Publié le 27 Juin 2015

1 h ·

La parole au Peuple, on ne danse pas avec les loups.
Alexis Tsipras :
Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.
Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique.
Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.
La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.
Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.

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Publié le 23 Juin 2015

SALAIRES ET PESNSIONS: GRANDE CAMPAGNE DE LA CGT

cliquez ci dessous pour avoir toutes les informations sur cette campagne.

http://www.cgt.fr/-Mon-salaire-pour-vivre-c-est-1672-

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 18 Juin 2015

RETENUE A LA SOURCE DECLARATION DE LA CGT

Fiscalité

Retenue à la source : une nouvelle imposture !

jeudi 18 juin 2015

L’introduction « irréversible » de la retenue à la source pour 2018 est une nouvelle imposture gouvernementale. Celle-ci ne constitue en rien les prémisses de la réforme fiscale nécessaire afin de rendre l’impôt plus juste et efficace. Plus grave encore : sous prétexte de vouloir simplifier l’impôt sur le revenu pour les citoyens, le gouvernement créé en réalité les conditions de nouvelles inégalités et expose encore plus la vie privée des travailleurs vis-à-vis de leurs employeurs. Pour autant, cette réforme n’entraînera pas de simplification pour les salariés.

Quelques explications :

1 - Grâce à la retenue à la source, nous n’aurions plus besoin de faire de déclaration de revenus…
FAUX. La retenue à la source ne changerait rien. Si l’administration fiscale peut avoir une connaissance automatique des salaires grâce au recoupement avec la déclaration de l’employeur, elle ne peut avoir connaissance des changements de situation de famille, des déductions fiscales dont pourrait bénéficier le contribuable (frais de garde d’enfant, travaux dans l’habitation, cotisation syndicale...). De plus, un certain nombre de revenus ne peuvent être connus de l’administration (par exemple les revenus locatifs). Les français devront donc continuer à faire une déclaration annuelle.

2 – Finis les décalages entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt…
FAUX. En cas de baisse des revenus par exemple, le montant de l’impôt ne pourrait pas être immédiatement modifié. En effet, les variations du montant de l’impôt découlent de critères qui ne pourront être connus qu’à l’occasion de la déclaration de revenus annuelle. Les rectifications éventuelles à opérer sur la retenue à la source se feraient, comme aujourd’hui, avec un an de décalage. L’impôt se calcule, en effet, en fonction du montant des revenus perçus durant une année, il faut donc attendre le 31 décembre avant de savoir ce que l’on doit pour l’année. La retenue à la source ne raccourcirait donc pas le décalage entre perception du revenu et paiement de celui-ci.

3 – Au moins la retenue à la source simplifierait le paiement de l’impôt…
FAUX. La retenue à la source n’amènerait pas de bénéfice par rapport au dispositif de la mensualisation. Au contraire, aujourd’hui le contribuable peut choisir entre un paiement en trois fois ou un paiement mensuel. Avec la retenue à la source, les citoyens perdront cette liberté de choisir le mode de recouvrement le plus adapté pour chacun.

4 - Ce nouveau mode de recouvrement ne recouvre aucun risque…
FAUX. La retenue à la source fournirait à l’employeur des éléments sur la vie privée des salariés (situation de famille, niveau de revenus du conjoint...) qui, pour la CGT, doivent absolument demeurer confidentiels.
L’impôt sur le revenu deviendrait un impôt indirect, n’étant plus payé directement par le contribuable à l’État. Moins visible, il faciliterait les fraudes, comme celle, massive, constatée pour la TVA, incitant également les entreprises à faire de la rétention de trésorerie et à réclamer une compensation représentative des frais de gestion du recouvrement de l’impôt sur le revenu, ce qui représentera une nouvelle dépense pour l’État.

5. Le non recouvrement de l’impôt sur les revenus de 2016 est une bonne nouvelle pour les contribuables…
VRAI ET FAUX. Une « année blanche » d’impôts sur le revenu aura forcément un impact sur les moyens donnés aux services publics pour accomplir leurs missions au bénéfice de tous. Dans une période où le gouvernement multiplie les cadeaux au patronat, sous forme d’exonération diverses, ce serait encore moins d’argent pour l’éducation, la santé, la justice, la police… Et donc une très mauvaise nouvelle pour les salariés, les retraités, les privés d’emploi. En revanche, cette décision serait de très bon augure pour ceux qui pourraient loger artificiellement certains revenus sur l’année d’exonération plutôt que sur l’année de taxation, développant les phénomènes d’optimisation fiscale agressive.

La CGT et sa fédération des finances continueront à démontrer que ce projet ne répond pas aux besoins et à militer pour une fiscalité plus juste, efficace et solidaire pour laquelle nous faisons des propositions depuis plusieurs années.

Montreuil, le 18 juin 2015.

LIRE AUSSI LE DOSSIER « Impôts 2015 : Pour une fiscalité plus juste, efficace et solidaire »

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 18 Juin 2015

AVEC L'ACCORD ANI IL Y A DE QUOI SE FAIRE DU FRIC
AVEC L'ACCORD ANI IL Y A DE QUOI SE FAIRE DU FRIC

On pourrait se poser la question : en quoi la banque a à voir avec la santé ?

Depuis quelques jours, ruisselle sur nos antennes et nos chaines de télévision, une publicité du Crédit agricole concernant les complémentaires santé.

Voilà nos banquiers du Crédit agricole adeptes de notre santé ?

Il y a certainement « anguille sous roche » où plutôt « anguilles sous picaillons ».

La santé, avons-nous entendu, n’est pas une marchandise, mais elle n’est pas non plus à mettre dans la sphère de la cupidité.

Voilà où nous amène le fameux accord ANI signé par des organisations qui permet au renard d’aller dans le poulailler et de permettre aux assureurs privées et aux banquiers d’investir le domaine de la santé encore plus.

Rappelons qu’à l’origine de la Sécurité sociale, il fut mis fin à toutes ces assurances qui pullulaient pour s’occuper de notre santé.

L’arrivée des banques d’affaires dans ce domaine montre que la finance veut reprendre la main sur la santé et vise à récupérer le financement salarié et à le sortir de la cotisation pour l’amener vers les primes d’assurance et les tarifs selon les moyens financiers des assurés.

Croizat et ses camarades avaient mené bataille pour sortir de ce monde qui spécule sur la santé.

Ainsi les rapaces des banques veulent faire leur marché dans le domaine des complémentaires santé : il faut les empêcher.

Il est plus que temps de revenir à notre Sécurité sociale et empêcher la horde de financiers spéculateurs de faire la loi.

Pour cela, exigeons de revenir aux principes fondateurs de la Sécurité sociale en ce soixante dixième anniversaire de sa création.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Juin 2015

CODE DU TRAVAIL OBESE: ALLONS DONC !!!

CODE DU TRAVAIL OBÈSE: ALLONS DONC …

On le sait depuis sa naissance en 1910 * , le code du travail est le fruit de milliers de luttes des travailleurs de ce pays. Le code du travail, pour le patronat français, a toujours été un obstacle pour exploiter et surexploiter les salariés .

En fait, le patronat voudrait revenir à l'état antérieur à 1910 où il imposait sa loi et ses propres codes.

Deux grandes consciences viennent de prendre position et rejoindre les ennemis congénitaux du code du travail.

Il s'agit de Badinter et Lyon Caen, deux juristes réputés.

L'un veut la mort du code du travail par un résumé de quelques lignes directrices et l'autre veut le rendre lisible en l'expurgeant de tous les droits des salariés et de la jurisprudence nombreuse établis dans des jugements interprétant les lois et règlementation.

Drôle de conception du droit, de ces messieurs, qui nous avaient pourtant habitué à mieux auparavant.

Le code du travail devrait être composé de quelques lignes généralistes et leur interprétation serait l'affaire d'une sorte de complicité de bon aloi pour établir en fait une jurisprudence de collaboration de classe .

Les conventions collectives seraient l'outil pour régler les devoirs de chacun de manière à respecter quelques règles minimales ne mettant surtout pas en cause le dirigisme patronal.

La démocratie sociale ne serait plus qu'une fantaisie de salon entre gens de bonne compagnie. Le paritarisme invoqué tout compte fait par ces juristes admettrait alors d'établir les règles minimales, manipulables à tout moments et seront « floutées » les situations concrètes quoiqu'ils en disent.

Les salariés seraient alors complétement sous la coupe patronale pour leur salaire, leur emploi et leurs conditions de travail .

Monsieur Gattaz du Medef l'a bien saisi quand il s'agit de faire du code du travail une sorte de livret digne de la charte du travail.

Bernard LAMIRAND

*Histoire ( extrait wikypédia)

Alors que la grève générale est proclamée par la CGT pour le 1er mai 1906, année agitée marquée par plus de 1 300 grèves d'une durée moyenne de 19 jour, le président du Conseil Georges Clemenceau crée pour la première fois le 25 octobre 1906 un ministère du Travail et de la Prévoyance sociale (avant la Direction du Travail était au ministère du commerce) confié à René Viviani. ….......

Le premier livre du code du travail, intitulé Code du travail et de la prévoyance sociale, est adopté par la loi du 28 décembre 1910 qui porte sur les conventions relatives au travail (contrat d’apprentissage, contrat de travail, salaire et placement) …..il n'est achevé que le 25 février 1927 avec l’adoption du livre III sur les groupements professionnels et entre-temps on a renoncé à inclure la partie relative à la « prévoyance sociale ».

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Juin 2015

CHERCHER A QUI S'ADRESSE CETTE AFFIRMATION DE LA FONTAINE

SELON QUE VOUS SOYEZ PUISSANT OU MISÉRABLE LES JUGEMENTS DE COUR …. …

LA CLASSE OUI.... CELLE QUI ARRIVE TOUJOURS A SE DÉPÊTRER .

CHERCHER VOUS MÊME A QUI CELA S'ADRESSE POUR LA CLASSE DOMINANTE.... ET SA BLANCHEUR........

BERNARD LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 7 Juin 2015

CSI : NE PAS FAIRE CONFIANCE AUX ENTREPRISES INTERNATIONALES

Un sondage d'opinion réalisé pour la CSI, révèle qu'on ne peut compter sur les grandes multinationales pour protéger les travailleurs.

C'est une évidence que l'on remarque partout où ils s'installent et dominent. La CSI s'adresse au G7 pour modifier le cours des choses, c'est croire que ce groupement des pays pratiquant le libéralisme et l'austérité envers le monde du travail et acceptant dans leurs pays réciproques la mise en concurrence des travailleurs et le dumping social serait épris de justice sociale.

Il serait plus utile que la CSI, à partir de ce sondage, appelle tous les travailleurs du monde entier à engager de grandes luttes internationales merci contre ces multinationales qui exploitent et surexploitent les travailleurs du monde entier.

Bernard LAMIRAND

Ci6 dessous le communiqué de la CSI

CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE

CSI en ligne

041/030615

Le G7 mis en garde contre les entreprises internationales minées par un manque de confiance

Bruxelles, le 4 juin 2015 (CSI en ligne): Seulement une personne sur cinq dans les économies occidentales, notamment l’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, considère qu’on peut compter sur les entreprises en ce qui concerne leur main-d’œuvre mondiale, selon un nouveau sondage d’opinion commandé par la Confédération syndicale internationale.

Le sondage d’opinion publié à la veille du Sommet du G7, qui se tient en Allemagne, sur fond d’inquiétudes politiques croissantes suscitées par le fait que les entreprises multinationales et les organisations internationales, telles que la FIFA, font fi des accords et violent les règles.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, a indiqué que le G7 pourrait jouer un rôle crucial en renforçant l’État de droit.

« Les nations du G7 sont dotées de lois garantissant les droits fondamentaux des travailleurs et des travailleuses dans leur propre pays. Elles peuvent garantir l’égalité de traitement des travailleurs/euses dans d’autres pays où opèrent les entreprises établies dans les pays du G7, en étendant le même État de droit au-delà de leurs frontières. »

Compte tenu de la croissance des chaînes d’approvisionnement mondiales, représentant trois quarts du commerce mondial, les grandes entreprises engagent des travailleurs et des travailleuses aux quatre coins du monde dans des pays comme l’Indonésie, les Philippines et la Turquie – mais souvent indirectement à travers une chaîne de sous-traitants.

« Les citoyens ont lancé un appel aux dirigeants du G7 pour qu’ils ne comptent pas sur les entreprises pour s’occuper de leur main-d’œuvre dans le monde. Ils ne comptent pas sur elles pour leur verser un salaire décent, ils ne comptent pas sur elles pour respecter leurs droits et ils ne comptent pas non plus sur elles pour prendre la sécurité au sérieux », a déclaré Sharan Burrow.

Le sondage d’opinion de la CSI sur la confiance dans les entreprises et les chaînes d’approvisionnement révèle que:

• 55 % des personnes interrogées en Allemagne, aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni considèrent qu’on ne peut compter sur la plupart des entreprises internationales pour s’occuper de leurs travailleurs et que des réglementations plus strictes sont nécessaires; • 80 % des personnes interrogées en Indonésie, aux Philippines et en Turquie sont d’avis que la plupart des employeurs privilégient le profit au détriment de la sécurité de leurs travailleurs; • Plus de trois quarts (78%) des personnes en Indonésie, aux Philippines et en Turquie pensent que les entreprises devraient payer à tous leurs travailleurs un salaire minimum décent – quel que soit l’endroit où ils se trouvent.

« La grande majorité considère qu’on ne peut compter sur ces entreprises pour s’occuper de leurs travailleurs dans la mesure où elles privilégieront le profit au détriment des intérêts des citoyens, y compris la sécurité de leurs travailleurs. Compte tenu de cette perte de confiance, il incombe à nouveau aux gouvernements de collaborer afin de demander à ces géants mondiaux de rendre des comptes par rapport à leurs travailleurs », a indiqué John Evans, secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 5 Juin 2015

On a pas besoin de patron mais d'hommes et de femmes libres se débarassant des chaines patronales
On a pas besoin de patron mais d'hommes et de femmes libres se débarassant des chaines patronales

PATRON : UN SACRO- SAINT MOT POUR LE CAPITAL

Depuis quelques temps se multiplient les allusions à ce mot « patron » utilisé par nos commis médiatiques libéraux pour n’importe quoi et notamment quand il s’agit d’activités sportives, culturelles, syndicales et sociales.

D’où vient ce mot.

J’ai regardé dans le dictionnaire et j’ai trouvé la signification suivante dans wikypédia : Un patron (du latin patronus issu de “pater” -le père- avec comme sens dérivé le “ protecteur ”) désigne en général un protecteur, un défenseur, et dans l'usage moderne courant le dirigeant qui a le pouvoir effectif. Pourtant le terme peut recouvrir d'autres acceptions nous dit Wikypédia.

Ainsi le mot serait plutôt réservé à une sorte de père et de protecteur. Mais aussi une autre dimension me vient à l’esprit, celle courante du chef, du dirigeant, et cela s’adresse particulièrement à celui qui dirige une entreprise et en est le patron. Plus largement on le dit pour l’ensemble des entreprises et cela s’intitule « le patronat ».

Ce mot patron amène donc à des sens différents mais quand on y regarde de plus près, cette expression ramène à celui qui a la maitrise ( le mot maitre montre aussi la sujétion) des choses et en particulier du travail.

Le mot patron sied bien avec la société capitaliste, il faut un patron ou des patrons pour diriger les travailleurs qui doivent obéissance dans les murs de l’entreprise à la divinité patronale représenté par le patron et qui mène le groupe où il veut.

Un mot lourd de sens qui signifie la domination d’un système par le biais du patronat et donc d’une classe dominante composée de patrons qu’ils soient industriels, financiers etc.

Evidemment ce serait des gens qui veulent notre bien tout en faisant surtout le leur, et le terme utilisé de protecteur avec le mot pater, y donne toute une dimension comme quoi, la patron est le père à qui on doit obéissance.

Alors l’idéologie dominante a su opérer idéologiquement pour marquer que dans ce monde capitaliste, il pouvait y avoir aussi d’autres formes de domination par le « pater » familial et lui donner un terme obéissant à une fonction permettant de considérer que c’est quelqu’un au-dessus du lot qui domine par la grâce dévote leur mettant une auréole comme des pères à qui on ne doit pas manquer de respect et d’obéissance.

Alors va se multiplier toutes les formulations :

La patron du syndicat invoqué surtout en direction des syndicats qui collaborent.

le patron de l’équipe de football largement employé par des journalistes sportifs à l’exemple d’un de leur confrère qui, en athlétisme, qui n’a pas son pareil pour le dire à toutes ses phrases dithyrambiques devant un exploit.

Et puis il y a le patron à la maison, c’est la plupart du temps l’homme, le chef de famille.

Et puis des formules telles que : « il faut voir la patronne » pour parler de la femme qui tient le ménage pendant que l’homme s’attèle à des tâches dites plus importantes.

Enfin on en vient à des termes plus poussés en matière de domination, ceux utilisés pour marquer la différence avec les domestiques, avec les employés, en fait entre les dominants et les dominés le terme patron devient alors par la bénédiction de l’exploiteur « le patronat » maitre du jeu.

C’est lui le patron, c’est lu qui décide, c’est lui le propriétaire, c’est lui le meilleur.

Et bien entendu, ce terme patron sied aussi dans la politique, le patron c’est le chef du parti, c’est le chef du gouvernement, c’est le président de la république et derrière eux s’efface le rôle de ceux qui sont alors que des dirigés, c'est-à-dire le bon peuple.

Bref, patron est un mot couramment employé aujourd’hui pour montrer qu’il y a dans ce monde des exploiteurs et des exploités, des meneurs et des décideurs face à des soumis, qui doivent dire tout le temps « amen ».

Bref le mot patron, ce n’est pas le père bienfaiteur tel que l’enseigne la religion catholique, mais plutôt le père fouettard, c’est en quelque sorte l’autorité du monde capitaliste. Le mot patronat y donne toute son importance et il est fait pour que toute la famille du »pater » établisse bien la domination de classe et il n’est pas étonnant alors que les « dressés » du système capitaliste, en particulier les grands animateurs des médias, formés dans les plus grandes écoles libérales utilisent à tout bout de champ ce mot qui indique bien qui domine et qui subit.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Juin 2015

L'EUROPE DU VEAU D'OR
L'EUROPE DU VEAU D'OR

AVEC MOSCOVICI LE DEGOUT DE CETTE EUROPE….

Ce matin, le sieur Moscovici était l’invité de France-Inter, et il fallait vraiment avoir envie de se coltiner pendant trois quart d’heure ce genre de personnage.

C’est ce que j’ai fait pour bien voir où cet individu conduisait la politique économique de l’Europe.

Pour ce soi-disant socialiste en peau de lapin, l’important est que le peuple grec paye la dette, cette dette qu’il qualifie de nationale alors qu’elle est le résultat des politiques libérales du monde capitaliste.

Un personnage qui entérine toutes les politiques antisociales et qui s’est fait la main en France en mettant en avant la réduction des coûts sociaux faisant imploser davantage le chômage qu’il n’a pas su régler avec son compère Sapin.

A une question ce matin d’un auditeur qui lui demandait ce qu’il pensait des souffrances du peuple grec l’individu répondit qu’il comprenait mais qu’il fallait payer ses dettes.

Pauvre type…

Comme ministre de l’économie du premier gouvernement de Hollande, il avait tellement mis notre économie par terre, avec tous les dispositifs en faveur des grands patrons du CAC 40, que le libéral Hollande a dû s’en séparer pour trouver, c’est vrai, encore pis avec le Macron.

En règle général, quand vous faites des fautes de gestion - ici celle d’avoir mis encore plus la France dans la « déche » et le chômage record - vous ne méritez pas une promotion ; eh bien dans ces milieux la sanction fut une promotion pour ce zélé de la politique libérale dont il avait été à la bonne école avec son ami Strauss-Kahn.

Moscovici a donc eu son bâton de « maréchal » : celui de diriger l’économie européenne, nul doute qu’avec un tel gestionnaire, les peuples d’Europe continueront à souffrir de la crise et à être plongé dans la récession.

Avec les Junker, Merkel, Hollande, Moscovici , c’est l’Europe du Fric et de l’insécurité sociale qui s’établit et que les peuples ne veulent comme l’indique encore un récent sondage.

Pour ces gens là, seul compte la démocratie du porte feuille bien bourrée des actionnaires.

Il est temps que se lève une grande clameur des peuples Européens et que les idées d’une Europe progressiste gagnent du terrain et fassent refouler en même temps les idées néofascistes, notamment en France.

Aidons le peuple grec, aidons ce qui se passe en Espagne, en Italie, en Allemagne même où les grèves pullulent en ce moment, par nos luttes.

Oui une vraie Europe Sociale, pas celle antisociale que nous impose ce Moscovici et ses acolytes européens.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 1 Juin 2015

Conférencière : Catherine WIHTOL DE WENDEN, Directrice de recherche, CNRS Catherine WIHTOL DE WENDEN est docteur en science politique de Sciences Po. Elle a été consultante pour divers organismes dont l’OCDE, la Commission Européenne, le HCR, le Conseil de l’Europe. Depuis 2002, elle préside le Comité National de recherche «Migrations» de l’Association Internationale de Sociologie. Elle est membre de la Commission Nationale de déontologie de la sécurité entre 2003 et 2011. Elle est également membre du comité de rédaction des revues Hommes et migrations, Migrations société et esprit. Juriste et politiste elle a mené de nombreuses enquêtes de terrain sur les relations entre les migrations et la politique en France. Ses recherches comparatives portent sur les flux, les politiques migratoires et la citoyenneté en Europe et dans le monde.
Conférencière : Catherine WIHTOL DE WENDEN, Directrice de recherche, CNRS Catherine WIHTOL DE WENDEN est docteur en science politique de Sciences Po. Elle a été consultante pour divers organismes dont l’OCDE, la Commission Européenne, le HCR, le Conseil de l’Europe. Depuis 2002, elle préside le Comité National de recherche «Migrations» de l’Association Internationale de Sociologie. Elle est membre de la Commission Nationale de déontologie de la sécurité entre 2003 et 2011. Elle est également membre du comité de rédaction des revues Hommes et migrations, Migrations société et esprit. Juriste et politiste elle a mené de nombreuses enquêtes de terrain sur les relations entre les migrations et la politique en France. Ses recherches comparatives portent sur les flux, les politiques migratoires et la citoyenneté en Europe et dans le monde.

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