LE TOUR DE FRANCE DE L'ARGENT ROI
Publié le 6 Juillet 2019
Un texte court : qui va gagner le tour de France 2019 ?
Chaque année nous nous posons la question.
On nous raconte que l'absence de certaines vedettes ou stars du cyclisme va permettre une course ouverte et palpitante.
Le tour de France est une institution. C'est une épreuve populaire. Des millions de personnes se massent tout au long du parcours ; c'est la fête et l'on voit de près les coureurs, la caravane, les produits publicitaires déversés gratuitement à travers par exemple des berlingots.
La télévision nous montre l'exploit, les paysages, l'été et l'insouciance des vacances. Une manière de s'évader.
Mais le décor derrière les paillettes n'est pas très "beautiful".
Le tour de France est devenue l'enjeu des marchands ; marchand du temple du capitaliste le plus débridé.
Le fric partout.
Evidemment un tel spectacle attire les financiers de toute sorte.
Ils sont là: l'équipe de Froome est maintenant tenue par un magnat du pétrole et du plastique. L'an passé Froome et ses congénères était les as contre la pollution des plastiques et ce que cela entrainait dans les océans.
Cette année leur nouveau sponsor prêchera l'utilisation des plastiques et des carburant, lui grand propriétaire d'un business pétrolier. Ce Monsieur, milliardaire, en fait son "joujou" de cette équipe qu'il a payé cher. Ce monsieur n'aime la classe ouvrière britannique et ailleurs et d'ailleurs celle de toute la planète qu'il emploie.
Il veut gagner et être "le manitou du cyclisme" en ajoutant une corde à son arc le cyclisme après le foot.
Et puis, posons-nous la citation : cette équipe, qui truste les victoire depuis des années, nous sortira t'elle de son chapeau un nouveau Froome matière plastique?
Et puce à l'oreille; c'est quand même bizarre que la Grande Bretagne qui ne cassait pas quatre pattes à un canard en cyclisme nous sort à la pelle des champions et des vainqueurs de tour de France.
Et oui…. à vaincre sans périls on triomphe sans gloire dans le tour de France, mais on bénéficie financièrement de ces retombées capitalistiques.
Bernard LAMIRAND