Publié le 29 Septembre 2008


Ce soir, nous sommes passés à un autre stade de la crise.

Peut-on encore parler de crise bancaire ou financière ?

Tout au long de la journée se sont succédé les prises de contrôle par les états libéraux des banques en faisant des apports considérables. Qui l’eut cru, il y a encore quelques semaines où le discours à la mode chez nos élites bourgeois était les privatisations.

C’est tout à peine s’ils ne nous riaient pas au nez en nous considérant comme des archaïques.

Mais le virus a pris de l’ampleur et s’est transporté maintenant à l’Europe où pour y faire face de centaines de milliards ont été injectés pour sauver des banques et sociétés d’assurances au Benelux et en Grande Bretagne et demain en France.

C’est un vent de panique avec la nouvelle dégringolade des bourses à partir de la décision du congrès américain de rejeter le plan Bush. Les libéraux américains veulent des morts sur le terrain.

Comme en 1929.

Une bonne guerre pour apurer les comptes et relancer la machine fait partie de leur panoplie à tous ces réactionnaires.

Le capitalisme, poussé dans sa frénésie spéculative, n’a pas simplement dérapé : il montre à la face du monde qu’il est entré dans une phase de dévalorisation après cette suraccumulation démentielle.

Il fallait voir, ce jour à Bruxelles, la cohorte de tous ces dirigeants européens ultralibéraux, qui nous ont fait la leçon lors du référendum constitutionnel sur la nécessité du marché libre et non faussé, faire machine arrière, au premier rang Barroso et Trichet, pour faire en sorte que l’argent de l’état, hier honni, soit disponible immédiatement pour payer les frasques financières de cette aristocratie financière.

Mais il y a va de leur système et on ne crache pas sur les deniers des contribuables pour colmater les brèches qui apparaissent béantes dans le navire capitaliste.

Du fric frais est ainsi trouvé, hier les caisses étaient vides et voilà que par l’opération du Saint-Esprit capitaliste, des centaines de milliards sont distribués à « qui mieux mieux » pour tenter d’étouffer l’incendie capitaliste qui se propage maintenant partout y compris en France où le seigneur de l’Elysée a perdu de sa superbe.

Trouver des milliards pour renflouer les gros porteurs d’actions dans les banques et les assurances est révélateur d’un système qui défend les siens et qui refuse systématiquement de consacrer ces milliards à améliorer le sort de ces millions de chômeurs et de précaires qui en auraient bien besoin en ce moment.

L’argent est disponible que pour les riches.

La situation de ce soir ne doit pas être prise à la légère, le cyclone s’approche avec ce qui se passe aux Etats-Unis, la crise est chez nous atteignant l’économie réelle et donc les emplois.

L’annonce de 41600 chômeurs de plus en un mois indique que l’hémorragie financière va se transformer en hémorragie d’emplois. Il ne fait pas de doute que tous ces fonds capitalistes qui ont perdus des sommes fabuleuses vont essayer de se rattraper sur les salariés et les retraités.

De même sur l’investissement et la création de richesses atteints par le manque de crédit.

Il me semble que le parti communiste se doit d’intervenir et d’éclairer les gens.

Cet éclairage est d’autant plus utile que j’ai entendu ce soir les socialistes, ce n’est pas étonnant, s’en tenir à une meilleure régulation du système et lutte ouvrière, par la voix de sa porte parole Arlette Laguiller, en rester à la dénonciation du système capitaliste, ce qui est en soit juste mais insuffisant pour dépasser cette situation.

C’est par des propositions anticapitalistes que la situation peut être surmontée et le PCF se doit de les faire publiquement et d’exiger leur mise en œuvre immédiate.

En aucun cas le capital ne doit être renfloué.

L’heure est à la nationalisation des banques et des sociétés d’assurances sans aucune contrepartie pour les actionnaires.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Septembre 2008

PREMIERE RIPOSTE POUR LES SALAIRES ET CONTRE LE CAPITAL

Il y avait du monde ce midi pour prendre le car de Montataire dans l’Oise pour se rendre à la manifestation pour les salaires à Paris à l’appel du PCF.

Notre car était plein.

De nombreux militants communistes, autant de femmes que d’hommes, des jeunes; cela fait du bien et cloue le bec à ceux qui n’arrêtent pas d’annoncer notre fin.

Notre arrivée à Paris, face à l’école militaire, était cocasse ; nous stationnons presque devant le portail, et c’était l’heure de sortie de vieux militaires bedonnants, portant le béret rouge, auréolés de médailles, l’hypogastre bien garnie ; certainement par un frugal repas qui a dû mettre dans le rouge le budget national que nos princes ont eu tant de mal à l’établir….

Mais trêve de plaisanterie, nous étions venu pour manifester notre colère contre Sarkozy et les bourgeois qui dirigent ce pays, et cela au coeur au cœur de leur tanière : les beaux quartiers.

Nous y étions pour crier notre mécontentement sous les fenêtres du MEDEF dont le siège est tout prés pour ensuite se diriger vers le château… de l’Elysée pour dire ce que nous pensions au châtelain.

Les gueux, il n’aime pas le châtelain ; il ne nous recevra pas laissant le soin à son chambellan de ramasser les nombreuses pétitions réclamant des augmentations de salaire.

Une manifestation réussie, un cortège ou se distinguaient les slogans tels « augmentez les salaires pas les actionnaires ». Dans une poussette où apparaissait tout emmitouflé un bébé, un couple avait déposé un bout de carton où était écris « mon papa n’a pas d’augmentation et je n’ai pas de chambre pour moi ». D’autres écrits clamaient leur ras le bol « du tout pour les riches et rien pour les pauvres ».

Une dame s’indignait que Sarkozy promette aux banquiers de les aider en cas de banqueroute alors que pour elle rien n’a été fait quand son compte en banque était à découvert.

Nous avons cheminé ainsi jusqu’à la hauteur des Champs-Elysées pour être bloqué au rond point. Marie George Buffet à fait une déclaration et une délégation est allé ensuite remettre les pétitions.

J’ai observé la longueur de la manifestation : elle était très compacte, elle s’étalait de l’avenue Bosquet jusqu’au rond-point des champs Elysée : assurément plus de dix mille manifestants et il faut savoir qu’en province d’autres initiatives avaient lieu.

C’est donc un succès pour notre parti communiste d’avoir mobilisé autant de salariés de tous âges et j’ai remarqué que de nombreuses personnes non communistes s’étaient invitées dans cette action.

En quelque sorte nous avons tout de suite riposté à l’austérité que nous impose Sarkozy et dit notre refus d’une unité nationale, sorte d’union sacrée pour sauver les comptes en banque des actionnaires.

Evidemment le soir, à la télévision, nous avons vu que des reportages d’images très rapides et quelques mots de Marie George Buffet.

Les perroquets ne se sont guère appesantis pour reprendre les paroles fortes de ces manifestants qui mettaient en cause le capitalisme.

Le spectacle était ailleurs, au Zénith ou la prêtresse Ségolène officiait pour mettre en avant son nombril pour les prochaines échéances électorales.

Rien de changé de ce coté-là ; je plains ces militants de base socialistes devant le creux discours qu’elle a tenu à la télévision.

Les problèmes des gens n’étaient manifestement pas sa tasse de thé. Bon j’arrête ; cette manifestation pour les salaires donnent le ton pour que partout les communistes s’adressent aux travailleurs pour qu’ils demandent de la rallonge à leur patron.

Ce sera notre unité nationale à nous face au cartel du fric.

Bernard LAMIRAND
samedi 27 septembre 2008

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Septembre 2008

QU’IL AILLE SE FAIRE FOUTRE

 

« La France n'était pas épargnée par le ralentissement économique provoqué par la tempête américaine ».
« Il y a des moments où l'unité nationale s'impose », a déclaré le Premier ministre dans un discours pour la rentrée départementale de la fédération UMP du Val d'Oise à Enghien-les-Bains, nous dit le nouvel-Observateur.

Qu’il va se faire foutre comme on dit quand un tôlier veut faire passer ses saloperies.

Fillion et Sarkozy ont un sacré culot.

Le culot de cette classe de privilégiés qui demande toujours au peuple de se sacrifier pour les intérêts de la haute finance.

Le coup était bien préparé : Week-end à New-York où Sarkozy discute avec tout ce beau monde de la  bourgeoise mondiale dans un gueuleton où il reçoit les conseils de ses « carpettes »qui l’accompagnent comme Lang, Strauss-Kahn et sa nana.

Certainement passage chez le maitre Bush.

Conseils éclairés du précepteur, le sage Attali.

Puis déplacement à Toulon pour annoncer son « capitalisme moral » et enfin, le triste sire de Matignon, qui débouche à Enghien pour nous faire le coup de l’unité nationale.

Tout cela parce que Mercredi, il fallait profiter de cette occase, la crise financière, en lui mettant tout sur le dos pour passer un projet de budget  qui prévoit l’austérité pour les travailleurs et la liberté de se faire du fric pour les requins de la finance qui n’auront pas à souffrir des mesures du matamore de l’Elysée.

L’occasion rêvée pour enfouir toutes les promesses électorales et l’échec de sa politique.

Alors, l’unité nationale, certainement pas au moment où l’on demande de nouveaux sacrifices aux travailleurs et que plus de 50000 nouveaux chômeurs sont inscrits au tableau de chasse du capital. Un record.

Un budget qui va vider les écoles de profs, les lieux de cultures de gens compétents, les maternelles d’enseignants qualifiés, la poste privatisée de bureaux et de facteurs, les hôpitaux de personnel soignant et pour la santé  d’hommes et de femmes qui n’auront plus les moyens de se soigner.

l’UNITE NATIONALE OUI MAIS PAS AVEC LES REQUINS DE LA FINANCE QUI ONT LEUR ENTREE A L’ELYSEE ET A MATIGNON.

 

La seule chose à faire ce samedi, c’est l’unité de lutte pour les salaires et les retraites en allant manifester avec le parti communiste du Medef à l’Elysée.

 

Des manifs et des grèves partout voilà la meilleure unité nationale.

 

Fillion va te faire foutre avec ton unité qui pue la collaboration de classe et le piège à cons.

 

Bernard LAMIRAND qui te fait un bras d’honneur…

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 26 Septembre 2008

 

 

  « Un  11 septembre français », se glorifiait un commis de l’Elysée à partir du discours du président de la république à Toulon.

"Rien ne sera plus comme avant", nous disent d’un grand élan, les experts économiques de la bourgeoisie qui niaient hier que la France puisse être touchée par cette crise financière.

"Nous avions connu le communisme, depuis le mur de Berlin le libéralisme, et maintenant nous aurons un capitalisme vertueux" s’exclamaient ces individus.

Une espèce de révolution copernicienne.

D’une chaine à l’autre de la télévision, l’on passait de Wall-Street à la City, avec incursion à Toulon où Sarkozy avait invité personnellement 5000 supporters du nouveau capitalisme pur auquel Sarkozy feint de croire.

Le capitalisme moral voilà la nouvelle recette.

Nous étions à deux doigts de la catastrophe nous dit-il ;  et pour rassurer, de dévoiler que si la crise aura un impact en France et en Europe, il n’est nullement question de mettre en place une politique d’austérité et de nouveaux impôts. Fermez le ban…

Menteur, c’est déjà en cours !

Baisse des salaires et des retraites, licenciements massifs, refus de prêts bancaires, franchises etc.

Et la main sur le cœur d’invoquer qu’il avait promis de rendre du pouvoir d’achat et non d’en prendre. De la blague !

Et pour moraliser: de nous dire qu’il mettrait bon ordre en revoyant le système des parachutes dorées, et là, Madame Parisot du Medef, de s’époumoner sur les vertus d’un capitalisme entrepreneur avec comme première tâche la modération des rémunérations ; « chassez le naturel il revient au galop ».

Bref un 11 septembre, une stratégie de choc, la fin d’un monde et le début d’un autre, capitaliste soit dit en passant, parce que chez ces gens là en aucune façon ils n’envisagent son dépassement.

Surtout utiliser le choc produit par l’état de crise pour faire passer le message du gendarme américain : la crise financière ne peut se résorber que si le capital est débarrassé de ses actions pourries et pour cela il faut que dans le monde entier les travailleurs payent l’addition.

Et l’addition est lourde, certainement plus de 1000 milliards de dollars aux Etats-Unis et combien pour l’Europe ?

La France : il faudrait la calculer la perte… A voir la déclaration grave de Sarkozy, la grosse pochette surprise nous attend.

On sait déjà que les contribuables américains vont payer 3000 dollars chacun pour sauver les multinationales US.

Sarkozy s’est déplacé à New-York, soi-disant à l’ONU, le week-end dernier ;  c’était pour aller prendre les ordres chez le maitre américain.

De son discours de ce soir, retenons  que le capitalisme est en crise durable et que sa parade c’est de la faire payer aux travailleurs et aux retraités salariés.

Quand Sarkozy insiste, l’air compassionné, avec une fausse gravité, que c’est une crise qui aura des conséquences sur la croissance, le chômage, le pouvoir d’achat, il ordonne pour les travailleurs de se serrer la ceinture pour redonner aux actionnaires les dividendes et rentes perdues.

Pour enrober la pilule, il nous dit, que l’Etat interviendra, que personne ne verra son compte bancaire remis en cause.

Parole de « bonimenteur », quand on sait que l’argent placée pour les retraites dans le fond de réserves s’est dévalué de plus de 30% et que les caisses complémentaires, qui elles aussi ont acheté des actions pourries, feront boire le breuvage de l’austérité  aux retraités en projetant pour l’année 2009 et plus des reculs nouveaux sur les prestations retraites et les droits des futurs retraités.

Un expert, ce soir, glorifiait la force du verbe du chevalier blanc Sarkozy qui conduirait une croisade contre le capitalisme voyou.

Mascarade !

Le capitalisme, c’est le vol, disait un révolutionnaire ; le moraliser est une tartuferie de plus de Sarkozy  pour de cacher la réalité : celle d’un capitalisme inamendable.

Sarkozy trompe les gens car c’est toute la stratégie  néolibérale qui est en cause, il l’a défendue au niveau de l’Europe en bafouant le « vote non » des français concernant la constitution Européenne.

Sarkozy, en fait, veut profiter de la crise du système pour en remettre une louche à la déconstruction sociale qu’il met en œuvre avec la MEDEF.

Imposture et canaillerie certainement.

Comme le disait Marie George Buffet à la fête de l’humanité, c’est bien une bataille de fond entre le capital et le travail, entre le salarié et l’actionnaire.

Une bataille de classe quoi !

Le 27septembre, premier rendez-vous pour les salaires et les retraites du Medef à l’Elysée, soyons nombreux.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 26 Septembre 2008

Quand Nicolas Sarkozy voulait créer des subprimes
24 septembre 2008

Rappel : Nicolas Sarkozy estimait en 2007 que les français n’étaient pas suffisamment endettés et proposait de « développer le crédit hypothécaire » en direction des « revenus modestes ».

Abécédaire des propositions du candidat Nicolas Sarkozy, UMP, 2007

Crédit hypothécaire

Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l’Étal intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades.

Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.

Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.

Source(s)

-  Interview Revue Banque (avril 2007)
-  Interview à la revue Cotémômes
-  Interview dans la revue La Vie Immobilière (octobre 2006)

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Septembre 2008


 

A les entendre, nos stratèges financiers, (qui ont le diagnostic sûr alors qu’ils n’avaient pas la moindre idée de l’étendue de la crise il y a quelques semaines) ; la crise actuelle n’aurait que des répercussions accessoires sur les économies du monde et celle de la France.

On nous parle alors de crise bancaire, de responsabilités que l’on attribue à des financiers voyous.

Cachons cette idée que c’est la crise systémique du capitalisme.

Alain Minc, ce matin  sur France inter, relativisait en effet cette crise en disant qu’elle était inhérente au système capitaliste mais que ce système en produisait régulièrement, et que, tout compte fait, c’était dans la normalité des choses.

Mais  pourquoi tous ces idéologues du capitalisme ont eu une telle frousse, la semaine dernière, quand les cours de la bourse partout s’effondraient !

Pour étayer se thèse, ce même Minc considère que le capitalisme bancaire en Europe continentale n’a rien à voir avec celui des Anglo-Saxons qui vit dans le crédit et n’a que peu d’épargne pour se retourner.

En fait cette crise, pour nos distingués économistes français, ne serait qu’épisodique et nous en recevrions que les ondes de chocs provenant des Etats-Unis.

Et Minc, de se féliciter d’avoir des dirigeants étasuniens d’avoir  pris les bonnes mesures en affectant des centaines de milliards de dollars, qui certes, coûteront chers aux contribuables américains mais aideront à supporter cette crise dont nous aurons que quelques effets sur la durée d’un an.

Pourtant, les indicateurs nous montrent que la crise s’est emparée de toute la sphère mondiale et que les dégâts du libéralisme sont visibles à l’œil nu sur toute la planète : crise énergétique, de la faim, de ressources naturelles, de l’écologie.

Appauvrissement des peuples et plus seulement de ceux dit en développements mais aujourd’hui de tous les pays développés.

Les dégâts du capitalisme de la jungle sont là pour marquer que ce système est entrain de creuser un fossé entre une haute bourgeoisie mondiale et des peuples qui souffrent d’une exploitation qui nous ramène à des formes nouvelles d’esclavagisme.

Le capital n’est plus en mesure de travailler le profit sur la base de création de richesse.

C’est cela que je retiens.

La France dans cette affaire va être particulièrement touchée parce qu’elle fait partie de ceux qui ont choisi la rente contre la création de richesse.

Le discours à l’ONU du Président de la république concernant la moralisation du capital est une fourberie destinée à apaiser le peuple et à tenter de réduire les luttes qui s’annoncent pour prendre aux actionnaires et rendre aux salariés.

Dans cette affaire, des milliards ont été engloutis pour parer « au plus pressé » ; il faut que nous demandions des comptes à Sarkozy sur les sommes injectées en Europe et en France pour venir au secours des multinationales de la finance et de l’industrie.

De savoir les mesures prises contre ces banques françaises qui ont spéculé sur les actions pourries américaines et sur ces PDG des banques françaises qui ont perdu des milliards d’euros provenant de l’épargne des français.

De même de savoir précisément les pertes du fonds de réserves pour les retraites dont on annonce une dégringolade de plus de 30% de l’argent mis en réserve.

Entre parenthèses, encore une connerie de la gauche plurielle, d’avoir mis en place un bas de laine que les capitalistes ont bouffé alors qu’il aurait été plus simple d’augmenter les cotisations sociales des entreprises.

Ce m’amène aussi à poser les questions des placements en bourse des réserves des retraites complémentaires : y a-t-il eu placements chez les forbans,  à combien s’élève les participations dans les fonds pourris, quelles sont les pertes ?

Il faut s’y inquiéter, car les caisses complémentaires ARCO et ARGIRC ont remis à plus tard, en 2009, l’examen du maintien des retraites complémentaires entre 60 et 65 ans.

Des manigances ne sont-ils pas  entrain de s’ourdir pour faire payer les inconduites bancaires des placeurs d’argent à tous les assurés.

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Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 21 Septembre 2008

L’OTAN la perfide…

Ce matin nous apprenons par le biais de l’OTAN, c’est curieux… que la patrouille française qui s’est faite dégommée par les talibans manquait de munitions et que le poste radio était en panne.

Pas de munitions, pas de couverture aérienne, pas de radio… ce serait marrant si la vie de jeunes n’en n’aurait pas été la conséquence

Les talibans ont  donc eu tout loisir de faire un carton contre les soldats français devenus une cible de foire.

Il faut dire que ces talibans étaient super-armés : mais par qui ?

Je laisse le soin aux lecteurs de se perdre dans le marché capitaliste des armes qui lui, ne s’est jamais aussi bien comporté dans ces temps de crise.

Je ne veux pas être irrespectueux vis-à-vis de ces jeunes qui ont laissé leur vie là-bas, mais quand même, cette armée française, celle de la république, censée défendre le pays et non défendre les intérêts américains, que fait-elle là-bas ?

Le mensonge d’état est flagrant avec ce rapport de l’OTAN indiquant tout autre chose que les révélations faites et organisées par le ministère de la défense à destination des familles.

Demain, à l’assemblée nationale, devrait être en toute logique décidé le retrait des forces françaises de ce pays et la démission du ministre de la défense qui a trompé son monde si l’on croit le rapport de l’OTAN. De même de ce commandement d’opérette.

Si ce n’est pas le cas, que penser de ces députés croupions de la droite et du centre sinon qu’ils sont que la voix du maitre américain qui siège à l’Elysée.

Sarkozy va aller discourir à l’ONU cette semaine pour l’assemblée générale, il annoncera que la politique française est changée, qu’elle est partie prenante de ces guerres américaines et qu’il est devenu l’allié docile, le caniche des Bush, Mc Cain, Obama et des trusts US.

Sarkozy «  on rentre à la maison et m… à l’OTAN », voilà l’écriteau que je voudrais voir dans l’hémicycle de l’assemblée nationale demain.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 21 Septembre 2008

Claude MALLET : « DANS LA VIENNE AUSSI, IL FAUT UNE AGRICULTURE RÉMUNÉRATRICE SUR DES TERRITOIRES DIVERSIFIÉS ! »

Face à la standardisation imposée par la mondialisation libérale, il est nécessaire de préserver et d’encourager la diversité des territoires et des exploitations agricoles. Les services publics sont aussi des atouts indispensables à la vitalité du monde rural...


12 septembre 2008

DANS LA VIENNE AUSSI, IL FAUT UNE AGRICULTURE RÉMUNÉRATRICE SUR DES TERRITOIRES DIVERSIFIÉS

-  Face à la standardisation imposée par la mondialisation libérale, il est nécessaire de préserver et d’encourager la diversité des territoires et des exploitations agricoles. Les services publics sont aussi des atouts indispensables à la vitalité du monde rural.

- Si dans les discours, la majorité UMP (sénatoriale, parlementaire, élus des Conseils Régionaux et généraux), appuyée la plupart du temps par les élus centristes, se fait l’ardent défenseur du monde agricole, il en va tout autrement dans les faits. Qu’on en juge : c’est cette même majorité qui approuve l’abandon de toute politique d’aménagement du territoire, vote des budgets qui conduisent à la fermeture de nombre de services publics, et s’illustre par le vote de la loi d’orientation agricole dont les maîtres mots sont concurrence, compétitivité accrue et attractivité de capitaux.

- Ce texte, de la loi d’orientation agricole, incitera les agriculteurs français à se rapprocher des prix mondiaux fixés par l’OMC, prix sans rapport avec le coût de revient réel. C’est une attitude suicidaire qui va se traduire par une chute vertigineuse des effectifs agricoles, une concentration des exploitations et une agriculture qui échappe aux agriculteurs.

- Performante et génératrice d’emplois, l’agriculture familiale et multi-familiale doit au contraire être défendue et modernisée. Nous proposons notamment, d’assurer des prix rémunérateurs et d’encourager les formes de coopération entre producteurs, alors que ceux-ci doivent faire face à l’industrie agroalimentaire et la grande distribution. Il s’agit aussi de protéger et de promouvoir la diversité des exploitations et des territoires, ainsi qu’un patrimoine humain inestimable. Nous voulons promouvoir, une agriculture diversifiée qui assure dans le monde rural et péri-urbain, une présence forte en nombre qui joue un rôle véritable économique, social et culturel. Les structures familiales qui ont beaucoup reculé doivent être encouragées, au même titre que les GAEC qui permettent à chacun d’entrer dans une exploitation pour une mise de fonds raisonnable et d’en sortir le cas échéant.

CRÉDITS EN BAISSE

- Les crédits accordés à l’agriculture sont en baisse dans le budget 2008.

- Communistes et Républicains nous critiquons cette baisse, et plus généralement nous déplorons, que l’agriculture hexagonale soit en train d’échapper aux agriculteurs à force de crises, de courses à l’agrandissement, de politiques de bas prix, d’importations abusives, de coups portés par l’OMC, par la PAC, mais aussi par la dernière loi d’orientation agricole.

- Cette situation fragilise l’agriculture française, menace sa souveraineté et la rend vulnérable aux délocalisations, aux choix financiers des grands groupes bancaires et des fonds de pension.

UNE MAÎTRISE PUBLIQUE DE L’EAU DANS LA VIENNE AUSSI !

- L’eau ne peut être considérée comme une simple marchandise soumise aux lois du marché.

- Une politique de l’eau digne de ce nom doit s’inscrire dans le cadre d’un développement durable et solidaire, et cela au moindre coût pour nos concitoyens.

- Cela passe par un retour à la maîtrise publique par l’Etat de la politique de l’eau, dans toutes les secteurs de l’économie et notamment de l’agriculture, l’assouplissement des contrats de délégation de service public afin qu’ils soient moins contraignants pour les collectivités, la taxation des bénéfices des multinationales de l’eau pour qu’elles participent à l’effort de solidarité, et l’interdiction des coupures d’eau dont sont victimes les usagers.

Claude MALLET
- Conseiller municipal de Roches-Prémarie Andillé
- Membre de l’Association Départementale des Élus Communistes et Républicains
- Fédération de la Vienne du PCF

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Septembre 2008


 

Les bourses s’envolent nous annoncent les perroquets de la télévision française. Paris a même connu une journée historique en gagnant 9,27% (la plus forte hausse de l'indice CAC 40 depuis sa création en 1988), revenant à 9 points seulement de son cours de clôture de vendredi dernier, à 4.324,87. Francfort a gagné 5,56% et Londres 8,84%, un record également.
Toutes les valeurs du CAC 40 se sont affichées à la hausse, avec des progressions très spectaculaires pour les valeurs financières: +21,31% pour Axa, +17,50% pour BNP Paribas, +26,32% pour Crédit Agricole, +22,45% pour Dexia, +19,94% pour Société Générale nous indique challenges, revue économique et financière.

Ce qui est exact, c’est qu’après avoir connu les affres de la faillite et le risque d’une crise majeure du capitalisme, les gros actionnaires respirent avec le super ballon d’oxygène de la réserve fédérale américaine.

Mais, ceci dit, le néolibéralisme vient d’en prendre un coup.

Le laisser faire et l’autorégulation du système capitaliste a montré une faille majeure.

Il montre bien ce que Marx disait : l’économie repose toujours sur le réel et la création des richesses.

Le gendarme américain se devait donc de contredire son idéologie en déversant des centaines de milliards dans l’escarcelle des grandes banques et des sociétés d’assurance pour les maintenir à flot.

On parle de plus de mille milliards de dollars pour secourir les spéculateurs (chiffre à vérifier).

Mais vous n’entendrez pas un mot pour les vraies victimes, celles qui ont empruntées pour s’acheter à crédit une maison et qui ont été chassées manu-militari par les huissiers américains.

On ne vous a pas dit, ce soir, que ces sommes faramineuses sont tirées des impôts que payent les contribuables.

On  rétorquera que c’est pris sur le budget américain, c’est vrai, mais comptez sur les astuces du capital pour faire jouer au dollar son rôle pour que les autres pays capitalistes souscrivent au sauvetage de trusts et organismes financiers anglo-saxons à travers le yoyo dollar.

Déjà on nous prépare à l’idée que cette crise se paiera par la récession et par des emplois de plus en plus précaires et mal payés.

L’actionnaire, dont les états capitalistes viennent de voler à son secours sera soigné au petits oignons et l’on nous dira qu’il faut encore se faire la ceinture pour mettre du beurre dans les épinards bancaires des actionnaires.

Les caisses que l’on  nous disait vides ne sont pas si vides que cela, quand on voit avec quelle rapidité des fonds sont sortis pour éponger les frasques des spéculateurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.

Fillion dit qu’il fallait mettre un terme à la déviance commise mais ces déviances sont les siennes, celles d’alimenter les actionnaires aux dépens des salariés dans toute ses menées contre les acquis sociaux des travailleurs.

Le parti communiste a toutes les raisons d’engager cette lutte frontale, de classes, en particulier pour faire payer le force de travail le plus cher possible en prenant sur les dividendes, les stocks options.

Bref prioriser le salaire contre l’action ; l’action du samedi 27 septembre est le moyen pour les salariés de l’exprimer fortement dans les rues de paris du MEDEF jusqu’à l’Elysée.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 18 Septembre 2008



Par : Communication
Mis en ligne : 27 septembre

Le candidat du « pouvoir d’achat » avait promis la lune. Avec Sarkozy président, on allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. 14 milliards de paquet fiscal pour les plus riches dès l’élection  ; une phrase tabou depuis plus d’un an malgré les promesses : augmentation des salaires, des retraites, des allocations. Et tous les prix, alimentation, essence, transports, énergie, santé, loyers... flambent.


Paris / 15h00 / M° Ecole Militaire
Marchons du MEDEF à L’Elysée

Sommaire
 ça ne peut plus durer !

Les Français font de l’augmentation du pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée. Tous, à part les bénéficiaires des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.

Pour la première fois, les Français voient bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents. Les fins de mois sont compliquées à boucler, beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent sur la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants. De fait, un nombre toujours plus grand de ménages est plongé en situation de réelle pauvreté. La précarité et le temps partiel imposés principalement aux femmes explosent. 10% des Françaises et des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !

C’est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre.

C’est possible de faire autrement !

En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée). Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !

Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.

Le pouvoir d’achat, c’est la condition pour relancer l’économie !

Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ? Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter. Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage. C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.

Alors, ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du MEDEF.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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