Publié le 29 Novembre 2009

CROIZAT  HONORE  A  PARIS  LE  2  DECEMBRE  2009

 

Le 2 décembre 2009, dans le quatorzième arrondissement de Paris, à 11h30, à l'angle de l'avenue Paul Appell et de la rue Ponticelli, sera inaugurée une place Ambroise Croizat.

Qui est Ambroise Croizat ?

C'est le ministre communiste de l'époque de la libération auteur de la plupart des grandes lois sociales issues du conseil national de la résistance. C'est un syndicaliste, il fut ministre de la France  tout en étant secrétaire général de la plus grande fédération de la CGT : la Métallurgie.

Aujourd'hui, triste réalité, ce sont des PDG et des banquiers et des avocats d'affaires qui sont ministres.

Dans cette contribution, je ne reviendrai pas sur le parcours de ce je considère comme celui d'un grand homme d'état. Son éviction en 1947 conduisit les pouvoirs en place à l'ignorer, à le supprimer de l'histoire de la sécurité sociale par anticégétisme et anticommunisme.

La haine de classe.

Il faut savoir qu'en deux ans de temps: de 1945 à 1947 il produisit avec une équipe de syndicalistes à ses cotés une quantité de lois sociales qui firent de la France le pays le plus développé sur les réalisations sociales.

La reconnaissance des travailleurs était telle que ceux-ci l'avaient baptisé:" le ministre des travailleurs" au lieu de ministre du travail. Une appellation que jamais plus en France on ne retrouvera depuis.

Sa principale réussite fut la sécurité sociale.

Il appliqua à la lettre la décision du conseil national de la résistance de mettre en place une telle réalisation. En ce sens il dépassa les créations datant de Bismarck en Allemagne au 19eme siècle et de Beveridge en Angleterre.

Il mit en place, concomitamment, l'assurance maladie, la retraite et modifia profondément les allocations familiales. Il sut s'entourer d'un haut fonctionnaire, Pierre Laroque, qui mit toutes ses connaissances en  pratique pour réaliser le programme du conseil national de la résistance  sous la direction d'Ambroise Croizat qui mena une bataille de fond pour que cette sécurité sociale soit l'affaire des travailleurs et non des patrons et des assurances privées.

L'un est inséparable de l'autre.

Croizat modifia profondément les règles des accidents du travail, de la médecine du travail et dota les comités d'entreprises d'un droit d'intervention sur ces questions.

Il fut un homme de dialogue avec ce qui subsistait des anciennes structures sociales qui avaient fait faillite: c'est lui qui aida le corps médical à dépasser ses inquiétudes par rapport à la crainte de devenir une médecine administrative.

De même pour les mutuelles de continuer à exister pour la prévention.

Il unifia toutes les organisations d'assurances sociales et regroupa les personnels dans la sécurité sociale sans aucun ostracisme.

C'est lui qui mettra en œuvre la création des caisses sur le terrain, dans les pires conditions, celles d'un pays totalement détruit par la guerre, et avec des militants de la CGT dans les unions locales, ensembles, ils bâtirent les lieux pour recevoir les assurés: de nombreuses inaugurations de bureaux de la sécurité sociale eurent lieu en sa présence.

Le succès le plus important fut pour lui et pour tous les travailleurs l'obligation pour le patronat de prendre sur les richesses créées et de payer une cotisation sociale basée sur l'assiette des salaires. Une telle décision suscita un débat à l'assemblée nationale et certains députés voulaient mettre en place un autre système de cotisations, celui existant alors en Grande Bretagne basé sur la fiscalité des ménages. Ce salaire socialisé et non différé est resté comme un déchirure pour le patronat qui depuis n'a de cesse de le fustiger comme charge sociale alors que c'est un salaire socialisé qui va directement dans l'économie réelle immédiatement.

Autre succès de l'époque, la démocratisation de l'institution sociale:  la sécurité sociale était placée sous la direction des travailleurs par le vote démocratique et non pas ce paritarisme qui fut imposé par la suite et qui entrainât cette grande réalisation sociale dans des remises en cause décidée par la patronat et les gouvernements à sa solde.

Croizat aura enfin une place de Paris qui portera son nom, ce n'est que justice.

Il faudra aller plus loin avec le comité d'honneur pour la reconnaissance de l'œuvre sociale de Croizat comme ministre, il mérite la reconnaissance de la nation. C'est pourquoi après cette inauguration nous poursuivrons ce travail de mémoire pour le faire reconnaitre comme homme d'état, que la Sécurité sociale unit ensemble les deux hommes artisans de sa création: Ambroise Croizat le ministre et Pierre Laroque l'architecte .

Au moment où des voix se font entendre pour en finir avec cette grande conquête sociale la sécurité sociale, n'est t'il pas temps d' honorer le député et ministre du travail que fut Ambroise Croizat à l'assemblée nationale.

Cet homme a fait du bien à des millions de nos concitoyens à une époque où ils n'y avaient que peu de droits pour se soigner et prendre sa retraite. Et aujourd'hui son œuvre est encore là pour sauver des hommes et des femmes dans les conditions de la crise: ne dit-on pas que la sécurité sociale est un amortisseur de cette crise qui exclue du travail de nombreuses personnes.

L'œuvre de Croizat et de Laroque est d'actualité en ce moment et nous interpelle face à ceux qui veulent détruire cette solidarité entre les hommes, entre les travailleurs pour y substituer des misérables calculs vénéneux comme cette idée de comptes notionnels, ou de points, ou encore toutes ces franchises et forfaits qui ne visent qu'à mettre un terme à ce que les dirigeants du conseil national de la résistance avaient décidé pendant l'occupation: le bien-être à la portée de tous et pas de quelques-uns.

Alors soyons tous présents le 2 décembre: en honorant Ambroise Croizat nous défendons notre sécurité sociale solidaire et par répartition.

 

Bernard LAMIRAND Président de l'Institut CGT d'histoire sociale

de la métallurgie.

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Novembre 2009

Fusion CReil/Senlis :

Rassemblement le 7 décembre Hôpital de Creil


9 juin 2009

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Les hautes sphères ont décidé de notre avenir : l’heure est à la fusion des deux hôpitaux CREIL/SENLIS. Tout doit être bouclé pour fin mars 2010. A vos mouchoirs :

• adieu à la collaboration avec le CH de Clermont qui est invité à fonctionner avec le CH de Beauvais.

• D’après le ministère, Le CH de Senlis aurait des services plus performants que ceux de Creil.

Senlis va donc récupérer la gestion de : la maternité niv 1, l’obstétrique, la gynécologie cancérologique, la gériatrie, les soins palliatifs, la cancérologie, la médecine polyvalente, la biologie,la chirurgie ambulatoire et les consultations spécialisées,l’exploration du sommeil,la prévention et l’éducation thérapeutique, l’addictologie, la consultation mémoire…..pour le moment !

• Pour ce qui est des Urgences : pour Creil le lourd et pour Senlis la bobologie !

• Pour fusionner on nous demande de niveler sur les deux hôpitaux tout ce qui peut l’être : les organisations de travail, la politique des ressources humaines sur les plannings, les rythmes de travail, le temps de travail, recrutement, salaire et avancement de carrière, formation… rappel : Senlis depuis la rentrée a perdu le temps de repas, les RTT, du temps de transmission…non remplacement des départs… alors nivellement par le haut ou le bas ?

• Mutualisation des équipes médicales et non médicales. On nous parle de mobilité volontaire… foutaises !!! il est déjà évoqué de partager des personnels non médicaux.

• Le pompon : les hautes sphères réclament dès maintenant un assainissement des comptes… rappel : Senlis a déjà mis en place un plan de redressement. La situation de Creil, quant à elle, au niveau budget, est catastrophique. Jusque là notre directeur préservait l’emploi. Quelle sera l’attitude du futur directeur ? La rumeur persistante faisant état de l’arrivée de celui de Senlis…

• Un premier conseil d’administration commun a lieu le 7/12/09 chez nous à Creil à 17h00.

Remèdes : la tisane,la sophrologie, les antidépresseurs ? Ou bien : la lutte tous ensemble

Rassemblement le 7 décembre 16h30 devant la barrière du CH
 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Novembre 2009

 
 

 

Quand les chômeurs financent les traders

L’Unedic vient de lancer avec succès un emprunt obligataire de 4 milliards d’euros. Le précédent qui datait de 2005 venait à expiration en février prochain. Il s’agissait donc de prendre le relais. Les gestionnaires du régime d’assurance-chômage peuvent être satisfaits: le taux est très bas, les institutions internationales y ont largement souscrit et en quelques heures, l’Unedic avait récolté plus d’argent qu’elle n’en attendait.

Notons que les banques n’ont pas fait non plus une mauvaise affaire. Dans ce type d’opérations, leur rémunération est traditionnellement de 0,1%, soit 4 millions d’euros, dont la moitié, paraît-il, pour les traders, qui n’ont pourtant pas eu beaucoup d’efforts à faire. Merci pour eux!

Comment s’est passé le choix des banques-conseils ? Un responsable résume: ” Impensable de ne pas prendre BNP Paribas, Michel Pébereau est trop influent; difficile de ne pas prendre Crédit Agricole, son président, Georges Pauget est président de la Fédération bancaire française,  difficile aussi de ne pas prendre Natixis car l’Elysée apprécie que l’on soutienne Fraçois Pérol. Et pour  faire bonne mesure on prend une banque étrangère qui en l’occurence a très bien travaillé, HSBC”.

Bizarrement, les appels d’offre sont rarissimes sur ce type  d’opérations. On se demande pourquoi.


L'adoration du veau d'or    

Par canaille le rouge - Publié dans : Du côté du capital
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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Novembre 2009

EPIDEMIE EN PROGRESSION

Les nouvelles ne sont pas bonnes, l'épidémie progresse, de nombreuses personnes restent sur le carreau, les centres d'accueil sont débordés, le gouvernement pense que cela ira mieux demain.

Des doses importantes pour bloquer l'épidémie avait pourtant été fabriquées pour juguler ce qu'il faut appeler un virus qui mute sans cesse.

Je ne veux pas parler de la grippe porcine dont le gouvernement a commandé des tonnes de vaccins aux grands fabricants de médicaments qui s'en mettent plein les poches.

Je veux parler d'une maladie congénitale du système capitaliste: le chômage.

L'épidémie, déjà existante auparavant,  partie des banquiers et des rentiers, de cette spéculation financière véritable cancer de l'économie, de la soif inextinguible de profits du virus capitaliste, gagne chaque jour du terrain et des millions d'hommes et de femmes se pressent toujours plus nombreux dans les agences de l'emploi pour tenter de se faire vacciner contre le chômage.

On ne leur donne qu'un misérable cachet d'aspirine: une feuille de pointage pour toute réponse et quelques menaces s'ils ne font pas suffisamment de CV pour rechercher un emploi illusoire par ces temps de crise systémique.

C'est le plus grand échec de Sarkozy et de cette Europe libérale.

52400 chômeurs de plus ce mois-ci et sans compter tous ceux que le pouvoir a rayer des statistiques.  Ce n'est guère brillant pour l'homme qui avait tant vanté le travail : savoir se lever tôt, être à l'heure au boulot, faire des heures supplémentaires et en cadeau la célèbre citation: travailler plus pour gagner plus".

Echec sur toute la ligne.

Et puis de voir ces "docteurs Mabuse" nous dire que cela ira mieux demain, que l'essentiel est de redonner à l'économie les moyens de repartir;  cela c'est de l'enfumage comme le disait ce matin le chroniqueur de l'humanité.

Le fric de l'Elysée, notre fric, celui que nous ont soutiré les profiteurs des banques et des grandes entités financières est toujours destiné pour la spéculation ou plutôt n'a jamais quitté ce stade avancé du vol capitaliste.

Alors, attendait, nous disent-ils en cœur tous ces profiteurs, cela ira mieux demain, l'épidémie sera jugulé quand nous aurons un taux de 2,5 %  de croissance comme nous dit le sacristain de Matignon.

Et pendant ce temps là, les vaccins du fric en direction du capital, permettent à la bête immonde de continuer à sucer les fruits du travail de ceux qui créent la richesse effective.

Des centaines de milliards de dollars ou d'euros transitent chaque jour pour honorer les actionnaires contre les travailleurs.

Et puis, nous avons en France, des pauvres syndicalistes en congrès de l'Unsa qui nous vantent le réformisme comme solution à la crise.

Hors sujet pourrions nous dire par ces temps de tempête où le système n'arrive plus à redresser la barre  et la compagnie de quelques matelots dépassés par les événements et qui pensent qu'il suffirait de regarder si on voit encore une terre lointaine se détacher à l'horizon tourmenté est complètement dérisoire.

Le brave Olive de l'Unsa n'a trouvé que pour parade à la gabegie du système capitaliste que de proposer dans son congrès de revoir les retraites et de mettre en place un système par points, véritable fumisterie de ceux qui sont prêts à vendre notre système par répartition et solidaire.

Bernard LAMIRAND

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 26 Novembre 2009

RETRAITES : COURAGE FUYONS

 

Les politiciens sont à l'œuvre.

De gauche comme de droite, rien ne doit venir troubler leurs ententes sur des sujets qui pourraient fâcher l'électeur.

C'est le cas de la retraite sujet éminemment explosif.

A part le parti communiste, ils sont tous d'accord pour en mettre le coup de grâce au régime de retraite solidaire et par répartition mis en place par De Gaulle et Croizat en 1945.

Sarkozy, certainement sous les injonctions de son ami Kessler, (adversaire acharné du système solidaire, ancien vice président du Medef et assureur privé de retraites par capitalisation) avait décidé de mettre à l'ordre du jour pour 2010  le devenir de la retraite et de la trancher définitivement en cassant toutes les modalités actuelles pour y substituer d'autres critères  favorables aux banquiers et aux assureurs privés selon les désidératas du MEDEF.

Une étude avait été confié au Conseil d'orientation des retraites (COR) pour préparer le peuple à du "sang et des larmes" pour les retraités et surtout les futurs retraités.

D'étudier en particulier un régime par points ou de comptes notionnels: un véritable subterfuge pour aller dans le sens de Kessler: faire en sorte que le régime général et les régimes du secteur public deviennent comme en Grande Bretagne des régimes minimaux et que des complémentaires privés assurent pour ceux qui en ont les moyens la couverture retraite.

Cette étude devait être remise courant janvier et voilà que nous apprenons que les membres du conseil d'administration du COR viennent de reporter leur production après les régionales.

Voir citation dans la presse: "Selon différents membres du COR, le gouvernement n'est pas encore tout à fait au clair sur le calendrier de cette réforme. « En pleine campagne électorale pour les régionales, il serait délicat pour le gouvernement de sortir des projections très alarmantes, nécessitant des décisions impopulaires », note l'un d'entre eux. Les dernières prévisions du COR remontent à 2007. Elles étaient déjà extrêmement préoccupantes, malgré des hypothèses économiques optimistes".

Tout est dit dans cette citation: le gouvernement s'apprête à fusiller notre système de retraite et à y substituer un système par points où les salariés verraient leur retraite amoindrie par un nombre de points calculés sur leur durée de vie au travail avec souvent des parcours tourmentés par le chômage, l'emploi précaire et pour les femmes en particulier une sérieuse dégringolade de leurs pauvres retraites actuelles.

Une manière de nous faire avaler des mesures visant à reculer l'âge de la retraite jusque 65 -70 ans avec des cotisations nouvelles pour les actifs et les retraités.

Certains parlent également de libérer le patronat de la cotisation entreprise après celle de la taxe professionnelle par des augmentations de la CSG .

A ceux qui veulent faire en sorte que le bâillon soit mis sur les retraites et la santé publique pour les régionales, la meilleure façon de réagir c’est d'en parler et de faire des propositions pour améliorer notre protection sociale solidaire.

C'est ce que je ferai dans mes blogs tout au long de cette campagne électorale pour non seulement avertir les retraités et les actifs que se prépare dans le secret et dans l'Union sacrée avec la droite de mesures antisociales visant à mettre un terme à cette sécurité sociale issue de la libération.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Novembre 2009

OTAN  LA FRANCE DEVRA FOURNIR DE LA CHAIR A CANON

Une information ce soir indique que le Président des Etats-Unis d'Amérique, après avoir longuement réfléchi, s'apprêterait à envoyer dans le bourbier afghan de nombreuses troupes en renfort.

Il aurait choisi, selon les dépêches, la thèse des faucons de l'Armée américaine:  mettre de gros moyens militaires et poursuivre cette sale guerre afghane.

Obama,  après avoir suscité des espoirs, se lance donc dans la guerre à outrance comme toute réponse à la montée de l'obscurantisme islamiste, conforté par la corruption et les milliards de dollars dilapidés sans que le peuple afghan en profite pour se sortir de cette obscurité dans lequel il est plongé depuis des dizaines d'années.

Les élections trafiquées n'ont pas changé la donne chez ce président américain que l'on disait prêt à changer le monde, à se sortir de ces guerres US pour s'assurer des zones géostratégiques.

Et ce que nous dit la presse, c'est que la France, comme tous les pays membres de l'OTAN, devra assurer sa cote part à ce bourbier infernal.

Le retour de la France dans  l'OTAN sent la chair à canon.

Nous l'avions dénoncé lors du cérémonial de Strasbourg ou Nicoléon le Petit, fidèle caniche américain, a défait ce que le général de Gaulle avait fait: l'indépendance de la France par rapport à l'OTAN.

L'armée républicaine où est-elle, va-t-elle devenir une force d'intervention de l'OTAN aux ordre d'Obama et du capitalisme mondialisé. Voilà encore un résultat de la politique réactionnaire de ce gouvernement qui met notre défense nationale aux mains de stratégies impérialistes dans cette région où toute étincelle pourrait conduire à un embrasement généralisé.

Nous n'avons rien à faire dans ce bourbier américain.

Au moment de l'intervention américaine en Irak, la France, Chirac président de la république, les forces de paix de notre pays, massivement, avaient manifesté leurs désaccord contre l'intervention américaine dans ce pays avec les forces de l'OTAN; force est de constater que le maitre de l'Elysée et son ministre des affaires étrangères ont renié cette politique de la paix et cela est aussi conforme avec cette Europe MILITAIRE que le traité met en place .

Europe de paix à l'intérieur de ses frontières mais Europe de guerre à l'extérieur.

L'OTAN, c'est le capitalisme américain qui a besoin de ses alliés européens pour assurer sa prééminence dans le monde et en particulier dans cette zone euro-asiatique.

La colombe de la paix doit parcourir le monde.

L'ONU doit être le moyen d'assurer la paix dans cette région du monde.

 

Bernard LAMIRAND

           

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Novembre 2009

LE SHERIFF NAPOLEON LE PETIT DANS LE 93

Les élections régionales  approchent et les colts des injusticiers sont prêts à être dégainés.

Le sheriff de l'Elysée, avec ses cow-boys, s'est déplacé dans la pampa de la Seine-Saint Denis.

Il fallait voir l'équipage ce soir à la télévision sur toutes les chaines des perroquets: des galonnés à perte de vue, des gens sur leur trente un;  certains avaient l'air d'être dans un territoire à coloniser; des cerbères entouraient le chef de crainte que celui-ci ne se fasse assaillir par des sauvages.

Des squaws avec leur progéniture regardaient avec curiosité ce convoi opulent se déplaçant avec la cavalerie: on ne pouvait deviner s'ils venaient du sud ou du nord.

De mauvaises langues disaient, en chuchotant, qu'ils pouvaient venir des beaux quartiers de l'Ouest.

Quelques égarés de Neuilly contemplaient cette terre inconnue comme Christophe Colomb à la découverte de l'Amérique.

Tous sont restés au bord de cette contrée farouche n'osant s'aventurer en terre inconnue que seul le chef de l'Elysée, dans un voyage de reconnaissance, avait mis le pied avant 2007 avec maintes promesses et fariboles.

Chacun se rappellera que le sheriff suprême de l'intérieur avait déjà manier la trique à la Courneuve quand des sauvageons de Chevènement avait fait la danse du scalp. Il les avait menacé d'une arme encore inconnue dans cette contrée: un karcher pour nettoyer la prairie et toutes les tipis entassées les unes sur les autres.

Pour devenir chef suprême en 2007,  le sheriff avait indiqué, accoudé au bar du saloon, qu'il ferait mordre la poussière à tous les brigands, les voleurs de chevaumobiles, les détrousseurs de portables, les vendeurs d'élixir et à ceux qui attaquaient les diligences de la compagnie des chemin de fer.

Il les avait bien eu, au-delà des terres de la Courneuve et d'Argenteuil tous les gobe-mouches. Ils avaient voté pour lui, c'était le principal.

De 2002 à 2009,il  n'a rien fait de probant sinon de promouvoir ses farces et attrapes nigauds. Le cow-boy en chef a vu son étoile dépérir ces derniers temps, les sauvages sont toujours plus nombreux et les prisons pleines de ces individus sans le sou.

Beaucoup de propriétaires de belles haciendas, de jeunes cow-boys sans rênes et sans chevaux, de retraités, qui avaient cru que le dompteur mettrait à la raison les  laisser pour compte, s'aperçoivent que les coups de menton ne réglaient en rien leurs misères.

Avec ses vantardises, il avait davantage mis davantage de désordre dans les tipis, les saloons et les chemins de fer où les chevaux sans vapeurs circulent encore plus mal.

La faute à tous les banquiers, les propriétaires d'haciendas, les gros vendeurs d'élixir qui transportent et blanchissent l'argent détroussée aux pauvres cow-boys qui n'ont même plus de chevaux pour chercher du travail et conduire dans les prairies les bêtes à cornes du capital.

Alors le sheriff de l'Elysée est allé faire un tour et relancer ses hâbleries pour capter les voix des craintifs, il leur promet des yeux de lynx partout y compris dans les demeures et jusque dans les toilettes pour surveiller les piquouses des drogués de l'ère libérale.

Il se dit qu'il peut encore les avoir les niais et que devant la peur, le sheriff est le recours miracle.

Pour le temps de élections évidemment.

Le problème comme le disait ma grand-mère : "si tu crie au loup pour faire peur et un jour quand le vrai loup arrivera, tu ne sera plus cru et le loup te mangera tout cru.

Alors  morale de l'histoire: si vous ne voulez pas être dans les crocs du loup du capital après les régionales,  rigolez, rigolez toujours, et quand le sheriff de l'Elysée arrivera  pour faire voter pour les siens,  faites lui un beau pied de nez.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 22 Novembre 2009

LA RETRAITE PAR POINTS

 

Une déclaration de François Chérèque a retenu toute mon attention.

Je me souviens qu'en 2003, en pleine mobilisation sur les retraites, il avait lâché la lutte pour aller, en douce, signé un accord avec Fillon et Raffarin.

Va-t-il récidiver ?

Voilà ce qu'il vient de dire dans un article d'un journal que j'ai trouvé dans la revue de presse de la CGT.

Extraits:

Chérèque : Il faudrait peut-être considérer la durée du travail sur la vie, pas seulement sur la semaine, et intégrer la dépendance dans le débat, en abordant notamment la question du financement par les retraités, plaide le leader cédétiste. M. CHEREQUE plaide aussi pour la transformation du système de retraite par répartition en un système par points, selon lui "plus lisible". "On aurait alors un système de points qui donnent un certain nombre de droits".

Cette déclaration de Chérèque précédait un bureau national qui devait en discuter.

Encore une fois, au lieu de travailler à une position commune de toutes les organisations syndicales, la CFDT va se distinguer sur des bases visant à accompagner le gouvernement dans la remise en cause du niveau et de l'âge de départ en retraites que celui-ci veut organiser après les élections régionales.

Cela va de concert avec la demande faite au conseil d'orientation des retraites (COR), par le gouvernement, d'étudier d'autres systèmes de calcul des retraites, par exemple par points.

Nous savons que le gouvernement, sur injonction de Denis Kessler ancien vice président du Medef et assureur privé, veut mettre fin au système solidaire et par répartition mis en place à la libération par Croizat ministre communiste du travail et de la sécurité sociale et Pierre Laroque directeur de celle-ci.

Chérèque tire donc la première salve.

En proposant la durée du travail sur la vie, que veut-il dire ?

Est-ce à dire que le nombre d'années de cotisations ferait place à une retraite prenant toutes les années de travail sans limite?

 Ce système fait partie des recommandations de la communauté européenne d'en finir avec un âge légal de la retraite.

N'est-ce-pas le départ à la carte ?

On se retrouverait ainsi avec la possibilité de travailler jusqu'à la fin de vie pour les plus acharnés du travail. On reverrait des gens continuait à bosser jusque 70 ans voir plus et des petits vieux, n'ayant pas assez pour vivre une retraite décente, travailler jusqu'à ce que mort s'en suive.

Une autre vision de ce que disaient nos anciens : " une retraite pour les morts".

Cette proposition de la CFDT correspond à la méthode par points.

C'est un salaire différé et dévalué par rapport aux salaires socialisés que sont nos retraites actuelles par la solidarité et la répartition.

Le nombre de points étant déterminé par rapport aux années travaillées et plus d'années travaillées égal plus de points. La course aux points est alors le must auquel on convie les salariés après la course aux heures supplémentaires pour se faire sa paie.

Et  des points qui, évidemment, épousent la carrière en dent de scie de ce qu'est la précarité du travail aujourd'hui.

Terminé les bonifications pour enfants, les trimestres en cas de chômage indemnisé etc.

Et puis la belle affaire, on y ajoute, pour être, comme on dit, équitable, la dépendance avec un financement que paierais les actuels retraités pour finir leur vieux jours.

Cela m'amène au financement et la première chose qui saute aux yeux, c'est le discrétion de Chérèque sur les responsabilités de l'entreprise dans le financement des retraites.

Comme pour la taxe professionnelle, bientôt on va nous dire que pour la compétitivité des entreprises, il faudra en finir avec les cotisations sociales de l'entreprise et en particulier celles de la retraite. Je rappelle avec quelle ténacité Ambroise Croizat a défendu mordicus la cotisation salariale et entreprise au moment de la création de la sécurité sociale. Certains voulaient copier le modèle anglo-saxons fiscalisant la protection sociale et dédouanant totalement le patronat.

Le patronat aujourd'hui en fait son discours principal en protestant contre ce qu'il appelle des charges.

Toujours sur ce système par points: c'est une arme patronale. Elle est au banc d'essai depuis les accords arcoo et agirc de la fin des années 2000. Le patronat avec la complicité de certaines organisations syndicales a trouvé la quintessence, le graal ,les points peuvent être trituré selon la théorie du curseur qui fonctionne toujours vers le moins disant.

Résumons: des points qui seront attribués parcimonieusement, selon votre parcours professionnel accidenté de plus en plus souvent par le chômage, des points qui seront récompense de votre volonté de travailler plus longtemps dans la semaine (heures supplémentaires) et dans la vie (partir les deux pieds presque dans la tombe). A cela vous rajoutez un prix d'achat du point calculé sur des salaires de plus en plus bas et précaires, un prix d'achat beaucoup plus onéreux pour réduire leur nombre et le tour est joué.

N'oublions pas non plus, que le piège ouvert par ce système ne se referme pas au moment du départ en retraite, les gestionnaires des retraites vous attendent au coin du bois en vous payant le point le moins cher possible en le dévalorisant.

Avec ce système de points, depuis les accords arcoo et agirc que la CGT n'a pas signé, les caisses de retraites complémentaires ont pu, grâce aux économies réalisées sur le dos des retraités, réaliser des placements financiers et mettre des dizaines de milliards de coté pour spéculer.

Pendant ce temps les retraités voient leur niveau de retraites se réduire comme un peau de chagrin.

Nul doute qu'avec ce système par points, préconisé par Chérèque, par le patronat, par la droite au pouvoir, le but est d'en finir avec un système de répartition basé sur un nombre d'années de cotisations, des cotisations payées par les salariés et celles prises sur la plus value réalisée à l'entreprise et dont le patronat veut rafler la mise.

Nul doute enfin, que cette méthode par points vise à regrouper dans un seul système tout ce qui provient de la répartition et de la solidarité, d'en faire un système minimal pour laisser la place à un autre système que réclame à cor et à criDenis Kessler et Parisot du Medef: LA CAPITALISATION.

Chacun connait le terminus: actif et retraités comme les ménages sur la taxe professionnelle, paieront la note.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 22 Novembre 2009

TELEVISION DES  COPAINS

 

Quel est ce monde de l'actualité télévisé ?

Les animateurs qui dirigent les grandes émissions politiques sont issus des mêmes écoles et ont fréquentés la caste des patentés de la politique sur les même bancs.

Il faut avoir fait l'ENA ou Sciences -Po pour jouer dans la cour du prince.

Ils se connaissent et se fréquentent et font partie des mêmes cercles: ceux de l'idéologie dominante auxquelles ils baignent.

A cet égard, on se croirait dans les pays de l'Est où n'était invité que les gens bien en cours avec le pouvoir. Regardez aussi leurs invités: en majorité ce sont des écrivains, philosophes, politologues, chanteurs starisés, acteurs de cinéma ou footballeurs qui sont bien notées dans les cercles du pouvoir en fonction de la courbure de leur échine; tous ces gens là font partie de la "gentry parisienne".

Ah bien sûr , de temps en temps on se montre un peu plus impartial, équitable comme on dit chez ceux qui tiennent les rênes; quand le public s'énerve alors  on fait semblant, on s'aventure à aller un peu plus loin, mais pas trop loin de peur de courroucer le locataire de l'Elysée qui, n'oublions pas , est le directeur des programmes de la télé et en même temps chef du personnel et peut du jour au lendemain couper des têtes et les plus hautes: ceux qui, notamment, doivent leur maroquin télévisuel au grand timonier du capitalisme moralisé.

Alors oui télévision des petits copains; je ne sais pas si vous vous êtes exercé ces derniers temps à les regarder tous ces invités .

Au fait qui sont invités à notre triste lucarne?

Toujours les mêmes !

Une petite bande bien en cour avec le régime.

Tenez, cela se résume à la bipolarité que l'on veut nous faire enfoncer dans le crâne: parti socialiste et UMP et de temps en temps Besancenot et Mélenchon pour montrer que l'on est magnanime envers les petits.

Observer bien: ce sont toujours les quelques grenouilles du marais qui coassent de leurs nullités;  vous ne verrez que les patentés, les batteurs d'estrade, les badgés à titre permanent: Jacques Lang, tout sourire, qui va de chaine en chaine, trainant son mal en patience de pouvoir, c'est normal, c'est devenu un ami de Sarkozy; Besson qui parcourt les chaines du matin jusque tard dans la nuit pour expliquer son identité nationale et sa chasse à l'immigré sans papiers; l'exécrable Lefebvre qui éructe ses imbécilités;  Ségolène Royal, Manuel Valls, Vincent Peillon qui se bouffent et qu'on invite pour cela;  et puis l'inamovible Copé que l'on voit presque tous les jours pour peaufiner son image de prétendant, et enfin le clou, évidemment Napoléon le petit, qui a ses entrées quand il le veut.

Et chaque jour vous avez un ministre qui vient vous expliquer dans un langage de lèche botte qu'il est d'accord avec la politique décidée par le maitre du séant.

Vous pouvez faire le tour, ces individus qu'ils soient les animateurs d'émissions d'actualités politiques ou qu'ils soient du sérail ont tout pouvoir pour raconter leurs bobards.

C'est lassant à la fin.

D'ailleurs, de plus en plus de téléspectateurs changent de chaines dés qu'ils voient apparaitre ce monde de privilégiés de l'antenne.

Où sont les bonnes émissions où s'affrontaient des hommes politiques avec de vrais journalistes de débats.

Dehors les batteurs d'estrade et les perroquets du pouvoir.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 21 Novembre 2009

REGIONALES : LE BANC D'ESSAI

 

COHN BENDIT et BAYROU vont se retrouver pour préparer le sommet de Copenhague.

C'est ce qu'annoncent les verts en indiquant qu'ils ont aussi invités le parti socialiste et le parti communiste qui ont refusé d'y participer.

 

Ouf pour notre parti.

 

L'on sait, en outre, que Rocard, une députée communiste, laquelle, et l'UMP seront présents à ce raout des libéraux verts avec le faux révolutionnaire des années 68 et Bové rallié au libéralisme vert.

 

Nous voilà donc averti: les grandes manœuvres commencent pour créer les conditions d'une alliance vert-centrisme et libéraux de tous acabits pour les régionales en vue d'accoler au second tour une gauche sociale démocrate battue et toute la faune verte libérale et centriste.

 

Un scénario à l'Italienne. Berlusconi donne des idées à Sarkozy.

 

Il n'est pas inutile de revenir sur les élections européennes et qui avaient vu ce faux débat entre Bayrou dans le rôle de l'insultant et Cohn Bendit dans celui de la victime pour faire monter d'autres enchères que celles d'une gauche antilibérale en plaçant les verts comme bâton dans les roues d'un rassemblement antilibéral et anticapitaliste.

 

Derrière ces jeux politiciens se cachent les stratégies de la droite et de la bourgeoisie: empêcher toutes possibilités d'un grand rassemblement du peuple s'opposant à la politique de terre brulée que mène le pouvoir Sarkozien et le capitalisme mondialisé.

 

Montrer qu'il n'y a plus aucun espoir à gauche.

 

Il est vrai que cet espoir à gauche ne trouve pas, actuellement, le moyen d'apparaitre comme une alternative à cette droite du fait que la gauche est moribonde aussi bien en France qu'en Europe.

 

La vraie question est de dépasser les querelles politiciennes qui accablent les forces de progrès ou tout au moins ce qu'ils en restent et qui n'ont pas sombré dans l'opportunisme.

Le parti communiste n'en n'est pas à l'abri et les débats actuels montrent des divisions sur la tactique à adopter: front de gauche divisé comme en Picardie, maintien des communistes dans une gauche plurielle sous dominante sociale démocrate dans plusieurs régions, enfermement identitaire ailleurs, batailles d'égos et de chefs dans la région parisienne.

 

Nous souffrons.

 

Et pourtant cette crise que vivent nos concitoyens et notamment les plus pauvres devraient nous inciter à être nous-mêmes: des communistes présents et offensifs sur tous les problèmes et sur les contradictions de la politique sarkozienne qui trouve leurs limites malgré  les coups de menton autoritaires de Sarkozy.

 

Nous avons à prendre à bras le corps chaque problème qui jaillie de ces anéantissements conservateurs capitalistes qui veulent se payer leur crise systémique sur le dos des gens.

 

Par exemple, pourquoi nous sommes aussi timorés sur la disparition demain de la taxe professionnelle que payent les entreprises. Nous savons que cette décision vise à alléger le capital de tous  les impôts pour les transférer sur le dos des ménages.

 

Des maires communistes et des conseillers généraux disent des choses, le parti fait-il ce qu'il faut pour dynamiser leur démarches ?

Non!

Pas  suffisant à mon avis.

 

Nous savons que ces allégements iront dans les poches des actionnaires et des fortunés.

 

Pourquoi ne pas organiser, comme pour la poste, une grande consultation nationale contre cette disparition de la taxe professionnelle.

Pourquoi pas une manifestation nationale à Paris.

Pourquoi pas un document explicitant à la population et aux travailleurs que derrière cette remise en cause c'est eux qui paieront les pots cassés en matière de santé, d'écoles, de services publics, de crèches et bien d'autres choses.

D'autres domaines peuvent être soulevés.

 

Oui, si nous voulons combattre ce qui menace la démocratie, les droits sociaux, la sécurité sociale c'est bien une gauche de rassemblement donnant du crédit et du dynamisme.

Je pense que les enjeux des régionales dépassent le cadre des gestions et de l'unité de gestion avec les socialistes.

 

Le Front de gauche doit s'élargir à toutes les forces de progrès.

 

Le combat de classe contre la bourgeoisie doit l'emporter sur le court terme.

 

Les verts de Cohn Bendit et ce qui se montent actuellement comme politicaillerie autour d'eux sont un attrape nigaud derrière lequel se cogitent des solutions d'accompagnement de crise auxquels où ont succombé les gauches allemandes et italiennes.

 

Les régionales sont donc autre chose qu'une élection limitée aux enjeux régionaux, c'est le banc d'essai d'alliances gauche droite qui régissent beaucoup de pays européens: des alliances pour faire disparaitre toute autres options que celles d'un capitalisme pérenne.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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