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Publié le 3 Avril 2009



G20 QUE DU BONHEUR

 

 

La famille des fondés de pouvoir du capitalisme mondial était aux anges hier soir pour divulguer aux quidams de la planète les résultats de leur opération chirurgicale morale.

Ils avaient terrassé l’hydre libérale, cette tumeur qui s’était implantée dans le système immunitaire du capitalisme.

Il fallait l’extraire : ils l’ont fait avec un jeune chirurgien Obama et un assistant qui lui a passé le bistouri un dénommé Sarkozy.

Ils étaient contents après leur intervention, le malade s’était bien réveillé à la bourse, après une période de convalescence d’environ 1 an il sera sur pied pour à nouveau gambader dans le monde à la recherche du profit maximum.

Le plus content était Strauss-Kahn, il était nommé banquier général chargé de dispenser les fonds et notamment à tous les derniers de la classe capitaliste qui se sont mis dans le rouge ces derniers temps.

Les commentaires, ce matin, sont élogieux dans la presse et dans tous les médias :  on célèbre l’unité, l’union sacrée, l’accord de tous, y compris des chinois.

La montagne aurait accouché d’un bœuf.

Ils auraient terrassé le mal qui rongeait le capital.

Regardons-y de plus prés ?

5000 Milliards de dollars seront remis aux financiers pour les indemniser de pertes subis par les bulles financières qu’ils avaient contribués à former depuis plus d’une vingtaine d’années.

Un plan de soutien au commerce mondial de 250 milliards ira  donner confiance aux investisseurs de fonds de pension et autres pour réaliser des dividendes substantiels.

Les capitalistes voyous ont été à peine évoqués. Il fallait quand même dire quelque chose sur ces paradis fiscaux pour satisfaire le matamore Sarkozy et ils ont trouvé la parade : la publication des pays qui pratiquent des paradis fiscaux.

Pour éviter de froisser certaines susceptibilités, ils ont fait un classement et la plupart sont devenus des paradis raisonnables.

Le drôle de l’Elysée et son sabre de bois ont vite battu en retraite et l’intéressé se contente de peu car cette liste que l’OCDE a publiée ce jour  est affichée sur mon blog depuis belle lurette.

Quand aux travailleurs du monde entier, le message du G20 a été clair : on va vous serrer la ceinture pendant au moins un an voir 2 ; attendez, soyez patients et surtout laisser vous faire, c’est pour votre bien que l’on vous purge.

Il n’y a que la confédération internationale syndicale (CSI) pour se satisfaire de quelques lignes qu’elle aurait obtenues de Gordon Brown concernant le social. Les travailleurs du monde entier auraient mérité certainement des réactions syndicales revendicatives à la hauteur de cette crise qu’ils ont à supporter en ce moment alors qu’ils ne sont en rien responsables  de cette gabegie financière.

Finalement, il n’y aucune remise en cause fondamentale, seulement quelques ajustements, et les principes de l’économie de marché libre et non  faussée sont réaffirmés avec une sorte de régulation minimale.

Le néo-libéralisme peut repartir, il suffirait d’encadrer un peu mieux les traders.

On voit bien, pour cacher les scandaleux hold-up du système, et de ceux qui s’en sont mis plein les fouilles, qu’il fallait brandir quelques chiffons rouges.

Dans tous ces concerts de louanges notre drôle essaye de s’en tirer comme il peut et sa dérisoire satisfaction sur le capitalisme moral a de quoi faire rigoler toute la planète paradisiaque quand il dit qu’il a eu l’aide d’Obama pour convaincre les chinois sur les paradis fiscaux existants chez eux.

On a le président qu’on mérite !

Pour conclure cette intervention, j’emprunterai cette réflexion de Pierre Ivorra dans l’humanité de ce jour «  cela permet de remettre à sa juste place les indignations morales contre les bénéficiaires de stock-options de la part de ceux qui ont poussé les feux de cette accumulation financière et qui sur le fond continuent de la soutenir. C’est le système qui fait scandale, pas seulement l’une de ses expressions ».

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 30 Mars 2009

UN DECRET POUR NE RIEN CHANGER

 

La montagne a accouché d’une souris.

Le « capitalisme moral » de Sarkozy vient de capituler en rase campagne.

Le décret qui prendra effet demain matin ne concerne que quelques groupes du CAC 40.

Il s’agit des banques et des entreprises de l’automobile essentiellement.

Les PDG et les hauts cadres de l’industrie et des finances peuvent dormir tranquille : on n’attentera pas à leurs stocks options, leurs actions gratuites, leur bonus, leur primes, leurs parachutes dorés.

Ils pourront continuer à se servir.

Ils ont, pour ceux ayant reçu des aides de l’état,  qui n’avaient pas pris la précaution de toucher leur pécule avant cette date du 1er avril, qu’une année à patienter pour à nouveau se remplir les poches.

Ce n’est qu’un décret occasionnel.

Madame Parisot, rassurée, pouvait alors dresser ce matin dans la presse des lauriers à l’hôte de l’Elysée, celui-ci ayant battu en retraite face à la révolte des CAC 40.

Ainsi, après un court moment de purgatoire, la frénésie des stocks options, des bonus, des primes, des salaires mirobolants pourra reprendre son cours normal.

Le capitalisme amoral a triomphé du capitalisme moral.

Au fait, qui aurait pu croire un seul instant que chez ces gens là on était prêt à sacrifier les gros pourboires ?

Peut-être les niais, mais en ce moment, ils sont de moins en moins nombreux à croire le châtelain de l’Elysée.

Le pourfendeur des patrons voyous n’avait en fait qu’un sabre de bois.

Les discours de Toulon et de Saint Quentin n’étaient faits que pour amuser la galerie et cacher les entourloupes de ce capitalisme auteur de la crise et utilisateur de la crise pour réduire l’emploi et les salaires.

D’ailleurs, cet écran de fumée autour des revenus des patrons, n’avait comme but principal de faire oublier le 19 mars.

De faire croire par un décret au bon peuple que les patrons font le sacrifice de leurs avoir et que tout le monde doit en faire autant.

L’Union sacrée contre le mouvement social montant.

C’est pourquoi ne perdons pas de vue que l’essentiel : c’est de faire monter un tel mouvement revendicatif dans le pays  pour  que celui-ci balaye toutes les bassesses actuelles de ce capitalisme en crise.

Le 1 er Mai devrait être l’occasion de manifestations monstres dans le pays.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 29 Mars 2009


G20  A LONDRES AU CHEVET D’UN GRAND MALADE


Les grandes puissances de ce monde vont se concerter concernant la crise qu’ils ont engendrée et qui fait tant de mal aux petits.

Ils seront au chevet du malade qui git à la City de Londres.

Vous savez, cet endroit, où pendant des années le capital a pris de grosses bitures de dollars et d’euros frelatés.

Celui-ci a trop ingurgitée de subprimes, de fonds spéculatifs, de fonds de pensions etc.… et il se paye de graves désordres dans ses organes vitaux dit-on.

Il ne cesse de rendre des actions pourries, des obligations sans valeur, des stocks – options dévitalisés.

Les banques en sont remplies.

Certains thérapeutes pensent que le malade ne fait qu’une crise de foie et qu’une bonne tisane le remettra sur pied en quelques mois pour repartir de plus belle dans ses addictions.

Quelques éminents psychiatres spéculent sur une maladie de type psychotique où il cauchemarde sur les gens ne lui feraient plus confiance.

D’autres préconisent au malade, comme remède de cheval, d’engloutir pendant des années des salaires et des emplois pour s’en remettre.

D’autres pensent que les vomissures d’actifs pourris ne sont que les conséquences d’une maladie plus grave encore.

Qu’un scanner s’impose.

Le patient serait atteint d’une maladie dégénérative et ses vomis, ses déjections, ses escarres (il s’arrache les croutes)  laissent apparaître les premiers signes d’une folie meurtrière.

Le capitalisme verrait des ennemis partout et une tumeur d’Otan est apparue au niveau de son Strasbourg.

Evidemment, les médecins du G20 vont essayer de sauver le malade en lui trouvant un traitement approprié.

Certains disent qu’un peu de sport de tir le remettrait dans la réalité de son boulot : dominer le monde, il faut le sortir dit-on au pentagone obamesque.

Le problème c’est que leurs décoctions et leurs diagnostics  -ils ont chacun-  ne sont d’aucun secours pour remettre la bête sur pied.

Alors que vont-ils inventer à Londres ?

Il n’y a rien de bon à attendre de ces gens là.

Et que va faire notre moralisateur de l’Elysée ?

Que pèsera t’il, lui qui a démoralisé la France profonde en fortifiant les riches du Fouquet ses amis, ou allant vivre la belle vie dans les palaces de Georges Bush, des émirs et des dictateurs arabes.

Un petit conseil, il veut publier un décret contre ceux qui abusent de stock-options, de bonus, de primes et de parachutes dorés : pourquoi ne pas sortir un décret qui  taxe à 100% tous ce que les PDG ont reçu dans ce sens depuis son arrivée au pouvoir.

Au dessus de 50 % « je prends tout avait dit Marchais », alors 100 % sur les excès, c’est pas méchant !

Enfin, au lieu de brandir des sabres de bois concernant les paradis fiscaux, pourquoi ne commence-t-il pas par les banques françaises en leur ordonnant de rapatrier immédiatement tous les actifs de la bourgeoisie française  placés dans ces paradis fiscaux.

Chiche Sarkozy.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

 

 


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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Mars 2009



Les rats et les abeilles










A Saint-Quentin les rats étaient réunis
les abeilles   interdit
le chef des rats tint ce langage
soyez toujours auprés de mon pelage

les abeilles piaffaient devant l'absence de travail
il y a en avait plus venant du serail
les rats financiers s'adonnant aux fleurs du mal
le miel en ces temps ne coulait plus pour le social

Alors le chef des rats parlat
devant les rats godillots  il s'égosillat
il préconisat un capitalisme moral
les rats  répondirent par le vénal

c'est  notre argent
disent -ils au chef rat hardiment
Alors pas de chambardement
un petit décret suffira du gouvernement

la chef rate
une vraie scélérate
s'emportat et détestat loi d'agrégat
et qu'on lui demandat de retirer fric de son cabas

Adieu veaux vaches cochons
et stock options
dirent dehors  les abeilles
laissez nous notre miel

le chef rat s'en alla plein de promesses
mais n'écoutat que rate duchesse
il fit un décret pas touche au crisbi
et au bonus il joua petit bras pour le profit

Il parti en Afrique
récupérer quelques uranium de briques
capitalisme moralisateur
le chef rat est un bonimenteur

Les abeilles du 19 mars en eurent marre
comme des essaims
pour ne plus mourir de faim
elles iront le 1er mai dire à bas les césars du dollar

Alors le premier mai
fait ce qu'il te plait
défile surtout pour le social
et contre l'argent sale

Bernard LAMIRAND













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Rédigé par aragon 43

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Publié le 25 Mars 2009

 

 

BONUS N’EN JETEZ PLUS LA COUR EST PLEINE

 

Ah les fripons, ils se dépêchent de toucher leur bonus avant que le drôle de l’Elysée arrête les frais par décret, faute d’avoir pu obtenir un règlement à l’amiable avec le MEDEF.

Voilà où nous a conduit cette politique en faveur des friqués qui se payent ainsi des parachutes dorés depuis des années sans que les hypocrites, qui étaient hier à Saint-Quentin, lèvent le petit doigt.

Ainsi, nous apprenons ce soir, que selon Mediapart   le PDG de la société, Gérard Mestrallet, s'est vu attribuer 830.000 stock-options (valeur estimée: 7,7 millions d'euros!), et le vice-président et directeur général délégué, Jean-François Cirelli, 300.000 avec le feu vert de l'état. 

Des méritants ces gens-là, ils ont privatisé et fait exploser les compteurs à Gaz concernant la facturation des braves gens.

Nous comprenons mieux pourquoi ces deux fortunés ont oublié de baisser les tarifs du gaz aux usagers en plein hiver.

Nous comprenons mieux pourquoi ces individus, avec l’aide de Sarkozy, qui était auparavant contre, ont privatisé GDF.

Nous apprenons aussi que le crédit agricole, qui vient de recevoir la manne de l’état, a attribué pour sa filiale 50 millions à se partager entre 800 cadres.

D’autres PDG, auparavant, s’étaient octroyé des sommes phénoménales, autant sous les gouvernements Jospin, Chirac et Sarkozy.

Ainsi voici quelques exemples en euros :











MORIN VALEO                             3,2 MILLIONS POUR LA RETRAITE

MILER DEXIA                               3,7 MILLIONS POUR DEMISSIONNER

TCHURUK ALCATEL                   6,0MILLIONS POUR PARTIR

FORGEARD EADS                        8,0 MILLIONS DEMISSION

BERNARD CARREFOUR            29,0MILLIONS DEPART RETRAITE

                                                     +  9,8 MILLIONS D’INDEMNITES

WEINBERG PINAULT                  5,3 MILLIONS

 

 

Tout ceci en dehors des énormes salaires et des stocks options que ces messieurs se confectionner eux-mêmes.

Et plein d’autres viendront, dont on connaitra bientôt les noms avec les assemblée générales de société pour les comptes 2008.

 

Tout cela, au moment où les licenciements se multiplient et  où des entreprises se cassent la figure à cause des « conneries financières »  de tout ce monde de riches qui dirigent ce pays.

 

Cela dit, en d’autres temps, est-il normal que des gens de cette espèce puissent avoir de telles rémunérations ?

Non…

C’est un maraudage légalisé.

Ils se servent.

C’est cela qu’il faut interdire.

Voilà ces dirigeants d’entreprises, de grosses entreprises du CAC 40, comme celle de la société générale avec son PDG « Bouton d’or » ; je l’ai baptisé ainsi,  qui se rémunèrent eux-mêmes et ont ce pouvoir exorbitant de prendre dans la caisse les fruits du travail de milliers de salariés.

Qui pourraient mériter de tels émoluments ?

Personne !

Cette caste, c’est celle qui fêtait la victoire de Sarkozy au Fouquet. C’est celle qui place son pognon dans les paradis fiscaux.

La ficelle est un peu grosse quand l’hôte de l’Elysée joue les chevaliers blancs à Saint Quentin ; ces parachutes dorés il les protège avec bouclier fiscal.

Dire qu’il faut protéger tous les français concernant l’impôt en ne prélevant pas plus que 50 % est une mascarade.

Peut-on comparer un salaire entre 2  et 5000 euros avec ces centaines de millions d’euros que s’octroient ces grands patrons.

Pour eux, il faut tout prendre au dessus  de la valeur de 8 SMIC.

Et s’ils partent ailleurs, on trouvera toujours des gens plus corrects et compétents qui prendront leur place.

Les indispensables peuplent les cimetières.

Dernière chose, les sommes indiquées ne comprennent pas d’autres prestations de ces messieurs, qui collectionnent un nombre considérable de jetons de présence dans les conseils d’administration où se retrouvent tous ces rapaces.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Mars 2009


 

 

SARKOZY LE BATTEUR D’ESTRADE DE SAINT QUENTIN

 

Ah qu’il était sentencieux ce président de droite, ce soir à Saint-Quentin, ville dirigée par ses compères.

On a même vu le ministre de la ville bourgeoise de Chantilly, le dénommé Woerth être applaudi par les ouailles bourgeoises des alentours.

Pour la circonstance, on avait interdit toute manifestation dans les rues, seulement un rassemblement était autorisé tout près de la bourse du travail.

Liberté, liberté chérie….. Où étais-tu ?

4000 personnes étaient là pour faire la claque.

Tout avait était préparé pour valoriser le capitalisme moral et plus profondément une société morale car il y avait des accents de « travail, famille, patrie ».

Il ne manquait qu’à ce meeting que le sabre et le goupillon.

Mais ils n’étaient pas loin.

Le châtiment était la marque de fabrique de ce discours.

Les mois et les années de prison étaient distribués à une foule acquise comme si on lui aurait donnée à la vindicte des coupables.

On avait les applaudissements de cette vieille France égoïste.

On avait surtout le narcissisme d’un personnage qui se croit investie d’une mission divine et qui en appelle à l’union sacrée.

Les gogos des présidentielles étant priés de continuer à croire au vendeur d’illusions sociales.

Ce discours a été préparé par une journée de pilonnage contre les patrons profiteurs.

Le but était clair : faire diversion.

Faire oublier les résultats désastreux de sa politique.

Les français n’ont jamais été aussi mal lotis qu’en ce moment et il voudrait nous faire croire qu’il n’y est pour rien.

La crise a bon dos.

Depuis la rentrée de septembre, il s’est mis à dos plein de gens et pas seulement les travailleurs.

Ces réformes sont vues comme favorisant les intérêts d’une caste de privilégiés.

Il ne serait pas responsable de ce qui nous arrive, ah la belle affaire, c’est bien lui et ses copains qui sont aux gouvernements depuis 2002 et qui ont participé aux tours les plus pendables du libéralisme qu’il feint de dénoncer aujourd’hui.

C’est lui qui fait appliquer une constitution européenne contre l’avis de ses concitoyens.

Lui qui parle avec dédain des théories de Friedman sur la marché libre et non faussé l’a mis en place dans notre pays.

Il faut aussi avoir de l’aplomb pour faire la leçon sur les libertés, le respect, l’honnêteté, lui qui n’hésitait pas à mépriser les habitants d’une cité de la Courneuve en le menaçant de les nettoyer au Karcher où encore par sa repartie à un manifestant « casse-toi pauvre con ».

Et alors, le clou de la soirée, c’est de mettre en opposition les manifestants avec d’autres qui n’ont pas le temps de manifester parce qu’ils travaillent.

Il a révélé, pour ceux qui en doutaient encore, le personnage qu’il est : un homme à la frange de la droite et de l’extrême droite.

Jamais, à aucun moment, il n’a remis en cause sa politique néfaste pour les populations qui en souffrent et ce n’est pas les cataplasmes qui régleront les souffrances actuelles d’un peuple qui en a marre de ses fanfaronnades.

Il a terminé par le G20 en dressant sa crête de coq déplumé : qui pourra croire en la crédibilité d’un batteur d’estrade qui va partout, promet tout et son contraire, pour finalement s’incliner devant un capitalisme amoral.

Le 19 mars lui est visiblement resté à travers la gorge ; alors il a voulu ce soir remobilisé ceux qui lui avaient fait confiance avec « le travailler plus pour gagner plus ».

A mon humble avis c’est raté.

L’écoutant, je me suis demandé s’il n’avait pas oublié que nous n’étions plus en campagne électoral présidentielle mais qu’il était le président de la république.

Un président nu devant la crise d’un système qu’il croit contrôler à coup de menton alors qu’il n’a qu’un sabre de bois.

Les travailleurs n’ont eu aucun satisfécit dans son laïus, seul le parterre de nantis a eu la satisfaction que l’on ne toucherait en aucun cas au bouclier fiscal.

Les milliards coulent à flots pour eux.

Triste président.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Mars 2009

 

 

 

 

 

LA FAMILLE DE WENDEL EN BROUILLE

 

Qui a dit que la famille De-Wendel était unie comme les dix doigts de la main ?

C’est vrai que lorsque tout va bien, quand l’auge est pleine, les porcs  se goinfrent sans grouiner.

C’est une image.

Je ne prétends pas transformer l’habitacle des maitres de forges lorrains en  étable à cochons.

Ce serait injuste pour ces gens qui ont tant donné à la France.

Rappelons que les De-Wendel propéraient y compris au-delà des frontières nationales.

Aujourd’hui les temps sont durs chez nos ex-maitres des forges, la pitance se fait maigre avec la crise.

C’est la première fois que cela leur arrive depuis les pertes épouvantables des années 75/80 où ils ont dû céder leurs butins sidérurgiques acquis depuis le début de l’ère industrielle par les grands parents dont ils vouent un culte quasi- congénital.

Et voilà maintenant qu’ils se disputent dans la famille, la famille des cousins : ce qui n’était jamais arrivé auparavant ou tout au moins personne n’avait été mis dans la confidence.

Mais racontons un peu comment ils ont réussi à redresser la barre pour offrir chaque année à leur nombreuse progéniture de bons dividendes.

Ces gens là, dans ces années là,  avaient  quelques difficultés de fin de mois et Raymond  Barre voyant avec quelle peine ils ramaient pour faire suer le burnous des sidérurgistes lorrains, pour des rapports aux gains aussi faiblards, leur avait  retiré cette épine du pied par un joli magot de départ.

Une belle prime de licenciement comme acte de cession de leur patrimoine industriel.

Une sorte de parachute dorée de l’époque.

Ah, ils n’ont volé personne, ils ont vendu, l’état prenant seulement en charge le passif accumulé et la future facture des licenciements massifs.

Ils vous diront qu’ils ont cédé leurs entreprises pour une bouchée de pain à la « gueuse ».

Cette libéralité versée par l’état giscardien pour solde de tout compte leur a permis de se lancer alors dans la finance et dans des métiers où le rapport était plus juteux.

Nous avons vu alors cette famille s’enrichir de confortables revenus.La bourse cela rapporte.

La banque, les sociétés financières, les holdings de ceci ou de cela, tout cela rapportait gros et la famille avait hérité d’un jeune capitaine, le dénommé Sellière ;  Seillière est un petit fils De Wendel :  il a fait prospérer pour ainsi dire le pactole de la maison.

Le problème, c’est que ces derniers temps, la confiance n’est plus au zénith et des dissensions règnent pour s’accaparer des meilleurs morceaux et d’avoir droit au festin capitalistique.

Il y a beaucoup de prétendants aux partages des bons morceaux comme des bas morceaux.

C’est tellement grave que la presse a été mis au courant et je cite des extraits de ce que relate « rue 89 » c’est du plus pur Roman de Zola quand les Rougon-Macquart s’empoignent entre eux.

Extrait : (Drôle de « séminaire de renforcement de la cohésion familiale » vendredi chez les Wendel. Trois jours avant, dans un courrier, des actionnaires familiaux demandaient le départ de « l’équipe dirigeante de Wendel », dont le Conseil de surveillance est présidé par le chef du patronat européen Ernest-Antoine Seillière et le directoire par Jean-Bernard Lafonta.

 (En juin 2008, sa cousine Sophie Boegner, administratrice de la société familiale, a déposé une plainte contre X pour « abus de biens sociaux et recel » dénonçant un montage financier complexe grâce auquel le management de Wendel a mis la main sur des titres représentant 324 millions d’euros, dont 79 millions pour le cousin Ernest-Antoine Seillière…)

(L’affaire ébranle une partie de la famille. La confiance, admet-on, avait déjà été entamée par l’endettement lié à l’entrée à 21% de Wendel dans Saint-Gobain, et l’effondrement de l’action Wendel de 145 à 18 euros. Les accusations de Sophie Boegner ont attiré l'attention sur un fonctionnement opaque et sur le plan d'intéressement des dirigeants)...

(Le 3 mars, un groupe d’une quarantaine d’actionnaires familiaux se réunissent chez un de leurs cousins, Nicolas de Schonen. Ils décident d’adresser à François de Wendel une lettre lui demandant que l’assemblée générale de la SLPS se tienne au moins un mois avant celle de Wendel et qu’y soit proposé le vote à bulletin secret d’une résolution donnant mandat au conseil d’administration de faire remplacer l’équipe dirigeante de Wendel…)

Pour obtenir un consensus, la lettre, qu’Eco89 s’est procurée, choisit un terme un peu flou et demande le renouvellement de « l’équipe dirigeante » : 

« Au vu de la situation financière préoccupante du groupe qui met en péril la préservation des intérêts patrimoniaux de notre famille et du manque de transparence ressenti par un grand nombre d’entre nous » commence le courrier qui demande le vote d’une résolution « donnant mandat au conseil d’administration de faire remplacer le plus rapidement possible l’équipe dirigeante de Wendel par des gestionnaires à même de représenter les valeurs familiales ».

Un séminaire comme si de rien n'était

(Après un discours sur l’histoire de la famille, les participants ont été dispersés en ateliers. Ernest-Antoine Seillière a participé à la table ronde consacrée aux « droits et devoirs de l’actionnaire ».  Pas un mot pendant la soirée sur la lettre réclamant le départ des dirigeants. « Quand on veut empêcher les gens d’en parler, on ne s’y prend pas autrement », plaisante un cousin…)

Comme on peut s’en rendre compte, rien ne va plus chez les cousins qui, comme des petits chapons, attendent la becquée trop accaparée par les plus vigoureux.

Pourvu que Sarkozy n’aille pas trop loin dans son capitalisme moral ?

Qu’ils se rassurent, le drôle de l’Elysée n’ en a aucunement l’intention au contraire il travaille d'arrache-pied à rendre le  butin plus légal.


 

Barnard LAMIRAND.



 

 

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Publié le 18 Mars 2009

LA CAPOTE DU PAPE

 

Cet article n’est pas fait pour éloigner celui qui croit de celui qui ne croit pas ou ne croit plus.

Ce qui m’a fait réagir, c’est l’intervention de ce pontife concernant la réponse qu’il fait  par rapport au SIDA et aux relations sexuelles et aux méthodes préservatives sexuelles pour y faire face.

 

C’est un pape qui ramène l’église à ses vieux opprobres.

A une sorte de bûcher du vingt et unième siècle.

L’amour est un péché, l’abstinence est la pénitence.

Nous sommes tous des « Galilée » devant ce prédicat du pape qui ne reconnaît pas que l’amour est un tout et que ce n’est pas un « rut ».

 

Dire que les préservatifs sont responsables du développement du SIDA et surtout le dire quand il est sur le trajet qui le conduit en Afrique montre à quel point vont ses considérations pour ces peuples africains.

 

Montre à quel point il se place à l’encontre des découvertes et des militants qui luttent contre l’extension du SIDA dans le monde et notamment le préservatif comme première défense.

 

Après ses retrouvailles avec les pires réactionnaires de l’église catholique d’extrême droite, dont certains nient les chambres à gaz hitlériennes, le voilà maintenant en guerre contre cette humanité de l’amour  humain ou l’acte charnel ne devrait être qu’une affaire de copulation restreinte à faire de l’œuf et du spermatozoïde une nouvelle ouaille au bout de 9 mois d’usinage.

 

En dehors de cela point d’amour mais de l’abstinence selon les bulles pontificales.

Tout cela au moment où l'avortement réalisé sur une petite fille violée, amène l'archevêque José Cardoso Sobrinho a excommunié la mère et l’équipe médicale qui a pratiqué l’avortement. Ce prélat n’avait prononcé aucun anathème contre le violeur et c’était contenté de dire que pour l'Eglise catholique l'avortement est un "crime" et que la loi de Dieu était "au-dessus" de celle des hommes pour justifier l'excommunication.

Le tollé dans le monde a amené la hiérarchie catholique de ce pays a annulé l’excommunication prononcée.

 

Femmes et hommes coupables sexuels, diables ou diablesses, pécheurs ou pécheresses,  femmes soumises : voilà à quoi ce pape voit la condition humaine.

 


 

Alors la capote du pape, c’est le bâillon que devrait lui mettre tous ces croyants progressistes avec qui j’ai milité dans ma jeunesse et que je côtoie toujours, depuis, avec considération.

 

Tout cela au moment où plus d’un milliard d’êtres humains souffrent de la misère, la famine.

Derrière cela l’obscurantisme comme réponse.

 

Ce pape n’a pas un mot contre ce monde d’exploiteurs où la capote capitaliste étouffe les peuples.

 

 

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Mars 2009

 

 

200 EUROS POUR TOUS LES SALAIRES ET RETRAITES ET ZERO POUR LES DIVIDENDES

 

Je viens de lire  une déclaration de Trichet préconisant les baisses de salaires pour remettre l’économie capitaliste sur ses pieds.

Il vise la fonction publique.

Mais nul doute que derrière ce sont tous les salariés et retraités qui sont visés.

D’ailleurs, c’est déjà le cas dans nombres d’entreprises où il n’est pas prévu d’augmentation de salaires en 2009.

C’est des voyous, disait un travailleur de Continental Clairoix qui voit son emploi disparaître malgré les sacrifices faits pour le garder pendant ces dernières années.

Pour cette entreprise, la baisse des salaires, c’est tout simplement fermer l’entreprise, s’installer en Roumanie avec des salaires nettement plus bas.

Que dit la presse par rapport à Trichet : Le phénomène pourrait faire tache d'huile si la crise s'aggrave encore, en dehors comme au sein de la zone euro. Lors d'une récente visite à Dublin, le président de la Banque centrale européenne, a appelé les gouvernements "à poursuivre des politiques de dépenses courageuses, en particulier en matière de salaires dans le public". Pour lui, l'Irlande, et tous les pays de la zone euro qui ont connu une expansion rapide ces dernières années, ont intérêt à réduire les salaires, afin de regagner en compétitivité, sans vivre au-dessus de leurs moyens. "L'accumulation de pertes relatives de compétitivité et de déséquilibres domestiques nécessite, à un certain moment, d'être corrigée", selon M. Trichet.

Cette déclaration est suivie de celle d’un autre personnage français qui sévit au Fond monétaire international, il s’agit du socialiste Strauss-Kahn : il dit la même chose.

Nous y sommes donc : le sacrifice des salaires pour engraisser les actionnaires ;  par touches successives le capital est entrain de se refaire une santé aux dépens de salariés et des retraités.

A eux de payer la note.

A eux d’accepter que leurs salaires et leurs retraites soient réduits pour permettre le relèvement du taux de profit au profit des actionnaires.

Ne laissons pas faire ce hold-up.

Marie George Buffet a raison d’indiquer qu’il ne devrait plus y avoir de licenciements quand les entreprises distribuent des dividendes.

C’est la moindre des choses.

A y regarder de plus près, ce qui se passe actuellement est bien le dépouillement des salariés au profit du capital.

C’est la part de la valeur ajoutée pour payer la force de travail qui est visée. Chômage total ou partiel, précarité, heures supplémentaires, bas salaires, non reconnaissance des qualifications, abaissement des retraites et durcissement des conditions de protections sociales, tout cet arsenal de mesures vise automatiquement à un prix de la force de travail moins élevé.

Cette semaine, des camarades retraités du Havre, m’expliquaient qu’à Renault Sandouville l’usine comprend maintenant des travailleurs en chômage partiel et d’autres qui font des heures supplémentaires alors qu’encore d’autres travaillent le dimanche et cela dans une entreprise qui s’apprête à en licencier plusieurs centaines tout en distribuant un pactole à ses actionnaires.

Des voleurs qui s’approprient ainsi la part réservée aux salariés.

Nous sommes donc au cœur de la bataille entre le capital et le travail.

Il est donc nécessaire que l’affrontement tourne autour de cette question essentielle : celle de rehausser le part prise dans la valeur ajoutée pour les travailleurs et cela s’appelle le salaire et la retraite.

Quand Trichet donne la marche à suivre et que le FMI en fait de même, il faut donc réagir et la puissance des actions des salariés sera décisive.

C’est ce qui se passe dans les pays européens où d’importantes manifestations viennent d’avoir lieu. C’est ce qui s’est produit en France le 29 janvier et le 19 mars doit marquer une nouvelle étape avec cette question déterminante du rehaussement des salaires et des retraites et personnellement, je pense, qu’un relèvement de tous les salaires et retraites de 200 euros par mois est une bonne piste.

Mais il s’agit non pas de faire en sorte que ce soit les contribuables directement ou indirectement qui paye à la place du Medef mais que ce soit les entreprises qui payent cette hausse.

Qu’on arrête de nous dire qu’elles sont sur la paille !

Une telle revalorisation n’est pas démagogique, il faut d’ailleurs en finir avec cette crainte que cela mettrait l’économie par terre ; ce qui met l’économie par terre, c’est les hausses effrénées de dividendes des actionnaires et les revenus des PDG.

Avec ces 200 euros par mois, la croissance et l’emploi seraient au rendez-vous de la croissance.

Le 19 mars, clamons une augmentation des salaires et des retraites de 200 euros et zéro dividendes pour les actionnaires.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Mars 2009

  

 

 

 

UN ROCARD AVEC DE LA GLACE

 

Une dépêche dans le journal ‘le Monde’ nous apprend que Michel Rocard va être nommé ambassadeur, je la cite : « Michel Rocard pourrait revenir sur la scène politique. L'ex-premier ministre socialiste serait en effet pressenti pour devenir ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique, a indiqué, jeudi 12 mars, une source proche du dossier. Cette nomination serait officialisée dans les prochaines semaines ».

 

Encore un qui n’en pouvait plus de ne pas avoir un hochet de la République.

 

Ce carriériste politicien aura fait le tour complet de la politicaillerie.

 

On l’a vu, en 1968, « plus dure que moi tu meurs » donnant des leçons de lutte de classe avec le PSU de l’époque, puis au PS et dans les cercles Saint-simonien, et enfin obtenir un poste de premier ministre sous Mitterrand où il mettra notre pays à l’heure de l’Europe libérale et brisera des grèves notamment dans les transports en faisant intervenir l’armée.

C’est l’inventeur de la célèbre phrase du « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » que Sarkozy aime bien reprendre pour renvoyer les sans papiers ;  il est aussi celui qui a mis en place la CSG et qui a préparé les futurs plans de remises en cause des retraites que la droite appliquera.

 

Il a été de tous les combats du social-libéralisme dont la défaite vient de se consommer avec la crise.

Il ne pouvait qu’être remercié par la bourgeoisie pour bons et loyaux services.

Alors, le pauvre vieux aurait obtenu une babiole de Sarkoléon.

Si c’est le cas, il rejoindra la cohorte des défroqués socialistes genre Besson, Attali, Bockel  Kouchner etc.

A cet âge canonique, 78 ans,  l’hôte de l’Elysée aurait pu lui confier une mission d’ambassadeur plénipotentiaire au Vatican pour conseiller le pape dans la récupération des brebis égarées.

Mais à cet âge s’offraient à lui d’autres alternatives : soit dans la naphtaline ou  être congelé pour une vie meilleure dans un autre millénaire.

Je trouve que l’idée de lui confier une ambassade dans les glaces polaires n’est pas une mauvaise idée.

Prochainement au bistrot, au lieu de demander un Ricard avec de la glace je demanderai un Rocard avec de la glace.

 

Brrrrrrr

 

Bernard LAMIRAND

 

 

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Rédigé par aragon 43

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