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Publié le 22 Novembre 2012

SARKOZY ET GENTIL

Ce jour enfin tant attendu est arrivé.

L’ancien chef de l’état français est arrivé à Bordeaux.

Contrairement à sa femme qui a choisi les Hospices de Beaune pour inaugurer la vente de charité des vins de bourgogne, Nicolas (pas celui des vins) ne vient pas à Bordeaux pour patronner une cuvée du Médoc.

Il n’ira pas dans les caves gouter les grands crus du Bordelais se contentant des crues et décrues financières qui ont inondées le paysage médiatique durant son quinquenat.

Il aimerait plutôt les parfums et fond de teint de l’Oréal où les millésimes sont toujours à la hausse et rapportent pour les thuriféraires bien des satisfactions.

Contrairement à sa dulcinée, qui l’invitait à aller distribuer le pinard de la cuvée des hospices de Beaune,  -plus connue dans la période de collaboration vichyste comme la cuvée du Maréchal Pétain- .A t'il l’intention de mettre « au parfum » le juge d’instruction de Bordeaux chargée de l’enquête sur le dossier de Madame Bettencourt ?

Ce juge s’appelle du doux nom de Gentil, un nom qui sent bien la tendresse et la question que l’on peut se poser quelques jours après la journée de la gentillesse- qui a eu lieu le 13 novembre-  si le juge sera gentil avec le gentilhomme  de la maison l’Oréal et compagnie: celui qui allait rendre visite à la dame Bettencourt par pure gentillesse.

Aura-t’il le droit à une visite des caves du palais de justice, là où l’on dépose les crus de la magnanimité financière tout au long des siècles des négriers et l’histoire de tenanciers de Bordeaux emplit les étagères, avec le moisi des affaires enterrées.

Sera-t’il  le premier Président de la république à être examiner pour son cru :  pour gouter s’il sent le moisi .Sera-t’il gardé longtemps pour que l’onctueux se révèle envers celui qui va le boire jusqu’à la lie pendant le temps qu’il faudra et son fond de teint sera-t-il « accord parfait fondant de l’Oréal »  avec toutes ses teintes qui ont marquées si gentiment son quinquenat aromatisées à l’eau bénite de « Chanoine de Latran » ?

Nous le saurons bientôt et nous verrons si ce vin provenant d’un cépage qui a produit de 2007 à 2012 est un bon cru bourgeois où une horrible piquette à enfermer dans une bouteille quelconque.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 10 Novembre 2012

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En cette veille du 11 Novembre, une information est parvenue sur les téléscripteurs: le gouvernement allemand veut prendre des mesures concernant les décisions budgétaires françaises et donc de se mêler de notre propre poltique.Cela montre bien les consèquences de ce traité européen qu'a signé Hollande et que les socialistes et la droite ont approuvé à l'Assemblée Nationale.

A quand les inspecteurs allemands débarquant en France pour nous imposer des plans d'austérité comme ils le font actuellement en grèce ?

Bernard LAMIRAND

 

Je joins cet dépêche pour ceux qui ne l'aurait pas vu:

" Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble aurait demandé au Conseil des experts économiques de son pays de réfléchir à des propositions de réformes économiques pour la France, craignant une chute de la deuxième économie de la zone euro et de ses conséquences sur le devenir de l'Europe dans son ensemble... Malgré les démentis qui sont intervenus vendredi après-midi, le pavé dans la mare a été jeté ! Deux responsables s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, ont ainsi expliqué à Reuters que W. Schäuble avait demandé aux "sages" de réfléchir à un rapport susceptible de donner des pistes de réformes pour la France avant qu'il ne soit trop tard..."

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 10 Novembre 2012

Certains voudraient, aujourd'hui, rayer de la carte de souvenirs cette sale guerre capitaliste et la noyer dans une journée du souvenir de toutes les guerres y compris coloniales.

Ces années cruelles où des centaines de milliers de soldats sont morts pour les dividendes, de part et d'autres des frontières, doit être sues des jeunes d'aujourd'hui pour que ne se renouvellent pas de telles tragédies.

Je joins à l' hommage à continuer à tous ces français victimes de la boucherie de 14/18, cette belle chanson de Craonne qui fut longtemps interdites dans les médias par les gouvernements.

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Novembre 2012

280px-Géricault - La zattera della Medusa

La politique étrangères de la France, c'est comme

le radeau de la méduse: elledérive dangereusement.

 

 

 

AFFAIRES INTERNATIONALES : QUELLE EST LA POLITIQUE DE LA FRANCE?

Deux faits m’inspirent réflexion : la venue en France de Benyamin  Netanyahu, premier ministre de l’Etat d’Israël et l’arrestation et la remise aux autorités espagnoles d’ Aurore Martin, militante basque  française du parti Batasuna reconnu légal en France.

Ou va donc la politique française des affaires étrangères ?

Nous pouvons nous poser la question au vu de ces deux seules informations de ce matin.

Recevoir ce premier ministre israélien, homme de droite, allié avec les pires extrémistes juifs qui colonisent les terres des palestiniens, montre que la politique étrangère de Hollande se tourne vers les vieilles alliances que les socialistes de la SFIO ont conduit dans les années troubles de la décolonisation et des interventions qu’ils faisaient avec la participation des gouvernants israéliens de l’époque et chacun peu se souvenir de leur expédition ratée en Egypte.

Politique qui se tourne résolument vers cette droite israélienne qui dirige le pays et on le voit avec le fait que la France de Hollande ne reconnaitra pas à l’ONU, à l’Assemblée générale, l’Etat palestinien, en  se contentant d’une simple suggestion d’une négociation dont on sait qu’elle est devenue impossible sous le règne de cet homme d’extrême droite qu’est Benyamin Netanyahu qui doit se frotter les mains d’avoir obtenu de Hollande une telle crédibilité par sa visite qui n’avait rien du simple protocole d’une visite quelconque d’un chef d’état de passage à Paris.

De plus le cliquetis des armes semblent aussi être de mise pour l’Iran et l’emporte sur de véritables négociations qui devraient intervenir pour éliminer toutes les armes nucléaires de cette région, y compris israéliennes.

Remettre une citoyenne française de l’organisation politique Batasuna, reconnue légalement en France, est un déni de nationalité et de démocratie, car cette personne n’a fait que défendre dans un meeting publique son désir de l’indépendance du peuple basque comme le font sans doute d’autres personnes dans leur pays sans qu’on leur dise quelque chose comme par exemple les flamands en Belgique qui revendiquent l’indépendance de la Flandres.

On indique qu’Aurore Martin a épuisé tous les recours y compris de droits de l’homme européen. Vaste blague, un gouvernement peut toujours ne pas appliquer les décisions qui viennent troubler la démocratie y compris quand des règles sont de nature à la fouler au pied car c’est ce gouvernement espagnol qui a lancé ce mandat d’arrêt européen sur un parti reconnu en France parce qu’il a légiféré que ce parti politique est interdit en Espagne.

Si demain, nous devons suivre les poursuites qu’engagent divers pays qui ne reconnaissent pas des partis qui ne sont pas de leur convenance, il est à parier que les renvois dans les geôles des dictateurs seront nombreuses et décrédibiliseront le pays des droits de l’homme et je pense en particulier à tous ces militants poursuivis dans leur pays comme par exemple de ces dictatures sud-américaines où africaines où encore celle que nos gouvernants socialistes valorisent en ce moment comme l’Arabie Saoudite, la Lybie sans Kadhafi, l’Egypte sous le contrôle des frères musulmans, la Birmanie, le Koweït ou le Qatar et pourquoi ne pas faire la même chose pour les militants russes qui luttent contre Poutine en les renvoyant à Moscou.

Ce qui vient de se passer avec Aurore Martin est une alerte sérieuse : ce gouvernement est prêt à céder à  l’autoritarisme qui se développe dangereusement en Europe.

Oui, la politique française des socialistes  se tourne vers ses vieux démons, celle du temps où elle a menée l’expédition  avortée du Canal de Suez pour défendre les gros intérêts capitalistes .

Bernard LAMIRAND 

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Publié le 28 Octobre 2012

patrons.jpg98 PATRONS VEULENT KIDNAPPER LES COTISATIONS SOCIALES A LEUR PROFIT

Ce matin, dans le journal du dimanche (JDD), 98 patrons des plus grandes entreprises françaises viennent de lancer un appel au gouvernement et à Hollande pour en fait appuyer le choc de compétitivité de Gallois et même aller plus loin en réclamant pour les entreprises de baisser le coût du travail d'au moins 30 milliards d'euros sur deux ans, en réduisant les cotisations sociales qui pèsent sur les salaires moyens (2 smic et plus). Un transfert financé pour moitié par un relèvement de la TVA de 19,6% à 21% et l'autre moitié par une baisse des dépenses publiques.

Nous assistons à une véritable offensive du patronat pour faire en sorte que toutes les cotisations sociales dont il est redevable passe à la trappe et viennent rejoindre les profits de ces grandes entreprises.

La bataille est engagée entre le capital et le travail.

Ces patrons qui roulent sur l’or, non contents d’avoir mis la France dans un état de dépendance  industrielle depuis plus d’une trentaine d’années à coup de délocalisations et d’implantations à l’étranger,  pour faire des résultats financiers capables de leur donner un rendement du capital très élevé, rêvent maintenant de kidnapper une cotisation sociale qui ne leur appartient pas car elle est un salaire indirect qui fait partie du contrat social défini à la libération dans le partage de la richesse créé.

Ils veulent donc la peau de la Sécurité sociale et du système solidaire.

Rappelons que ce système nous a permis de traverser la crise et d’être une sorte d’amortisseur social devant les licenciements massifs qui se sont produits depuis 2008 et qui rejaillissent aujourd’hui face à l’incurie de la droite et au reflux de socialistes qui ne parlent plus que de plans sociaux pour accompagner les licenciements.

La politique industrielle et la croissance risque d’être pour longtemps en panne avec de telles mesures s'il advenait qu’elles soient prises par ce gouvernement et que le chantage des pigeons deviennent le chantage des gros possédants du CAC 40.

Cette droite et ces patrons ont le toupet de dire qu’ils sont de bons français : à y regarder de plus près, il y a parmi eux  des spéculateurs notamment ces banques qui ont joué à fond les subprimes américaines.

Regardons aussi certains d’entre eux qui n’ont pas hésité à placer leurs capitaux à l’abri dans les paradis fiscaux et aujourd’hui  ils ont le toupet de crier haro sur ceux qui ont un maigre salaire du fait que  ces gens là  les ont dépouillé pour augmenter leur marge bénéficiaire et satisfaire prioritairement en dividendes leurs actionnaires. N’a-t-on pas vu certains offrir encore davantage de dividendes à leurs actionnaires alors que leurs chiffres d’affaires baissaient.

D’autres ont transférés leurs sièges à l’étranger sans parler  ceux qui abandonnent la nationalité française pour payer moins d’impôts dans des pays où ils sont en grande partie exonérés quand ils déposent leur butin.

Leur ennemi est donc le travail trop rémunéré, disent-ils, la main sous le coeur : c’est une longue histoire de croquemitaine :   leur attaque pour payer le prix de la force de travail la moins élevée possible date déjà de plusieurs  décennies et s’est toujours basée sur la peur et le chantage ; ils ont pu ainsi réduire les salaires en payant au SMIC des salariés qualifiés pour bénéficier d’allégements  de cotisations, ce que nous avons défini comme des trappes à bas salaires.

L’attaque contre les cotisations sociales visent à en finir avec celles-ci et à les remplacer par l’impôt qu’il soit par la CSG ou la TVA .

Le fait de porter la TVA à 21% ne touchera en rien leurs profits puisque ce sont ceux qui consomment qui la paieront à leur place et ceux qui consomment sont des dizaines de millions alors qu’eux ,avec leurs actionnaires, ne sont qu’un faible pourcentage de la population et ils pourront ainsi satisfaire le soif de dividendes de leurs actionnaires .

Ce gens-là ont mis par terre notre économie et ce n’est pas le coût du travail qu’il faut réduire mais bien les coûts que représentent pour la nation les dérives financières du capitalisme et notamment ces frais financiers énormes, ces dividendes monstrueux, ces placements en Suisse ou ailleurs et également les rémunérations qu’ils s’octroient généreusement dans leur conseil d’administration.

La compétitivité des entreprises, parlons-en ; ce sont certains de ces patrons du CAC 40 qui l’ont mise à mal en n’investissant pas en France et en choisissant des pays à faible coût de main d’œuvre comme ces patrons du textile qui ont déménagé leurs usines en Chine et ailleurs.

Il faut donc un  choc nous dit-on, et ce soir, le crâne d’obus de service de la seconde chaine François Lenglet, économiste du système, recruté pour tirer le cordon vers l’austérité pour les travailleurs nous a encore fait sa leçon journalière ; ce personnage joue les experts mais son discours est celui d’une classe qui défend les privilèges des nantis et refuse tout autre alternative possible. Il est inadmissible que ce soit son  seul point de vue qui  s’exprime à la télévision chaque soir.

Dans quelques jours, nous aurons le verdict qui va tomber et nous saurons comment le gouvernement dit de gauche réagira aux propositions de choc de compétitivité de ces gens là.

Ce gouvernement est donc à la croisée des chemins : ou il choisi de faire en sorte que le capital soit davantage taxé ou il opte pour que le monde du travail soit  le dindon de la farce et paye pour ceux qui ont mis notre pays dans l’ état qu’il est.

S’il prend la seconde solution, il aura perdu la confiance de ce monde du travail qu’il prétend défendre et il devra être combattu comme si la droite aurait triomphé aux élections présidentielles, car alors son projet économique sera un désastre social.

Bernard LAMIRAND

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Octobre 2012

Cet individu qui s'était fait l'ami de Sarkozy en entrant dans son gouvernement est aussi l'ami de longue date d'Hollande.

Il vient de déclarer que Florange était un canard boiteux dans le même style que ceux qui détruisaient l'acier en France dans les années 80.

Cette individu va ainsi dans le même sens que le patron Mittal qui veut fermer les hauts fourneaux de Florange.

Cet individu vient en contradiction avec les engagements tant de Hollande venu faire la promesse qu'il défendrait l'usine que de Montebourg.

Si cet indidivu est maintenu dans la nouvelle banque les canards boiteux seront légions et les canards d'or pourront se congratuler.

Que cet individu s'en aille.

Bernard Lamirand

 

Je met en ligne le texte de son interwiew à Europe 1 ce matin;

Florange "est un canard boiteux", selon le futur président de la BPI

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Pour une entrée en fonction, c'est un coup d'éclat. Le futur président de la la future Banque publique d'investissement (BPI), Jean-Pierre Jouyet, s'est signalé ce vendredi matin en qualifiant le site d'ArcelorMittal de Florange de "canard boiteux" et en expliquant que la BPI n'avait pas vocation à venir en aide aux sites industriels en difficulté. 

"Est-ce que la BPI devra sauver Florange ?", lui a t-on demandé lors d'un entretien à Europe 1. "La BPI aura vocation à maintenir l'activité et non pas à aider les canards boiteux", a déclaré l'ancien président de l'Autorité des marchés. Cet ami personnel de François Hollande semble ignorer que le site de Florange, dont ArcelorMittal 'apprête à fermer définitivement les deux hauts fourneaux, est pourtant viable économiquement. Un rapport rendu au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg l'atteste

"Ca ne nous regarde pas"

La remarque de Jean-Pierre Jouyet augure mal de ce à quoi servira la Banque publique d'investissement. Dans cette même interview, Jouyet, qui est également directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), a estimé que la BPI n'avait pas vocation à venir en aide à de grands groupes comme PSA pour sauver les emplois. "Je ne dis pas que ça ne nous regarde pas", a expliqué l'ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, tout en prévenant que "la BPI aura vocation à financer essentiellement des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Les exemples que vous avez cités relèvent de grands groupes. C'est une chose qui est différente."

La BPI "sera une banque pour prévenir les difficultés des entreprises et c'est une banque au service de l'avenir", a ajouté le directeur général de la CDC. "Nous souhaitons aider à des projets d'avenir pour compenser les difficultés que vous avez citées", a-t-il expliqué, en référence, outre Florange et PSA, à Sanofi, Alcatel-Lucent, Air France et Areva. "Elle fera de la prévention contre le chômage, elle aidera à ce qu'il y ait de nouvelles activités. Pour le reste, c'est à d'autres dispositifs de jouer si nécessaire", selon lui.

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Septembre 2012

LES RETRAITES A LA DIETE ?

Je viens de lire un article dans l’Humanité de ce jour concernant la décisions de la Cour des Comptes de ponctionner les retraités en revenant sur les avantages fiscaux dont bénéficient les salariés retraités à partir de leurs revenus de pensionnés.

Plusieurs pistes sont envisagés chez les crânes d’obus de la Cour des Comptes dont la suppression de l’abattement de 10 % pour frais professionnels, la fin des majorations de pension pour les parents de trois enfants et une augmentation du taux de la CSG ( il est indiqué pour la CSG que les plus pauvres bénéficieraient d’une exonération de la CSG ou du taux de 3,8% mais l’autre moitié , celle aux revenus plus élevés, verrait son taux passer de 6,6% à 7,5 % ).

La ministre des affaires sociales déclarant, je cite : «  Les retraités ne sont pas intouchables ».

Tout cela démontre que ce gouvernement préfère prendre dans la poche des retraités plutôt que dans celle des actionnaires.

Quand on y regarde de plus près, après la demi-part* aux veuves-veufs-divorcé-séparé, enlevée par la droite, auquelle le gouvernement socialiste ne propose pas sa disparition et l’amenuisement des pensions et retraités par rapport au coût de la vie, c’est donc à nouveau l’idée de s’en prendre à ceux qui ont toute leur vie travaillé pour créer des richesses et développer notre pays qui sont la cible préféré de cette cour des comptes qui ne sait que voir que la réduction des salaires et des retraites.

L’attaque est d’autant plus sérieuse que la masse des retraités nouveaux, qui arrivent, ont des retraites minorées du fait des périodes de non cotisations à cause du chômage non indemnisés et des baisses de salaires dû à toutes les formes de précarité qu’ils ont eu à subir durant leur carrière.

La décision de faire du 11 Octobre une grande journée de lutte des retraités est importante pour montrer que les retraités ne sont pas plus prêts à se faire tondre par un gouvernement socialiste que par un gouvernement de droite.

Les experts  dirigés par  un président socialiste de la Cour des comptes ont trouvé l’astuce de s’en prendre aux retraités pour faire rentrer de l’argent pour payer la dette des spéculateurs et ils ne leur est pas venu l’idée de tailler dans les dividendes distribués qui rapporteraient certainement beaucoup plus que de toucher aux revenus des retraités.

Ce ne sont pas les revenus du travail qu’il faut toucher mais bien les revenus du capital.

Avis à ce gouvernement.

Pas touche aux retraités.

Bernard LAMIRAND

 

 

*Jusqu’au 31/12/2008, toutes les personnes concernées bénéficiaient d’1/2 part supplémentaire. La loi des Finances dispose que les revenus de 2009 et suivants ne bénéficieront plus de cette1/2 part, sauf si l’enfant a été élevé seul par les intéressés pendant au minimum 5 ans. Pour toutes les personnes ayant cette 1/2 part avant 2009, l’imposition supplémentaire sera échelonnée par tiers jusqu’en 2012.

 

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Publié le 8 Septembre 2012

BROUETTE d'ORBERNARD ARNAUD S’EN VA CHEZ LES BELGES

 

Vous connaissez Bernard Arnaud, le patron de LVMH, celui qui possède diverses grandes sociétés françaises de luxe comme le champagne Vuitton, ainsi que des actions dans de multiples entreprises où il puise ses dividendes.

L’homme est coté comme un des plus riches capitalistes mondiaux avec une fortune qui frôle les 34 milliards d’euros.

34 Milliards qu’il a gagné face aux travailleurs français, mais aussi d’ailleurs, en les plongeant dans le travail payé au minimum et souvent en précarité.

C’est un mécène, il faut dire que c’est facile d’être mécène quand on a autant d’argent et que le mécénat permet des accumulations supplémentaires ou de réduire ses impôts.

Ce type pue le fric.

Un fric qu’il tricote paisiblement comme une bonne ménagère, partout dans le monde, mais particulièrement en France ;  peu importe les conditions de travail dans lequel il obtient les rendements les plus élevés de ses placements financiers dans les diverses sociétés où il émarge dans les conseils d’administration.

L’individu fait partie de ces financiers qui ont mis le monde capitaliste en crise par leur soif de profit et c’est eux qui demandent l’austérité pour régler les dettes.

La crise, c’est eux, et c’est ce bonhomme qui demande à la France de gauche que la compétitivité de ses entreprises se fasse en réduisant les charges patronales mais aussi les impôts.

Ce profiteur aimerait bien une France où les impôts ne seraient payés que par les petits.

Pour ces gens là, un travailleur est une variable d’ajustement et il n’a besoin que du strict minimum pour renouveler sa force de travail ; un peu comme ce patron d’une chocolaterie du Nord qui naguère disait, « mes ouvriers avec un jaune d’œuf peuvent vivre normalement » : ses ouvriers l’avaient baptisé « jaune d’œuf ».

Il rend aussi service à ses amis, par exemple il aide son copain Chirac en lui prêtant un bel appartement dans les quartiers chics de Paris (cela ne risque pas d’arriver pour le brave SDF du coin).

Des mauvaises langues disent sous la gauche, précédemment,  il s’était déjà expatrié pendant trois ans aux Etats-Unis et n’a remis le nez sur nos côtes que le jour où il su qu’il pourrait se faire du fric en exploitant les travailleurs.

C’est aussi un grand ami de Sarkozy, pas étonnant que fut mis en place le bouclier fiscal pour que Bernard puisse amener son gousset à hauteur de 34 Milliards d’euros.

Bernard, aujourd’hui, vient de faire subitement la une des journaux belges : il demande la nationalité belge.

Varenne et la fuite n’est pas loin pour ne pas payer les 75% sur le revenu dépassant 1 million d’euros et cette annonce vient au moment où la pression est au maximum pour qu’Hollande annule sa proposition de campagne.

Ayrault, s’il le fait, nationalise toutes ses propriétés qu’elles soient patrimoniales ou financières !

Ah, ce n’est pas pour manger des moules frites qu’il demande à devenir belge mais pour mouler davantage son escarcelle.

Dans son entourage, l’on nous dit que son changement de nationalité n’entrainera aucune remise en cause de sa participation fiscale en France.

34 milliards…. Diantre… Ce n’est pas rien et qui nous dit que dès qu’il aura sa nationalité belge, le fuyard fera ses déclarations en Belgique où il rejoindra d’autres fieffés profiteurs déjà en place.

Une blague belge circule sur son compte : «  vous savez pourquoi Bernard veut la nationalité belge, c’est pour privatiser le Manneken-Pis et vendre en flacon la pisse bourgeoise des exilés fiscaux français pour remplir encore plus sa pissotière à profit.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 3 Septembre 2012

divers_067-copie-1.gifCHEREQUE  ET LE COUT DU TRAVAIL

 

François Chérèque, secrétaire général de la   CFDT, prend un soin inouï pour défendre le fond de commerce des patrons du CAC 40, qu’on aimerait lui connaître pour défendre les travailleurs en ce moment où l’austérité les frappe cruellement

Ainsi, il considère « que le coût du travail est un facteur de perte de compétitivité. Et il demande, selon l’Humanité de ce jour, au gouvernement, d’« accélérer la mise en place du haut conseil pour le financement de la sécurité sociale et il invite à « le baisser en transférant une partie des charges sur la CSG sans toucher le pouvoir d’achat ».

Madame Parisot, doit être, ce matin, satisfaite : elle a trouvé un émule dans sa lutte contre le coût du travail et des charges qui affaiblissent la compétitivité des entreprises selon elle.

Dans cette démarche de Chérèque, nous y trouvons tous les ingrédients qui visent à remettre en cause l’édifice de la Sécurité Sociale et de son financement par la cotisation sociale.

Cela va aussi avec l’idée d’en finir avec le système actuel de retraite du régime général en le remplaçant par un système par points dans lequel le patronat aurait beau jeu de limiter les prestations de la retraite en attribuant un prix du point très élevé pour ne pas en distribuer de trop ( salaires que divise le prix décidé donne le nombre de points) et ainsi de l’aligner sur la situation financière des caisses et un prix du point calculant la retraite le moins élevé possible pour distribuer des prestations retraites minimales (réduction de sa valeur décidée par rapport au coût de la vie ) et en fonction de l’état des caisses et des rentrées financières.

La CFDT proposerait ce système qui, en fait, est celui appliqué dans les caisses de retraites complémentaires et qui a permis de réduire sérieusement le niveau des prestations de retraites complémentaires aux salariés depuis plus d’une dizaine d’années.

Ici, Chérèque voit plus grand, il fonde sa démarche sur l’ensemble de la sécurité sociale et donc particulièrement sur l’assurance maladie avec la CSG.

Il nous indique que le coût du travail est un facteur de perte de compétitivité : c’est faux.

Qu’est-ce-que le coût du travail pour le capital, c’est tout simplement l’ensemble de ce qui revient aux salariés en salaires, en prestations sociales (cotisations sécurité sociale, assurances chômage, cotisations logement, indemnités transports etc.

Nous appelons cela le salaire avec une part directe liée à la qualification et une part socialisée que le salarié touchera lorsqu’il est malade, invalide, en accidents de travail, en retraite, en chômage.

Voilà ce que Chérèque appelle une perte de compétitivité.

A cette allure là, il faudra qu’il demande, pour être toujours plus compétitif, que partout la part salariale soit la variable d’ajustement pour satisfaire le profit car c’est de cela qu’il s’agit quand le capital parle de compétitivité et met en concurrence les salariés.

Chérèque va se faire pas mal d’ennemis parmi les peuples qui actuellement voient leurs droits sociaux s’écrouler et ils n’ont pas besoin d’un syndicaliste pour sonner la charge.

Il veut simplement baisser la part qui revient aux salariés dans la création de la richesse.

Jamais vous n’entendrez Chérèque indiquer que la perte de compétitivité c’est à cause de la part toujours plus grande prise par les actionnaires qui s’attribuent des dividendes de plus en plus élevés au fur et à mesure que la part salariale se réduit.

Chérèque sait cela, il pare au plus pressé en indiquant que la CSG serait une meilleure solution ; mais qui va payer cette CSG supplémentaire sinon les salariés et les retraités qui devront subvenir en prenant sur leurs salaires directs pendant que les patrons ramasseront la mise.

Chérèque plaisante donc quand il nous dit que cela se fera sans toucher au pouvoir d’achat des salariés et l’on voit aussi apparaître un autre subterfuge, celui d’annuler la cotisation sociale du salarié et de l’intégrer dans les salaires pour compenser les pertes occasionnées.

Subterfuge parce qu’un bon syndicaliste sait que le patron mangera cette partie là aussi par le fait qu’il ne revalorisera pas les salaires par rapport aux prix pendant plusieurs années, s’il le faut.

François Chérèque fait fausse route.

Vouloir rendre service au patronat par un donnant donnant de la sorte équivaut à un donnant perdant pour tous les travailleurs qui se vérifiera à la longue aussi bien concernant le niveau de leurs salaires que le coût qu’ils auront à payer des prestations de maladies et de retraites à leur charges par CSG ou TVA qui enfleront au fur et à mesure que la capital profitera de l’abandon de la cotisation  sociale qu’il devait de payer selon les préceptes de Croizat comme faisant partie du prix de la force de travail.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 31 Août 2012

imagesCAX5A8ZXRONDE DU MEDEF SUITE ET FIN

 

J’avais prévu de ne point revenir sur la ronde des ministres à l’université d’été du Medef.

Hélas, un point particulier m’y ramène.

Le séjour de Michel Sapin ministre du travail chez les pourvoyeurs de chômage.

C’est sa déclaration qui événement m’a fait sursauter.

Quoi, un ministre du travail qui en rajoute sur les libertés des employeurs à licencier : on aura tout vu !

Certains vont crier à la trahison quand ils apprendront ce que ce ministre a dit à Madame Parisot et je reprends l’affirmation parue dans le journal l’Humanité et de Thomas Lemahieu qui n’en revient pas  et je cite : « les entreprises ont besoin de sécurité ! Aujourd’hui, le droit du licenciement et ses conditions d’application ne sont pas sécurisants pour les entreprises, on ne sait pas combien de temps va durer la procédure, combien  elle va coûter … »

Et, poursuit le journaliste, le ministre de l’emploi invite le Medef à jouer le jeu : « c’est le compromis du donnant donnant, du gagnant gagnant ». Avant de concéder, mais pour mieux rassurés ses interlocuteurs : « Oui, il y a du rapport de forces, mais avec le très haut niveau de chômage, objectivement, il est très favorable aujourd’hui. »

J’ai déjà dit tout le mal que je pensais de cette formule du donnant donnant et du gagnant gagnant où à chaque fois les travailleurs se font b….

Mais le bouquet est atteint quand ce ministre se penche sur les besoins de sécuriser les licenciements pour les patrons afin qu’ils ne se trouvent pas devant les procédures intentées par les salariés et les syndicats et qui durent trop longtemps en salaires à payer et en indemnités.

A ce jeu là, je me demande bien ce qui va sortir de cette conférence sociale et des différents thèmes abordés et à voir l’empressement des socialistes à reprendre les arguments du patronat comme celle du coût du travail et aujourd’hui des procédures trop longues pour licencier les travailleurs, on sent bien que l’emprise du MEDEF envahie les ministères et en particulier celui du travail et de l’emploi.

Ce même jour, Pierre Laurent déclare que nous n’allons pas égrener l’échec du changement mois après mois, je peux qu’être d’accord avec cette formulation mais cela dit, notre colère ne doit pas s’estomper par une sorte de mutisme sur les renoncements en cours et je pense que la CGT a raison de mettre tout de suite à la rentrée l’accent sur les luttes pour faire bouger les choses avec bien sûr , comme le dit Pierre Laurent mais aussi André Chassaigne, nos propositions.

Ce gouvernement n’est pas notre ennemi, avons-nous dit,  mais il faut dire la vérité, elle ne peut que faire bouger les choses avec une forte mobilisation car le pire serait de faire le gros dos devant une politique qui va droit dans le mur et qui créée déjà les conditions d’une grande déception des travailleurs.

Comme le disait une militante qui interpellait Hollande à Chalons Sur Marne : il faut le faire bouger et il faut que cela bouge dans le bon sens.

Bernard LAMIRAND

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