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Publié le 29 Octobre 2017

METTRE LES PENDULES A l’HEURE

Dans l’action, qu’elle soit politique ou syndicale, il y a toujours des avis faisant preuve d’impatience sans toujours mesurer là où en sont les travailleurs.

Le monde du travail a pris un coup sur la tête avec cette séquence électorale qui a vu l’arrivée d’une droite libérale au pouvoir avec Macron.

Nous en sommes là, en ce moment, même si petit à petit une prise de conscience des attaques antisociales est entrain d’émerger.

Si on écoutait les impatients, Il faudrait mettre à feu et à sang le peuple, sans considération de l’état du rapport de force, comme s’il suffisait d’appuyer sur un bouton.

Le syndicalisme a  une  longue histoire alternant des périodes fastes en lutte et succès mais aussi des moments douloureux qu’il a vécu en faisant face à la division et en la surmontant : une donnée que nos éminents conseillers en lutte  devraient méditer.

En fait, ils ne  croient pas à une mobilisation entrain de se construire. Encore moins à l’émergence d’un fort rassemblement capable de balayer les attaques actuellement en cours contre le monde du travail. Les voilà qu’ils annoncent que le sieur Macron a triomphé, comme dans une sorte de Blitzkrieg  ayant déstabilisé toutes les lignes de défense, et que le monde du travail a perdu la bataille des ordonnances définitivement.

Tout au long de  l’histoire de la République, des revirements se sont faits, notamment quand des luttes massives et unitaires se sont construites et ont permis de remettre en cause des lois scélérates.

Alors  rien ne dit que « les carottes sont cuites » : tout est possible et la précipitation du pouvoir pour mettre en place sa politique antisociale révèle qu’il n’est pas un bloc indestructible et qu’il craint les retours de bâton qui, d’ailleurs, commencent à se manifester.

Le combat contre l’équipage Macron- MEDEF ne fait que commencer. Rien n’est écrit définitivement et il serait présomptueux de dire que « tout est foutu » comme il serait excessif de dire que les luttes actuelles sont à la hauteur des enjeux.

Le plus désagréable, c’est de voir se développer des déclarations intempestives défaitistes quand le mouvement syndical travaille au développement des luttes et à son rassemblement.

L’appel pour le 16 novembre n’est pas un baroud d’honneur mais bien un moment pour travailler à ce que le rapport de force se retourne en faveur des salariés et à ce sujet le travail syndical en cours concernant la connaissance des ordonnances et des propositions en particulier de la CGT attire l’attention bien au delà de ses propres forces et notamment quand plus 58 % des français rejettent les ordonnances Macron ou quand des mouvements s’engagent pour agir pour l’hôpital, contre la CSG, contre les remises en cause de la Sécurité sociale, les allocations logement etc.

Ceux qui vivent sont ceux qui luttent disait Victor Hugo ; faisons confiance à la CGT qui travaille à ce que le syndicalisme arrive à se rassembler et à lutter car c’est de là que jaillira les possibilités de battre ce pouvoir réactionnaire.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme

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Publié le 27 Octobre 2017

La CGT, FO, SUD et des organisations étudiantes viennent de prendre la décision d'organiser une nouvelle journée de lutte contre les ordonnances Macron, il importe donc de se mobiliser et d'aller voir les travailleurs pour discuter avec eux du contenu nocif de ces ordonnances pour eux , pour leur famille et pour le pays.

Il s'agit donc d'en appeler à tous les salariés-es et retraités-es ainsi que ceux et celles déjà victimes de l'arbitraire patronal en matière de salaires, de la précarité au travail, du chômage et des attaques qui se profilent en matière de Sécurité sociale.

Interpellons largement et particulièrement faisons en sorte que les adhérents de la CFDT fassent bouger leur organisation et invitons les tous et toutes à rejoindre les cortèges de manifestants le 16 Novembre et les arrêts de travail.

Il y va de nos droits et de la possibilité demain de se défendre avec l'organisation syndicale face à un patronat qui veut être seul maitre à bord à l'entreprise.

Bernard LAMIRAND

 

16 NOVEMBRE L'AUBE POUR L'UNITE FACE AU MEDEF

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Luttes

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Publié le 27 Octobre 2017

Ambroise Croizat inaugurant une caisse primaire de la Sécurité Sociale

BILLET DUR DU PÈRE DENIS AU FOND DU TROU DE LA SS LES FRAUDEURS DE BONNE FOI
Notre Ministre de la Santé part en guerre contre des dépenses « abusives » de malades et de professionnels de santé, notamment dans l'hôpital public!
Seules 30% des dépenses seraient pertinentes ! S'il s'agit du prix des médicaments  notre Ministre est bien placée pour connaître les pratiques de lobbys dans ce domaine, elle a été rémunérée (bien) pendant 14 ans  chez big Pharma.
Elle trouve tout à fait normal que les « experts » soient liés  aux labo. Irène Frachon qui avait dénoncé le scandale du médiator avait vigoureusement dénoncé cet état de fait.
Elle est mariée à Yves Levy Directeur Général de l'INSERM, mais il n'y aurait pas là matière à conflit d'intérêt.
Comme d'habitude, elle s'en prend aux arrêts de travail qui pourraient être de complaisance, sans apporter le moindre élément de preuve.
Le comble, c'est de considérer qu'il y a trop de personnel à l'hôpital public, trop de lits et trop de matériel, il faudrait mettre les malades dehors encore plus vite qu'aujourd'hui, et éventuellement les loger (à quel prix)dans un hôtel proche souvent prévu pour loger les familles.
Pour avoir fait l'expérience d'un bref séjour aux urgence, j'ai vu comment le personnel était contraint de travailler, médecins et infirmières, quelle attention ils portaient à leur patients, et le manque de matériel, j'aurai dû rester 3 jours pour passer un scanner etc.
Pour en revenir au déficit, il faut rappeler que les employeur retiennent sur le salaire brut les cotisations sociales qu'ils doivent verser à la SS ainsi que la part patronale.
Que se passe-t-il dans les grandes entreprises? La réglementation est si complexe qu'il leur arrive très souvent de ne pas le faire, il s'agirait là de fraudeurs de bonne foi, mais pas vu pas pris, il faudrait un contrôle de l'URSSAF, si celui-ci n'est pas effectué dans les deux ans, il y a prescription! Et on peut repartir pour un tour!
Faut-il rappeler notre devise Liberté Egalité Fraternité, pour légalité, comme le disait Coluche, il y en a qui sont plus égaux que d'autres, pour la fraternité, que serait elle sans la solidarité? Pour la liberté, notre gouvernement semble s'attacher à celle des prix et des profits, même la Santé doit être rentable
C'est ainsi que le capitalisme est grand
Père Denis

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #SECURITE SOCIALE

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Publié le 24 Octobre 2017

       

 
philosophiedossiern°01
La classe dominante : éléments de définition
Par Lucien Sève

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toute époque, les pensées dominantes, autrement dit la classe matériellement dominante de la société y est aussi la puissance spirituellement dominante » Marx et Engels, L'Idéologie allemande, Éditions sociales, 2012, p. 44 [traduction modifiée par l’auteur]

Ce propos souvent cité de Marx et d’Engels s’inscrit dans une théorisation de l’histoire qu’on peut schématiser ainsi : au communisme primitif des très anciennes formes de vie sociale a succédé il y a plus de cinq mille ans, par suite du développement des forces productives, l’ère des sociétés de classes caractérisées par le passage à l’appropriation privée des moyens de production, donc au clivage social entre classes possédantes – de ce fait dominantes – et classes travailleuses non possédantes – par suite, dominées : maîtres et esclaves dans l’esclavagisme antique, seigneurs et serfs dans le féodalisme médiéval, bourgeois et prolétaires dans la société capitaliste du monde contemporain.

 

Classe dominante et classe dominée

Aujourd’hui, plus encore qu’hier, la domination de classe tend à s’exercer dans tous les domaines de la vie sociale. Elle est en premier domination économique : la classe qui possède comme bien privé les moyens de production sociale pouvant imposer ses conditions à celle qui produit sans posséder – c’est ce qu’on vit journellement avec les licenciements boursiers, le management toyotiste, l’ubérisation sauvage. Elle se redouble en domination politique, c’est-à-dire en influence dirigeante dans l’État et ses stratégies, plus largement dans tous les moyens de pouvoir, de la justice à l’école – ce qu’on vit par exemple avec le dépeçage du code du travail selon les exigences du MEDEF et l’élection d’un président de la République formé par la grande banque. Et elle se complète d’une domination idéologique, qui va de la possession des grands moyens d’information et d’expression des idées à l’imposition de ses façons de penser comme norme sociale – un exemple criant en est l’officialisation de la formule « le coût du travail », qui substitue le langage de la comptabilité d’entreprise à la vérité des faits : le travail étant au contraire l’unique source sociale de la richesse, et spécialement celle des capitalistes.

 

« La malfaisance du capitalisme ne se résume plus à l’exploitation du travail – qui demeure –, elle concerne sous maints rapports le peuple entier, menace l’existence même d’une planète habitable et d’une humanité civilisée. »

 

À la classe dominante s’oppose toujours une classe dominée : une classe sociale n’est pas une réalité isolable, mais l’un des termes d’un rapport, et d’abord d’un rapport de production – l’activité humaine primordiale étant la constante reproduction des moyens de sa subsistance. Mais tout rapport a des aspects contradictoires, il est dialectique. Dominée par la bourgeoisie capitaliste, la classe ouvrière peut aussi faire valoir ses atouts de classe dominante potentielle, étant celle qui produit ce dont toute la société a sans cesse besoin – c’est ce que donne à voir l’action de grève. L’existence même d’une classe dominante comme la bourgeoisie capitaliste n’est possible que parce qu’existe en face une classe sans propriété sur les moyens de production, exploitée, dominée – la classe ouvrière –, mais les hommes et les femmes qui la composent n’en sont pas spontanément des membres conscients – c’est seulement une classe en soi, comme le prolétariat l’était aux débuts du XIXe siècle en Europe, et l’est encore dans maints pays peu développés. Prendre conscience de cette situation commune d’exploité, comprendre qu’elle n’est pas un immuable fait de nature mais un stade de l’histoire, s’organiser pour se battre et y mettre fin, élève la classe en soi en classe pour soi, acteur conscient du devenir humain. Cette longue métamorphose a été l’œuvre du mouvement ouvrier depuis deux siècles, à quoi a énormément contribué Marx en tirant au clair dans Le Capital (1867) le processus de l’exploitation capitaliste et en montrant qu’il est possible et nécessaire de sortir du capitalisme pour édifier une société sans classes, communiste.

 

« La classe ouvrière peut aussi faire valoir ses atouts de classe dominante potentielle, étant celle qui produit ce dont toute la société a sans cesse besoin – c’est ce que donne à voir l’action de grève. »

 

Sortir de la société de classes

Cent cinquante ans plus tard, vu tout ce qui a changé dans les réalités sociales et s’est passé dans l’histoire au XXe siècle, ces indications, sans cesse contestées par l’idéologie dominante, demeurent-elles cependant valables en leur fond ?

Dans l’ordre économique, en même temps que se généralisait la condition salariée, évolution potentiellement décisive pour sortir de la société de classes, se modifiait beaucoup le tableau des dominés dans un pays comme la France : fort développement d’autres catégories exploitées que celle des ouvriers – employés, techniciens, travailleurs « indépendants » –, diminuant le poids relatif d’un prolétariat industriel plus diversifié ; intenses efforts du grand patronat appuyé par les pouvoirs d’État pour démanteler les organisations combatives et déstabiliser la conscience de la classe ouvrière, qui l’ont dans une importante mesure fait régresser vers la classe en soi. Situation inédite dont une pensée dite « post marxiste » conclut qu’à l’analyse en termes de classes devrait se substituer une pensée du peuple où la visée communiste, supposée disqualifiée par l’histoire, serait à remplacer par un socialisme lui-même post-révolutionnaire, « populiste de gauche » (par exemple : Chantal Mouffe et Iñigo Errejón, Construire un peuple, éd. du Cerf, 2017 ; Jean-Luc Mélenchon, L’ère du peuple, Pluriel, 2016). Sont ici sous-estimées deux choses : que les dominants, eux, sont plus que jamais une agressive classe pour soi (Cf. cette déclaration du milliardaire états-unien Warren Buffett en 2005 : « Oui, il y a une guerre des classes, et c’est ma classe qui est en train de la gagner »), et que si, en face, l’état des choses est complexe, l’exploitation capitaliste y est plus que jamais féroce, de sorte qu’en sortir pour de bon est une nécessité urgente. L’analyse en termes de classes n’est donc pas à minorer mais au contraire à étendre. Car la malfaisance du capitalisme ne se résume plus à l’exploitation du travail – qui demeure –, elle concerne sous maints rapports le peuple entier, menace l’existence même d’une planète habitable et d’une humanité civilisée. La tâche est alors de concrétiser de façon inventive les possibilités de mouvements largement majoritaires visant à sortir de la société de classes, objectif incontournable, rendant sens actuel à la révolutionnaire visée marxienne du communisme.

 

« Le grand capital domine aussi d’autres couches bourgeoises et celle des actionnaires se surimpose à celle des gestionnaires, non sans de profondes tensions. »

 

Dans l’ordre politique aussi, bien des choses ont bougé depuis l’époque – celle de l’écrasement sanglant de la Commune de Paris – où Marx pouvait résumer le rôle de l’État de classe à sa fonction répressive, qui rendait mystificatrice toute autre idée de la révolution qu’insurrectionnelle. En développant les activités productives et en s’enracinant dans toute la vie sociale, la domination de la classe possédante se complexifie : le grand capital domine aussi d’autres couches bourgeoises et celle des actionnaires se surimpose à celle des gestionnaires, non sans de profondes tensions. L’État ne peut plus du tout être réduit à un instrument répressif de « la » classe dominante – bien que c’en soit toujours un aspect essentiel –, il est bien davantage un lieu spécifique de lutte des classes et fractions de classe, y compris des classes populaires, où s’élabore selon le rapport des forces la politique dominante. Pour une grande part, la domination des possédants y prend la forme d’une hégémonie politico-idéologique s’exerçant à la persuasion, rendant plus rare le rapport ouvert à la répression. D’où les apparences mystificatrices selon lesquelles suffiraient désormais les luttes électorales. Rien ne fera l’économie d’une stratégie de conquête du pouvoir par les forces populaires pour construire une société sans classes, c’est-à-dire une révolution. Mais beaucoup a changé dans ce qu’il y a lieu d’entendre et de faire sous ce nom. Pour l’essentiel il s’agit aujourd’hui, dans un pays comme la France, de ce que Gramsci appelait « guerre de positions », conquête persévérante d’une hégémonie politique et idéologique rendant inarrêtables des transformations sociales majeures formant processus. Énormément est à inventer et à faire vivre en pratique dans ce sens renouvelé de l’action communiste.


 

« Toute victoire politique passe nécessairement par le travail d’idées, l’explication et la perspective convaincantes. »

 

Un travail d’idées

Ce qui précède dit déjà l’importance capitale des luttes pour la domination idéologique. L’énorme élévation depuis un siècle du niveau général d’instruction et de culture est à la fois un présupposé essentiel du passage à une société où tous et toutes prendront leurs affaires en mains – c’est cela, une société communiste –, et la raison pour laquelle désormais toute victoire politique passe nécessairement par le travail d’idées, l’explication et la perspective convaincantes. Un atout majeur pour le combat communiste dans la France d’aujourd’hui est l’ampleur du travail théorique de haut niveau qui se fait sur et avec Marx – c’est ce qu’on lui oppose sous le nom de « post marxisme » qui est déjà vieilli. Il y a là un gage crucial de gain d’influence dominante possible pour une force politique sachant dire haut et fort pourquoi l’humanité va tragiquement dans le mur et comment la seule issue est d’engager dès maintenant le passage à une société sans classes en s’appuyant sur ce qui s’essaie de façon tâtonnante mais prometteuse en ce sens et en y participant systématiquement dans des formes neuves d’organisation. Ce qui implique de mettre haut la barre, en qualité comme en quantité, pour un travail de formation individuelle et collective étroitement lié au développement tous azimuts de l’initiative politique. Y contribuer davantage encore est ce qu’on souhaite chaleureusement à Cause commune. Comprise non comme point de doctrine figée mais comme source d’inspiration vivante, l’idée marxienne de classe dominante est donc toujours des plus opératoires.

 

*Lucien Sève est philosophe. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, il est agrégé de philosophie.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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Publié le 22 Octobre 2017

http://www.cgt.fr/Le-sens-des-autres.html

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #CGT

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Publié le 22 Octobre 2017

DECES DE LOUIS VIANNET

Je viens d’apprendre le décès de louis, je suis triste.

Louis était  apprécié de tous les militants et  d’une grande franchise, d’un grand respect des travailleurs et d’une fraternité qui n’était jamais feinte.

Louis était un dirigeant syndical d’un abord facile qui savait consacrer le temps nécessaire à comprendre ce qui se passait sur les lieux de travail  pour toujours évoluer et être dans son temps.

J’ai connu Louis dans les moments intenses de la vie fédérale dans la métallurgie quand j’étais secrétaire fédéral à la politique revendicative.

Louis animait à cette époque le secteur politique revendicative tout en étant directeur de la Vie Ouvrière : c’était l’époque où nous cherchions à saisir les évolutions dans le monde du travail et Louis était aux avant-postes pour travailler la façon dont la CGT devait évoluer et se bouger.

Nous étions quelques-uns-es pour ce travail de développement revendicatif et Louis était très inventif et discernait tous les dangers que faisait peser le patronat dans la précarisation du travail qui se développait à ce moment.

Louis avait chevillé au corps l’idée d’une CGT qui se transforme et à la CE Confédérale ses interventions étaient destinées à faire vraiment bougé les lignes. Il le fit en tant que secrétaire général de la CGT et je me souviens avec quelle conviction il s’est battu pour y mettre toute son énergie pour faire avancer l’idée d’un syndicalisme rassemblé, d’être présent dans le syndicalisme européen sans renier ce que représentait la CGT.

Un grand moment fut celui des grèves de  1995 où Louis Viannet fut au cœur de cette lutte qui amena l’échec du plan Juppé.

Depuis son départ, parfois nous nous sommes croisés, je me souviens de l’aide qu’il m’apporta pour préparer un colloque concernant les questions européennes autour de la naissance de la Communauté européenne du charbon et de l’acier.

J’ai eu ses encouragements quand l’institut d’histoire sociale CGT de la Métallurgie mit en place le Comité d’honneur Ambroise Croizat auquel il apporta immédiatement sa signature pour l’appel à la reconnaissance d’Ambroise Croizat comme étant le ministre qui mit en place la Sécurité sociale.

J’apporte toutes mes condoléances les plus attristées à Josette son épouse et à sa famille.

Bernard LAMIRAND

Une rencontre avec Louis et l'IHS métaux et les militants Rhones Alpes

Une rencontre avec Louis et l'IHS métaux et les militants Rhones Alpes

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 21 Octobre 2017

C’EST UN SCANDALE

MACRON ET COHN BENDIT MEME COMBAT 

Dans les sphères du pouvoir, il se chuchote que le dénommé Monsieur de Macron aurait l’intention de commémorer le 50eme anniversaire des événements de Mai Juin 1968.

Le maitre de cérémonie serait l’inénarrable Cohn Bendit, sorte de mannequin que l’on déploie quand la bourgeoisie en a besoin.

Tout un programme.

Je suis un soixante-huitard, et en 1968 j’avais 26 ans et j’étais sidérurgiste à Dunkerque, j’ai fait grève pendant près de six semaines en occupant ma boite face à un patronat et des nervis de la direction qui cherchaient à casser la grève par tous les moyens et notamment par l’affrontement physique.

Voir ces deux personnages s’emparer de 1968 me parait être alors être une opération de pure récupération.

Deux personnages qui personnifient leur duplicité quelques cinquante ans après ces grands moments.

S’il ne faut pas nier l’importance de la place qu’ont occupée les étudiants pendant ces événements,  il serait excessif de croire que c’est leur seule présence qui a fait de 1968 ce grand moment de révolte et de luttes dans toute la France. L’entrée en lutte des salariés fut le déclenchement d’un rapport de force considérable contre le régime gaulliste pour obtenir des droits nouveaux et des succès revendicatifs.

Il faut relire « Le mi-juin 1968 » de Georges Séguy, à cette époque secrétaire général de la CGT, pour savoir que ces jours qui ébranlèrent le régime gaulliste produisirent une tournure sociale et revendicative considérable dans le pays grâce aux occupations des usines et des millions de travailleurs en grève.

Alors, oui, opération de récupération, quand pour le cinquantième anniversaire, l’un Macron - qui a peur qu’une explosion sociale se manifeste durant son mandat-  essaye de montrer que 1968 ne fut qu’un révolte estudiantine et l’autre, le Cohn Bendit,  dont on ne tarda après 1968 à découvrir son vrai visage du suppôt du système en servant le libéralisme.

Cohn Bendit comme une grande partie de sa bande « d’enragés », comme ils s’étaient baptisé, s’inscrivirent ensuite dans les rouages de l’état capitaliste et libéral et nous les trouvons aujourd’hui à l’œuvre dans les postes du pouvoir  et donc pas étonnant que Macron les utilise.

Alors que veut-dire cette opération qui se trame : simplement la volonté de mettre toute la médiacratie en mouvement pour faire en sorte que Mai Juin 68 soit compatible avec une France Macronienne dans sa recherche  effrénée  d’une société où la place au soleil d’une minorité friquée serait la vertu primordiale et qui montrerait que 68 ne fut pas un combat de classe mais simplement une préfiguration du libéralisme et de l’individualisme bêlant ( Cohn Bendit est le parfait prototype).

En fait, Macron et Cohn Bendit, veulent mettre un terme à cette histoire ancré dans les mémoires qui pourrait à nouveau surgir, comme ce fut le cas en 1968, quand le baril de poudre est prêt à exploser.

En guise de conclusion de cet article, nous pouvons observer combien Macron a besoin du serviteur Cohn Bendit dans l’affrontement capital travail qui peut et va prendre de l’ampleur face à la casse sociale actuelle.

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #C'EST UN SCANDALE

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Publié le 19 Octobre 2017

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #FTM CGT

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Publié le 18 Octobre 2017

Je poursuis ma chronique quand des faits que je considère comme scandaleux méritent d' être dénoncés.Bernard LAMIRAND

C’EST UN SCANDALE 

LE VENEZUELA MOTUS ET BOUCHE COUSUE

Sœur Anne, ne vois tu rien venir ?

Je reprends la célèbre supplique de l’histoire de Barbe bleue pour caractériser le scandale de la désinformation des grands médias sur le résultat des élections régionales au Venezuela.

Mais que dire de cette absence, au moins d’une information objective, sur ces élections ?

Eh bien, nos grands chroniqueurs, qui ont la langue bien pendue pour critiquer Maduro, ennemi exécré de toute la réaction internationale, ne se sont pas foulés pour informer du score remarquable réalisé par les forces progressistes et le fait  qu’une majorité du peuple s’est prononcé pour des gestions régionales par le parti du président Maduro au pouvoir.

Quelques médias français, ou le fiel domine toujours quand il s’agit de pays qui veulent se libérer du joug capitaliste, ont donné le résultat discrètement et  ne retiennent que l’idée de fraude insinuée par les partis réactionnaires du Venezuela :  ceux qui ont toujours  bafoué la démocratie et tenté de multiples coups de force  depuis l’élection de Chavez.

J’ai en mémoire les envolées de nos gouvernants contre Maduro qualifiées de tyrannie envers son peuple, de campagne de presse de certains animateurs de la presse écrite et audio-visuelle pour noircir et approuver les pressions des Etats-Unis et de la CIA.

Des reportages aussi d’envoyés spéciaux, sans aucune retenue contre Maduro, au moment où la réaction là-bas comptait prendre le pouvoir et destituer Maduro comme elle avait essayé de le faire sous Chavez.

Là, ces élections sont pour eux un camouflet ; donc  rien ou presque rien pour informer ; ils se taisent : aucun « mea-culpa »,  bref, un comportement partisan.

La démocratie l’a donc encore emportée et le vote fait figure de preuve que c’est  toute une conjuration qui  est montée depuis Chavez pour éliminer toutes velléités de progrès sociaux et d’indépendance dans ce pays.

Enfin silence scandaleux  de nos dirigeants et en particulier de Monseigneur de Macron dont on discerne bien qu’il fait partie de l’équipe à Trump qui veut mettre à genoux ce pays.

Silence scandaleux du très réactionnaire commentateur de France Inter, Bernard Guetta, qui chaque matin nous livre sa litanie anticommuniste et pro-libérale.

Anne ne vois tu rien venir …. Si, je vois s’avancer au Venezuela la vérité et la démocratie pour le progrès social et un pays qui trace son chemin malgré les entraves mis sur sa route par les Américains et leurs « toutous » européens dont Macron.

Oui, comme disait Georges, « c’est un scandale ».

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #C'EST UN SCANDALE

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Publié le 18 Octobre 2017

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Rédigé par aragon 43

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