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Publié le 8 Mai 2010

Depuis ce matin, on nous rabat les oreilles sur le 9 Mai, date choisie pour en faire la fête de l'Europe, à partir de la mise en place par Robert Schuman de la Communauté Européeenne du charbon et de l'acier en 1951 (CECA) ; la CECA allait protéger l'acier européen, chacun sait ce qu'est devenue l'industrie de l'acier européen devenu l'acier d'un aventurier Mittal que s'en met plein les poches.

Cette CECA  fut la piste d'essai de toutes ces politiques de destructration de l'industrie au point qu'aujourd'hui celles-ci sont d'un manque criant pour répondre aux besoins.

Certains font de Robert Schuman un grand homme, un saint, comme catholique ami de Pie XII, son dossier est en cours d'études par le Vatican ;  mais ce politicien anticommuniste fut surtout un des serviteurs des maitres des forges lorrains et de la puissance américaine autour du plan Marshall. Une tâche indélébile lui restera, celle d'avoir voté les pleins pouvoirs à Pétain. Ensuite il ne fut ni résistant ni collaborateur, il se réfugia dans les monastères attendant la libération.

 

Je met en ligne une intervention que j'ai faite lors d'un colloque concernant cette CECA, créée par Schuman et par les Américains et qui montre que cette Europe qui est née à travers l'acier et le charbon avait dès le départ l'odeur du fric et du libéralisme dévastateur auquel les Schuman et Monnet ont prêté leur concours avec les socialistes de l'époque dont Guy Mollet et autres.

Bernard Lamirand

 

 

la ceca :( par Bernard lamirand ancien membre du comité consultatif de la CECA et ancien Secrétaire de la fédération CGT de la métallurgie) lors d'une conférence tenue à Grenoble à l'IEP (institut des études politiques).

 

Mesdames et Messieurs, je tiens à vous remercier l’IEP  et son comite d’organisation de l’invitation qui m’a été faite en tant qu’ancien membre du comité onsultatif, pour vous parler de la façon dont mon organisation syndicale a vecu la creation de la ceca et son developpement.

 

Dans la présentation des entretiens de l’IEP, il est indiqué que l’objet de cette rencontre est de mieux connaître les positions passées et actuelles des syndicats envers l’Europe ainsi que celles des institutions européennes envers les syndicats, sur fond de questionnement sur l’ « Europe sociale ».

Je me bornerai, pour cette intervention, de vous parler du vécu historique de la CGT métallurgie concernant la mise en place de la CECA laissant à ceux qui ont des responsabilités syndicales aujourd’hui le soin de vous parler du présent et de l’avenir.

Le cartel de l’acier Sarre-Lorraine-Rhur a longtemps dominé le monde industriel, économique et politique avant guerre.

A la libération, celui-ci entendait reprendre toute sa place dans la nouvelle configuration politique et économique.

Les liens de certains maîtres des forges avec l’appareil d’état nazi nécessitaient cependant d’autres formes d’organisation que le vieux cartel d’avant guerre.

L’objectif des sidérurgistes français était de reprendre pied dans une Europe sous domination américaine, mais avec une crainte : la peur d’être nationalisée notamment là où les usines avaient travaillé à plein rendement pour l’industrie de guerre allemande.

Il fallait trouver des solutions.

Pour De Wendel, Usinor et Schneider s’ouvrait une nouvelle période : celle de retrouver une  crédibilité et reconstituer une force de frappe sidérurgique dépassant le cadre des frontières françaises. Ce n’était pas un chemin inconnu pour les maîtres des forges ;  leur implication d’avant guerre dépassait leurs intérêts régionaux respectifs : 

De Wendel siégeait parallèlement dans les structures politiques économiques du Reich et de la France.  

Schneider s’était assuré une présence en Tchécoslovaquie avec les usines Skoda.

Cette situation, la CGT l’avait dénoncée à cette époque. Il n’est donc pas étonnant que la Fédération des travailleurs CGT de la métallurgie, dés la libération du pays, se dresse contre ces maîtres des forges et leur mène un combat sans concession.

Elle le mène face au «combinat Rhur-Sarre-Lorraine » dit-elle dans l’Union des métaux, journal syndical.

Nous sommes en plein dans les années 1950, période de la  Guerre froide où toute évolution se trouve placé dans les rapports est-ouest.

La scission syndicale dans la CGT a eu lieu avec la création de FO et le syndicalisme international s’est divisé.

La fédération CGT de la métallurgie est en première ligne pour défendre la paix retrouvée.

Il y a le risque de réarmement de l’Allemagne sous domination américaine qui l’inquiète.

Elle partage cette argumentation développée sur le plan politique par les partis communistes de l’Europe de l’Ouest qui viennent d’être exclus des gouvernements de la libération.

Elle a sa propre réflexion sur les questions de l’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis ; ce sont des années où il faut faire face à la tentative d’instaurer une France sous tutelle américaine (plan Marshall).

Les menaces se précisent, la paix est précaire, des voix se font entendre pour employer l’arme atomique contre L’union soviétique ou en Corée. En même temps, domine le sentiment parmi les métallos de la  CGT, très majoritaires dans le pays, que la reconstruction de l’Allemagne de l’Ouest va servir aux forces de guerre.

Les questions du minerai de fer, de l’acier, préoccupe la fédération des travailleur de la métallurgie CGT: «le minerai lorrain prend le chemin de la Ruhr »  dit-elle ;  (article dans l’union des métaux en NOVEMBRE 48). Il faut voir que les séquelles de la guerre sont loin d’être cicatrisées pour tous ces hommes et ces femmes qui ont combattu l’hitlérisme et fait de la résistance.

Les productions sidérurgiques évoluent plus favorablement pour l’Allemagne ; celle-ci voit sa production s’accélérer avec l’aide américaine et dépasser celle de la France dés le début des années 50.

La présentation du plan Schuman est alors considérée comme l’équivalent pour l’acier du plan Marshall. C’est un plan en faveur des marchands de canons dit-on à la fédération des métaux. (Démarche qui peut se comprendre dans l’état d’esprit de l’époque mais cette opinion empêche de voir le vrai objectif que la FTM CGT ne voit pas tout de suite : une réorganisation capitaliste de la production d’acier au niveau de l’Europe, prélude à d’autres mesures ensuite pour mettre en place une Europe libérale).

La fédération des métaux ne croit pas que la CECA  est conçue pour mettre un terme aux batailles ancestrales et aux conflits entre l’Allemagne et le France comme le dit Robert Schuman. Ambroise Croizat, Secrétaire général de la FTM CGT, et ancien ministre du travail à la libération, s’exprimera avec force : « dire que le plan Schuman est un facteur de paix est une imposture. Ce n’est pas en unissant des matières premières sous le contrôle des états majors des marchands de canons que l’on peut créer les conditions de paix et de réconciliation allemande. » (Éditorial de l’union métaux de mai 51)

On le voit, ce qui domine, c’est surtout la crainte que ce plan serve à la remilitarisation de l’Allemagne de l’ouest sous la direction des Etats Unis.

L’Intervention d’André SHANEN, secrétaire de la fédération CGT (Union des métaux) en apporte démonstration en citant l’intervention du secrétaire d’état américain en déplacement à l’OTAN à Bruxelles : « Les impôts doivent être augmentés…l’ouvrier se basant sur l’exemple américain sera précipité dans le chômage pendant la reconversion vers les productions de guerre…. A vous de nous imiter …vous avez signé le plan Marshall, vous avez accepté les clauses du pacte atlantique, vous avez pris des engagements, alors, tenez-les. ».

La CECA va donc être vu comme un outil placé sous la férule des américains.

Elle  sera en fait que l’amorce du marché commun et de la communauté européenne. Mais, en 1950, nous en sommes qu’à l’organisation du marché du charbon et de l’acier au niveau européen.

Des hommes politiques, en lien avec les USA, mettront alors les bouchées doubles pour créer les conditions d’une autorité européenne du charbon et de l’acier. J’en citerai les trois principaux protagonistes :

-Dean ACHESON ; ce n’est pas n’importe qui, c’est le ministre des affaires étrangères des Etats Unis d’Amérique, c’est l’avocat de la grande banque américaine MORGAN et de la STELL, le plus grand trust américain de la sidérurgie.

-Conrad ADENAUER  chancelier Allemand; c’est l’ancien administrateur d’une dizaine de firmes allemandes d’avant guerre et porte-parole des sidérurgistes de la RUHR. Il a l’avantage d’avoir refusé de servir sous le nazisme.

-Robert SCHUMAN  ministre français; c’est l’ancien avocat du comité des forges, il se présenta même avant guerre aux élections sur la liste du très réactionnaire De Wendel, IL DONNA LES PLEIN POUVOIR A PETAIN .

Inutile de dire que cet attelage pour créer la CECA a été combattu tout de suite par la fédération de la métallurgie.

« Le plan Schuman ne doit pas être vu uniquement  sous l’aspect de la fusion des industries minières et sidérurgiques de la Ruhr et de la Lorraine. C’est remettre entre les mains d’une même autorité supranationale la production de l’acier du charbon sous le double signe du plan Marshall et du pacte atlantique » est-il indiqué dans un éditorial de la CGT métallurgie.

Nous voyons enfin que la FTM perçoit l’enjeu capitalistique de l’opération CECA.

La CECA est alors considérée comme le cheval de Troie du capitalisme américain qui dicte sa loi en Europe, elle reçoit en effet   aides et subsides et  des moyens modernes de fabrication de l’acier venant des Etats unis tels le train à bandes de Denain ainsi que La Sollac.

Les productions nationales sont considérées en danger, les sidérurgistes CGT en soulèvent  les raisons.

La production d’acier, pivot du développement industriel économique évolue en faveur de  l’Allemagne de l’ouest, c’est cette donnée qui influencera les dirigeants de l’époque pour dire que cette situation s’aggravera avec un cartel européen à dominante allemande.

Ce qui ne se vérifiera pas par la suite.

Le Plan Schuman est alors dénoncé systématiquement par la CGT.

Plus tard, la CECA sera considérée comme l’outil de régularisation du marché de l’acier et du charbon dans le cadre de la concurrence entre maîtres des forges au niveau international.

Dans la sidérurgie, la CECA va être au cœur des financements, pour certains pays et en particulier la France, du capitalisme monopoliste d’état : les subventions, les aides de toutes sortes d’états vont y abonder au rythme des restructurations décidées.

La CECA, c’était l’avenir assuré des régions minières et sidérurgiques, disait-on, pour faire accepter cet organisme supranational ; les sidérurgistes lorrains, de la Loire  et du Nord de la France ont très vite compris, eux qui en furent les principales victimes, que leurs régions en subiraient les conséquences. De nombreuses luttes marquèrent les différentes étapes des restructurations notamment en Lorraine.

La toute puissance du marché commun puis de la communauté Européenne s’est affirmée au cours des décennies suivantes sur la CECA et les décisions prises étaient inspirées à ce niveau.

Quand je siégeais au comité consultatif, dans les années 80,  je voyais venir les commissaires européens chargés de la politique industrielle et économique pour dicter la marche à suivre en fonction du marché de l’acier et en brandissant souvent la menace de l’article 58 stipulant « l’état de crise manifeste en cas de marasme de l’acier. Ce qui  fut fait par la suite.

A voir comment les maîtres des forges français, qui au départ n’étaient pas très convaincus de cette création,  ont profité de cette institution, il  n’y a pas photo entre les sidérurgistes victimes et les maîtres des forges qui se sont tous enrichis en se reconvertissant à bon compte au moment de la reprise en main par l’Etat par le gouvernement Barre quand la sidérurgie française fut considérée en état de faillite.

La CECA a été au centre d’une des plus grandes casses industrielles du 20ème siècle, mais cependant d’autres aspects plus positifs méritent d’être soulignés :

 -la recherche développement ; incontestablement la recherche a été un axe fort pour développer des productions d’aciers à haute performance.

- l’évolution des technologies et le développement des outils à forte capacité notamment avec des hauts fourneaux impressionnants et les techniques nouvelles pour produire de l’acier en coulée continue.

La CECA va en effet  jouer un rôle important dans l’évolution des techniques de production de l’acier qui nous feront passer du stade des fours Martin aux aciéries à coulée continue, à la fabrication d’aciers de plus en plus perfectionnés.

De nombreuses luttes des sidérurgistes européens, dans les années de développement et de modernisation, ont apporté aussi  de réelles évolutions des conditions de vie et de travail des sidérurgistes et l’aspect du logement des sidérurgistes a été pris en compte.

Finalement, La CECA  aura été, non le cheval de Troie de l’industrie sidérurgique américaine, ou encore de la dominations des trusts allemands, comme le pensait, dans le contexte de l’époque, les dirigeants CGT, mais plutôt le moyen pour recomposer le capital dans cette industrie.

Prenons par exemple ce discours si longtemps employé par les responsables de la communauté européenne du charbon et de l’acier - que des sacrifices étaient nécessaires pour assurer le devenir de l’acier Européen- ;  les restructurations faites dans tous les pays d’Europe, comme dans un jeu de monopoly, ont complètement modifié les structures existantes conduisant à des géants de l’acier qui se sont ensuite spécialisés sur les créneaux les plus profitables.

Ils ont réuni puis séparé des productions utiles, ils ont détruits ou vendus ce qui rapporté le moins, ils ont investis et délocalisés dans les pays à bas coûts de main d’œuvre, pour, au bout du compte, se faire avaler par un plus gros poisson qu’eux, avec en France une OPA où des milliards d’Euros ont été bradés dans un bras de fer qui a tourné à l’avantage d’un flibustier international, Mittal, un repreneur, dépeceur d’usines sidérurgiques en perdition devenu un des principaux producteurs d’acier dans le monde.

Beau résultat de cette CECA et de l’Europe libérale. Robert Schuman proposait de faire une grande industrie de l’acier européenne, la soif de profits a abouti à autre chose : rendre dépendant l’acier européen.

La CECA  a été dissoute mais finalement elle a rempli son rôle : être un organisme utile  pour des stratégies plus large du capital que l’horizon européen.

Elle a failli dans son rôle de protéger l’acier Européen et son argumentation des années 80 que l’acier était en voie de régression est aujourd’hui battue en brèche par la pénurie du fait des besoins actuels et notamment dans les pays émergeants.

Une dimension que les libéraux de la commission de Bruxelles n’ont pas voulu voir dans leur recherche obsessionnelle du profit maximum.

La fermeture d’installations à Gandrange Rombas, en Lorraine, est le dernier avatar de ces fusions absorptions et nous voyons le premier ministre français Fillion indiquait à la sortie d’un conseil interministériel ce lundi que la question essentiel :  c’est le maintien des capacités de production de l’acier en France.

Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt au temps où se détruisait des dizaines de milliers de tonnes de capacité de production.

Je vous remercie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 7 Mai 2010

BOURSE : LES VOLEURS SONT A NOUVEAU A L'ŒUVRE

 

Un vent de panique souffle sur toutes les bourses de la planète cet après-midi.

La bourse de Paris dégringolait de plus de 5, 70 points. A Londres, la Bourse a brusquement décroché dans l'après-midi, cédant jusqu'à 4,1 %.

La Bourse de Madrid a décroché, perdant plus de 3 %. La Bourse de Lisbonne perd plus de 3,41 % à 16 h 30. La Bourse d'Athènes a terminé sur une baisse marquée de 2,86 %.

"Les primes que les investisseurs demandent pour détenir des obligations grecques ou portugaises ont encore augmenté. L'écart de rendement entre les obligations grecques et allemandes à dix ans a franchi en fin de matinée le seuil des 1 000 points de base, du jamais vu depuis la création de la zone euro", indique le journal "le Monde".

A New York, le Dow Jones perdait 2,25 % et le Nasdaq 3,52 % peu après l'ouverture des échanges.

L'indice Nikkei des valeurs vedettes a dégringolé de 3,74 % à la mi-séance, cumulant une perte de près de 7 % en deux jours. "La raison de la chute, tout le monde la connaît : la Grèce. Le marché prend en compte la possibilité que le problème grec s'étende à l'Espagne et au Portugal", a expliqué un analyste de SMBC Friend Securities.

 La plupart des autres marchés d'Asie connaissaient des moments difficiles. Sydney et Taipeh perdaient plus de 2 % chacune, tandis que Séoul lâchait environ 3 %. Les pertes étaient plus limitées à Shanghai (- 0,42 %) et Hongkong (- 0,67 %) analyse une revue de presse économique.

Tout démontre que la crise est loin d'être terminée et même qu'elle s'aiguise sur les marchés où les profiteurs s'en donnent à cœur joie vu la déficience des Etats capitalistes qui les encourage à poursuivre leur sale besogne en faisant payer aux travailleurs leurs frasques financières.

Les décisions prises pour la Grèce encourage les agioteurs et commissionnaires à poursuivre leur sale boulot puisque ce sont les états qui remboursent leurs frasques pour ensuite se tourner vers les populations pour qu'elles payent la note. Pourquoi s'en faire, les pauvres paieront.

En France nous savons que les principaux agents de ces manipulations financières sont les banques installées en Grèce telle le Crédit Agricole et la Société Générale et Madame Lagarde vient de leur faire un cadeau de prés de 17 milliards, car l'argent consenti au gouvernement grec ira pour rembourser les intérêts bancaires de tous ces fieffés spéculateurs.

Le plan du socialiste Strauss-Kahn, du FMI, encourage lui aussi tous ces accapareurs a continué leur sale boulot puisqu'il assortit les mesures d'aides financières à une cure d'austérité ahurissante venant d'un socialiste et une abstinence salariale  pour soutenir le capital frauduleux alors qu'il aurait dû aider les salariés et les retraités.

Alors si les bourses sont cet après-midi dans un tel état de fièvre, c'est que les spéculateurs ouvrent de nouveaux feux , puisque leurs déprédations ne sont pas châtiées par les Etats, notamment en Espagne et au Portugal, où ils espèrent des mesures du même genre qu'en Grèce. On peut même dire que tout cela est cousu de fil-blanc et que derrière ce tohu-bohu financier, les états profitent de l'aubaine pour ratisser large les acquis sociaux à détruire sous prétexte d'union sacrée et de sacrifices à faire pour redresser la situation économique.

D'ailleurs certains qui nous avaient vanté un capitalisme moralisé accompagne avec anticipation. Pour la France l'on peut appeler cela un hold-up social, puisque le Premier "sinistre" Fillon, préconise de mettre notre pays en austérité  en s'adressant aux travailleurs et retraités pour qu'ils payent la note alors qu'en même temps Sarkozy et Fillon protègent les banquiers et  tous les détenteurs des boucliers fiscaux.

Pour les naïfs,  ceux qui croient encore que les mesures concernant les retraites, c'est pour redresser les comptes, eh bien les annonces actuelles, dans tous les pays, de remise en cause des âges  de la retraite font bien partie de la trousse de secours pour sauver le capital.

Il est temps de passer au vrai communisme.

Je fais une proposition à tous les pays qui ont des dettes contractées avec les grandes banques, dont les françaises, c'est de leur dire à ces banquiers et actionnaires véreux,  que puisqu'ils ont foutu la M… eh bien qu'ils inscrivent sur leurs comptes de pertes et profits que les prêts consentis à taux d'intérêts usuraires deviennent caduc et à fond perdu.

Qu'ils ne leur restent plus qu'à doter leur bilan d'un compte de dotations et amortissements de dettes irrécouvrables.

Voilà une première mesure qui assainirait la planète financière.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 5 Mai 2010

ALLOCATIONS FAMILIALES ET REGLEMENT INTERIEUR

 

dickens_oliver_twist.gifJ'ai appris ce matin, par la presse, que Sarkozy allait sortir de sa poche quelques recettes pour dompter les garnements qui renversent les encriers dans les salles de classes, piétinent les plates bandes de la cour d'école et font l'école buissonnière.

J'ai imaginé un petit livre réglementaire que Nicoléon pourrait éditer à leur encontre, l'individu en ce moment se spécialisant dans des pensées livresques sur son bilan de trois ans.

Règlement interne de l'école Tartempion.

Article 1 - L'école de la République sera désormais placée sous le contrôle commun d'un gendarme et d'un abbé:  l'un en uniforme et l'autre en soutane.

Article 2 - Les parents sont responsables de leur progéniture et leur premier devoir au levée est de procurer la sainte parole de l'évangile:  un "notre père" et un "je vous salue Marie" accompagnera le petit déjeuner avant de s'habiller et de se rendre en classe.

Article 3 - A l'arrivée au portail anti-terroriste de Darcos, les élèves se découvriront  devant le précepteur avant de se mettre en rang par trois et en silence. Le badge électronique inséré dans une borne de présence permettra de vérifier la présence de l'élève dans l'enceinte scolaire. En cas de non présence des signaux lumineux et sonores retentiront dans les portables des parents.

Article 4 - Dés l'entrée en classe, chaque élève récitera l'air très connu: "Maréchal …" et se plongera dans ses devoirs dont le premier est de rendre hommage chaque jour à notre vénérable président à vie Nicoléon 1er. Les maitres, ensuite, déverseront les salades du ministre de l'éducation nationale.

Article 5- Avant de sortir à la récréation, le pion ou la pionne de service, fouilleront les poches pour vérifier si les élèves n'ont pas de paquets de cigarettes et des capotes anglaises. Si cela s'avérerait l'abbé ferait copier 50 fois "un crédo" et le gendarme de service administrerait une fessée dans la cour  devant l'ensemble des élèves réuni au carré pour assister à la punition.

Article 6- Au moins, une fois par semaine, un patron viendra expliquer comment se faire du blé honnêtement en faisant suer le burnous. Des banquiers viendront expliquer aux élèves comment piquer le fric sans se faire prendre et comment en récupérer gratos par l'Etat en cas de banqueroute.

Article 7- Les mouchards seront réinstallés, cette vieille pratique hérité des temps ancestraux doit retrouver de la vigueur et être le complément utile des caméras mis en place dans tous les lieux ou d'habitude les élèves se planquent pour fumer et bécoter les copines.

Article 8 - Les cours de "récrées" doivent être tenues propres et aérés, aucun crachats ni pets ne sera toléré.

Article 9- Les abords de l'école seront sous la responsabilité des parents, ceux-ci devront à tour de rôle surveiller les allées et venues;  l'école se donnera les moyens de compléter cette surveillance aux alentours avec l'aide de la milice  qui disposera sous peu de drones pour exercer une surveillance aérienne au dessus de l'espace scolaire. Ces drones seront reliés à un centre national de surveillance ayant son siège dans un abri souterrain antiatomique.

Article 10 - Tout élève réfractaire ayant subit plusieurs fois le châtiment de la punition et qui récidive sera muté dans une école religieuse afin qu'il s'habitue à se mettre à genoux.

Article 11 - Dans tous les cas les parents sont responsables de leur progéniture et les incartades seront chaque fois consignées sur un registre que le père ou la mère signeront. Ceux-ci, du fait de leur laisser-aller seront obligés de suivre des stages de réadaptation familiale sous la coupe de dames patronnesses choisies par Madame Parisot du MEDEF.

Article 12- En cas d'absences scolaires dûment constatées, les parents remettront d'eux- mêmes les allocations familiales touchées indûment à la caisse des écoles qui se chargera de l'affectation de ces sommes qui pourraient servir lors de la venue du Président pour payer le bouquet de fleur à Maman Carla notre vraie maitresse d'école.

Article 12- Le proviseur général Besson, dans sa croisade pour l'identité nationale, ayant décidé que le drapeau français devra être mis en berne dans tous les lieux publics, l'école Tartempion organisera chaque samedi avant de partir en pause scolaire du Week-end, une levée des couleurs avec la chorale scolaire et les chants de notre bien-aimée Carla .

Article 13- Il est interdit de se moquer du règlement. Toutes les réparties drôles sont proscrites.

 

Signé:  Le précepteur de l'Ecole Tartempion

PS: Comme dit une mauvaise langue, avec un truc pareil, la STASI pourrait aller se faire rhabiller.

 

 

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Publié le 3 Mai 2010

Cy_18_11_8_retraite70_reduit.jpgRETRAITES: LES MANŒUVRES COMMENCENT

 

A peine le Premier Mai passé, la droite, considérant la mobilisation modeste, estime se permettre  une première sortie concernant le dossier retraites et d'avancer ses pions d'une case.

Elle mise sur la non-mobilisation.

Le premier Mai, comme je l'ai dit hier, est annonciateur d'une forte mobilisation des salariés et des retraités si le travail de terrain prend de l'ampleur rapidement.

Nous en sommes qu'au début, pour l'instant les travailleurs sont plutôt dans l'attente de connaitre les décisions que prendra le gouvernement. Le monde du travail se mobilise souvent par réaction quand il est touché concrètement.

Une remarque: l'attention, à pas feutrés, portée par le gouvernement sur la réforme des retraites montre qu'il craint la montée du mécontentement, cela devrait faire réfléchir tous ceux qui sont restés à la maison le jour du Premier Mai.

Ainsi, ce jour, les loups ont mis le nez dehors, la meute s'est élancée vers le chemin de l'augmentation de l'âge de la retraite et donc la fin de la retraite à 60 ans en lançant dans les tuyaux: 61 ans en 2015, 62 ans en 2020 et 63 ans en 2030.

Nous avons eu par l'intermédiaire du journal "le Monde",  (dont un de ses dirigeants, Alain Minc, est conseiller de Sarkozy) les premières banderilles pour voir la réaction des salariés et apprécier le comportement des organisations syndicales et en particulier la CFDT dont WOERTH, dimanche, sur Canal Plus, s'est attardé sur leur congrès en indiquant qu'il réfléchissait sur les travaux pénibles et les personnes ayant la totalité de leur nombre d'années pour bénéficier d'une retraite à taux plein.

Dans le même temps, Hortefeux, ministre de l'intérieur, s'épanchait sur l'allongement de l'âge de la retraite et le secrétaire général de l'UMP Bertrant indiquait sa préférence, lui aussi, pour que l'âge légal de 60 ans sois remis en cause.

L'Elysée, après ce ballon d'essai, n'avait plus qu'à démentir hypocritement afin de faire croire que rien n'était joué.

Il n'y a que les niais pour croire à ce démenti.

La mise au point d'Eric Aubin de la CGT, tout de suite, est importante pour que le gouvernement et le patronat ne puisse enfoncer un coin dans l'unité syndicale dont on sait la fragilité.

Ce qu'a dit Bernard Thibault, ce jour, concernant la retraite à 60 ans sans décote est la réponse appropriée aux manœuvres qui vont se faire jour pour troquer les 60 ans contre des retraites anticipées pour les professions pénibles.

Bernard Thibault et la CGT ont d'autres part raison de porter le fer sur les 60 ans à taux plein, c'est-à-dire sans décote car se profile aussi à l'horizon l'idée d'une coquille vide des 60 ans en axant l'acquisition de la retraite pleine et entière en fonction du nombre d'années de cotisations à augmenter comme le suggère la CGC qui va jusqu'à préconiser 43 ans.

La question qui nous est posée, pour contrecarrer toutes les manœuvres qui vont se développer au fur et à mesure du moment de la présentation de la loi au conseil des ministres de juillet, c'est bien l'action et le débat dans les entreprises.

Nous avons pu mesurer l'état de mobilisation le premier mai, il est insuffisant pour gagner, disons-le franchement, il va falloir retrousser les manches, il faut aller à la rencontre des salariés qui, pour un certain nombre, ne mesurent pas l'importance d'agir et d'empêcher la remise en cause de la retraite à 60 ans telle que le patronat et le gouvernement le mijote en faisant tourner en ce moment les ordinateurs du conseil d'orientation des retraites sur la base de 65 ans.

Avez-vous remarqué aussi leur discrétion concernant le financement des retraites. Pourtant c'est la question centrale: peut-on oui ou non financer la retraite à taux plein à 60 ans pour tous?

La CGT répond oui et le démontre.

Alors ne faut-il pas exiger un débat national télévisé, puisque la retraite conditionne la vie de chacun d'entre nous ?

Alors à quand ce débat national, au vu et au su de tous les français.

Cela voudra mieux que les sempiternelles rencontres élyséennes.

De l'action et vite pour ne pas emmurer le débat dans les murs des ministères.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 1 Mai 2010

la-greve-en-france.gifPREMIER MAI

Une date que marque la vie militante chaque année.

Qui ne se souvient pas de ses Premiers Mai ?

Je me rappelle de mes premiers Mai de lutte. Celui, en particulier de 1968 où nous sentions la montée de la marée qui allait emporter les vieilles fortifications d'un capitalisme autoritaire et mettre le régime gaulliste en difficulté (10 ans ça suffit disions nous ).

Des premiers Mai, il y en a eu. Pour moi cela reste la journée internationale de luttes et certainement pas  la fête du travail instituée par Pétain, le collaborateur des nazis.

Des défilés se sont succédés depuis les premiers premier Mai. Ceux du Front populaire, de la libération, de cette gauche qui se préparait à prendre le pouvoir en 1981(moment vite déçu par les promesses des socialistes non tenues).

Un premier Mai m'avait marqué, celui du centième anniversaire de la fusillade de Fourmies dans le Nord où j'accompagnais Louis Viannet à cette manifestation. Cela rappelle que le sang a coulé pour que les travailleurs aient le droit d'exister, d'avoir des syndicats, d'être reconnu en tant que tel.

Le premier Mai, c'est un brin de muguet aujourd'hui, dédions le à tous ceux qui luttent dans le monde contre l'oppression et l'exploitation de l'homme par l'homme.

Des premiers Mai, nous avons tous dans notre tête, ceux de nos luttes, ceux que nous préparions dans nos usines. Je revois des figures qui me sont chères de militants (es) d'Usinor Dunkerque, là où j'ai commencé à militer à la CGT.

Le premier Mai était une date marquante, celle où dans nos têtes émergeait l'idée de changer ce monde. D'en finir avec ce patronat de droit divin qui trônait dans nos usines de la sidérurgie.

Les premiers Mai d'aujourd'hui ont besoin non de nostalgie mais de se rappeler que cette date est celle qui nous est la plus chère. Celle de l'unité des travailleurs face à leurs patrons, face aux despotes, face au fascisme.

Les premiers Mai de la division sont ceux où le mouvement ouvrier en prend plein la figure, nous en avons connu, ceux des scissions de la CGT, ceux de la rupture du front populaire qui annonce la tragédie de l'occupation et de la collaboration, mais il y a les premiers Mai du rassemblement, celui de 1936 du front populaire, celui de 68 où les salariés occupent leurs usines, celui éphémère de 2002 devant la menace d'extrême droite où un million de personnes défilent à Paris contre la bête immonde.

Il y a aussi des premiers Mai libérateurs comme ceux de 1945, ceux de la fin de la guerre d'Algérie, du Vietnam etc.

Il y avait les premiers Mai à Moscou, énormes manifestations, mais où des apparatchiks ont trahis le communisme pour leur gloire personnelle.

Il y a les premiers Mai à La Havane de ce peuple qui lutte toujours pour l'existence de ce communisme vrai face à la première puissance capitaliste.

Il y a eu aussi les premiers Mai de deuil, celui qui m'a marqué le plus est celui du Chili où l'oppresseur Pinochet avait mis fin à une formidable espérance dans ce pays avec  Salvador Allende et Pablo Neruda .

Et aujourd'hui, en 2010, que seras le premier Mai?

Un grand premier Mai, celui qui relève la tête face à ce capitalisme qui broie les hommes dans sa recherche du profit, d'un capitalisme au bout de sa course mais qui tient parce que les communistes n'ont pas pris la mesure de ce qu'il faudrait faire pour enfin changer ce monde comme Marx le disait dans "le manifeste".

Ce  1er Mai 2010 mon attention se portera sur la Grèce, sur ses travailleurs qui ont décidé de lutter contre ce capitalisme retors qui veut leur imposer une cure d'austérité jamais vu en Europe depuis la libération.

Alors, ce premier Mai 2010 peut être d'un grand cru au moment où le capital veut s'attaquer à tous les acquis sociaux pour renflouer les banquiers et les actionnaires.

Tous dans les manifs.

Pour ma part, je serais à la manifestation de Chantilly où nous allons rendre visite à Woerth, celui qui prétend détruire la Sécurité sociale de Croizat.

Nous allons lui  faire ravaler sa réforme par….

 

Bernard LAMIRAND

 

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Publié le 29 Avril 2010

imagesCAX5A8ZX.jpgNOUS SOMMES TOUS DES GRECS

 

 

Je viens de lire cette dépêche de l' AFP concernant la Grèce.

 

Grèce: UE et FMI demandent une réduction de 10 points du déficit en 2 ans

ATHÈNES - L'UE et le FMI ont demandé au gouvernement grec de réduire le déficit public du pays de 10 points en 2 ans et d'effectuer des coupes salariales, a indiqué à la presse un syndicaliste après une réunion jeudi des partenaires sociaux avec le Premier ministre Georges Papandréou.

L'UE et le FMI examinent avec les responsables grecs une réduction du déficit public "de 10 points en 2 ans, 2010 et 2011 et des économies de 25 milliards d'euros", a précisé ce participant en sortant de la réunion.

"Ils examinent aussi une suppression des 13ème et 14ème mois de salaire dans le secteur public pour les salariés ainsi que pour les retraités", a-t-il ajouté.

Les taux de TVA devraient également être augmentés de 1 ou 2 points, selon un autre participant ayant requis l'anonymat.

Des responsables de la Commission, de la Banque centrale européenne et du FMI discutent actuellement à Athènes avec les autorités grecques des conditions en échange desquelles leur seront accordés les prêts des pays de la zone euro et du FMI.

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn a affirmé jeudi que ces négociations étaient "sur le point d'être terminées" mais que les prêts seraient conditionnés à la mise en oeuvre des réformes demandées.

L'enveloppe des prêts promis à la Grèce par la zone euro et le FMI pour 2010 atteint quelque 45 milliards d'euros.

(©AFP / 29 avril 2010 14h11)

 

Voilà a quoi sert cette Europe de M… et aussi le FMI, dirigé par Strauss-Kahn, le socialiste "en peau de lapin" qui lorgne demain à être président de la République française. J'invite d'ailleurs tous les travailleurs à ne plus donner leur voix sous aucun prétexte à ce Janus, y compris même si le ciel nous tombe sur la tête.

 

Ainsi, ce sont les travailleurs et les retraités qui doivent payer les frasques bancaires et spéculatives qui ont miné l'économie de ce pays.

 

Vous ne verrez aucune sanction contre le capital grecque et le capitalisme mondial qui a sévit dans ce pays comme dans toute l'Europe et en particulier nos grands groupes financiers, industriels et commerciaux. Ceux-ci ramasseront "les deniers de judas" avec en prime une économie à bas cout s sociaux réalisée grâce à la cure d'austérité où ils pourront bénéficier des bas salaires du fait des économies qui seront réalisées par des reculs salariaux importants ainsi que pour les retraites.

Il y a quelques années, lors du référendum sur la constitution européenne, l'on nous avait vanté le marché libre et non faussé, la concurrence, une Europe forte avec sa monnaie eh bien les résultats sont là, la banqueroute.

 

Une banqueroute que l'on aurait pu éviter si le dénommé Sarkozy n'avait pas foulé au pied le vote des français. Cet individu qui joue actuellement les redresseur de tort est assurément un grand responsable de cette faillite européenne.

 

On nous annonce que d'autres pays sont atteints par le même mal qui frappe la Grèce, en particulier l'Espagne et le Portugal.

Un rebond de la crise est prévisible nous dit-on.

A ce jeu là, c'est toute l'Europe du capital qui est touchée, il y a aurait de quoi se réjouir de voir que ce système est en déroute, effectivement il l'est, mais le sang et les larmes ne sont réservés qu'aux travailleurs.

 

Ces messieurs qui dirigent l'Europe et les grandes institutions financières mondiales vont tout faire pour présenter la crise comme celle qui concerne tout le monde. De rendre coupable "le citoyen lambda" alors que les principaux responsables coulent des jours heureux avec des résultats financiers remarquables en 2009.

 

"Lagarde du capital", indique que la France n'est pas dans la même situation, que ses fondamentaux sont solides, or, quand on y regarde de près, ce sont tous les pays européens dont la France qui mettent en place des mesures pour réduire leurs dettes. Dettes contractées faut-il le redire à cause de ce libéralisme effréné détruisant l'emploi, les droits sociaux, l'industrie pour faciliter le recherche du profit maximum.

 

Les mesures que préparent le gouvernement concernant les retraites correspondent à ce que le FMI et l'Europe du Capital exige des Etats, réduire leurs dettes en s'en prenant aux salariés et aux retraités.

 

Il est quand même scandaleux, pour revenir à la Grèce, que ce pays doit emprunter à des taux usuraires de plus de 6 % alors que les banques ont reçu des Etats lors de la crise bancaire des prêts à taux zéro.

C'est bien le capital qui est servi et non la population grecque à qui l'on demande de payer la corde pour être pendu haut et court.

Le 1er mai nous serons tous des grecs.

Au fait, que devient la CES, cette organisation dite syndicale, de même la             CSI ?

N'ont-ils pas pou rôle premier de défendre les travailleurs européens quand ceux-ci sont attaqués aussi férocement.

Que fait notre secrétaire général adjoint de la CES, Decaillon ?

 

Bernard LAMIRAND  

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 26 Avril 2010

arton2032-18c13.jpgPAS DE RETRAITE POUR LE CAC 40

 

Nous venons d'avoir des chiffres très détaillés des prévarications réalisés par les PDG du CAC 40 pour rémunérer leur "solde" dans les conseils d'administration de ces groupes.

Je ne relaterai et détaillerai pas l'étendue des sommes ahurissantes qu'ils se sont accordés: le journal l'humanité de ce matin l'a fait de bonne façon.

Simplement de dire mon dégout de voir, au moment ou la crise frappe les gens de conditions modestes, ces profiteurs qui se sont encore plus servis dans les caisses en 2009 pour leur besoin personnel ou ceux de leur classe.

Ainsi ils profitent d'un arsenal de privilèges dont ils se sont dotés; ce sont "des pickpockets des bilans". Comme disait Proudhon dans une célèbre formule: "le capital c'est le vol ". Ici, ce sont des détrousseurs de la valeur ajoutée.

Ce sont ces "huiles du CAC40" qui nous lancinent tous les jours de leur équitabilité, de la nécessité de faire des sacrifices pour la relance, et qui, par le biais de bonus, de salaires mirifiques, de stocks options, de participation et d'actions se taillent des revenus financiers démesurés.

De quel droit ces gens là puisent ainsi disposer des richesses créées? De les intercepter, sinon ce droit exorbitant que le capital s'est donné de jouir de ce qui ne lui appartient pas avec la bénédiction des pouvoirs.

Ces individus, ces castes, cette classe, de ce fait, s'arrogent le droit de décider de basses rémunérations et de préconiser les solutions les meilleures pour réduire les droits sociaux et notamment la retraite par répartition  à 60 ans pour rémunérer les larcins qu'ils s'autorisent en toute placidité.

Leur problème n'est donc pas le sauvetage du système par répartition.

De voir entrer dans les conseils d'administrations de ces grands groupes  les dames Woerth et Chirac montrent bien les liens  qu'ont tous  ces gens là avec  l'appât du gain.

Des gains également en matière de retraite; certains de ces PDG ayant pantouflé dans la haute fonction publique, bénéficient de retraites publiques substantielles qu'ils ont pris sans rechigner à 60 ans et auxquelles se rajoutent celles qu'ils se donnent et s'octroient dans leurs entreprises.

Et ils ont le toupet de dire que nos retraites coûtent trop chères, que la démographie ne le permet plus.

 Et la démographie du nombre de gens fortunés qui augmentent; qu'en fait-on?

Parmi les pourfendeurs du départ à la retraite à 60 ans ont trouve des hommes politiques, des hauts fonctionnaires comme Alain Juppé, qui se sont empressés de toucher des retraites confortables à 60 ans.

Brefs parmi ces agitateurs on trouve les plus grands collectionneurs de retraites publiques et privées, capitalisées ou comme on dit de retraites chapeaux.

Pour eux, partir à 70 ans et plus, quelle importance, ils ont durant toute leur vie un parcours professionnel leur assurant le gite et le couvert, ils peuvent prendre des vacances au frais de la princesse et finir dans une belle résidence de vieux bourgeois leurs très vieux jours avec le pognon amassé sur le dos des salariés. Ils ne souffriront pas de l'isolement, du manque de soins, de l'air pur des montagnes ou de la mer dans leur palace dans les iles paradisiaques.

A la lueur des interventions de ces donneurs de leçons sur la retraite  des salariés, il faudrait leur demander à ce que l'exemple vient d'en haut.

Puisqu'ils sont pour l'équité, comme ils disent, qu'ils commencent par eux.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Avril 2010

divers_005.gifSARKOZY ET HORTEFEUX :    CHAUFFE MARCEL  CHAUFFE MARCEL !!!

 

La "niqab" a bon dos.

Le PV de 20 euros décerné à la dame voilée ne laissant apparaitre que les yeux est une opération montée de toutes pièces.

Cette personne, semble t-il,  se déplaçait en voiture dans les rues de Nantes et environs depuis belle lurette dans la tenue de scaphandrier en toile de lin  au vu et au su des agents de police faisant la circulation.

L'opération, qualifiée de mauvais gout par Marie George Buffet, est de nature politicienne et ne vise certainement pas à travailler la libération des femmes portant la "niqab".

D'autres objectifs sont en vue: ceux de récupérer les voix perdues de gogos qui avaient cru en Sarko et celles qui sont reparties au Front National aux élections régionales.

Hortefeux est donc chargé de la mise à feu d'une reconquête de l'électorat en maniant les thèmes sécuritaires.

On peut se demander aussi ce que cela vient faire de cette demande au ministre  de l'identité nationale de vérifier l'état civil du mari de la dame qui serait polygame (marié ou pas, on n'en sait pas plus) avec plusieurs femmes et des enfants touchant les allocations familiales.

Hortefeux revient sur le thème des fraudes des allocations familiales touchées indument et il nous sert cette fois-ci, les "alloc" des femmes de la polygamie. Que je sache, les enfants, quelque soit le statut familial ont droit aux allocations familiales qui leur sont décernées pour eux.

De plus, de quel droit mettre sur la place publique une telle accusation non vérifiée?

Le rôle d'un ministre en fonction aurait été plus judicieuse de demander à la caisse des allocations familiales d'en vérifier la situation familiale et qui reçoit les dites allocations sans mettre sur la place publique des accusations non établies.

Quand au propos de polygamie, la vérification est plus difficile à faire, les liens du mariage n'existent pas obligatoirement, on sait le nombre de haut personnages de l'Etat qui avaient une double voir une triple vie de ménages dans l'histoire de France et plus récemment celle de président utilisant l'argent des contribuables pour protéger sa bigamie dissimulée.

Et puis il y a plein de personnages comme ce cuistot célèbre qui vit avec plusieurs femmes.Va-t-on lui retirer sa nationalité ?

Tout cela pue.

Le but de l'opération étant de tout faire pour reconquérir un électorat qui, trompé par des promesses fallacieuses, s'est détourné de Sarkozy et de cette équipe d'une droite aux abois obligée de fouiller dans les poubelles pour redorer son blason.

Attendons nous à voir d'autres coups bas proliférer pour alimenter la chronique sécuritaire de rombiers d'une droite qui n'a plus que pour programme que la jugulaire et l'utilisation de la police et de la justice pour détourner les français des saloperies qu'ils sont entrain de faire concernant le concernant les dossiers lourds de la crise et en particulier celui du devenir de nos emplois et de notre sécurité sociale.

Ne nous laissons pas abuser par la séance de chauffe  sécuritaire de Sarko et consorts et que j'ai intitulé dans mon titrage " Chauffe Marcel".

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 18 Avril 2010

DEPARDIEU PAUVRE MEC  

 

Depardieu, ce soir, sur antenne 2, présentait son nouveau film sur un sujet d'actualité: la retraite.

Un brave gars qui s'est fait volé ses points de retraite par des patrons peu scrupuleux.

Un film au moment du débat sur les retraites. A vérifier quel est le but de l'opération ?

L'interview a tourné "au coup de gueule" d'un nanti crachant dans la soupe. De ce genre de mec, dans les entreprises, qui ne faisaient jamais grève et qui venait donner ensuite des leçons à ceux qui l'avaient fait et obtenu des résultats.

 L'intéressé ne sent pas retraité, n'ayant jamais travaillé, dit-il;  bien sûr, pour lui, la retraite cela ne veut pas dire grand-chose quand on a le porte feuille bien rembourré, grâce, c'est vrai, à son talent d'acteur de cinéma. Mais ce genre de réflexion de ne pas se sentir retraité au moment ou le pouvoir et le patronat cherche à faire travailler plus longtemps en dit long sur cet acteur de cinéma qui peut , en dehors de ses tournages, faire la fête et profiter pleinement de la vie, chose qui n'est pas réservée au commun des prolétaires dont il nie l'existence aujourd'hui.

Cet ancien fils d'ouvrier oublie d'où il vient quand il assène qu'il n'y a plus de prolétaires et que les délégués ne servent plus à rien.

Les militants qui se battent tous les jours dans des conditions difficiles dans les entreprises pour leur emploi, leur salaire, leur retraite apprécieront. Et dire que ce individu stupide va se faire du fric avec ce film et assurer ses vieux jours qui ne vont plus tarder.

Pauvre  MEC.

Bernard LAMIRAND

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Avril 2010

photo Ambroise Croizat créateur de la sécurité sociale en 1945

Le sire ministre Woerth de Chantilly a raté son entrée en matière concernant la réforme des retraites.

Les ingrédients pour la crème chantilly étaient de piètre qualité.

Le fouet trop usagé et le lait et le sucre pour appâter les syndicats avaient un arôme trop fade.

A les voir à la sortie, ils n'avaient pas encaissé le breuvage.

Et pourtant cette réforme de fond, aspiration des riches dépossédés d'une partie de la plus value en 1945, reposait dans la frigo depuis longtemps, une bonne température pourtant pour battre et faire la meilleure crème pour la patronat.

Ainsi, hier, durant toute la journée, ont défilé les organisations syndicales pour s'entendre dire des banalités calendaires et des secrets de polichinelles.

Woerth, que rien ne prédestinait à être ministre du travail sinon que son échine sarkozienne bien bombée, n'avait dans sa musette que la façon dont il allait disposer ses appâts pour ferrer vers juin juillet quelques gros poissons syndicaux toujours prêts à faire "ami ami " avec celui qui tient la gaule.

En fait, ces rencontres, au confessionnal, un par un, avaient pour but de caler les objectifs édictés par Madame Parisot du Medef;  celle-ci est d'ailleurs la seule à être sorti contente de son entretien avec le nouveau ministre du chômage.

Woerth a quand même lâché quelques indications: durée légale, trimestres cotisés et surtout pas question de nouveaux impôts ou de nouvelles cotisations.

Dur-dur pour les accompagnateurs sociaux qui depuis quelques semaines s'épuisent à expliquer que d'autres possibilités existent telles les retraites par points ou les comptes notionnels dans les pays nordiques. Il semblerait que le système en période de crise montre trop bien les dommages causés par celle-ci: les retraités voient automatiquement les effets de la crise sur leur bulletin de retraite et les pertes en pension sont conséquentes en ce moment.

Nous en sommes donc là à un tour de chauffe; mais le vrai tour de chauffe pour les travailleurs c'est celui de la lutte et non celle d'un calendrier ministériel pour amuser la galerie.

Le 20 avril, l'appel est lancé pour des actions dans toutes les entreprises, pour que le maximum de débats aient lieu sur l'emploi, les salaires et les retraites. Allons-y, décidons des arrêts de travail et des débats ce jour là pour bien ancrer la lutte la plus massive et la plus unitaire.

Il y a de quoi faire et cette initiative devrait nous conduire à un 1er mai où massivement tous les travailleurs et les retraités se retrouvent ensemble dans la rue pour non seulement manifester leur désaccord sur la réforme des retraites mais pour exiger pour tous la retraite à 60 ans à taux plein et à 55 ans pour les professions pénibles.

Une énorme exhortation doit sortir: pas touche à nos retraites solidaires, pas question de bosser ou d'être chômeur jusque 70 ans pour les beaux yeux du MEDEF.

Encore une fois tout dépendra de la CGT, de ses militants dans les entreprises et chez les retraités pour créer le rapports de force nécessaire pour empêcher la casse de notre système de retraite solidaire et par répartition.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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