syndicalisme

Publié le 11 Mai 2020

J'apprécie cette déclaration de Laurent Brun et je n'en rajouterai pas. Seulement, il faut que ce soit clair, ce syndicat n'a pas à parler au nom de toute la CGT, dont il n'a aucun mandat pour le faire, ce qui apparait comme une tromperie. Beaucoup de syndiqués croient de ce fait qu'il est le porte parole de toute la CGT dans le domaine de la communication ce qui est faux .

La déclaration de la CGT de ce jour désapprouvant le torchon d'info-com a le mérite d'être clair et net; mais cela nécessite de dire aussi à ce syndicat que la limite a été atteinte quand sont utilisés des arguments inadmissibles. Le débat syndical n'autorise pas n'importe quoi et ce débat doit être fait sur le fond des problèmes sociaux et nous savons actuellement les désaccords de fonds notamment avec la CFDT et nous l'avons fait de manière haute lors de la bataille des retraites avec arguments à l'appui.

Bernard LAMIRAND 

A propos d’Infocom CGT et de son affiche débile. 

Ça fait longtemps qu’infocom CGT n’est plus dans une démarche collective. Ils surfent sur leur capacité à faire le buzz avec quelques bons visuels pour s’autoriser n’importe quoi. Là ils se sont complètement planté en utilisant les pires caricatures homophobes de la société. Du coup, une nouvelle fois la CFDT peut se victimiser. Et la CGT va être traînée dans la boue.
J’ai jamais beaucoup aimé les « arguments » du style la CFDT suce le patron. Leur militants sucent bien qui ils veulent je m’en fout. Et ça sous entend que les pratiques homosexuelles sont la honte suprême. Voilà pourquoi c’est homophobe. En plus je suis persuadé que ça n’a jamais convaincu aucun salarié de se détourner d’eux. Donc c’est inutile et profondément humiliant pour les homosexuels. Ce qui devrait ressortir de notre communication sur la CFDT, c’est ce qu’ils signent, c’est qu’ils désarment les salariés avec leurs discours et leurs pratiques. Pas besoin d’imager. Combattons les sur le fond ! Quand ils signent l’appel du MEDEF ils abandonnent leur rôle de contre pouvoir et place la reprise économique avant la sécurité sanitaire, laissant entendre que « nous sommes tous dans le même bateau». D’ailleurs ils disent eux mêmes qu’ils sont des partenaires. Mais dans une relation de subordination complètement déséquilibrée entre le patron qui a tous les pouvoirs (capital, discipline, organisation de la production...) et le salarié qui subit, qui a besoin de vendre sa force de travail pour subsiter, il n’y a pas besoin de « partenaires ». Le patron défend très bien ses propres intérêts. Il faut lui opposer un contre pouvoir qui prenne le parti total des travailleurs.

Pour revenir au sujet, ce n’est pas seulement un dérapage. Infocom joue aussi beaucoup sur le nom de leur syndicat qui laisse penser qu’il s’agit de la communication confédérale, ce que beaucoup de gens croient. C’est une manière d’imposer des thèmes de communication à la confédération, même lorsque nous n’en avons pas décidé collectivement.
Enfin ils mettent en place des collectes au nom de tous les grévistes, lors des conflits interprofessionnels, et ils distribuent l’argent selon leur bon vouloir, sans respecter les autres organisations CGT. Ils sortent clairement de leur champs syndical, et ils nous foutent dans la merde en distribuant des sommes différentes selon les grévistes. Ils détournent les dons de gens qui pensent donner à la confédération.
Les simples excuses ne suffisent pas quand les dérives sont assumées sciemment et se multiplient.
Pour moi, ils doivent changer de direction syndicale, changer de nom pour qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté, arrêter leur collectes financières (ou alors les limiter à leur champs syndical et que ça soit clair pour les gens qui donnent). Et s’ils veulent proposer des affiches à toutes les orga de la CGT sur les thèmes d’actualité, ils les envoient à la com confédérale pour qu’il y ait au moins un filtre qui nous évite ce genre d’horreur.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 9 Mai 2020

BERGER DANS LA COMPROMISSION.
Berger vient de déclarer la CGT irresponsable sur les ondes de France Inter, ce matin, concernant le jugement à Renault Sandouville. Il se dit en colère ; pour moi la colère est celle de voir un syndicaliste se coucher devant le patronat. Cela devient une habitude et montre que Berger conduit son syndicat dans les méandres de la collaboration de classe.
Cet homme est dangereux. Quand dans une entreprise les travailleurs sont en danger et que les mesures sont insuffisantes pour les protéger, il est du devoir d'un syndicat de s'y opposer. J'ai connu dans mon entreprise des cas qui nous ont obligé à faire grève sur le tas, immédiatement, pour obliger la direction à prendre les mesures indispensables. Rien ne vaut plus que la vie et la santé des travailleurs. Berger devrait le savoir. Cet homme est dangereux puisqu'il permet au patronat de s'engouffrer dans l'insécurité face à un virus extrêmement dangereux . Ce patronat qui, d'ailleurs, s'offusque de la décision du tribunal donnant raison à la CGT considérant que c'est un précèdent gênant sa volonté de faire reprendre le travail sous ces propres critères et dont on sait les manquements dans des entreprises où les conditions de travail laissent à désirer, y compris en temps hors Covid 19.
Vraiment, il nous manque nos CHSCT qui, incontestablement par leurs connaissances et leurs spécificités étaient les outils indiscutables pour décider s'il y a lieu de travailler. Oui ce Berger est vraiment irresponsable.

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Publié le 22 Janvier 2020

LES FORMES DE GREVE AUJOURD'HUI ET DEMAIN

Depuis quelques jours les travailleurs en luttes pour les retraites sont victimes de la répression de l’Etat et des patrons du privé comme des services publics.

Tout est fait pour empêcher les revendications de s’exprimer par la lutte que ce soit par la grève, les manifestations, le blocage d’outils de production et les expressions des salariés-es et des retraités-es en direction du pouvoir et du patronat.

Le concours à charge des médias est manifeste pour démolir l’idée même de la grève.

Le syndicalisme est-il dans son rôle d’utiliser le rapport de forces pour contraindre les pouvoirs à accepter de se mettre à la table de la négociation sur les retraites ?

Devrait-il se conformer aux rites de la société libérale, de la concertation, de ne discuter que des décisions prises par les tenants de cette société libérale ?

C’est tout l’enjeu et c’est la démocratie au travail qui est au cœur de la bataille actuelle.

Est-ce que nous devrions n’être que l’appendice des décisions de l’idéologie dominante dont on voit avec quelle violence elle s’exprime en direction du monde du travail ?

Certainement pas !

Le syndicalisme, c’est la défense des intérêts des salariés-es et des retraités-es. L’intégration idéologique, c’est l’acceptation du mode de fonctionnement d’une société de plus en plus inégalitaire, injuste, violente envers ceux et celles qui la combattent.

Nous assistons en ce moment au déchainement du système parce que la lutte engagée par les organisations syndicales, qui n’acceptent pas la réforme Macron sur les retraites, remet en cause cette autocratie et cette intégration qui trouve aussi son corollaire dans le nouveau « code patronal » et non plus code du travail de plus en plus dépouillé de droits pour les travailleurs.

Les violentes attaques contre la CGT et de son Secrétaire général Philippe Martinez montrent à quel point ce système veut garder la main à tout prix y compris en allant jusqu’à accuser la CGT et son secrétaire général de ruiner la France.

Mais qui ruine la France depuis des décennies sinon le capital financier qui dirige ce pays et la planète avec toutes les conséquences pour celle-ci et pour les humains qui l’habitent.

Le pouvoir pensait avoir réussi en corrompant certains syndicats et que sur les retraites la réforme pouvait être mis sur les rails en escomptant l’affaiblissement des grévistes dans les transports ; mais voilà que la CGT s’en prend directement aux outils de production et d’échanges, le cœur du système tirant les profits et  cela le pouvoir ne peut le supporter et l’on peut voir avec quelle brutalité  il utilise tous les moyens à sa disposition pour empêcher que le conflit sur les retraites prennent une dimension de masse et de classe mettant en cause sa suprématie.

En fait ce que veulent ces patrons et son pouvoir d’état, c’est bien d’empêcher le syndicalisme de jouer son rôle et de faire grève et de bloquer les moyens de productions qu’ils soient directs où indirects si nécessaire quand il n’est pas entendu.

Dans un passé pas si vieux que cela, la  grève voulait dire arrêt des outils de travail par les travailleurs concernés en utilisant non seulement leurs droits de croiser les bras mais aussi d’interdire que le travail se fasse quand la grève est décidée.

C’est toujours la façon de faire la grève quand le patronat se refuse à satisfaire les revendications des salariés-es et une grève effectivement sert à faire pression sur le capital. Toutes les grandes conquêtes sociales ont été obtenues par le rapport de force.

 Ce même patronat et ce gouvernement, soyons clairs,  veut en fait  interdire le droit de grève et même s’il jure, la main sur le cœur qu’il respecte la loi (la sienne), il fait tout ce qu’il faut pour en limiter l’exercice par des règles à respecter, par la répression, par des campagnes pour la rendre impopulaire auprès des medias qu’il contrôle. En fait pour le patronat si grève il y a , elle ne devrait se dérouler que d’une manière à ce que cela ne lui coute rien ou par exemple se contenter de mettre un brassard, de laisser circuler le courant électrique, de regarder passer les trains et  les avions et finalement de se déclarer grévistes par une pancarte à la porte de l’usine et de « fermez sa gueule ».

Dans la bataille actuelle il s’agit de renforcer le droit de la grève, il faut sortir des chantiers battus : cela nécessite de lui redonner de la dimension.

Le débat avec les salariés-es doit avoir lieu pour que la grève soit toujours décidée par eux-mêmes en connaissance de cause et en l’expliquant aux salariés-es qui en subissent des dommages collatéraux mais bien sûr en veillant à ce qu’elle ne nuit pas pour des situations particulières telles celles des hôpitaux et des malades.

Remarquons que depuis près de 50 jours la France est à l’arrêt et le pouvoir n’a  pu réussir à opposer les salariés entre eux : la réforme des retraites est rejetée par l’ensemble des français : ce n’est pas rien et c’est un acquis inestimable.

Cela dit, la grève doit s’exercer aujourd’hui avec l’évolution du travail et des moyens de production et d’échanges de plus en plus sophistiqués :  la révolution informationnelle change beaucoup de données à ce sujet et les automates remplacent des hommes et des femmes sur les chaines de production, des trains circulent et vont de plus en plus circuler automatiquement, des opérations financières et bancaires se font avec des moyens informatiques qui modifient la place des humains et permettent au capital de pousser à des productivités énormes avec peu de travailleurs .

Alors cela doit nous amener à imaginer la grève dans ces conditions et ce que font les électriciens en coupant le courant sur des installations ou des points stratégiques ou bien demain (mais déjà aujourd’hui)pour la circulation de trains et de métros sans conducteurs doit amener à organiser la grève  avec les salariés en partant de leur propre maitrise de  la marche des moyens de production et d’échanges y compris dans les entreprises privées.

Hier c’était les grèves bouchons ou perlées, interdites d’ailleurs par le pouvoir mais que nous avons maintes fois foulé au pied, j’en sais quelques chose ; aujourd’hui et demain les grèves devront automatiquement maitriser l’ensemble des outils de production et d’échanges dont le contrôle direct est assuré par des systèmes informatiques que le pouvoir et les directions se sont accaparés.

En ce sens, toutes les formes d’action doivent pouvoir s’exprimer et le syndicalisme de classe  avec les salariés-es va  avoir à inventer des interventions nouvelles dans ce processus de luttes.

Bref, le combat de classe pour la maitrise par les travailleurs des opérations de production devient un objectif majeur pour que demeure la grève,  droit inaliénable de ces mêmes travailleurs qui ne doivent en aucun cas se laisser déposséder de leurs outils de travail.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Novembre 2019

Colombie : la paix menacée

Des centaines de dirigeants communautaires et syndicaux ont été assassinés en Colombie depuis la signature de l’accord de paix, en novembre 2016, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la CSI. Le rapport intitulé « La paix menacée » (en anglais et en espagnol, d’ici peu en français), lève le voile sur l’échec du gouvernement du président Ivan Duque à mener à leur terme les engagements pris dans le cadre de l’accord. Malgré les engagements pris envers l’Union européenne et les États-Unis, ainsi qu’envers l’OCDE et l’OIT, moins d’un quart des mesures convenues ont été correctement mises en œuvre par le gouvernement.

Les manifestations en opposition aux politiques du gouvernement, qui ont embrasé le pays depuis le 22 novembre, se sont heurtées à une répression violente de la part des autorités. 

 « Tragiquement, on assiste à une nouvelle montée de la violence en Colombie, et le président Duque et ses alliés conservateurs doivent en assumer la responsabilité. Un accord d’une telle importance ne peut simplement être mis de côté au gré des caprices d’un gouvernement quelconque qui ne semble guère se soucier de la population ni de l’avenir du pays. Le “dialogue national” annoncé par le président Duque ne peut être considéré comme crédible tant que la situation de répression persiste », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

Entre le 1er janvier 2016 (11 mois avant la signature de l’accord) et le 8 septembre 2019, 777 dirigeants sociaux et défenseurs des droits humains ont été assassinés en Colombie.

La conclusion de l’accord de paix avait éveillé de grands espoirs. Il témoignait d’un engagement ferme du gouvernement de l’époque et des forces de la FARC en faveur de la paix et de la résolution des problèmes sous-jacents qui alimentaient le conflit. L’accord de paix engageait le gouvernement à entreprendre une réforme rurale intégrale, à garantir les droits des victimes et leur participation politique, et à garantir également une approche participative dans sa mise en œuvre.

« Il y avait de l’espoir que les efforts du gouvernement cesseraient d’alimenter la violence pour s’attaquer, à la place, à la pauvreté et aux inégalités. Pourtant, la Colombie reste le pays d’Amérique latine le plus inégalitaire en matière d’accès à la terre, tandis que les travailleurs sont maintenus dans la pauvreté par un législation du travail qui favorise les familles les plus riches et les investisseurs étrangers au détriment du peuple. Le gouvernement Duque entraîne la Colombie sur une voie qui représente une menace grave et imminente pour la paix », a déclaré Mme Burrow.

Le rapport, fruit d’une initiative conjointe de la CSI, des centrales syndicales nationales CUT et CTC et de l’École nationale syndicale de Colombie (Escuela Nacional Sindical, ENS), met en exergue le fait que la violence continue de cibler les défenseurs des droits humains. Il révèle que l’année 2018 a vu plus de syndicalistes assassinés que les quatre années antérieures (y compris les années qui ont précédé la signature de l’accord de paix). Au total, 34 syndicalistes ont été assassinés l’année dernière, principalement dans les secteurs de l’éducation, de l’agriculture et des mines. En tout, 234 violations graves des droits humains des syndicalistes ont été recensées, dont des menaces, des attaques violentes et même des cas de torture.

Les auteurs sont traités avec impunité par les autorités : 95 % des crimes liés à des violations graves des droits humains des syndicalistes sont non résolus, alors que l’absence de suivi judiciaire signifie que dans 60 % des cas, les auteurs présumés ne sont même pas identifiés.

Bon nombre des accords économiques qui, à l’heure actuelle, maintiennent à flot l’économie du pays ont été signés à la suite de l’accord de paix. Dans le cadre de ces accords, la Colombie s’est engagée à mettre en œuvre une série de normes en matière de droits humains, de travail et d’environnement.

« Les syndicats se sont engagés à construire la justice sociale nécessaire à une paix durable. Nous continuerons de faire pression pour la paix aux niveaux national et international. Les partenaires internationaux de la Colombie ne peuvent rester les bras croisés pendant que des défenseurs des droits humains sont assassinés et que les injustices économiques qui ont alimenté le conflit perdurent. Le mouvement syndical international continuera de faire pression sur le gouvernement Duque et sur les partenaires internationaux de la Colombie, pour qu’ils assument leurs responsabilités respectives », a déclaré Mme Burrow.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme, #paix ou guerre, #PAIX

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Publié le 6 Septembre 2019

Rédigé par aragon 43

Publié dans #LIBERTE, #Syndicalisme

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Publié le 21 Juillet 2019

Cela se passe à la terrasse d'un café où je déguste un expresso avec mon épouse ce matin après notre marche matinale.
Bonjour… ça va …  c'est une jeune femme attablée avec une dame âgée, et elle répond à un retraité  qui vient de lui faire ses salutations. Le monsieur, très grisonnant,  engage la conversation assez fort et l'on comprend ses paroles ;  ils se connaissent… il s'enquiert de leur santé ; c'est banal bien sûr mais la jeune femme lui répond : "elle est en retraite , elle est tranquille maintenant" !
Il fait beau à la terrasse du café, sur la place des passants cheminent avec le sac à commissions, un petit vent frais vient rafraichir l'atmosphère, quelques retraités assis sur un banc devisent;  l'on profite de la vie en retraite et alors me vient l'idée que demain qu'en sera t'il ? Un tel moment sera t'il encore possible de le respirer à plein poumon comme on dit en sirotant un café ou en regardant la nature et les passants : oui, cela sera t'il encore  possible  avec des retraites prises plus tard encore et souvent en mauvais santé et me venait l'idée que de tels moments vont devenir plus rares et pendant ce temps Macron pérore sous son balcon de l'Élysée que tout va bien, que les bénéfices rentrent, que son ami Arnaud est devenu le deuxième plus grand milliardaire du monde et ce qui compte c'est le travail  : et me revient dans ma mémoire : " la chanson d'Henri Salvador : "le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver, les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os" et  alors cette image de vieux sidérurgistes resurgit que j'ai connu dans ma jeunesse à Usinor Dunkerque : je les vois encore attendre avec impatience leur retraite à 65 ans, avant la loi de 1981 après une longue bataille de la CGT  pour la retraite à 60 ans, et donc avant cela beaucoup de ces camarades mouraient de la sidérose ou des conditions de travail en feux continus dans des horaires de 56 heures d'affilée notamment dans les hauts fourneaux et les aciéries y compris avec des heures supplémentaires à foison pour remplacer les malades et compléter les équipes.
Macron, lui, en ce moment, respire l'air pur des Pyrénées et il ne risque pas de passer une retraite dans les conditions que vivront les générations actuelles à qui il  demande avec Delevoye de travailler plus tard, 64, 65,67 ans:  seules  les cannes et déambulateurs en profiteront et seront de mise pendant que les jeunes piafferont pour trouver un vrai boulot à contrat à durée indéterminé.
Salauds de riches.
Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités, #CAPITALISME, #FTM CGT, #Retraites, #SECURITE SOCIALE, #Syndicalisme

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Publié le 26 Juin 2019

L’OIT renouvelle le contrat social, adopte une Convention sur la violence et appelle les gouvernements à répondre des violations

La Conférence internationale du Travail du centenaire s’est achevée par l’adoption de deux instruments majeurs : une Déclaration du centenaire de l’OIT pour l’avenir du travail et une nouvelle Convention internationale pour combattre la violence et le harcèlement au travail.

« Cette semaine, l’OIT a pris un engagement historique, convenu entre les syndicats, les employeurs et les gouvernements, en faveur d’un avenir du travail centré sur l’humain et la réalisation du contrat social inscrit il y a 100 ans jour pour jour dans le mandat de l’OIT. À l’heure où le monde est confronté aux défis colossaux du changement climatique et de la transformation numérique, la Déclaration est un manifeste pour les droits et la protection de tous les travailleurs, ainsi que pour l’établissement d’un socle de protection sociale pour tous les travailleurs. Le socle de protection sociale comprend les centaines de millions de travailleurs piégés dans l’économie informelle ou acculés à des emplois précaires et dangereux, dont la rémunération ne suffit pas à subvenir à leurs propres besoins ainsi qu’à ceux de leur famille. Il couvre également les chaînes d’approvisionnement, où a lieu une exploitation débridée, et les entreprises de plateforme actuellement en plein essor. La Convention historique contre la violence et le harcèlement au travail marque l’aboutissement d’une campagne exceptionnelle en faveur de cette nouvelle norme internationale et les efforts viseront désormais à assurer sa ratification et sa mise en œuvre par les gouvernements. Grâce à ces décisions, le contrat social pour l’avenir, incarné par l’OIT, a été assuré », a déclaré la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI), Sharan Burrow.

Une Déclaration du centenaire de l’OIT pour l’avenir du travail

Avec l’apparition de nouveaux modèles d’entreprise tels que les entreprises de « plateforme », qui coupent à toute responsabilité en matière d’emploi, outre l’érosion croissante des droits des travailleurs à un emploi sûr assorti d’un salaire et de conditions décents, la Déclaration marque un renouvellement important du contrat social, où l’accent est mis sur un socle de droits et de protections pour tous les travailleurs. Elle appelle aussi à l’instauration de mesures de transition juste, pour protéger et soutenir les moyens d’existence au cours du processus de transition à une économie zéro carbone et dans le contexte de la transformation numérique accélérée du monde du travail. La négociation collective, le dialogue entre syndicats, employeurs et gouvernements et les actions transfrontalières visant à protéger les droits des travailleurs des chaînes d’approvisionnement y occupent également une place importante, au même titre que la protection des données, l’éducation et la formation. La Déclaration reconnait, par ailleurs, la santé et la sécurité au travail comme fondamentales pour un travail décent. Aussi, la Conférence a-t-elle adopté une Résolution qui énonce la voie à suivre pour que ce principe soit formellement reconnu par l’OIT dans le cadre des Droits fondamentaux des travailleurs. Elle appelle, en outre, le système multilatéral à adopter une approche cohérente, centrée sur l’humain, où l’OIT soit au cœur des politiques commerciales, financières, économiques et environnementales internationales.

Une nouvelle norme internationale pour combattre la violence et le harcèlement

La nouvelle Convention adoptée à l’issue de la Conférence garantit que le monde du travail doit être exempt de violence et de harcèlement, fournissant ainsi l’élan qui s’impose d’urgence dans la quête d’une protection pour des centaines de millions de travailleurs, dont les femmes représentent la majorité. Cela sous-entend une approche inclusive, qui étende la protection à tous les travailleurs, quel que soit leur statut contractuel, y compris aux personnes qui exercent l’autorité d’un employeur, aux chercheurs d’emploi, stagiaires, internes et apprentis, volontaires et autres. La Convention stipule aussi clairement que tous risques et dangers de violence et de harcèlement impliquant des tiers, tels que des clients, des prestataires de service, des usagers, des patients et des membres du public, doivent être dûment pris en considération et traités. Cette reconnaissance est extrêmement importante pour les travailleurs qui dans le cadre de leur emploi sont amenés à traiter avec les membres du public et dans un espace public.

L’OIT examine les cas de violations des droits par pays

La réunion régulière de la Commission de l’application des normes de la Conférence a procédé à l’examen des engagements des États membres de l’OIT en matière de protection sociale, une question prioritaire à l’heure où trois quarts de la population mondiale est inadéquatement ou pas du tout protégée.

La Commission a également examiné le respect des Conventions de l’OIT par les gouvernements. Les discussions ont porté sur 24 pays figurant parmi les pires contrevenants, dont la Turquie, le Brésil, l’Inde, le Kazakhstan, Fidji, le Zimbabwe et les Philippines, où le gouvernement du président Rodrigo Duterte s’est rendu complice de l’impunité accordée aux auteurs de violences à l’encontre de syndicalistes, qui sont parfois allées jusqu’au meurtre.

Un message pour les cent prochaines années

« La Conférence du centenaire a rappelé au monde toute l’importance que revêt l’Organisation internationale du travail, la plus ancienne et la plus significative de toutes les institutions multilatérales. Elle protège les plus vulnérables et garantit les droits des travailleurs. À l’heure où l’inégalité des revenus atteint des pics historiques et où l’espace démocratique se contracte, en cette ère de colère où les sociétés multinationales ont trop de pouvoir et les gens trop peu, l’OIT est un rempart contre la transformation du travail en une marchandise bradée sans aucune considération pour la dignité humaine », a déclaré Mme Burrow.

 

Voir cet article sur le site de la CSI

 

La Confédération syndicale internationale (CSI) représente 207 millions de membres au travers de 331 organisations affiliées de 163 pays et territoires.
 
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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Mai 2019

 

commentateurs bien pensants

Anne Sophie Lapix a trouvé le moyen d’escamoter les travaux du 52eme congrès de la CGT en s’attardant sur la personne  de Philippe Martinez.

C’est indigne d’une chaine nationale.

Que la  chaine publique fasse de l’humour, rien d’anormal, mais consacrer la présentation du congrès national de la CGT, qui se déroule en ce moment à Dijon, à la moustache du Secrétaire général, au surnom de Général  Tapioca, relève d’une volonté de déprécier cette grande organisation syndicale.

Ce reportage visait surtout à appuyer sur le fait que la CGT a perdu 30 000 adhérents et qu’elle n’est plus la première organisation syndicale dans ce pays :  répéter cela sans arrêt a quelques chose de suspect chez tous ces commentateurs élevés pour la plupart dans le sérail  de la grande bourgeoisie française .

Le téléspectateur n’en sera pas plus sur le contenu de ce congrès où mille délégués-es de la CGT dûment mandatés-es vont débattre pendant toute la semaine de l’orientation à se donner pour 3 ans. Ils  ne sont pas venus pour un requiem de la CGT mais bien pour relever le défi d’une organisation qui sait qu’elle besoin non seulement de constater ses manques mais surtout d’agir pour être l’organisation des travailleurs d’aujourd’hui et de demain.

Le téléspectateur n’a donc rien su des projets, des succès revendicatifs, des échecs et de ce que les délégués- veulent apporter à ce congrès et ils n’ont pas eu droit à la parole devant les caméras.

La dame Lapix aurait pu invoquer par exemple que la désyndicalisation n’est pas le cas malheureusement de la seule CGT  mais c’est aussi  le cas des autres organisations syndicales y compris de la CFDT.

La désyndicalisation aurait pu mériter un autre traitement que les moustaches de mon camarade Martinez.

Nous aurions aimé entendre  à ce sujet les extraits du discours du secrétaire général reprenant les expliquant les raisons de cette désyndicalisation dans  ce pays où règne la répression syndicale. Nous aurions entendu l’avis des délégués-es expliquant toutes les raisons de ces reculs et en particulier l’évolution du travail, de son organisation, d’un monde ouvrier différent de celui d’hier et qu’il fallait alors non pas s’adapter mais prendre en compte cette réalité.

Mais  Madame Lapix avait dans sa tête de linotte qu’une pauvre logorrhée : celle de se foutre de la G… du secrétaire général de la CGT.

Alors moustache et sobriquets ne sont que  des succédanés du Medef qui ne veut plus voir une seule tête dépassée dans les boites où doit régner l’ordre patronal.

Au fait, avez-vous déjà vu Madame Lapix faire ce même traitement  au patron du Medef  ?

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #CGT, #Syndicalisme

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Publié le 2 Juillet 2018

L’EUROPE A BEAUCOUP BRUNI

C’était ce que disait un camarade lors d’une réunion : l’Europe a beaucoup bruni , c’est vrai ; il exposait ainsi l’inquiétude qui règne en ce moment devant cette montée en Europe de ce que Berthold Brecht appelait  « la bête immonde » quand le nazis me occupait la quasi-totalité de l’Europe et amenait à la chambre à gaz des populations entières.

Si nous y regardons de plus près, l’histoire est là pour nous le rappeler, dans les périodes de crise du capitalisme toutes les situations les plus virulentes refont surface.

Si nous y regardons de plus près, dans ces moments là, nous voyons les montées d’une  extrême droite travaillant les plus bas instincts, que l’homme, à force d’éducation  sur lui-même, avait enlevé de sa tête.

Renait alors tous les penchants les plus pernicieux.

Celui par exemple des remontées religieuses les plus conservatrices, les violences homophobes, les réactions haineuses contre l’égalité hommes femmes, les relents patriotiques belliqueux, le nationalisme du « on est chez nous » et de  l’étranger « persona no grata », le juif et l’antisémitisme, la xénophobie et le populisme chauffant à blanc les intérêts particuliers comme on a pu le connaitre à un moment donné de la quatrième république avec  le poujadisme.

Ces effluves, quand elles remontent des égouts peuvent empuantir les populations les plus fragiles comme les plus réactionnaires. Le nazisme en fut une des résultantes ;  et n’oublions jamais où elles nous ont conduites même s’il faut toujours faire attention aux  amalgames.

Aujourd’hui la chasse à l’immigré, la mise à l’index de populations exclues, le chacun pour soi visent à écarter des populations entières de la vie sociale et économique, cela  témoigne d’une situation plus que dangereuse pour la paix civile avec le risque de déclenchements d’hostilités avec des groupes justiciers et des nervis visant religions  et ethnies dans un racisme assumé.

L’Europe est particulièrement touchée : un véritable rideau de fer s’est installé le long des frontières de l’Est européen. La chasse à l’errant fuyant les guerres et les misères dues au capitalisme est ouverte. Nous voyons même s’installer toutes sortes de réglementations pour interdire à ces migrants l’accès à l’Europe alors que les marchandises circulent librement et que les affaires des banques et institutions financières n’ont même plus besoin d’un laisser passer. En France, les idées véhiculées par l’extrême droite rencontrent l’agrément d’un gouvernement qui se renferme dans ses frontières avec des camps de tri et d’internements entrain de voir le jour proposés par la France en Europe pour renvoyer les immigrés dans leur pays.

L’indignation est aussi à son comble de voir cette Europe qui nous promettait le bonheur absolu à son origine se couvrir de dirigeants de plus en plus fascistes et ce qui se passe en Italie est révélateur que du populisme on peut passer à l’extrême droite et au retour d’un fascisme que l’on croyait disparu dans ce pays avec des dirigeants qui ne gênent plus à se revendiquer ainsi.

Dans tout cela, il faut y voir la crise que traverse le monde capitaliste. Il est incapable de créer du progrès social et humain ;  pour redresser son taux de profit il taille dans les effectifs, dans les salaires, remet en cause toutes les conquêtes sociales en France et en Europe particulièrement qui sont des pays qui ont créé le progrès social à la sortie de la deuxième guerre mondiale.

Macron veut remettre en cause ces acquis de cette période.

Depuis sa nomination comme président de la République, c’est un véritable rouleur compresseur social qui écrase les droits sociaux et particulièrement la protection sociale.

Une sorte de sidération semble régner mais des mouvements s’engagent et la violence de classe  trouve devant elle des premières réactions notamment cette lutte des cheminots qui me fait penser à celle des mineurs en 1963 contre le régime gaulliste qui voyait là le début d’une réaction de la classe ouvrière de l’époque et qui nous conduira à 1968.

Des luttes s’engagent donc, comme à tous moments, quand la crise du système fait tant de dégâts, il faut bien sûr un temps pour réagir et ce temps me semble venir et il a besoin de force et d’unité face à ce démantèlement des droits et acquis sociaux.

On assiste à un changement radical de société disait un camarade ;  en fait comme changement, c’est un capitalisme qui cherche à faire payer sa crise systémique à toute la population et principalement aux salariés-es et nous avons affaire là à un enjeu majeur : c’est d’être à la hauteur de ce combat de classe qui s’engage et qui demande mobilisation et syndicalisation.

Ce combat nous allons devoir l’exercer non pas sur la défensive mais en portant nos idées dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique face à un pouvoir maintenant dirigé directement par le Medef dans notre pays et par les transnationales industrielles et financières au niveau de la planète. L’histoire nous rappelle aussi que ce Patronat est toujours à la manœuvre pour casser le social : celui du Front populaire et de la libération dont il n’a jamais accepté de s’y résoudre.

Alors,  ces idées de luttes, il faudra les porter par exemple sur les salaires et la réduction du temps de travail, sur les questions de la santé et du devenir de nos retraites.

A ce sujet, il est un devoir qui prime, celui d’agir face à la menace grandissante qui pèse sur la Sécurité sociale et son démantèlement ; en fait, c’est  l’objectif de Macron et du Medef et nous avons toutes et tous intérêt à relever le gant notamment sur la casse de notre système de retraite en cours de discussion dans les salons feutrés pour des applications en 2019.

Un rendez-vous à ne pas manquer et qui nécessitera de rappeler l’œuvre de Croizat et qu’elle doit demeurer indestructible et améliorable pour le monde du travail.

Cela m’amène à une pensée pour la fille d’Ambroise Croizat, Liliane Caillaux Croizat qui vient de nous quitter et que nous avons accompagné à sa dernière demeure il y a quelques jours à Nevers.

Liliane, sache que nous continuons ton combat et que nous allons gagner.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Juin 2018

LA BORNE DERAILLE

La ministre des transports de Macron s’énerve dans la presse ce dimanche du fait de la persistance de la grève des cheminots.

Tout compte fait c’est qu’elle n’a pas la conscience tranquille la drôlesse.

Cette dame, ancienne de la SNCF*, qui porte une lourde responsabilité de la situation dans laquelle la SNCF a été plongée par les gouvernements successifs et une direction SNCF dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle créé les conditions depuis longtemps pour affaiblir une entreprise nationale que Bruxelles et le libéralisme veulent voir disparaitre pour mettre en place des mastodontes ferroviaires privés  au main des lobbys internationaux dont on sait qu’ils rançonnent déjà les clients comme ils disent dans certains pays.

La CGT fait de la politique dit-elle ; elle crache, elle vitupère, elle gesticule : elle est bien bonne celle-là ; oui la CGT  fait de la politique et la politique est l’art de s’occuper de la cité. Et la cité transports va mal et à cause de qui ? De Borne, de Pepy, de Macron et surtout de cette volonté de mettre la main sur  un réseau et l’exploiter pour des actionnaires avides de profits. Cela est aussi  faire de la politique mais de la politique pour le profit de quelques-uns Madame Borne.

Politicarde est cette dame ; en fait  elle vise simplement à diviser les syndicats et à obtenir que certains rendent les armes et s’agenouillent devant la dame Borne. Dans cette affaire, le prétexte du bac est un signe de faiblesse de ce gouvernement quand on a plus comme arme que de faire peur aux jeunes qui passent leur bac et qui, d’autre part, pour un certain nombre d’entre eux, sont stressés non pas par le manque de transport mais par le fait que le triage avec le « parcours sup » peut aboutir à ce que ce parcours ne leur permettent plus de choisir leur orientation après le bac mais de subir des « dictats » qu’ils ne veulent pas.

D’autre part, la dame Borne fait un appel du pied à certaines organisations syndicales pour qu’ils acceptent d’aller « à Canossa » et négocient des cacahuètes : c’est essayer de faire oublier qu’une grande majorité des cheminots ont voté contre les mesures gouvernementales et ont donné toute leur confiance à la lutte.

Madame Borne, vous êtes borné sans doute, borné tout court et borné  surtout à n’appliquer que des décisions visant à octroyer  les rails aux grands groupes privés comme vos prédécesseurs avaient vendus les autoroutes pour des clopinettes à des crapules financières qui s’en mettent plein les poches avec les péages.

La lutte continue et plus que jamais les cheminots et les usagers ont toutes les raisons de faire bloc ensemble.

Bernard LAMIRAND

* En 2002, elle devient directrice de la stratégie de la SNCF, puis rejoint la société Eiffage en 2007 en tant que directrice des concessions ( TOUT UN PROG4RAMME)

 

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Rédigé par aragon 43

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