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Publié le 21 Janvier 2019

LES VERSAILLAIS

Belle journée au Château de Versailles ce jour d’hiver où se pressaient ce que l’on appelle le monde des affaires.

Affaires louches certainement.

Tout le « Saint-frusquin » des grandes Multinationales était présent pour parler de leurs possessions et acquisitions matérielles et financières.

Saint-frusquin, un encombrement de choses matérielles nous dit le dictionnaire, en fait cette rencontre tombait à pic le jour où OXFAM présentait un bilan montrant que les riches s’en foutaient plein les poches et que les pauvres trinquaient davantage aussi bien en France que dans le monde.

26 caïds de la finance, détenant à eux seuls plus que la moitié de la population mondiale, venaient ainsi à l’invitation du monarque de l’Elysée.

Les Picsou sont  arrivés la besace pleine avec l’intention de ne pas perdre un seule centime.

Les braves gens, ayant de la jugeote doivent se dire : « mais qu’est-ce qu’ils peuvent faire avec tant de fric ! ».

C’est normal que se manifeste cette interrogation ; mais  si accumuler autant de capitaux montre de manière criante cette aberration, en fait  c’est la domination de l’argent par l’argent qui prédomine en dehors de tout sens moral et de toute légalité ; c’est plus exactement la cupidité poussée dans ses plus profondes élaborations.

D’ailleurs, la captation de ces sommes fabuleuses, entrainent ce que nous savons : que cette accumulation est indispensable au capital pour se maintenir à flot et qu’elle le conduit à ce jeu destructeur acté dans ses origines de la suraccumulation dévalorisation pour sans cesse redresser le taux de profit et repartir ainsi.

Cela entraine des destructions massives de capitaux et surtout, à chaque fois, par des crises de plus en plus rapprochées et violentes, à des pertes de richesses matérielles et humaines et c’est ce que vivent les peuples actuellement pressés comme des citrons.

Nous avons, en ce moment à expliquer ces contradictions cachées par le flot idéologique de l’impossibilité de faire autrement.

Et nous voyions sous nos yeux en ce moment les effets de cette crise majeure du libéralisme avec l’accentuation de la pauvreté et à l’autre bout les "majordomes du système" qui ramassent à la pelle des fortunes considérables dans les décombres  des  restructurations du capitalisme.

Les luttes prennent en ce moment ce niveau de réflexion et elles sont susceptibles de retourner l’idéologie dominante du cout du travail responsable en cout du capital coupable de cette situation entrainant à la ruine, à la misère des êtres humains pour une immense majorité de cette planète.

La lutte des gilets jaunes prend alors un accent qui doit bousculer cette situation, mais celle-ci nécessite l’intervention des forces organisées en France et dans le monde et c’est cette "épée de Damoclès" qui pèse sur leur tête que sont venus discuter les PDG du CAC 40 ; ils ont la frousse comme l’a aussi leur fondé de  pouvoir pour la France, le dénommé Macron.

Leur rencontre de ce  jour étant de voir comment ils vont pouvoir endiguer ce qui est entrain de monter au plus profond des populations et pas seulement en France : c'est à dire une révolution qui peut les balayer du jour au lendemain et c’est cela leur effroi.

Alors, Versailles, nous connaissons, c’est le lieu de la réaction d’un système, nous ne sommes plus à la période de la commune, mais leur rencontre vise bien à créer les conditions politiques pour demeurer à tout prix.

En fait, Macron en bon disciple, va leur demander de jeter du lest pour ainsi dire, mais il va surtout les réconforter sur le "continuer comme avant " c'est-à-dire emplir les caisses de ces rapaces comme les rois à Versailles, jadis, remplissaient la cour d’honneur et de prébendes.

Alors, oui, que ces messieurs et ces quelques dames du capital finissent selon l'expression consacrée "comme les aristocrates à la lanterne", c’est tout le mal que nous leur souhaitons dans leurs agapes avec le sire Macron.

Bernard LAMIRAND

 

 

 

Ancien

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités, #ECONOMIE, #Marx

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Publié le 21 Janvier 2019

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #ECONOMIE, #actualités

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Publié le 27 Décembre 2018

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités, #C'EST UN SCANDALE

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Publié le 7 Décembre 2018

 

Nous avons véritablement un gouvernement pris de panique, un gouvernement qui ne compte plus que sur sa police pour faire taire les revendications.

Maintenant il s’attaque à la jeunesse.

Depuis ce matin circule et choque une vidéo concernant ce que j’appelle une « rafle » de jeunes lycéens obligés-es de se mettre à genoux, mains sur la tête, et pour d’autres placés-es face à un mur dans les mêmes conditions à Mantes la Jolie.

Ailleurs des jeunes sont frappés à la tête avec des armes qui peuvent être mortelles comme les pistolets électriques, les shockers ou paralysateurs.

On peut sentir une police vengeresse à travers les violences de la semaine dernière, violences d’individus inexcusables mais des individus que l’on voit toujours quand le peuple manifeste en nombre et qui sert ensuite aux gouvernants pour discréditer les mouvements.

Je viens d’apprendre que le défenseur des droits va lancer une enquête sur ce qui s’est passé à Mantes la Jolie, il a raison, frapper des enfants car ce sont des enfants est inadmissible

C’est même un acte scandaleux en république, c’est un acte habituel dans les dictatures, le souvenir du Chili de Pinochet et de ses rafles est dans toutes les têtes : ce pouvoir prend des libertés avec le droit international des enfants.

Dans ce qui vient de se produire, il y a manifestement une atteinte aux droits de l’enfant, stipulé dans la Convention de Genève relative aux droits de l'enfant et notamment les articles 37 à 40 qui protège la dignité de l’enfant et dont la France est obligée de respecter les règles.

En fait, ce pouvoir, pris d’affolement par les gilets jaunes, craint une extension de la colère jusque dans les lycées et dans les facultés et aussi dans les lieux de travail et usines où encore les retraités-es qui en ont plein la casquette.

Il a donc employé tout de suite le bâton, comme on dit, en faisant intervenir les forces dites de l’ordre et qui ont été utilisées pour mater dans l’œuf toute velléités de protestation des lycéens qui ne supportent pas le « parcours sup » qui va envoyait vers des « galères » pour leur vie future de salariés-es.

Evidemment le risque de coagulation est grand de voir la jeunesse se mobiliser avec leurs ainés-es et les actifs et privés-es d’emploi ; cela  panique Macron et consorts et inquiète le patronat dont chacun sait qu’il est celui qui inspire  ce gouvernement composé de patrons et de patronnes  sur toutes les mesures actuelles qui touchent l’ensemble du monde du travail et ceux et celles qui, demain, se verront mis au rancart avec des formations utilitaires préconisées par les entreprises.

Le gouvernement compte donc, par la jugulaire, par la force, par la peur, d’étouffer ce qui est entrain de monter, c'est-à-dire un ras le bol général capable de balayer toute cette bande. Et si, comme on dit, l’histoire ne se répète pas…mais elle peut bégayer… et sans faire de comparaison, l’esprit de 1968 est là en cette année 2018.

Certes, les conditions ne sont pas les mêmes, la France de 2018 n’est plus celle de 1968, elle a évolué, elle s’est transformée ;  une classe ouvrière différente, plus de cadres et techniciens, beaucoup plus d’étudiants, des retraités-es de plus en plus nombreux, c’est une France d’aujourd’hui, mais qui, comme sa sœur ainée, n’entend pas se faire avoir.

Hier nous avions soif de progrès social, de libertés, d’émancipation, aujourd’hui cette France ne veut plus être le dindon de la farce du libéralisme et elle veut sa part et elle crie son aversion des riches et des profiteurs.

A la lumière de ce qui se passe dans notre pays, cette colère qui monte et s’exprime n’est pas un hasard, tous les ingrédients de la révolte ont été déversés pendant des années de libéralisme et de crise, tous les gouvernements ont appelé à ce que le monde du travail accepte de se serrer la ceinture, mais après la sidération vient toujours l’état de révolte puis les luttes ; nous en sommes là et il s’agit bien de cela.

Une chose l’atteste vraiment dans les cortèges depuis les luttes contre la loi travail, celles des cheminots, contre les baisses de salaires et la remise en cause de la Sécurité sociale, contre les licenciements, c’est que c’est l’ensemble du peuple s’est fait une opinion et il en a marre et veut de bons salaires, de bonnes retraites, un vrai travail, des études, pouvoir profiter de la vie etc….

La lutte est donc à l’ordre du jour et c’est bien ainsi.

Alors il ne reste qu’à Macron et à son conseil d’administration patronal que la voie de l’autoritarisme et celle de la division et des petits compromis qu’il cherche à tisser avec quelques forces syndicales réformistes pour tenter de bloquer la tempête qui se prépare et qui peut déboucher sur un tsunami balayant toutes ces politiques libérales mises en place depuis des années contre l’ensemble du monde du travail.

Dans cette situation, le mouvement syndical a un grand rôle à jouer : celui de s’unir dans les luttes et c’est urgent.

Le 14 décembre à l’appel de la CGT partout dans la France des manifestations et des grèves vont se dérouler. C’est un moment fort pour faire grandir un rapport de force à la hauteur de l’enjeu : retrouver dans ce pays le progrès social et économique.

Oui, il est temps d’agir et de faire en sorte que l’unité syndicale aille dans le bon sens et que la colère et le mécontentement n’en reste pas là.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Politique, #Actualités

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Publié le 2 Décembre 2018

UN PRESIDENT DF LA REPUBLIQUE A COTE DE SES POMPES

C’est la seule explication que je donne voyant ce président s’enfermer dans le déni le plus complet.

Quel triste spectacle de le voir faire sa petite tournée des popotes, ce dimanche 2 décembre au matin, de retour du G20 et sortant de son avion présidentiel pour se rendre sur place constater les dégâts de sa politique et évidemment je ne cautionne aucunement les casseurs.

L’état de grâce est achevé, il n’y a plus de doute à ce sujet. Ce président n’a plus aucune crédibilité pour affirmer sa politique qui se découvre au fur et à mesure de ses décisions antisociales.

Nous venons de constater encore une fois  le cynisme d’un pouvoir monarchique reposant en fait sur un commis de la banque Rothschild, de surcroit élu par défaut.

Cet homme, arriviste au petit pied, montre ce qu’il est:  un parvenu sans grande surface politique.

Et l’on sait toujours comme se terminent la carrière de ces personnages imbus de leur personnalité: les poubelles de l’histoire de France les attendent .

Cependant, ce genre d’homme, par ses fonctions, détient des pouvoirs exorbitants et sa tendance mégalomaniaque est dangereuse pour la démocratie et peut entrainer au pire et déjà les populistes en tous genres sont à l’affut.

Ce président fait preuve d’autoritarisme et nous l’avons vu mettre en place un code du travail démolissant les droits et libertés syndicales acquises à la libération .

Une politique creusant comme jamais les inégalités et cela se sent et se vérifie maintenant dans des populations qui pressentent qu’elles sont les dindons de la farce au même titre que les salariés.

S’exacerbe alors la montée des mécontentements qui en sont les signes évidents.

Ce mécontentement général montre à quel point le pouvoir est discrédité et il n’a même plus le secours des institutions de la cinquième république dont on voit maintenant qu’elles foirent complètement quand la rébellion gagne toutes les couches de la population.

Alors l’équipage de « branquignols» au pouvoir ne sait plus où donner de la tête au point même de recevoir en catastrophe des représentants non reconnues des gilets jaunes qui se dégonflent à la dernière minute : on se serait cru dans une cour de récréation avec le surveillant.

La panique règne donc à l’Elysée et à Matignon, Macron et Philippe ont une « frousse bleue » que le mouvement des gilets jaunes se confond avec le monde du travail et en particulier avec la CGT et l’initiative du 1er décembre les affolent avec la possibilité d’une large mobilisation générale.

Nul doute que l’agrégation des revendications exerce un rôle majeur dans l’évolution du conflit actuel et nécessite  des réponses allant de leurs revendications.

Comme le dit la lettre de Fabien Roussel, premier secrétaire du PCF : «  il y a dans les 42 propositions beaucoup d’idées que notre pays s’honorerait à mettre en œuvre pour répondre aux attentes légitimes de la grande majorité de nos concitoyens ».

La motion de censure d’abord présentée par les députés communistes marque ce besoin de régler cette situation face à un pouvoir qui s’enferre dans la répression et le pourrissement au risque d’une situation dangereuse pour la démocratie.

L’heure est plus que jamais à l’action.

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #POLITIQUE, #actualités

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Publié le 2 Juillet 2018

L’EUROPE A BEAUCOUP BRUNI

C’était ce que disait un camarade lors d’une réunion : l’Europe a beaucoup bruni , c’est vrai ; il exposait ainsi l’inquiétude qui règne en ce moment devant cette montée en Europe de ce que Berthold Brecht appelait  « la bête immonde » quand le nazis me occupait la quasi-totalité de l’Europe et amenait à la chambre à gaz des populations entières.

Si nous y regardons de plus près, l’histoire est là pour nous le rappeler, dans les périodes de crise du capitalisme toutes les situations les plus virulentes refont surface.

Si nous y regardons de plus près, dans ces moments là, nous voyons les montées d’une  extrême droite travaillant les plus bas instincts, que l’homme, à force d’éducation  sur lui-même, avait enlevé de sa tête.

Renait alors tous les penchants les plus pernicieux.

Celui par exemple des remontées religieuses les plus conservatrices, les violences homophobes, les réactions haineuses contre l’égalité hommes femmes, les relents patriotiques belliqueux, le nationalisme du « on est chez nous » et de  l’étranger « persona no grata », le juif et l’antisémitisme, la xénophobie et le populisme chauffant à blanc les intérêts particuliers comme on a pu le connaitre à un moment donné de la quatrième république avec  le poujadisme.

Ces effluves, quand elles remontent des égouts peuvent empuantir les populations les plus fragiles comme les plus réactionnaires. Le nazisme en fut une des résultantes ;  et n’oublions jamais où elles nous ont conduites même s’il faut toujours faire attention aux  amalgames.

Aujourd’hui la chasse à l’immigré, la mise à l’index de populations exclues, le chacun pour soi visent à écarter des populations entières de la vie sociale et économique, cela  témoigne d’une situation plus que dangereuse pour la paix civile avec le risque de déclenchements d’hostilités avec des groupes justiciers et des nervis visant religions  et ethnies dans un racisme assumé.

L’Europe est particulièrement touchée : un véritable rideau de fer s’est installé le long des frontières de l’Est européen. La chasse à l’errant fuyant les guerres et les misères dues au capitalisme est ouverte. Nous voyons même s’installer toutes sortes de réglementations pour interdire à ces migrants l’accès à l’Europe alors que les marchandises circulent librement et que les affaires des banques et institutions financières n’ont même plus besoin d’un laisser passer. En France, les idées véhiculées par l’extrême droite rencontrent l’agrément d’un gouvernement qui se renferme dans ses frontières avec des camps de tri et d’internements entrain de voir le jour proposés par la France en Europe pour renvoyer les immigrés dans leur pays.

L’indignation est aussi à son comble de voir cette Europe qui nous promettait le bonheur absolu à son origine se couvrir de dirigeants de plus en plus fascistes et ce qui se passe en Italie est révélateur que du populisme on peut passer à l’extrême droite et au retour d’un fascisme que l’on croyait disparu dans ce pays avec des dirigeants qui ne gênent plus à se revendiquer ainsi.

Dans tout cela, il faut y voir la crise que traverse le monde capitaliste. Il est incapable de créer du progrès social et humain ;  pour redresser son taux de profit il taille dans les effectifs, dans les salaires, remet en cause toutes les conquêtes sociales en France et en Europe particulièrement qui sont des pays qui ont créé le progrès social à la sortie de la deuxième guerre mondiale.

Macron veut remettre en cause ces acquis de cette période.

Depuis sa nomination comme président de la République, c’est un véritable rouleur compresseur social qui écrase les droits sociaux et particulièrement la protection sociale.

Une sorte de sidération semble régner mais des mouvements s’engagent et la violence de classe  trouve devant elle des premières réactions notamment cette lutte des cheminots qui me fait penser à celle des mineurs en 1963 contre le régime gaulliste qui voyait là le début d’une réaction de la classe ouvrière de l’époque et qui nous conduira à 1968.

Des luttes s’engagent donc, comme à tous moments, quand la crise du système fait tant de dégâts, il faut bien sûr un temps pour réagir et ce temps me semble venir et il a besoin de force et d’unité face à ce démantèlement des droits et acquis sociaux.

On assiste à un changement radical de société disait un camarade ;  en fait comme changement, c’est un capitalisme qui cherche à faire payer sa crise systémique à toute la population et principalement aux salariés-es et nous avons affaire là à un enjeu majeur : c’est d’être à la hauteur de ce combat de classe qui s’engage et qui demande mobilisation et syndicalisation.

Ce combat nous allons devoir l’exercer non pas sur la défensive mais en portant nos idées dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique face à un pouvoir maintenant dirigé directement par le Medef dans notre pays et par les transnationales industrielles et financières au niveau de la planète. L’histoire nous rappelle aussi que ce Patronat est toujours à la manœuvre pour casser le social : celui du Front populaire et de la libération dont il n’a jamais accepté de s’y résoudre.

Alors,  ces idées de luttes, il faudra les porter par exemple sur les salaires et la réduction du temps de travail, sur les questions de la santé et du devenir de nos retraites.

A ce sujet, il est un devoir qui prime, celui d’agir face à la menace grandissante qui pèse sur la Sécurité sociale et son démantèlement ; en fait, c’est  l’objectif de Macron et du Medef et nous avons toutes et tous intérêt à relever le gant notamment sur la casse de notre système de retraite en cours de discussion dans les salons feutrés pour des applications en 2019.

Un rendez-vous à ne pas manquer et qui nécessitera de rappeler l’œuvre de Croizat et qu’elle doit demeurer indestructible et améliorable pour le monde du travail.

Cela m’amène à une pensée pour la fille d’Ambroise Croizat, Liliane Caillaux Croizat qui vient de nous quitter et que nous avons accompagné à sa dernière demeure il y a quelques jours à Nevers.

Liliane, sache que nous continuons ton combat et que nous allons gagner.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités, #syndicalisme, #Histoire

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Publié le 17 Juin 2018

LA BORNE DERAILLE

La ministre des transports de Macron s’énerve dans la presse ce dimanche du fait de la persistance de la grève des cheminots.

Tout compte fait c’est qu’elle n’a pas la conscience tranquille la drôlesse.

Cette dame, ancienne de la SNCF*, qui porte une lourde responsabilité de la situation dans laquelle la SNCF a été plongée par les gouvernements successifs et une direction SNCF dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle créé les conditions depuis longtemps pour affaiblir une entreprise nationale que Bruxelles et le libéralisme veulent voir disparaitre pour mettre en place des mastodontes ferroviaires privés  au main des lobbys internationaux dont on sait qu’ils rançonnent déjà les clients comme ils disent dans certains pays.

La CGT fait de la politique dit-elle ; elle crache, elle vitupère, elle gesticule : elle est bien bonne celle-là ; oui la CGT  fait de la politique et la politique est l’art de s’occuper de la cité. Et la cité transports va mal et à cause de qui ? De Borne, de Pepy, de Macron et surtout de cette volonté de mettre la main sur  un réseau et l’exploiter pour des actionnaires avides de profits. Cela est aussi  faire de la politique mais de la politique pour le profit de quelques-uns Madame Borne.

Politicarde est cette dame ; en fait  elle vise simplement à diviser les syndicats et à obtenir que certains rendent les armes et s’agenouillent devant la dame Borne. Dans cette affaire, le prétexte du bac est un signe de faiblesse de ce gouvernement quand on a plus comme arme que de faire peur aux jeunes qui passent leur bac et qui, d’autre part, pour un certain nombre d’entre eux, sont stressés non pas par le manque de transport mais par le fait que le triage avec le « parcours sup » peut aboutir à ce que ce parcours ne leur permettent plus de choisir leur orientation après le bac mais de subir des « dictats » qu’ils ne veulent pas.

D’autre part, la dame Borne fait un appel du pied à certaines organisations syndicales pour qu’ils acceptent d’aller « à Canossa » et négocient des cacahuètes : c’est essayer de faire oublier qu’une grande majorité des cheminots ont voté contre les mesures gouvernementales et ont donné toute leur confiance à la lutte.

Madame Borne, vous êtes borné sans doute, borné tout court et borné  surtout à n’appliquer que des décisions visant à octroyer  les rails aux grands groupes privés comme vos prédécesseurs avaient vendus les autoroutes pour des clopinettes à des crapules financières qui s’en mettent plein les poches avec les péages.

La lutte continue et plus que jamais les cheminots et les usagers ont toutes les raisons de faire bloc ensemble.

Bernard LAMIRAND

* En 2002, elle devient directrice de la stratégie de la SNCF, puis rejoint la société Eiffage en 2007 en tant que directrice des concessions ( TOUT UN PROG4RAMME)

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Mai 2018

Un texte de mon camarade cheminot Canaille le rouge. A lire .....

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 7 Mai 2018

MACRON UN AN  POUR LA CLASSE DOMINANTE

L’individu qui loge à l’Elysée avec sa dulcinée célèbre sa première année au pouvoir.

Ses ouailles, ceux et celles qui l’entourent, vont pouvoir glorifier celui qui leur a permis de trouver pitance dans les entrailles de l’état et ce soir à la télévision un bilan de l’année sera fait du Président des gros actionnaires.

Certains-es s’abasourdiront encore de sa rapide promotion dans les hautes sphères du pays.

L’individu avait pourtant un certain curriculum-vitae et quelques actes probants de sa carrière dans les sphères de l’Etat et des structures capitalistiques : formation chez les jésuites, grandes écoles, un petit tour chez Ricœur le philosophe, une belle place à  la Banque Rothschild, un maternage chez Attali le grand-prêtre de l’orthodoxie libérale, plein d’amis-es aussi dans le grand monde avec un carnet d’adresse à la hauteur de ses ambitions, des PDG de multinationales pour l’incuber ; bref l’individu était formaté et connu dans les milieux que nouent et dénouent les vicaires du système,  mais bien sûr … chut…. Il ne faut pas tout dévoiler et le fait que de bons samaritains ont veillé sur sa carrière comme on veille le lait sur le feu pour que le capital puisse dormir tranquille en France et ailleurs et que la ploutocratie puisse continuer à manier le glaive, la carotte et le bâton.

Un pouvoir à régénérer était nécessaire pour régler le compte de ce social si gênant pour les affaires et Macron était tout désigné pour la tâche.

Il fallait donc « quelqu’un de bien », un joli mot employé pour endormir la piétaille ;  un jeunot, beau, sourire carnassier,  un peu rentre- dedans – mais sans plus ; donc  pas trop et en évitant d’effaroucher la peuplade à qui il ne faut surtout pas montrer les bas reliefs d’un système qui décide de celui qui va concourir à la magistrature suprême de l’Etat conformément à la Constitution édictée en 1958 par leurs prédécesseurs.

Bref, un PDG de l’entreprise France et regardez le nombre de calotins des conseils d’administration de groupes qui entourent ce  chef d’entreprise France car il s’agit de cela; en effet, toute une bande de « manieurs de trique patronal sont à ses cotés.

Alors quel bilan : tout simplement regardons comment il a spolié les salariés-es et les retraités-es durant cette première année de son concordat avec le patronat : code du travail devenu code patronal, esclavage salarial avec toutes sortes de contrats de merde, rapts sur les pensions de retraites, hôpitaux et santé en danger de mort subite, remise en cause de la SNCF pour la confier comme les autoroutes à des malandrins des routes et chemins d’aujourd’hui  et je pourrais ainsi égrener toutes les malveillances faites aux travailleurs-es durant cette année.

Ce n’est donc pas seulement le président des riches, c’est plus que cela : il est le président des grandes multinationales et son récent voyage bras dessus bras dessous chez Trump le chef des grandes banques américaines et des trusts montre à quel point il n’est qu’un faire valoir local du système.

 Ce président, s’il a été élu, c’est bien par défaut et du fait que l’idéologie dominante avait déblayé auparavant  le terrain à droite, au centre (Bayrou ko) à gauche avec Hollande usé jusqu’à la corde et avec l’utilisation devenue un  classique d’une grande rhétorique de la peur de l’extrême droite.

L’individu, finalement, n’est que la créature des hommes d’affaires et du CAC 40 et en particulier de ce club de Bildelberg dont chacun sait à quel point il travaille les émergences nécessaires pour que le capital se trouve les cadres politiques du système pour continuer à dominer le monde.

Un bilan  certes, mais un repère pour plein de gens qui en ont marre et commencent à le manifester.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 1 Mai 2018

MACRON CHEZ LES KANGOUROUS

Macron et sa dulcinée, à la cloche de bois, avant le 1er mai, se sont enfuis de la capitale pour rejoindre l’Australie.

Le 1er mai, il déteste, comme ceux de sa classe.

Un air d’opéra au loin lui fait oublier les désagréments que lui font subir ces cheminots qui luttent et vont à l’encontre de ses projets en matière ferroviaire qu’il comptait imposer sans coup férir à tous les usagers du rail et pas simplement au personnel SNCF.

Le 1er mai est une date historique pour les travailleurs : En 1889, la deuxième internationale se réunit à Paris et décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures.

La loi no 46-828 du avril 1946 fait du mai 1946 un jour chômé et payé. En

Ce n’est donc pas  la fête du travail comme l’insinue l’idéologie dominante pour masquer l’histoire de ce premier mai et de ce qui s’est passé à Chicago et à Fourmies dans le Nord de la France avec une répression féroce contre les manifestants qui se battaient à cet époque pour la réduction du temps de travail.

Macron ne respecte pas ce 1er mai en tant que Président de la République.

Sa détestation du 1er mai ne vient par hasard :  c’est celle de cette classe qui abhorre le syndicalisme et le combat sans cesse ; n’oublions pas que la dite fête du travail fut inscrite dans le calendrier par Pétain sous le nom de fête du travail et de la concorde sociale et n’avait que pour but que de célébrer l'entente entre patrons et ouvriers, et d’annihiler toutes  luttes des classes. Les syndicats, faut-il le rappeler, étaient dissous et remplacés par des organisations corporatives et la grève était interdite.

En s’échappant de France, ce jour premier mai, pour aller voir les kangourous, ce président des nantis montre bien qu’il n’est pas l’ami des travailleurs mais simplement la courroie de transmission du capital et du Medef et des grands patrons du CAC 40 qui le fêtent chaque jour comme leur bienfaiteur.

Son mépris resplendissait ce jour à Sydney, où, répondant à une question d’un journaliste, il éructa que pour lui, ce jour, n’était pas pour regarder la télévision mais d’être présent à la tâche pour ainsi dire ; que du mépris pour ceux et celles qui bossent chaque jour dans ce pays.  En fait, c’est un triste potentat et il nous l’avait déjà montré par des réparties dédaigneuses à l’égard de ceux et celles qui le contestaient dans ses déplacements dans les usines ou dans les services hospitaliers par exemple.

Mais tout compte fait, ce majordome du patronat, se découvre et en même temps montre qu’il n’est pas si sur de lui et que les grèves qui éclatent un peu partout sont un signe avant coureur qu’il a mangé son pain blanc et que sa duplicité passe de moins en moins dans la population.

Alors plus que jamais faisons converger les luttes.

Bernard LAMIRAND

Le premier mai vient d'être entaché par une bande de casseurs qui, tranquillement, ont pu se masquer, préparer leurs engins, tranquillement, sans être du tout importuné par les forces de l'ordre qui n'ont pas bougé;  certainement sous les ordres d'un pouvoir qui, manifestement, se futilisent ces casseurs  pour discréditer les luttes actuelles: honte à eux.

 

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Rédigé par aragon 43

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