, alors qu’elle a déjà été adoptée à la Chambre des représentants et qu’elle gagne en popularité au Sénat.

 

Dans de nombreux cas, les États-Unis n’abordent pas de façon efficace le problème du travail des enfants, surtout dans l’agriculture d’autant qu’ils travaillent dans des conditions dangereuses. De nombreux enfants sont des ouvriers agricoles migrants, provenant souvent d’Amérique latine. L’AFL-CIO estime qu’entre 300 000 et 800 000 enfants sont employés dans l’agriculture dans des conditions dangereuses. De plus, le nombre de contrôles relatifs au travail des enfants a diminué.

 

Quant à la discrimination, le rapport constate que les femmes continuent de gagner moins de leurs homologues masculins (77,1 %). Alors qu’elles représentent 47,8 % du nombre total des salariés, les femmes n’occupent que 29 % des postes de direction et à responsabilités. Elles n’ont en plus aucune garantie de congés familiaux payés.

 

Enfin, le rapport dévoile que le travail forcé reste un problème aux États-Unis, surtout dans l’agriculture où des migrants en sont victimes.

Il est possible de lire le rapport complet (en anglais) à l’adresse: http://www.ituc-csi.org/report-for-the-wto-general-council,7686.html  

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Septembre 2010

 

Osmo.jpgLE CONSEIL DE PARIS A PASSE L'EPONGE

CHIRAC EST SAUVE

Le fameux proverbe de Jean De La Fontaine : " Selon que vous soyez puissant ou misérable, les juges de la cour vous rendront blanc ou noir" se vérifie.

 

Je suis triste de voir que les camarades de mon parti (PCF) ont voté ces arrangements de cour.

Tristesse et aussi colère....

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 26 Septembre 2010

LA TELE  PIRE QU'AVANT 68

 

L'outil de propagande de la bourgeoisie s'est activé en ce dimanche en faisant en sorte que le débat et l'actualité soit accaparé par les dirigeants de l'UMP et du Front National.

Tout a été fait pour rendre banal le 23 septembre et les 3 millions de manifestants dans les rues des grandes villes de France.

Nous n'avons vu aucun reportage sur les nombreux arrêts de travail qui ont eu lieu notamment dans les entreprises du privé et fait nouveau dans des PME.

La crainte est affichée de voir que le 2 octobre pourrait être encore plus fort que le 23 septembre et que le gouvernement soit obligé de retirer sa contre réforme sur les retraites.

Ce matin, j'étais sur un marché, et les gens qui prenait le tract exprimaient une opinion propice à cette mobilisation encore plus imposante. Certains disant qu'ils n'avaient pas vu l'étendue de la menace qui pesait sur leur future retraite et qu'ils la découvrent à travers les explications des syndicats qui parviennent jusqu'à eux et en particulier le fait que beaucoup d'entre eux, ou elles, vont devoir travailler jusque 67 ans pour avoir une retraite complète.

Cette révélation semble faire tilt dans les têtes avec consternation.

Et alors, comment ne pas faire la relation avec le tambourinage gouvernemental, ce dimanche, sur autre chose que le dossier des retraites.

Les journaleux, il faut le dire comme cela, le doigt sur la couture du pantalon, ont invité ce jour chacun un membre éminent de la majorité gouvernementale pour parler autre chose que le sujet d'actualité des retraites et pour y mettre l'éventualité du départ de Fillon de Matignon.

Et tous ces perroquets, argumentaient, soupesaient, vérifiaient les éventuelles premiers ministres.

Comme si la fonction avait encore une réelle existence avec le monarque. De même un changement de ministre qui ne veut plus rien dire avec ces ministres fantoches face aux conseillers élyséens du chef.

Et nous avons vu un grand reportage sur le deuxième chaine, ce dimanche midi, concernant Fillon, son parcours politique, son effacement devant le Président, sa souffrance devant les vexations dont celle d'être dénommé par le Président de collaborateur; bref une présentation d'un départ pour une renaissance plus tard si besoin s'en fait sentir. Il est vrai que la bourgeoisie sait toujours préparer la relève qu'elle soit de droite ou de gauche.

J'ai dit tambourinage, je pourrais dire bourrage de crâne: sur les autres chaines nous avions en effet Lagarde sur BFM et Europe 1, Rachida Dati sur Canal Plus, Copé sur ITélé et le pire, Xavier Bertrant sur Soir 3 et la fille de Le Pen sur la cinq où elle a jeté son fiel et sa agressivité pendant plus d'une heure. J'y reviendrai prochainement sur cette "mijaurée" portant des propos haineux et stigmatisant des êtres humains vivant chez nous.

Tout cela semble révéler à quel point ce gouvernement est en difficulté et que le Président de la république n'a plus la main. Il a beau hausser le ton et le menton, sa réforme ne passe pas et commence sérieusement à poser des questions à tous les députés de la majorité qui reçoivent de plus en plus les critiques acerbes des populations de leur circonscription et ces Messieurs tiennent à leur fromage.

Le 2 Octobre doit alors être très fort, plus fort que le 23 septembre et je pense toujours que la meilleure stratégie doit être celle d'un nombre toujours plus grand de manifestants et de grévistes.

Oui, la peur est dans le camp de Sarkozy et toutes ses tentatives pour déconnecter le sujet des retraites et le remplacer par les cogitations autour d'une nouvelle équipe ministérielle sont vouées à l'échec.

E t pour parodier la chanson de Georgette Lemaire ces quelques vers:

Des millions,
Des millions de manifestants devant mes yeux,
Des millions,
Des millions de gens manifestent par deux,

Ils ont les mêmes passions,
Et les mêmes horizons la retraite à 60 ans,
Ils ont un coeur de vingt ans,
Et le regard des gens en révolution,

2 OCTOBRE TOUS DANS LA RUE ET ENVAHISSONS LA TELE.

Bernard LAMIRAND



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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Septembre 2010

 

avatar-blog-1110369581-tmpphpNwwlvr.gif LE 2 OCTOBRE , CHOMAGE OU RETRAITE… IL FAUT CHOISIR !

 

Moi, je choisis l'alternative de la retraite… et de la réduction du temps de travail…

Il faut savoir tirer sa révérence et laisser la place à tous ces jeunes sans travail.

20 à30 % de la jeunesse sans travail et d'autres en grand nombre en précarité, voilà le scandale, loin de ce misérable débat sur la démographie, où droite et Medef tentent d'opposer jeunes et retraités sur l'âge de la retraite.

Un vieux proverbe disait que l'oisiveté était la mère de tous les vices. C'était les ancêtres de nos patrons actuels qui tenaient ce langage vis-à-vis de ceux qui réclamaient la journée de 8 heures de travail et les congés payés. L'oisiveté, aujourd'hui, c'est celle du vice du fric enraciné et acquis sur le dos des travailleurs et certainement pas de prendre une retraite bien méritée à 60 ans Albert Jacquard ne disait-il pas : "L’oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l’excès de travail est le père de toutes les soumissions". Je partage cette citation..

Le monde du travail ne veut plus de cette mise en concurrence entre salariés, tout au long d'une vie, jusque 67 voire 70 ans déjà préconisée en Europe. Plus des sergents recruteurs aussi nous tenant en respect avec une carotte de l'emploi que l'on exhibe devant de notre nez.

Je choisirai aussi la réduction du temps de travail si j'étais encore en activité. Avec 30 heures de boulot par semaine, j'en suis sûr, il n'y aurait plus qu'un chômage marginal.

J'aurais le temps, comme le sire Woerth d'aller aux courses, de faire du tennis, de grimper les sommets mais pas les sommets du mépris social auquel ce "parvenu" de Creil s'est encrotté à Chantilly dans les excrétions bourgeoises.

Démagogie… idéologie… utopie… irresponsabilité… Je l'entends, le sire du château. Je serais affublé d'une quantité de termes doctrinaux qui ne voient qu'en l'homme  qu'une machine pour produire pour les nichées de jeunes damoiseaux un bon lait tiré du fruit du travail d'hommes et de femmes à qui on demande pour cela de s'user la couenne jusque 67 ans.

Je serais accusé de mettre par terre l'économie de mon pays, de rendre plus difficile la concurrence entre capitaliste pour s'approprier les richesses produites à moindre coût.

Alors, le retraite à 60 ans à taux plein pour tous et 55 ans  pour les travaux pénibles, voilà la stupidité nous disent nos élites bourgeoises. Et pourtant, eux, n'hésitent pas à se servir dans les caisses, à se donner de mirifiques pensions de retraites, des primes de bonne conduite capitaliste, des fraudes aussi qui leur vaut médailles et légions d'honneur à foisons.

Et moi, je suis là, à dire que la retraite à 60 ans c'est possible, alors que tous ces gens là se tuent à me dire l'inéluctabilité de partir plus tard, du coût pour la nation d'une non décision, de la dégringolade de l'économie si aucune mesure n'était prise, et puis le chômage dont je serais le grand responsable avec mes goûts d'oisiveté.

Je serai accusé de mettre les français sur la paille.

De ne plus permettre à la chanteuse Carla de roucouler avec son prince charmant.

Au club des riches du "Fouquets" de ne plus ripailler et de voler les pauvres.

Je suis alors un mauvais français parce que je n'accepte pas d'apporter mon obole à ces riches, toujours plus riches et qui ont besoin de charité par ces temps difficiles où la bourse est trop incertaine.

Au fait, ce matin, j'ai entendu à la radio le chiffre du chômage en France, il a grimpé à nouveau, comme la bourse (+0,6%). Et puis j'ai remarqué que ce chômage était au deux bout de la pyramides des âges comme le dit si bien le (COR); vous savez cet organisme créé par Jospin et qui peaufine l'argumentation libérale pour une retraite pour les morts depuis l'an 2000.

Oui, vous avez bien entendu, une augmentation du chômage des jeunes et des séniors.

Diantre, j'ai fait une c….

J'ai, avec mon discours irresponsable, accentué le chômage des jeunes et des plus anciens que le brave Woerth s'échine à ramener au travail jusque 67 ans.

Je suis un mauvais français….

Au fait, ce chômage qui reprend de plus belle, et qui touche au deux bout jeunesse et seniors, n'est-ce pas déjà les premiers signes avant coureur de ce qui va s'accélérer avec l'allongement de l'âge de la retraite jusque 67 ans ?

Alors, qui est le mauvais français, celui qui lutte pour l'emploi en réduisant le temps de travail tant horaire que sur l'âge de la retraite ou celui qui va produire du chômage par l'allongement de l'âge de la retraite à 67 ans, par les heures supplémentaires, par l'emploi précaire ?

Oui, Woerth et Sarkozy mérite une médaille: celle du revers et d'un revers qui se prépare le 2 octobre et le 12.

Alors choisissons la retraite à 60 ans plutôt que le cadeau empoisonné que nous ficelle en ce moment les repus des stock-options, des cadeaux fiscaux et du bouclier fiscal.

Le 2 octobre, soyons encore plus nombreux dans nos rues, en famille, avec nos amis (es), nos collègues de travail.

Que pas un ne manque à l'appel du 2 OCTOBRE.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Septembre 2010

Manifestation 23 mars 2010 beauvais (10)LE 23 TOUS SUR LE PONT

Que dire en cette semaine qui démarre et qui va nous conduire à une grande journée de lutte le 23 septembre 2010.

Une journée qui va compter.

L'essentiel doit venir de l'action syndicale. Je ne méprise pas l'action politique nécessaire pour empêcher ce gouvernement des riches de commettre ses forfaits contre les salariés mais l'indispensable maintenant c'est l'établissement du rapport de forces des usines et des bureaux.

On ne peut attendre les élections présidentielles et la défaite du Sarkozisme comme le préconise les socialistes.

Nous tenons le bon bout avec la manifestation du 7 septembre et l'immense majorité du peuple appuie cette grande lutte sociale pour le devenir de nos retraites et en particulier pour le maintien de la retraite à 60 ans à taux plein.

Ils peuvent payer. Le Duigou, dans un excellent article dans "l'Humanité Dimanche" démonte les arguties patronales et gouvernementales concernant le financement et il fait démonstration du hold-up des exonérations de cotisations représentant près de 97 milliards d'euros tout compris.

Une somme qui montre en particulier les raisons de la situation financière des caisses de retraites. Ainsi le voleur c'est celui qui tient la caisse et qui demande à ses employés de rembourser son vol.

Le 23 septembre, il faut absolument que tous les salariés, dignes de ce nom, soient dans la rue et qu'en même temps dans les entreprises, les appels à la grève se multiplient.

Nous avons jusque mercredi pour réaliser un rapport de force supérieur à celui du 7 septembre.

Nous irons jusqu'au bout a dit le secrétaire général de la CGT. Il faut que ce bout soit celui de la victoire des travailleurs sur les profits et pour que l'argent coule à flot dans les caisses de retraites pour payer à tous des retraites correctes, à taux plein à 60 ans.

Alors, aucun répit pour le "capitaliste Sarkozy", faisons en sorte qu'il morde la poussière le 23 septembre et que pour lui et ses sbires cette journée soit une journée de défaite.

23 Septembre tous concernés.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 16 Septembre 2010

coleresdupresent.jpgBACHELOT  RESPONSABLE DE LA DEGRADATION DES SOINS DU FAIT DES DEREMBOURSEMENTS.

Il y a plusieurs formes de délinquance; il faudrait  maintenant en rajouter une nouvelle forme, une forme pernicieuse, celle d'empêcher par logique financière, quelqu'un, d'avoir accès aux médicaments.

Je viens de me rendre chez mon médecin qui m'a prescrit les médicaments habituels.

Je prends d'abord la précaution de dire que ce médecin n'est en rien le coupable tout trouvé de ce que je viens d'affirmer auparavant.

Les remèdes qu'il m'a prescrit sont sur la liste des 200 médicaments que le gouvernement a classé comme à efficacité non démontrée.

Et ces médicaments circulent, sont ordonnés, fabriqués par les grandes firmes pharmaceutiques qui s'en mettent plein les poches du fait qu'ils s'écoulent maintenant dans le fameux marché libre et non faussé.

200 médicaments ont été passé ainsi à la trappe et ne seront plus que remboursés qu'à 15% par la sécurité sociale.

De ce fait les mutuelles ne les remboursent plus et les patients qui en ont un absolu besoin n'ont plus qu'à mettre la main à la poche.

Et pourtant le corps médical continue de les prescrire. S'il le prescrit c'est que les médecins généralistes savent bien, au contact qu'ils ont avec leurs patients, qu'ils leur sont indispensables pour leur santé et utiles.

Je me suis donc rendu, avec mon ordonnance, chez le pharmacien qui m'a présenté la note à payer 15 euros 50 de ma poche. J'ai refusé de prendre les médicaments à ce tarif là. J'ai donc téléphoné à ma mutuelle et une personne très sympa m'a indiqué qu'effectivement ma mutuelle ne remboursait pas les médicaments entrant dans la zone des 15%.

Cette employée m'a indiqué que je devais revoir mon médecin pour trouver des médicaments équivalents et remboursés à 35 %. Je me suis alors retourné vers mon docteur qui m'a indiqué qu'il n'y avait pas d'autres médicaments concernant mon cas.

Dans cette affaire, le dame Bachelot, je dis bien cette "dame" (on ne peut être ministre de la santé quand on rationalise les soins), qui a couté très cher à la sécurité sociale avec la fameuse grippe où elle a commandé des vaccins en trop et "en veux-tu en voilà" pour un coût d'un milliard, veut faire des économies sur le dos des malades. Voilà le fond de l'affaire.

La santé avec une gomme.

J'ai précisé à la mutuelle que cette liste devrait alors être connue des mutualistes et contournée par l'indication des médicaments équivalents (s'ils existent) et remboursés à 35 % au moins pour bénéficier de la part de remboursement de la mutuelle.

Dans cette affaire, on s'aperçoit bien que le ministre de la dégradation de la santé va devenir en plus le ministre de l'incitation à ne plus que soigner faute de moyens financiers de le faire.

Cela entraine déjà un public aux revenus modestes à ne plus se rendre au médecin parce qu'ils savent qu'ils ne pourront se payer les médicaments prescrits.

Une telle situation risque de conduire plein de personnes à connaître des affections graves du fait de ne plus pouvoir soigner le mal ce dont elles souffrent. Cela  coûtera alors très cher à la sécurité sociale quand l'hospitalisation surviendra comme consèquence.

L'annonce ,aujourd'hui, d'économies supplémentaires  visant le ticket modérateur va encore dégrader davantage la santé des gens et en particulier des plus fragiles.

C'est dégueulasse Madame Bachelot.

Bernard Lamirand

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Publié le 16 Septembre 2010

23 SEPTEMBRE DES GREVES ET DES MANIFESTANTS EN MASSE

 

Sarkozy croit en avoir fini avec la retraite par le vote de l'Assemblée nationale de sa loi portant les départs à 62 ans pour ceux ayant acquis le nombre de trimestres nécessaires et au plus tard 67ans pour ceux qui ont galéré toute leur vie entre chômage et emplois précaires ou encore pour les femmes aux carrières hachées.

Il se trompe.

Il y a encore le Sénat et surtout ce que disait hier soir sur la 3eme chaine Bernard Thibault: le blocage social.

Tous les sondages montrent que les français rejettent massivement cette loi qui n'assure  en rien le devenir de notre système de retraite et qui va le plomber davantage, notamment pour toutes les générations entrant au travail jusqu'à celles qui espéraient partir bientôt.

Certaines organisations syndicales proposent de répondre à la radicalité de ce pouvoir par une autre radicalité, la grève reconductible.

Rien n'est à exclure, mais cela ne se fait pas en le décrétant d'en haut aux risques d'affaiblir le mouvement actuellement en cours en lui mettant tout compte fait des coups de freins.

La stratégie adoptée depuis le début de l'année, visant à des mobilisations toujours plus grandes, a bien fonctionné et permet aujourd'hui d'aller plus loin. Qui aurait pu penser, que tout de suite après la rentrée, des millions de personnes seraient dans les rues pour s'opposer à la casse de la retraite à 60 ans ?

Cette droite et ce patronat pensaient au contraire que le vote des parlementaires aurait été l'ultime conclusion et que leur loi serait passée comme une lettre à la poste.

Loupé…Il y aura une suite après le vote du 15 septembre à l'Assemblée Nationale.

Mais il reste beaucoup à faire, il faut faire mieux que le 7 septembre et c'est possible.

Le 7 septembre, nous avons tous remarqué une certain "frétillement" dans les mobilisations dans les entreprises, en particulier dans la métallurgie . Dans les manifestations précédentes, il y avait eu peu d'arrêts de travail, cela a évolué le 7 septembre, et nous avons vu dans ces manifestations des salariés en grève et d'autres venant d'entreprises inorganisées syndicalement arrivant en dehors de leur temps de travail.

Dans les sièges syndicaux, des camarades ont reçu un nombre important de coup de fil pour se renseigner sur les horaires des manifestations, sur la possibilité de faire grève dans des petites et moyennes entreprises dépourvues de syndicats. Cela montre le remue ménage qu'il y a dans les têtes concernant  le devenir de la retraite à 60 ans pour tous ces travailleurs qui triment en ce moment et se demande quel sera leur avenir au moment où la vieillesse fera sentir ses premiers effets.greve-7-septembre-201.JPG

Nous ne sommes plus dans la situation où l'on constatait l'indifférence des salariés en activité sur leurs futures retraites.

Dans les entreprises, sur les lieux de travail, "ça discute", et chacun fait ses additions de trimestres pour se rendre compte que l'entourloupe est là:  celle de devoir bosser gratuitement de 60 à 67 ans et pour un certain nombre de se retrouver au chômage au seuil de la soixantaine jusque l'obtention de la retraite.

Désormais le débat est donc à l'entreprise. Il faut le conforter. Le 23 septembre doit être l'axe de rassemblement des luttes à partir de grèves déclenchées dans tous les lieux de travail par les salariés et leurs syndicats et aussi dans les entreprises où l'implantation syndicale est absente. Allons les voir, ces salariés inorganisés et encourageons-les à débrayer ce jour là.

Quand on parle de blocage social, c'est obtenir que la grève conforte et épaule les manifestations de ce 23 septembre. Que des millions d'hommes et de femmes expriment autrement que par des sondages leur désaccord.

Le  passage à cette nouvelle étape ne peut se faire au forcept d'une grève reconductible, elle peut venir en son temps si nécessaire, pour l'instant  il s'agit de gagner dans les entreprises les mobilisations.

Nous le pouvons.greve-7-septembre-183-copie-1.JPG

Et Sarkozy, peut se retrouver avec des millions de grévistes et de manifestants supplémentaires à la mobilisation du 7 septembre.

On peut lui faire recracher sa retraite pour les morts.

Alors, courage, 5 millions dans les rues le 23 septembre c'est du possible.

Mouillons nous….

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Septembre 2010

 

TELE  DU POUVOIR TELE DE …

Rien ce soir à 20 heures sur les principales chaines de télé concernant le meeting de la fête de l'Humanité et l'intervention de son secrétaire national Pierre LAURENT.

Quand c'est une rencontre de l'UMP ou l'université de Socialistes, leurs dirigeants sont invités au journal du soir;  ce soir pas question d'inviter un communiste.

Bien sûr il y avait la disparition de Claude Chabrol; c'était juste de consacrer du temps à ce grand cinéaste mais rien pour le discours de Pierre LAURENT, c'est honteux.

Au lieu de cela, nous avons eu droit à la visite familiale de Sarkozy à Lascaux et à la glose concernant l'éventuelle candidature de Strauss-Kahn.

Les perroquets ont bien mérité leur appellation ce soir.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 12 Septembre 2010

 

UNE BELLE FETE DE L'HUMANITE 2010

Il faisait beau temps, une fête fraternelle et rebelle;  et le peuple était là:  on la sentait dans chaque allée et nous étions loin de ce monde de l'argent facile, du mépris de l'autre, de la haine de cette classe possédante, raciste et xénophobe.

Je ne sais dire le nombre de personnes présentes, ce samedi. La fête n'est pas finie, il reste aujourd'hui, mais il y avait beaucoup de monde hier et d'une très grande diversité. On y venait en famille, entre amis (es) et camarades , en curiosité aussi : les uns pour se distraire et se cultiver, certains pour gouter les plats régionaux , le bon vin, pendant que d'autres se pressaient dans les stands où se tenaient des débats politiques.

Un regret, nous n'avons, mon épouse et moi, pas eu le temps d'aller faire un tour du coté du village du monde.

Une fête unique, un grand moment culturel et politique avec le peuple.

Nous y avons retrouvé des camarades et un très grand plaisir d'échanger avec Claude et Annie de la Vienne avec qui je corresponds avec mon blog. Avec mes camarades de la Fédération de l'Oise et le débat sur la santé et ceux du Nord et du Pas de Calais. Et des syndicalistes, dont certains que je n'avais pas vu à la fête depuis trop longtemps.

Nous avons acheté des livres au village du livre et participé en partie à un débat sur le thème, "la coco, et le trosko"; j'avoue que je n'ai vraiment pas saisi le fil conducteur de ce débat tenu par Piquet de la gauche unitaire et Marie Pierre Vieu PCF. J'avais plutôt la mauvaise impression, peut-être que je me trompe, celle d'un "remake" d'une gauche plurielle. Etonnant… notamment d'un trotskiste qui semble pris dans la politicaillerie et d'une Marie Pierre, une jeune femme intelligente, mais complètement prise dans une gauche de sommet, dommage...

Cela sentait l'élitisme d'une classe politique, délégataire  et se trouvant bien dans ces institutions du pouvoir façonnées par la cinquième république qui étouffent la démocratie.

J'ai abandonné les lieux avant la fin, et j'avais en tête une chanson de ma jeunesse que nous fredonnions quand le chef de service de l'entreprise venait nous canuler dans le bureau pour mettre en œuvre les directives du jour:  "ton accordéon me fatigue Yvette, si tu nous jouais de la clarinette, oh yeah".

Bon passons…

Alors nous sommes partis vers l'agora de l'humanité et le débat contre le racisme, défendre les valeurs de la république, a tenu toutes ses promesses et notamment l'intervention Jean Pierre   Dubois, président de la ligue des droits de l'homme. Une chose m'a frappé, c'est cette façon de trouver des boucs émissaires et en particulier de stigmatiser une catégorie, celle des roms et le président de la ligue indiquant que c'était prémédité pour des actes politiques précis, que ce gouvernement de la droite extrême, comme a dit un participant, l'avait sous le couvert depuis un certain temps et attendait pour le sortir. Il faut savoir que les roms, ce que certains appellent toujours vulgairement "les voleurs de poules" ont été choisi en connaissance de cause.

Et puis, toujours à l'agora, nous avons eu un débat très intéressant sur "Argent, pouvoir, liaisons dangereuses avec les auteurs d'un livre en ce sens, Monique Pinçon Charlot et Michel Pinçon. Débat très riche, c'est le mot pour faire rire en de telles circonstances, ces riches qui vivent entre eux, qui tiennent tout, qui dominent tout avec le fric et toutes les instances économiques, bien sûr, politiques, culturelles, sportives avec "l'argent roi" comme disait si bien Georges Marchais.

J'ai bien aimé l'intervention d'Harlem Désir situant une position du PS par rapport à l'argent, un aigri de la gauche plurielle lui a rentré dans le lard, lui reprochant d'avoir voté au parlement européen des lois de flexibilité et le traité de la constitution européenne; il n'avait pas tort cet aigri, mais moi j'aurais posé les problèmes autrement, et notamment de l'obliger à s'exprimer plus clairement sur quoi une nouvelle union de la gauche était possible et si, selon le scénario habituel, le PS ne l'abandonnera pas le lendemain considérant qu'on ne peut s'attaquer à la forteresse capitaliste. Dans ce débat, Bessac du PCF, qui n'a jamais cité le mot communiste dans son intervention, s'est laissée aller à un exégèse populiste contre les riches, les accusant maintenant d'avoir abandonné les grandes écoles comme l'ENA ou Sciences po pour se consacrer uniquement à l'argent à travers HEC. Le brave, il aurait dû se rendre dans toutes ces écoles et celles américaines où les enfants "de la haute" se préparent pour s'accaparer des pouvoirs. Ils y passent tous au tamis de l'élite pour conserver et conforter le pouvoir. Et c'est vrai, qu'ensuite, nous les retrouvons bardé de diplômes: par exemple dans toutes les chaines de télé et de radio. Une chose qui m'a fait plaisir venant de Bessac, l'idée qu'il va falloir remettre en cause, cette république là, celle aussi de l'élection d'un monarque.

Ca avance, laborieusement peut-être, mais "vla" une idée qui remonte à la surface communiste, tant mieux

J'espère que dans le programme du PCF et celui du pacte populaire on va retrouver cette idée forte qu'il faut en finir avec cette république bananière et que cette élection de la présidence de la république au suffrage universel on va la mettre à la poubelle de l'histoire.

Puis j'ai participé à la rencontre du Front de gauche. Il y avait du monde, la curiosité l'emportait, savoir si ce front était un vrai front de gauche capable d'influencer le peuple de gauche.

L'unité est apparue comme la donnée principale.

J'ai apprécié le nouveau secrétaire du PCF. Je l'ai senti plus déterminé qu'au congrès. Il s'est mis dans la peau d'un secrétaire national chargé d'animer cette vie communiste si nécessaire dans ce moment de crise où les idées communistes devraient nager comme des poissons dans l'eau. J'ai été très frappé par son discours, le verbe offensif, lui que l'on disait très réservé et pas médiatique, il s'est exprimé avec force pour convaincre et non pas faire le "paon". Il n'a pas mis de coté les communistes et cette nécessité d'être nous-mêmes dans une éventuelle nouvelle union tant dans le cadre du Front de gauche que dans celui gouvernemental si la gauche reviendrait au pouvoir en 2012.

J'ai été sensible à l'idée qu'il fallait être sur tous les problèmes du moment et que l'attente et l'anti-Sarkozy ne faisait pas une politique de gauche.

J'ai ensuite écouté un discours suranné de Piquet, on se serait cru en 1936, quand Blum haranguait la foule  du coté de la Place de la nation, au moment de la constitution du front populaire.

Et puis vint le tour de la grande vedette, Mélenchon, il a du bagout, on se serait cru à l'agora d'Athènes, les envolées oratoires chauffant à blanc  un auditoire applaudissant à tout rompre avec le discours tonitruant d'un homme qui veut que tout change demain matin à la première heure de la levée du soleil mélenchoniste. Pas tort l'ami Mélenchon, tout doit changer, mais cela se gagne dans les consciences et il ne suffit pas de passer au crible toutes les tares du système pour que cela change. Il faut produire du débat et rendre au peuple non seulement la parole mais la décision. Et, ce discours, brillant, m'apparaissait comme un discours d'une nouvelle providence à gauche de la gauche.

On le sent prêt à la joute présidentielle pour battre Sarkozy, ce qui ne suffira pas.

J'ai aimé la répartie de Pierre Laurent sur la présidence de la république, sur cette république qu'il faut maintenant dépasser disant qu'il faudra s'attaquer sur le fond à ce genre d'élection.

Je pense même, mais je l'ai déjà dit dans un blog précédent, que notre candidat devra être un militant qui se sert de cette élection présidentielle d'un monarque pour détruire cette élection et profiter du temps donné par médias interposés pour débattre et faire du communisme.

J'ai laissé trainer mes oreilles concernant le futur candidat, c'est pas à l'ordre du jour disent directement les dirigeants de notre parti, c'est le programme qui compte… très bien… mais sous cape, les noms défilent et notamment de celui de Chassaigne qui d'ailleurs ne fait pas mystère de sa candidature.

Je n'ai rien contre ce camarade qui me semble représenter une façon nouvelle de l'exercice du pouvoir plus en lien avec le peuple. Sera t-il candidat jusqu'au bout d'une démarche démocratique PCF ou jettera t-il l'éponge à un moment donné? Je m'interroge au vu de chuchotements entendus ici ou là. Je sais, les chuchotements ne font pas une ligne officielle du parti, mais on ne sait jamais par les temps qui court.

Moi, si c'est cela, je chuchoterai celui qui me semble le mieux à même de redonner de la vigueur au communisme tout en se battant contre ce Sarkozisme et cette droite extrême au pouvoir: il s'agit de mon ami  et camarade Alain Bocquet:  avec lui, pas de "chi-chi" personnel, on ne se cachera pas derrière son petit doigt pour parler communisme au moment où le monde a besoin du communisme pour faire face à ce capitalisme destructeur.

Oui, pendant ces deux ans, le PCF doit être lui-même, le communisme doit être prononcé et non pas noyé sous le flot d'un front de gauche qui a besoin de bons remous communistes en son intérieur si on veut que la vague déferle et submerge le social libéralisme ambiant à la mode Strauss-Kahn, le libéralisme verdoyant, la  droite extrême lepenisante .

Battre la droite, c'est en ce moment et chaque acte communiste dans la vie de tous les jours y contribue.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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