Publié le 28 Mai 2020
Cet article est reposté depuis Les communistes de Pierre Bénite et leurs amis !.
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Publié le 28 Mai 2020
Cet article est reposté depuis Les communistes de Pierre Bénite et leurs amis !.
Publié le 27 Mai 2020
Publié le 11 Mai 2020
Ce poème d'un amateur que je suis, vaut réponse à cette campagne contre la CGT suite au jugement en référé du tribunal concernant la reprise du travail à Renault Sandouville.
L'ironie et l'humour sont parfois les meilleures réponses à cette frénésie d'attaques contre la CGT et en s'emparant des propos de quelques exaltés produisant l'inverse : permettre à l'adversaire de classe d'être la victime et non le coupable dans cette affaire.
Bernard LAMIRAND
CODIV 19 LA BOURSE OU LA VIE
Un beau jour par un temps sombre
Pas un chien dans les rues
Une bestiole avait surgi de l’ombre
Et le peuple à l’abri se cachait de sa vue
Un drôle de virus avait envahi la terre
Il pénétrait par tous les pores
Rien ne pouvait l’arrêter vers l’ossuaire
Chacun découvrait qu’il était de la mort
Et la frayeur régnait y compris chez Capital
Il avait peur de perdre ses bijoux de famille
Dividendes, actions, rentes c’était le chacal
Alors il lui fallait médications pour le vil
Capital s’y résolu la mort dans l’âme
Trouva Eurêka travail à domicile comme hymne
Vieille rengaine des temps anciens qu’il clame
Ou femmes et enfants bossaient pour la frime
Point de salariés dans les antres du diable
Qu’à cela ne tiennent vaqueront à demeure
Point de coûts mais matériel comparable
Le gredin savait disponibilité à toute heure
Le microbe lui n’en demandait pas tant
Mais il était maintenu à la maison
Il dépérissait à vue d’œil et le Capital s’en apercevant
Pris courage à deux mains avec raison
Remettre les gaz en route dans l’auto
La rente attendant jours meilleurs plus de bravades
Le président du Capital en fit son déjeuner illico
Les prolos déconfinés fini la rigolade
Il dit à ses comparses exorcisons le capital
Avec son mètre embobiné traça les distances
Sorti masques gardés en secret pour autres carnavals
Intima la reprise en commençant par l’enfance
Métro boulot dodo alors se réveillaient par beau matin orageux
Dans les antres du capital il fallait montrer pattes saines
Pour y subir joug et celui du crabe miteux.
Résistants eurent toupet d’y mettre le bazar dans la chaine
Voulaient plus de garanties, les tribunaux obtempérèrent
Les hydres coutumières ne purent souffrir mise en cause
La rente, l’actionnaire, le capital, alertèrent
Les fils à la patte dirent infortune et sinistrose
Alors le guide d’un coup de menton
Ordonna aux panurges de suivre la bourse
Pour filer doux comme des moutons
Sans s’occuper du virus et de la vie.
Publié le 11 Mai 2020
J'apprécie cette déclaration de Laurent Brun et je n'en rajouterai pas. Seulement, il faut que ce soit clair, ce syndicat n'a pas à parler au nom de toute la CGT, dont il n'a aucun mandat pour le faire, ce qui apparait comme une tromperie. Beaucoup de syndiqués croient de ce fait qu'il est le porte parole de toute la CGT dans le domaine de la communication ce qui est faux .
La déclaration de la CGT de ce jour désapprouvant le torchon d'info-com a le mérite d'être clair et net; mais cela nécessite de dire aussi à ce syndicat que la limite a été atteinte quand sont utilisés des arguments inadmissibles. Le débat syndical n'autorise pas n'importe quoi et ce débat doit être fait sur le fond des problèmes sociaux et nous savons actuellement les désaccords de fonds notamment avec la CFDT et nous l'avons fait de manière haute lors de la bataille des retraites avec arguments à l'appui.
Bernard LAMIRAND
A propos d’Infocom CGT et de son affiche débile.
Ça fait longtemps qu’infocom CGT n’est plus dans une démarche collective. Ils surfent sur leur capacité à faire le buzz avec quelques bons visuels pour s’autoriser n’importe quoi. Là ils se sont complètement planté en utilisant les pires caricatures homophobes de la société. Du coup, une nouvelle fois la CFDT peut se victimiser. Et la CGT va être traînée dans la boue.
J’ai jamais beaucoup aimé les « arguments » du style la CFDT suce le patron. Leur militants sucent bien qui ils veulent je m’en fout. Et ça sous entend que les pratiques homosexuelles sont la honte suprême. Voilà pourquoi c’est homophobe. En plus je suis persuadé que ça n’a jamais convaincu aucun salarié de se détourner d’eux. Donc c’est inutile et profondément humiliant pour les homosexuels. Ce qui devrait ressortir de notre communication sur la CFDT, c’est ce qu’ils signent, c’est qu’ils désarment les salariés avec leurs discours et leurs pratiques. Pas besoin d’imager. Combattons les sur le fond ! Quand ils signent l’appel du MEDEF ils abandonnent leur rôle de contre pouvoir et place la reprise économique avant la sécurité sanitaire, laissant entendre que « nous sommes tous dans le même bateau». D’ailleurs ils disent eux mêmes qu’ils sont des partenaires. Mais dans une relation de subordination complètement déséquilibrée entre le patron qui a tous les pouvoirs (capital, discipline, organisation de la production...) et le salarié qui subit, qui a besoin de vendre sa force de travail pour subsiter, il n’y a pas besoin de « partenaires ». Le patron défend très bien ses propres intérêts. Il faut lui opposer un contre pouvoir qui prenne le parti total des travailleurs.
Pour revenir au sujet, ce n’est pas seulement un dérapage. Infocom joue aussi beaucoup sur le nom de leur syndicat qui laisse penser qu’il s’agit de la communication confédérale, ce que beaucoup de gens croient. C’est une manière d’imposer des thèmes de communication à la confédération, même lorsque nous n’en avons pas décidé collectivement.
Enfin ils mettent en place des collectes au nom de tous les grévistes, lors des conflits interprofessionnels, et ils distribuent l’argent selon leur bon vouloir, sans respecter les autres organisations CGT. Ils sortent clairement de leur champs syndical, et ils nous foutent dans la merde en distribuant des sommes différentes selon les grévistes. Ils détournent les dons de gens qui pensent donner à la confédération.
Les simples excuses ne suffisent pas quand les dérives sont assumées sciemment et se multiplient.
Pour moi, ils doivent changer de direction syndicale, changer de nom pour qu’il n’y ait plus aucune ambiguïté, arrêter leur collectes financières (ou alors les limiter à leur champs syndical et que ça soit clair pour les gens qui donnent). Et s’ils veulent proposer des affiches à toutes les orga de la CGT sur les thèmes d’actualité, ils les envoient à la com confédérale pour qu’il y ait au moins un filtre qui nous évite ce genre d’horreur.
Publié le 9 Mai 2020
BERGER DANS LA COMPROMISSION.
Berger vient de déclarer la CGT irresponsable sur les ondes de France Inter, ce matin, concernant le jugement à Renault Sandouville. Il se dit en colère ; pour moi la colère est celle de voir un syndicaliste se coucher devant le patronat. Cela devient une habitude et montre que Berger conduit son syndicat dans les méandres de la collaboration de classe.
Cet homme est dangereux. Quand dans une entreprise les travailleurs sont en danger et que les mesures sont insuffisantes pour les protéger, il est du devoir d'un syndicat de s'y opposer. J'ai connu dans mon entreprise des cas qui nous ont obligé à faire grève sur le tas, immédiatement, pour obliger la direction à prendre les mesures indispensables. Rien ne vaut plus que la vie et la santé des travailleurs. Berger devrait le savoir. Cet homme est dangereux puisqu'il permet au patronat de s'engouffrer dans l'insécurité face à un virus extrêmement dangereux . Ce patronat qui, d'ailleurs, s'offusque de la décision du tribunal donnant raison à la CGT considérant que c'est un précèdent gênant sa volonté de faire reprendre le travail sous ces propres critères et dont on sait les manquements dans des entreprises où les conditions de travail laissent à désirer, y compris en temps hors Covid 19.
Vraiment, il nous manque nos CHSCT qui, incontestablement par leurs connaissances et leurs spécificités étaient les outils indiscutables pour décider s'il y a lieu de travailler. Oui ce Berger est vraiment irresponsable.
Publié le 9 Mai 2020
Décès de Cécile Rol Tanguy.
C'est une grande figure féminine de notre Fédération des métaux qui s'en est allé le 8 mai, jour de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale auquelle elle a tant contribué. Une grande résistante avec son mari Rol Tanguy qu'elle a accompagné dans ses combats et dans la libération de la capitale . Elle fait désormais partie de cette belle histoire des métallos qu'elle aimait tant et de tant de camarades qu'elle a connu dans les terribles épreuves du combat contre le fascisme. Elle était pour nous tous le témoignage vivant de cette période avec Jean Pierre Timbaud, Suzanne Masson, Roger Linet, Max Nevers et tant d'autres disparus dans les camps de concentration ou au combat contre les nazis et les collaborateurs pétainistes Dans ma vie militante et dans l’institut d’histoire CGT de la métallurgie et du Comité d’honneur Ambroise Croizat, elle m’a aidée à bien saisir cette période qui a amené notre pays dans l’indicible, dans ce qu’il y a de plus inhumain : le fascisme et le nazisme. Une grande dame qui nous ramenait toujours au réel, à la vie des gens, à se battre contre les injustices de ce monde et notamment concernant les femmes dont elle fut avec ses copines à la pointe du combat dans la résistance et dans le droit de vote obtenu par les femmes à la libération : elle s’insurgeait souvent quand elle entendait dire que c’était le seul général de gaulle qui leur avait donné le droit de vote et elle ne manquait jamais de préciser l’apport des femmes communistes dans la résistance qui a été déterminant concrétisé par l’amendement de Fernand Grenier député communiste qui le rédigea lors de l’assemblée constituante « les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Elle a reçu la croix de commandeur de la légion d'honneur le 11 juillet 2008 et elle l'a dédié à toutes les femmes résistantes.
Je m'incline avec grand respect et toutes mes très sincères condoléances à ses enfants et petits enfants.
Cécile tu resteras à jamais dans nos cœurs.
Bernard Lamirand ancien Président de l'IHS Métallurgie CGT.
Publié le 2 Mai 2020
LA FAUTE DE MACRON
Nous ne sommes pas ici dans le célèbre roman de Zola sur la « faute de l’abbé Mouret » découvrant les plaisirs pour ensuite devoir les refouler face aux turpitudes de l’église vis-à-vis des femmes.
Certes, Macron nous parle « des jours heureux », mais c’est pour ensuite nous plonger dans les horreurs de la mascarade macroniste sur la pandémie dont les erreurs et les manquements sont manifestes.
J’en prends un seul exemple : le masque.
Il est souvent dit que la politique c’est l’art d’anticiper : anticiper ne semble pas être le fort de Macron pour la santé des travailleurs : il a était incapable de se préparer à ce qui avait été annoncé et notamment par la réquisition pour fabriquer des masques de haute qualité pour les soignants et la population : il a failli à sa tâche de Président de la République.
Il veut déconfiner après été en dessous de tout.
Alors pour lui, « les jours heureux » sont ceux d’un retour à l’avant : les jours heureux du capital où il pourra à nouveau satisfaire la soif de profits des détenteurs de capitaux et de dividendes. La cohorte des milliardaires veille au grain à moudre et surtout pour tondre les travailleurs : ceux qui subsisteront après le carnage des contrats précaires et aussi indéterminés, auxquels la dame du chômage : « la Pénicaud » veut procéder.
Il nous parle des risques de rebond mais il envoie les enfants et les travailleurs reprendre le boulot dans les pires conditions de travail avec un manque considérable dans les entreprises, je veux parler de la disparition des CHCST, j’y reviendrai.
La CGT et le parti communiste, à juste raison, considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour une reprise du travail dans les entreprises et je voudrais m’arrêter un instant sur cette situation dangereuse pour la santé des travailleurs et les risques de rebond du covid19 sur les lieux de travail et notamment si les protections individuelles dont les masques dont les masques manquent.
Nous voyons en effet le patronat diriger la manœuvre pour une reprise du travail à tout prix. Nous avons vu comment le pouvoir et le patronat, depuis des années, à force de mesures pour réduire ce qu’ils appellent les couts du travail, ont démantelé nos hôpitaux et les droits des salariés ainsi que la représentation du personnel.
On peut se rendre compte que la casse du code du travail permet aujourd’hui au patronat de décider seul ou simplement par une réunion du CESE pour annoncer ses mesures. La disparition des CHSCT apparait en conséquence comme catastrophique pour le monde du travail.
Chacun sait que les CHSCT ont été l’outil précieux pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés avec des délégués en nombre pour suivre les questions de santé et de sécurité dans les entreprises et surtout la prévention des risques.
Cette structure, mise en place par Croizat à la libération, a volé en éclat à la grande satisfaction du patronat lors de la remise en cause de la représentation du personnel dans le code du travail sous la baguette d’El-Khomry puis de Pénicaud.
Cette organisation CHSCT avait un grand pouvoir, celui d’empêcher la mainmise patronale sur les questions de santé et de sécurité sur les lieux de travail.
Le CHSCT pouvait permettre aux salariés d’invoquer la cause de retrait (avant d’exercer son droit de retrait, le salarié doit alerter son employeur, par téléphone ou par un écrit, de la situation de danger. Le signalement de la situation peut être fait à un représentant du CHSCT de son établissement qui pourra déclencher la procédure d’alerte de danger grave et imminent) et ne même temps plaider la responsabilité de l’employeur.
Le CHSCT permettait aussi de procéder à des enquêtes sur les accidents du travail, sur l’arrivée de nouveaux procédés de production, sur les maladies professionnelles et leur prévention, sur les produits utilisés et sur les risques d’épidémies.
Tout cela à donc volé en éclat sur les injonctions de Macron et de Philippe et de la dame patronnesse Pénicaud ministre des basses œuvres du gouvernement et du patronat.
Les CHSCT, aujourd’hui, ne sont plus. Ils ont été remplacés par une commission du CESE réduite à un rôle limitatif et souvent sous le contrôle patronal avec leurs experts.
Ainsi Macron, sans filets de secours, veut remettre au boulot les salariés partout et notamment avec le manque de masques et des mesures de distanciation des salariés que l’ont sait difficilement respectées notamment là où il n’y pas de syndicats CGT.
Nous voyons là la perte incommensurable des CHSCT et il serait important que cet organisme soit immédiatement remis sur pied dans toutes les entreprises.
Il suffit pour cela d’abroger les lois qui ont anéanti les CHSCT et de redonner tout de suite vie à cet organisme dans toutes les entreprises.
Je pense que les syndicats CGT doivent immédiatement prendre les mesures avec les salariés pour que dans leur entreprise se remet en place les CHSCT indispensables notamment dans ces moments dramatiques de la pandémie, y compris par la consultation des salariés-es.
Bernard LAMIRAND