Publié le 31 Juillet 2014

PIERRE LAURENT : TAISEZ VOUS ET LAISSEZ PARLER JAURES

"Taisez-vous, et laissez parler Jaurès!" (Pierre Laurent)

TAISEZ-VOUS ET LAISSEZ PARLER JAURES

« Je ne suis pas un modéré, je suis avec vous un révolutionnaire." Oui, Jean Jaurès, ce militant de la civilisation humaine, cet infatigable défenseur de la paix et du progrès, était un révolutionnaire de son temps, avec son temps. Aux libres interprètes contemporains de gauche ou de droite voire d'extrême droite qui cherchent à l'enrôler, pour ne pas dire à l’usurper, nous disons aujourd’hui, cent ans après que les deux balles tirées à bout portant par Raoul Villain lui ait fauché la vie : « taisez vous et laissez parler Jaurès ». Pas une page qui ne dise en effet son ardent désir de libérer l’humanité. Dans notre France de 2014, Jaurès a fort à nous dire. Oui, laissons là les usurpateurs et écoutons cette voix forte, chaleureuse, généreuse d'un homme enraciné dans la réalité vivante du peuple et agissant sans relâche pour les valeurs universelles d'humanisme qui fondèrent le socialisme français.

La guerre tue à Gaza, en Irak, en Syrie, en Lybie. La guerre, c’est pour préparer la paix, nous disent-ils encore. Mais la guerre appelle la guerre et toujours plus de barbarie. Où sont les leçons de Jaurès ? « Si chauvins de France et d’Allemagne réussissaient à jeter les deux nations l’une contre l’autre, la guerre s’accompagnerait de violences sauvages qui souilleraient pour des générations le regard et la mémoire des hommes ». La souillure est là. Mais Jaurès n’avait pas seulement alerté, il avait dit la cause : « tant que dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possèdera les grands moyens de production et d’échange (…), tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi qui est la concurrence illimitée (…), il y aura des germes de guerre. »

Jean Jaurès n’a jamais renoncé. "J'espère encore malgré tout..."Jusque dans les derniers discours qu'il prononce, à quelques jours de la déclaration la guerre meurtrière, Jaurès affirme avec ardeur la force de l'optimisme qui a été le socle de son engagement. Un optimisme qui anime tous ses combats pour la paix, la justice et la liberté. Jaurès porte, face à l'adversité la plus féroce, son message avec conviction: "les capitalistes sentent, quoi qu'ils fassent, que l'avenir est leur ennemi". Il avait, comme nous devrions l'avoir, une confiance inébranlable en la force de l'humanité à se libérer d’un capitalisme qui l’entrave. "La peur resserre ; l'espérance dilate" disait-il. Le fatalisme, aujourd’hui érigé en doctrine d’Etat, ne faisait pas partie de son vocabulaire. Pour Jaurès, la solidarité humaine, le sentiment de justice, le désir d'émancipation ne sont pas des rêves stériles mais le moteur même de toute vie authentiquement humaine. Neuf millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté quand les plus riches augmentent leur revenu de 20% en un an, la France cinquième puissance mondiale et championne d'Europe en nombre de millionnaires ! "Cherchez l'erreur " nous aurait dit Jaurès. Et il aurait, avec nous, chercher la solution.

Pour Jaurès, révolutionner la société, c’est sans cesse réformer. « L’évolution révolutionnaire », comme il l’écrira. Il est d’une grande constance sur cette question. Pour lui, il n'y a pas d'autre voie pour aller vers une révolution durable que des réformes déterminées avec et dans l'intérêt du peuple. Penser la révolution sans penser aux réformes possibles -ici et maintenant- c'est être paralysé. Réformer sans avoir l'idéal "toujours discernable en chacun de ses actes, en chacune de ses paroles" c'est être aveugle. Avec lui, nous refusons effectivement la paralysie et l’aveuglement.

Ceux qui maquillent leurs mesures de régression sociale et économique derrière les mots de Jaurès ne peuvent faire illusion. La réforme exige une hauteur de vue à mille lieues du réformisme néo libéral d'aujourd'hui qui ne fait que mettre en œuvre ce qui est présenté comme inéluctable et sans alternative. Pour les gouvernements successifs la réforme n'est plus un choix qu'on incarne mais une obligation dictée par le Medef et les marchés qu'on met en forme. Reprendre le chemin de réformes sociales authentiques dans l’esprit de l’évolution révolutionnaire de Jaurès, c’est aujourd’hui la seule alternative à la barbarie soft qui nous est chaque jour imposée.

A l’inverse du détournement de sens actuel, Jaurès plaide pour le progrès permanent de la démocratie sociale et politique comme une seule même cause. Il le comprend très tôt. La République ne peut plus l’être à moitié, elle sera sociale ou ne sera pas vraiment la République.

"Ce qui manque à la démocratie c'est la confiance en soi-même… » L’inébranlable optimisme de Jaurès c'était par un même mouvement, une confiance vissée au corps en la démocratie. Il croit à la politique pour le gouvernement du peuple par lui-même : « là où les partis n’existent pas, soit parce qu’un groupe en a tué un autre, soit parce que le pessimisme s’est emparé de l’esprit public, on court le risque que les oligarchies se substituent à la classe même au nom de laquelle elles gouvernent. » Le changement de la société : c’est l'affaire du peuple et des individus libres qui le composen,t martèle-t-il. A la fin de son histoire du socialisme Jaurès dit "créer la démocratie en la dépassant a été, durant un grand siècle tourmenté et fécond, l'œuvre de la classe ouvrière. Diriger la démocratie en la dépassant et l'obliger enfin à se hausser au socialisme, ce sera sa grande œuvre de demain." Voilà encore une clé pour aujourd’hui.

Toute sa vie durant, il creusera les chemins possibles, concrets d’une conquête de la propriété et de la coopération sociales : « le jour où dans la société transformée tous les hommes seront propriétaires associés ; le jour où par une série de transformations légales les salariés et prolétaires d’aujourd’hui seront avec tous les individus de la société des coopérants … », déclare-t-il dans un célèbre discours prononcé en Amérique latine.

Là encore, il traque la guerre, celle qui fait du « tous contre tous » la logique du système. « Messieurs, il n’y a qu’un moyen d’abolir enfin la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre entre les individus, c’est d’abolir la guerre économique, le désordre de la société présente, c’est de substituer à la lutte universelle pour la vie (…) un régime de concorde sociale et d’unité ».

Et lui ne se trompe pas d’adversaire. Il dénonce « le capitalisme international qui va chercher la main d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie (…) , pour amener partout dans le monde des salaires au niveau des pays où ils sont les plus bas ». Il plaide pour « la communauté universel du droit social », où « toutes les nations apprendront à respecter chez l’étranger un homme et un frère. » Il appelle le 28 juin 1914, un mois avant la guerre, à « assurer un salaire minimum aux travailleurs étrangers ou français de façon à prévenir l’effet déprimant de concurrence » et à « protéger les ouvriers étrangers contre l’arbitraire administratif et policier pour qu’ils puissent s’organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement avec eux sans crainte d’expulsions ».

Voilà pour ceux qui parlent de Jaurès pour mieux étouffer sa voix. Ne les laissons pas faire ! En ces temps de nouveau troublés, où le doute est cultivé sur les valeurs héritées du siècle des Lumières et de la révolution française, en ces temps où liberté, égalité, fraternité sont tenues pour des mots sans effets, en ces temps où l’extrême droite distille son venin réactionnaire, nous devons agir dans les pas de Jaurès pour mettre fin à la guerre économique, pour promouvoir la coopération entre tous et chacun. Sinon, aujourd’hui comme hier, ainsi que le disait Jaurès, dans cette nuée dormante se développe l’orage des politiques agressives et destructrices de demain. « On ne pourra relever la patrie, relever l'Europe, qu'en abaissant le capitalisme », Jaurès avait raison !

Son cri est d’abord un cri de liberté. "Le but c’est l’affranchissement de tous les individus humains. Le but c’est l’individu.» Il est patriote mais pour lui « la patrie n’est pas un absolu, elle est un moyen de liberté et de justice. ». Pour Jaurès, l’individu est la fin suprême. La liberté est la valeur absolue du socialisme. Contre l’égoïsme réactionnaire et asservissant des capitalistes de l’époque il défend l’égoïsme égalitaire et universel des prolétaires. Il veut des citoyens « copropriétaires des moyens de production », et c’est ainsi, écrit-il, que « toute la nation sera comme une immense assemblée possédante et dirigeante ».

Jaurès, c’est l’optimisme. Et notre chemin face à tous ceux qui nous veulent que nous courbions l’échine, et répandent à dessein le pessimisme jusqu’au plus profond du cœur de la nation. La peur : voilà l’arme des nouvelles oligarchies. La peur : voilà le grand ennemi de l’immense majorité que nous sommes. A nous de suivre aujourd’hui Jaurès pour que la peur change de camp, pour avancer en faisant nôtre, en ce jour symbolique, la devise de Jaurès « ni haine, ni renoncement ! ».

Pour nous, les héritiers de Jaurès et de Babeuf, qu’il nommait lui-même « notre grand communiste », l’égalité et le partage sont l’essence de notre combat d’aujourd’hui, l’issue pour sortir de la crise, pour construire une société du bien commun. N’attendons pas pour être heureux !

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Juillet 2014

DES FRANCAIS TUENT A GAZA : UNE INFORMATION

De Thierry Aury (Info lue sur un site de soutien au gouvernement israélien. Si cette info est confirmée ( ce qui est nécessaire vue l'intox officielle israélienne ) : quelle action du gouvernement français "qui ne veut pas importer le conflit chez nous " contre ces jeunes "tsahalistes" français volontaires pour aller massacrer des palestiniens durant leurs "vacances" (sic) ?

700 jeunes français de 16 à 18 ans se portent volontaires dans les bases de Tsahal

Publié le : 24 juillet 2014

Malgré les tirs de roquettes incessants sur la population civile au sud d’Israël et le lancement de l’opération « Bordure Protectrice », c’est plus de 700 jeunes de 16 à 18 ans qui ont participé au programme de volontariat civil NATI-SAREL dans les différentes bases d’Israël. Le Député Yoni Chetboun, Président du Lobby Francophone de la Knesset, les a accueillis au Parlement israélien pour la cérémonie de clôture du programme avec la participation du Ministre du Logement Ouri Ariel et des représentants de Tsahal. Chetboun aux participants: « Je suis fier de vous. Au lieu de partir en vacances aux Etats-Unis ou ailleurs, vous avez choisi de venir en Israël pour renforcer Tsahal ».

Le député Yoni Chetboun et les jeunes volontaires

« Le volontariat que vous avez réalisé dans les bases de l’armée a contribué grandement à la bonne préparation des forces combattantes sur le terrain. Lorsque nos soldats sont entrés à Gaza et qu’il a fallu rouvrir les réserves d’urgence, le matériel était à sa place, prêt et rangé avec précision. C’est en grande partie grâce aux volontaires de Sarel », a déclaré Yael Lantset, responsable de la logistique de Tsahal.

Le Député Yoni Chetboun qui a organisé la cérémonie, s’est adressé aux jeunes volontaires : « Je suis fier de vous. Vous avez fait le choix d’être volontaires et de venir soutenir Tsahal en ces jours difficiles. J’attends de vous, lorsque le moment sera le bon de faire le choix de nous rejoindre en tant que citoyens de l’Etat d’Israël. » Chetboun a également raconté son expérience au sein de la Brigade Golani dans le cadre de laquelle il a servi plus de 10 ans et a reçu l’une des plus importantes distinctions de Tsahal lors de la Seconde guerre du Liban.

POUR AIDER ISRAËL (LES FAMILLES ET LES SOLDATS), PAS BESOIN DE PARLER. AGISSEZ ! DONNEZ !

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Juillet 2014

CGT : REFORME TERRITORIALE INACCEPTABLE

Réforme territoriale – Réforme de l’État

Une refonte du « modèle français » inacceptable !

jeudi 24 juillet 2014

Le 3 juin, le Président de la République a présenté une nouvelle carte des régions métropolitaines qui par fusion de certaines passeraient de 22 à 14, schéma contenu dans projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.

Le 4 juillet, le Sénat votait ce projet de loi (pour : 184 – contre 129), tout en le vidant de son objet, puisqu’il rejetait l’article 1 proposant la nouvelle carte des régions, maintenant donc les 22 régions actuelles, ainsi que le report des élections régionales et départementales. Ce rejet par le Sénat est clairement un échec pour le gouvernement.

Le 23 juillet, l’Assemblée nationale a adopté ce projet de loi (pour : 261 – contre : 205 – abstention : 85), après avoir notamment refait la carte des régions (13 régions) et reporté les élections régionales et départementales en décembre 2015 !

Le périple parlementaire devrait maintenant se poursuivre à l’automne, après les élections sénatoriales et sans doute un changement de majorité du Sénat, même si la procédure accélérée, qui a été décrétée par le gouvernement, permet de se contenter d’une seule lecture par chambre.

Quelle sera alors la carte définitive des régions ? Nulle ne le sait, mais tout cela confirme l’analyse développée par la CGT d’une réforme inacceptable, tant sur la forme que sur le fond.

Au minimum, pour la CGT, cette réforme territoriale, qui aura des conséquences sur la vie quotidienne de chacun-e, aurait dû être précédée d’une large consultation publique, associant les organisations syndicales de salariés et les principaux acteurs de la société civile. Le gouvernement a choisi de « passer en force », bafouant la démocratie. Ce débat parlementaire « accéléré » et les nombreuses prises de positions d’élus, y compris de la majorité, révèlent bien les limites de cette méthode.

Pour sortir de la crise, les territoires ont plus besoin de davantage de coopération, d’un développement équilibré et cohérent liant « industrie – service – service public » que d’une concurrence entres quelques territoires dits « d’excellence », poussant les autres vers la désertification.

Dans le même temps, le gouvernement a annoncé, le 2 juillet, une nouvelle phase de la réforme de l’État visant à réorganiser celui-ci en fonction de la réforme territoriale, à réduire les dépenses publiques et à soutenir la compétitivité de l’économie.

Dans la logique gouvernementale, l’État n’aurait plus que trois missions : protéger les citoyens les plus fragiles, garantir l’égalité des droits et des chances, et assurer la sécurité et l’exercice des libertés. Le gouvernement annonce clairement une nouvelle revue des missions, pour définir les missions fondamentales de l’État et celles qui devront être abandonnées ou exercées différemment et le niveau pertinent d’exercice. A l’échelon régional, l’État se concentrera sur son positionnement stratégique. Au niveau départemental, le gouvernement privilégie son rôle de proximité vis-à-vis de l’usager et « continuera de veiller à la cohésion sociale et territoriale en offrant un accès rapide à tous les services publics. » Mais pour lui, la proximité des services publics devrait être assurée en particulier par les maisons de service au public et les maisons de l’État. Cette politique conduira à une refonte / réduction des directions régionales déconcentrées, des directions départementales interministérielles, des sous-préfectures et d’autres structures territoriales de l’État. Cette nouvelle réforme touchera aussi la gestion des agents publics et, comme pour les entreprises, des mesures de simplification seront prises tous les six mois.

Pour la CGT, il s’agit d’une réforme d’envergure de l’État et de ses services, définissant un État minimum, au service essentiellement du capital, concentré sur quelques missions, avec une refonte complète des services de l’État au niveau central et en territoire. Au contraire, pour la CGT, il faut réinventer et renforcer l’État stratège, développeur et opérateur, plaçant l’intérêt général au cœur de ses interventions.

Le gouvernement, dans le cadre de sa « politique de l’offre » et pour répondre aux exigences de l’Union européenne et du capital, entend adapter, par une réforme globale, l’organisation institutionnelle de notre pays de l’État aux communes. Cette adaptation aux nouvelles donnes du capitalisme, de la compétition économique mondiale conduit au renforcement de l’austérité et à l’accroissement des inégalités sociales et territoriales. Dans le même mouvement, le gouvernement accorde de nouveaux cadeaux au patronat avec les 50 milliards du « Pacte de responsabilité » gagés par la réduction des dépenses publiques, la révision des seuils pour les Institutions représentatives du personnel (IRP), la simplification de la vie des entreprises visant pour un certain nombre de mesures à alléger les « contraintes » réglementaires, etc.

C’est tout l’édifice du « modèle français » qui est en jeu.

Cette réforme territoriale et de l’État n’est en aucun cas une priorité face à la crise.

Les citoyens, les salariés attendent d’autres « réformes », qui, elles, sont par contre urgentes.

La CGT les appelle à se mobiliser pour gagner ces « réformes » répondant à leurs besoins, pour relancer l’industrie, rénover les services publics, développer l’emploi, augmenter le pouvoir d’achat.

Montreuil, le 24 juillet 2014

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Juillet 2014

GAZA

GAZA

Il faut que cesse l’agression israélienne contre ce peuple palestinien.

Qu’il fallait trouver à l’issue de la guerre et du nazisme une solution pour les juifs victimes de la haine et de l’antisémitisme et de la solution finale de Hitler était justifiée et l’ONU en 1947 en avait tracé les limites. Il est utile de rappeler alors que des factions juives n’hésitèrent pas à pratiquer le terrorisme pour s’imposer et derrière apparaissaient toutes les miasmes du sionisme auquel aujourd’hui le gouvernement israélien composé de réactionnaires et d’une extrême droite continue de refuser que le peuple palestinien n’ait pas d’état dans cette terre où il vit depuis des siècles.

Gaza est devenu un véritable camp de concentration.

Comment peut-on faire vivre des millions de personnes dans un si petit espace, de même l’enfermer complètement sur terre et sur mer entouré d’une armée israélienne qui tire sur tout ce qui bouge comme des gardiens chiourmes et ne pas lui laisser la possibilité de vivre comme un peuple libre de ses mouvements.

Gaza est une véritable prison.

L’ensemble de la Palestine vit avec un mur comme celui de Berlin dénoncés par les bonnes âmes antisoviétiques quand il s’agissait de la RDA.

L’ONU doit prendre ses responsabilités et faire en sorte que les frontières soit respectées et que le résolution de l’ONU soit appliquée immédiatement en revenant à la résolution de 1967.

Il est curieux que notre pays n’en soit pas acteur d’une telle résolution qu’il serait facile de prendre et d’appliquer au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Hollande et Fabius, Valls si promptes à dénoncer les atteintes aux libertés dans certains pays, si promptes à intervenir ou a brandir les menaces et rétorsions comme c’est le cas actuellement en Ukraine ont évidemment des réactions sélectives et- Israël est pour ainsi dire protégé et peut faire à peu près ce qu’il veut.

Je suis indigné de leurs réactions molasses devant les morts palestiniens, devant ces enfants assassinés et encore ce qui vient de se passer dans un lieu protégé de l’ONU où l’armée israélienne a tiré a bombardé une école où des enfants palestiniens réfugiés ont été tués.

Alors continuons à manifester, protester et exiger que le peuple palestinien soit reconnu et dispose d’un état palestinien libre et indépendant.

Oui, il est possible de faire vivre deux états en Palestine, celui d’Israël bien entendu et celui de la Palestine et que cette zone devienne un lieu de paix et d’amitiés entre les peuples.

Plus que jamais s’impose une conférence de l’ONU pour imposer de telles décisions.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Juillet 2014

DECLARATION DE LA CSI SUR GAZA : Cessez-le-feu immédiat

Gaza : Cessez-le-feu immédiat

Bruxelles, 22 juillet 2014 (CSI en ligne) Confédération syndicale internationale : Face à l’intensification brutale de l’offensive israélienne sur Gaza qui a déjà coûté la vie à plus de 500 personnes, dont 80% de femmes et d’enfants, un cessez-le-feu immédiat et le retour à l’accord de trêve s’imposent de toute urgence. Plus de 80.000 personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer et nombre d’entre elles ont cherché refuge dans des écoles sous supervision de l’UNRWA, débordées par le nombre de familles en quête de protection.

Israël a averti du risque d’une nouvelle escalade tandis que le Hamas s’est jusqu’à présent opposé à tout cessez-le-feu inconditionnel. Une grève générale de trois jours contre les actions israéliennes a été lancée en Cisjordanie.

La CSI appelle depuis de nombreuses années à la levée du blocus contre Gaza et au démantèlement du mur de séparation en tant que conditions fondamentales pour une sortie du conflit en cours depuis 60 ans. « Il est grand temps de reconnaître les droits légaux des Palestiniens, de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité y afférentes et de permettre aux Palestiniens de disposer de leur État indépendant souverain. Le besoin s’impose d’une intervention immédiate et musclée de la communauté internationale pour mettre fin au bain de sang et avancer vers la paix et un traité qui respecte la primauté du Droit international », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 22 Juillet 2014

FEUILLE DE PAIE : L'ARNAQUE QUI SE PREPARE

IMAGES: AVEC UNE FEUILLE DE PAIE SOMMAIRE PLUS MOYEN DE DECLENCHER LE CALCUL DES DROITS

FEUILLE DE PAIE : ATTENTION A L’ARNAQUE

J’ai déjà fait un article sur la simplification de la feuille de paie qu’envisage le gouvernement suite aux exigences patronales.

Depuis hier filtrent des informations sur des modifications qui pourraient intervenir pour rendre soi-disant la feuille de paie plus lisible.

Notamment celles concernant les jours de congés payés. Il serait difficilement compréhensible pour un patron de comprendre la différence entre jours ouvrés et jours ouvrables nous dit-on .

La belle affaire….

Le patronat voulant une seule définition en jours.

Un rappel s’impose : quelle sont les raisons pour distinguer le calcul entre jours ouvrables et jours ouvrés mentionnés dans les conventions collectives?

Jour ouvrable

Sont considérés comme jours ouvrables tous les jours de la semaine, sauf

Le samedi et le lundi sont donc, par exemple, des jours ouvrables même si le personnel ne travaille pas normalement ces jours-là.

Jour ouvré

Les jours ouvrés sont les jours normalement travaillés dans l'entreprise, même si l'ensemble du personnel ne travaille pas forcément ces jours-là.

Généralement, le samedi ou le lundi suivant la nature de l'activité, n'est donc pas un jour ouvré quand l'entreprise ferme ses portes.

Le patronat, s’il voulait de la clarté, aurait très bien pu indiquer jours ouvrés et pourquoi ne le fait-il pas ? Tout simplement parce que la notion jour est très vague et permettrait d’y inclure demain les jours fériés, les dimanches puisque l’exigence du travail du dimanche fait partie de leurs demandes de lois pour en finir avec le repos hebdomadaire.

De plus, pour ceux qui travaillent en système continu nuit et jour en tournée, il serait intéressant de mettre la référence jours et non jours ouvrés et le travailleurs en continu verrait ses jours de repos entre les tournées intégrés dans ses congés.

Voilà une arnaque qui se dessine et que l’on doit immédiatement dénoncer dans les entreprises.

De même cette simplification, qui n’est qu’une complication, car le salarié à travers celle-ci ne saisira plus rien de la réalité du paiement de son travail et des droits directs ou indirects qu’ils représentent et n’aura, devant le masque de ses droits limités à quelques lignes, plus la possibilité et l’intention de vérifier son contenu et l’on connait des patrons qui pourront frauder et oublier d’y mettre les heures travaillées et de réduire ainsi les cotisations sociales ou mieux encore de ne plus déclarer les heures supplémentaires ou de les payer de main à ,la main comme dans le passé avant le droit du travail.

Quand à la remarque entendue que les salariés ne comprenaient pas leur feuille de paie, c’est du pipeau. Nombre de travailleurs savent ce que représentent les droits inscrits dans leur feuille de paie et si ce n’était pas le cas, le syndicat a pour devoir d’expliquer la feuille de paie et ce qu’elle représente en acquis et luttes et conquêtes sociales.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 21 Juillet 2014

DECLARATION DE THIERRY LE PAON CONCERNANT GAZA

Communiqué de la CGT

Adresse de Thierry Lepaon aux travailleurs de Palestine

vendredi 18 juillet 2014

Au nom de tous les militants de la Confédération générale du travail, je tiens à faire part de notre profonde indignation et de notre totale solidarité face aux bombardements meurtriers dont sont victimes les travailleurs et la population de Gaza depuis maintenant une dizaine de jours.

Nous suivons très attentivement l’évolution de la situation, depuis la France, et sommes extrêmement scandalisés par le bilan humain qui s’aggrave d’heure en heure, ainsi que par les informations qui nous parviennent s’agissant, notamment, des importants dégâts causés par les raids israéliens sur près d’une centaine d’écoles, de la suspension des services publics et des sérieuses menaces qui pèsent désormais sur l’approvisionnement en eau des habitants de Gaza.

Nous avons également été choqués d’apprendre que l’un de ces bombardements aurait visé et détruit, le mercredi 16 juillet, la maison de Sami Amassi, Président de la Palestinian General Federation of Trade Unions (PGFTU) de Gaza.

A tous les travailleurs de Palestine, à tous les militants de la PGFTU, à toutes les populations otages de cette situation terrifiante, en Israël comme en Palestine, la CGT réaffirme sa totale solidarité.

Nous avons condamné et continuerons de condamner le déferlement de feu qui s’abat sur Gaza, réaffirmant notre totale opposition à toutes formes de violence, d’où qu’elles viennent. Nous sommes en effet convaincus que l’escalade de la violence menace chaque jour davantage la recherche d’une issue politique au conflit israélo-palestinien, seule capable de permettre aux peuples de la région de vivre en paix.

Signataire de deux appels du Collectif français pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens, lancés les 11 et 15 juillet derniers, la CGT a participé à la délégation de ce collectif qui a été reçue, le 11 juillet, au ministère des Affaires étrangères français, pour exhorter notre gouvernement à sortir de son inertie et à intervenir au plus vite auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mercredi encore, au moment où de nouvelles frappes traumatisaient les populations de la région, tuant encore de nombreuses personnes à Gaza, dont plusieurs enfants, et obligeant des milliers d’autres à fuir leurs habitations, nous avons participé à un rassemblement à Paris qui a été l’occasion d’exiger l’arrêt immédiat des bombardements, l’application des résolutions des Nations unies et la mise en place de sanctions économiques et juridiques à l’encontre du gouvernement israélien qui ne respecte pas le droit international, l’ouverture de négociations sur le démantèlement des colonies et la levée du blocus de Gaza.

Depuis trop longtemps les travailleurs et la population de Gaza subissent en effet un blocus insoutenable qui conduit à l’aggravation du chômage, de la pauvreté et annihile toute perspective d’avenir pour la jeunesse. En violant de façon répétitive et assumée le droit international, Israël tend à faire prévaloir partout une logique de fait accompli, déstabilisant ainsi la région et fragilisant les efforts internationaux pour la paix. La CGT réaffirme son soutien à l’existence de deux états, Israël et Palestine, vivant côte à côte, dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance de chacun.

Dans ce contexte, la CGT est aux côtés de toutes celles et ceux qui se mobilisent pour la paix et la justice et fera tout son possible pour peser sur le gouvernement français afin qu’il intervienne en faveur d’une solution pacifique au conflit.

Elle est résolument disponible à vos côtés.

A Montreuil, le 18 juillet 2014

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 20 Juillet 2014

UMP UN ARTICLE DE L'HUMANITE

Voici les princes de l’UMP, apôtres de l’austérité ! Ils financent leur vie de nababs à coups de déficit.

POLITIQUE : LES DÉCOMPLEXÉS

ALAIN BRADFER

Samedi, 19 Juillet, 2014

Ah, les belles valeurs défendues par l’UMP ! La rigueur, qu’ils réclament sans relâche pour la France ? Leur haine du déficit ? Disparues quand il s’agit du parti de droite, pourtant endetté à hauteur de 300 % de ses recettes. L’esprit de responsabilité ? Ses chefs, qui arrosent copieusement leurs proches, en ont une conception bien à eux. La modération dans les rémunérations ? Voilà ce qu’il faut aux Français. Mais pas aux pontes du parti qui se partagent une masse salariale évaluée à 8,9 millions d’euros... Bienvenue dans le monde merveilleux de l’UMP, de ses voyages en Falcon privés et de ses fonds publics détournés.

On imaginait l ’UMP conforme à ses lignes de force idéologiques fondées sur l’amoindrissement du pouvoir institutionnel combiné à la modération salariale. À coups de « boules puantes » pour les uns, de règlements de comptes entre baronnies pour les autres, l’image se délite. Les apôtres de l’État désendetté traînent une dette de 74,5 millions d’euros, et les artisans du remplacement d’un fonctionnaire sur deux ont compté jusqu’à 150 personnes dans leurs bureaux, dont certaines généreusement rémunérées. Sans compter le galvaudage en dépenses somptuaires des fonds publics (plus de 20 millions de dotation annuelle versée par l’État) auxquels s’ajoutent les cotisations des membres. La somptueuse façade de verre dessinée par l’architecte Jean-Jacques Ory pour le siège de la rue de Vaugirard, à Paris, dissimule la réalité d’une véritable sinécure et d’une authentique gabegie.

LES DONNEURS DE LEÇONS

Dépourvus de tout sens de la fantaisie autant que de la haute politique, les comptables du cabinet Advolis chargés de l’audit des comptes commandé par le triumvirat au pouvoir jusqu’au congrès de novembre ont épluché les factures et les bulletins de salaire. Premier constat, les vertueux gestionnaires des finances publiques ont endetté leur parti à hauteur de 300 % de ses recettes. À titre de comparaison, la France ne l’est qu’à concurrence de 93 % de son produit intérieur brut et en doit une bonne partie aux cinq années de gestion de Nicolas Sarkozy (voir encadré).

74 MILLIONS DE DETTE, DÉPENSE SOMPTUAIRE DES FONDS PUBLICS (PLUS DE 20 MILLIONS DE DOTATION ANNUELLE VERSÉE PAR L’ÉTAT) AUXQUELS S’AJOUTENT LES COTISATIONS DES MEMBRES.

AH, LES JOYEUX FAUX FRAIS !

Mais l’épluchage des notes de frais et des salaires est plus édifiant encore. Il apparaît ainsi que Nadia Copé, « première dame de l’UMP », a été remboursée de 24 000 euros de billets d’avion. Cela au titre d’accompagnatrice de son époux président dont elle est par ailleurs l’attaché e parlementai re (el le est psychologue pour enfants de profession) et rémunérée 4 750 euros par mois par l’Assemblée nationale. Au même titre, du reste, que l’épouse de Bruno Le Maire (artiste peintre et mère de famille attentive), qui a émargé au budget du Parlement jusqu’en juillet 2013.

C’est de voyages encore qu’il est question avec les 14 000 euros dépensés en 2006 et 2007 pour que François Fillon se déplace confortablement en Falcon privé entre Biarritz, Madrid et Paris, auxquels s’ajoutent 6 500 euros d’hélicoptère tout aussi privé pour se rendre sur des territoires de la République. « C’est la règle à l’UMP », justifie-t-on sans le moindre ricanement dans les sphères dirigeantes du parti. Rachida Dati n’est pas en reste avec ses 9 000 euros de billets de train et 4 000 euros d’avion. Ce qui ne manque pas de surprendre pour un élu européen bénéficiant de la gratuité des transports. De même qu’elle n’a pu écorner son allocation de 4 202 euros mensuels payés par le Parlement européen pour régler les 10 000 euros annuels de sa facture de téléphone portable. Ce qui témoigne d’une téléphonite aiguë dont la contagion avait atteint jusqu’à Jean-François Copé et ses trois téléphones facturés 8 000 euros annuels.

DU TRAVAIL POUR LA BANDE

Mais c’est sur l’emploi et la masse salariale que l’UMP s’est montrée d’une générosité frisant la prodigalité. Les quatre collaborateurs les plus proches de Copé ont coûté 600 000 euros par an, dont Éric Cesari, ex-directeur général, se taillait la part du lion avec ses 12 500 euros mensuels. Geoffroy Didier, initiateur de la Droite forte, le bras armé du sarkozysme, faisait pâle figure avec ses 8 500 euros brut mensuels encaissés au titre de collaborateur de Brice Hortefeux, l’un des quinze vice-présidents de l’UMP. Le seul, d’ailleurs, à bénéficier de ce privilège. Rien de répréhensible en soi, mais c’est un marqueur des contradictions de l’UMP et un révélateur des ambitions personnelles, chacune des factions occupant le terrain en y plaçant ses pions généreusement rémunérés. C’est le prix de la fidélité autant que de l’efficacité sarkozyenne.

Ce prurit de la dépense né au siège du parti s’est déplacé vers le groupe siégeant au Palais-Bourbon. Après avoir déclaré un prêt de 2,42 millions du groupe UMP au parti, Didier Jacob, qui le préside, a concédé avoir prêté sans intérêts un peu moins de 50 000 euros à deux députés battus aux élections législatives de 2012. De même que 280 000 euros (soit 80 % du total de la facture) ont été payés à Bygmalion avant même la livraison à 180 députés de « bilans de mi-mandat ».

LES QUATRE COLLABORATEURS LES PLUS PROCHES DE COPÉ ONT COÛTÉ 600 000 EUROS PAR AN. PAS MAL, NON ?

DES GAMELLES POUR TOUS

Démonstration est faite qu’il n’est nul besoin de pointer chaque jour au siège de la rue de Vaugirard des conditions d’existence dorées sur tranche. Le couple Balkany – intime de Sarkozy – se satisfait d’une élection à la mairie de Levallois-Perret et accessoirement à l’Assemblée nationale (pour l’immunité). Nul besoin non plus de « juge rouge » pour mettre à bas un système de fraude fiscale en place depuis une quinzaine d’années. Il suffit des confidences animées par la rancoeur d’un ex-ami, Didier Schuller, qui fut président des HLM des Hauts-de-Seine. Avec, en guise de piment, les révélations d’une enquête de Tracfin, l’organisme chargé de la surveillance du blanchiment de fonds. En garde à vue en mai dernier, Isabelle Balkany s’affale et admet être la propriétaire de l’extravagante villa Pamplemousse à Saint-Martin, dans les Antilles. Mais ce n’est là qu’un point d’acquis dans un dossier plus vaste. Les enquêteurs de l’anticorruption poursuivent l’enquête avec en ligne de mire un riad à Marrakech et des comptes ouverts à Singapour et en Suisse. Au regard de laquelle la demi-part dont Isabelle Balkany aurait bénéficié au titre de conjoint isolé lui rapportant 6 000 euros de remboursement d’impôt ou l’usage à des fins personnelles d’un chauffeur de la mairie de Levallois par son député maire de mari ne sont que broutilles. Comme sont autant de vétilles aux yeux des dirigeants de l’UMP les dérives dans l’usage des fonds publics. Ceux qui lui sont alloués, évidemment.

LA CULTURE DE LA DETTE INSCRITE DANS LES GÈNES DE LA DROITE UMP

Les parangons de la vertu budgétaire ont paradoxalement la culture de la dette inscrite dans leurs gènes. Que ce soit au siège de la rue de Vaugirard ou à la tête de l’État, on s’endette. Lorsqu’il s’installe à l’Élysée, Sarkozy trouve une France endettée à hauteur de 921 milliards d’euros. Cinq ans plus tard, il cède les clés avec un montant de 1 386 milliards, soit 50 % d’augmentation. Certes, la crise de 2008 est passée par là. Les avocats de la gestion sarkozyste et les économistes keynésiens objecteront que cet endettement est susceptible d’amortir les effets de la récession en sauvant la croissance et en préservant l’emploi. Le verdict de l’INSEE est implacable. La croissance de 2007 s’affichait à 2,7 %, celle de 2012 à 0 %. De même pour l’emploi avec un taux de chômage passé de 8,4 % en 2007 à 10,2 % en 2012.

BYGMALION, TROU NOIR ET EN OR DE LA FINANCE DE L’UMP

L’affaire qui entoure bygmalion, cette société de communication dirigée par des proches de Jean-François Copé, est, depuis fin juin, entre les mains des juges qui ont ouvert une information judiciaire pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie » et « complicité et recel de ces délits ». rien que cela ! selon mediapart, ce sont 58 fausses factures, pour un total de 15 millions d’euros, que bygmalion a adressées en 2012 à l’ump pour l’organisation de réunions fictives qui auraient servi à éponger le dépassement du compte de campagne du candidat sarkozy en 2012. et, depuis, pas un jour sans qu’apparaissent des soupçons de financements occultes entre la société et le parti. de menton (alpesmaritimes) à saint-Quentin (aisne) en passant par saint-maur (val-de-marne) ou les couloirs de l’assemblée, c’est tout l’édifice ump qui semble pris dans une valse de millions d’euros issus de doubles facturations et de prestations plus ou moins réelles. 5,5 millions d’euros ont ainsi été facturés au total par bygmalion au groupe parlementaire ump entre 2007 et 2012.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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Publié le 16 Juillet 2014

CGT : PREPAREZ UNE RENTREE MOBILISATRICE

Préparons une rentrée de mobilisations unitaires

Exigeons des actes forts pour sortir de la crise !


« Nous sommes lucides, ironisait Albert Camus. Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué. » Le gouvernement pourrait en dire autant, lui qui ne fait rien d’autre, depuis des mois, que de multiplier les annonces après avoir écouté la seule voix du patronat.
Pour ne pas renoncer aux milliards d’euros de cadeaux du « Pacte de responsabilité » offerts au Medef en tout début d’année, il n’entend plus que d’une oreille : l’autre, celle supposée écouter les attentes et les besoins des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi et des retraité-e-s, semble atteinte de surdité.
Il s’écoute parler et reproche à celles et ceux qui osent ouvrir d’autres voies pour avancer de ne pas vouloir socialement dialoguer, autrement dit de ne pas silencieusement le laisser gouver
ner.

Ce 7 juillet 2014, après avoir participé à 14 réunions préparatoires de la 3e Conférence sociale (voir notre dossier spécial) et remis quelque 94 propositions et 5 priorités pour sortir de la crise et relancer la croissance, c’est en toute lucidité que la CGT a choisi de quitter une conférence aux antipodes des réelles préoccupations du monde du travail.

Les salarié-e-s, les privé-e-s d’emploi et les retraité-e-s... eux, vous, nous avons besoin d’une rupture claire avec la politique d’austérité mise en œuvre par le gouvernement, qui, de renoncement en renoncement, se plie aux exigences du Medef et de la finance en érigeant le « Pacte de responsabilité » comme règle d’or.
Les choix opérés depuis plusieurs mois, en plus d’être injustes, sont mauvais socialement et inefficaces économiquement. Chacun peut le vérifier : les inégalités se creusent, la pauvreté ne cesse d’augmenter, le chômage de masse s’installe... Mais la France devrait-elle se résigner à la désillusion, la démobilisation et l’usure des salarié-e-s au travail et la déstructuration de la vie sociale ?

Il est scandaleux d’entendre patronat et gouvernement prétendre vouloir augmenter le pouvoir d’achat alors que les mêmes n’ont en tête que de réduire le prétendu « coût du travail », se refusant à augmenter les salaires, les mini mas sociaux, les pensions et le traitement des agents des services publics, tandis que les négociations annuelles obligatoires sur les salaires sont en panne dans nombre d’entreprises.

Il est temps d’inverser la logique, d’en finir avec les politiques produisant toujours plus de misère, d’injustices, de mal vivre, de mal travail : c’est en respectant les salarié-e-s et en rémunérant leur travail à sa juste valeur, par une autre répartition des richesses qu’ils produisent, qu’une issue à la crise est possible !

En intervenant ensemble, les salarié-e-s ont le pouvoir de conquérir de nouveaux droits !

Les propositions très concrètes que la CGT porte pour répondre aux attentes fortes des salarié-e-s visent à obtenir une sortie progressiste de la crise. C’est sur ce socle revendicatif que la CGT construira son intervention en tous lieux, dans les mois à venir, et notamment dans les prochaines négociations à tous les niveaux.

Ces propositions, que le gouvernement et le patronat n’ont pas voulu entendre, nous les mettons en partage, plus que jamais déterminés à être une organisation syndicale utile aux salarié-e-s, qui leur permet de s’engager, de se mobiliser et d’agir dans l’unité pour gagner des avancées sociales, des droits concrets pour leur vie de tous les jours.

Dans cette période particulièrement difficile pour des millions d’entre nous, la CGT est à votre disposition pour permettre l’expression de vos revendications et construire, dans l’unité, les luttes indispensables à toute conquête sociale.

D’ores et déjà, elle met en débat la perspective d’une mobilisation nationale à l’automne dans l’unité la plus large.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme

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Publié le 13 Juillet 2014

MEDEF: REMISE DE MEDAILLES DE BIENFAISANCE AU CAPITAL (HUMOUR)

IMAGE: LA MONNAIE DU CAPITAL

REMISE DES MEDAILLES DE BIENFAISANCE AU CAPITAL

Hollande vient de faire connaitre la liste des récipiendaires de la légion d’honneur promotion du 14 juillet.

Il serait bon de remettre aussi des médailles à ceux qui ont joué un grand rôle cette année concernant les bienfaits apportés aux capitalistes du CAC 40 et à tous les actionnaires qui ont piqués dans les salaires et les retraites pour augmenter leur pouvoir d’achat de nantis de la société.

Règlement : D’abord la médaille de la bienfaisance au capital est remise par celui qui tire les ficelles et qui, tout compte fait, dirige l’Etat, c'est-à-dire Gattaz président du Medef.

Voici quelques heureux bénéficiaires :

5 Personnalités ont été choisis pour mériter cet honneur et faire parti de la promotion du 14 juillet 2014 des bienfaiteurs du capital.

Palme d’or avec félicitations du jury

François Hollande pour ses qualités de virtuose de la tromperie envers le monde du travail et son allégeance à la finance et au Medef.

Une mention spéciale lui a été décernée comme élément indispensable pour mettre en œuvre la réduction des couts du travail au profit des coût du capital.

Médaille d’argent avec mention spéciale du jury

Laurent Berger de la CFDT

Laurent Berger, depuis sa nomination comme secrétaire général est très actif dans les signatures syndicales pour réduire les coûts du travail et permettre avec rapidité les licenciements et les baisses de salaires. Il est aussi l’élément indispensable pour réaliser la division du monde du travail selon les principes fondamentaux du Medef« diviser pour régner ».

Médaille de bronze avec observation

Arnaud Montebourg ministre des finances

Arnaud Montebourg a réussi un renversé de situation remarquable, il était opposé au capital il est devenu aujourd’hui l'ami du capital pour faire accepter les plans de licenciements et les délocalisations aux travailleurs à l'exemple d'Arcelor Mittal. Cependant peut mieux faire encore, son échine n’est pas encore aussi courbée qu’elle devrait l’être pour être intégré dans notre cheptel.

Médaille de bois avec encouragement

Michel Sapin dit l’homme du chômage

Michel Sapin mérite toute notre estime patronale, il a été un ministre exemplaire pour donner l’illusion de la baisse du chômage et nous permettre de licencier à volonté pendant toute sa période ministre du chômage, aujourd’hui il est d’une grande aide pour réduire les cotisations sociales et le budget de l’état notamment envers les entreprises nationales et la fonction publique. Nous l’encourageons à aller plus loin par cette médaille et notamment de préparer les privatisations. Élément à suivre particulièrement et à encourager dans son travail de démolissement

Un prix d’encouragement à persévérer

David Pujadas journaliste…..

David relaie bien l’information. Rarement il ne donne la parole sur les questions de la crise que nous subissons à nos ennemis et quand il en parle, il a vite fait de mettre en avant un de nos experts pour écraser toutes velléités marxistes d’analyse de la crise. Ceux-ci ne sont d’ailleurs jamais invité et cela est à remarquer.

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Les récipiendaires seront reçus au Medef pour leur décorations. Le champagne viendra de la cave de l’Élysée et c’est un cadeau en plus de notre VRP Hollande.

Dans les entreprises, les directions sont priés d’organiser des pots d’honneur envers ces récipiendaires et d’inviter tous les travailleurs à suivre leur exemple et à collaborer à leur baisse de salaires et éventuellement à augmenter leur temps de travail gratuit pour nous permettre de meilleurs résultats en dividendes en 2014.

SIGNE TARTEMPION

Nota : ceux et celles qui veulent rajouter des noms pour la médaille de bienfaisance peuvent le faire en faisant attention de rester très humoristiques.

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Rédigé par aragon 43

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