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Publié le 30 Septembre 2007

DEVENIR DU PCF (contribution de Bernard Lamirand, cellule Coppens Arcelor Montataire)

 

Les récentes élections présidentielles et législatives indiquent une influence toujours en recul du parti communiste Français.

Ainsi, depuis prés d’une trentaine d’années, le communisme dans notre pays s’étiole, pourquoi ?

Les communistes sont en droit de s’interroger.

Pourquoi, un parti qui représentait dans les années 60 encore prés de 20 % de l’électorat, s’est-il écroulé à ce point ?

Je suis de la génération de 1968 et j’ai adhéré à ce parti après ces grandes luttes et quand il a commencé à critiquer sérieusement ce qui se passait dans les pays de l’Est et notamment l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie.

Je me rappelle du premier ministre Dubcek qui voulait changer la donne pour que dans son pays le communisme épouse son temps, devienne un « communisme à visage humain ».

« A visage humain » ; comment un communisme ne pourrait pas être à visage humain, je m’étais dit !

Mais revenons en à la situation du communisme en France, nous portons une pancarte dans le dos à cause de ces falsificateurs qui ont régné dans les pays de l’Est, mais est-ce une raison pour se faire hara-kiri !

Est-ce une raison pour raser les murs !

D’être honteux !

De considérer que le communisme c’est foutu !

J’ai fait une contribution plus longue que j’ai remise à la commission des débats : elle est visible sur mon blog : http://ber60.over-blog.com/

Cette  contribution visait principalement à montrer les raisons de notre recul qui procédait plus de nos retards dans notre évolution contemporaine.

Le communisme de 36, celui de 45 épousait son temps, mais nous,  nous n’avons pas épousé notre temps ; on a plutôt fait un arrêt sur image.

Nous n’avons pas vu cette montée du néo-libéralisme après les événements de 1968 auxquels nous nous sommes placés sur la défensive.

Nous avons subi le langage de l’idéologie dominante et cela  nous a conduit à ne plus parler du capital parce que cela faisait rétro.

Le processus de la production et du travail avait évolué et évolue encore et la classe ouvrière, toujours existante, a été trop vue à travers le prisme du 20eme siècle alors qu’elle était exploitée et précarisée à travers le monde autrement qu’auparavant. En plus notre projet, manquait d’étoffe pour être audible.

Ce monde ouvrier s’est muté en un monde plus large de salariés et c’est le moment où nous avons décidé de ne plus être présent dans les entreprises. Quand on parlait de l’organisation du parti à l’entreprise, c’est tout à peine si on ne nous riait pas au nez (Martigues).

Nous avons laissé le terrain, certes plus difficile, mais où nous étions comme des poissons dans l’eau, face l’idéologie dominante.

Le discours sarkozien, pourquoi a-t-il autant de prise ? Parce qu’il n’est pas soumis à la critique de classe sur les lieux de travail.

Ces lieux de travail sont abandonnés pour le débat de société.

Il me semble que nous avons à reconquérir le terrain de l’entreprise et ce sera difficile après tant d’années d’absence.

Il faudra le faire pourtant, car c’est là que le communisme retrouvera de la vigueur et pourra contester l’idéologie dominante et permettre aux travailleurs de réfléchir autrement.

L’outil communiste, composé de nombreux militants, est encore une force militante ;  il sera utile à la reconstruction du parti et de la gauche.

Ce parti communiste Français doit arrêter de se flageller par rapport au pays de l’est ; il n’a pas à rougir de son passé et il doit le dire de manière offensive.

Ce parti n’a jamais touché aux libertés, jamais massacré, et on ne pourrait pas en dire autant  de cette droite au pouvoir et même de la sociale démocratie et de ses guerres coloniales.

J’en ai marre de ces pénitents qui passent leur temps à demander pardon pour des actes qui ne sont pas communistes.

Allons ! Un peu de courage, et battons nous pour ce parti, que s’il disparaissait demain, serait comme le disent dans un sondage des français sur France Inter, un manque.

Finalement, un parti communiste français, avec plein de jeunes, serait certainement plus utile pour mener la bataille contre Sarkozy que ce mollusque invertébré dont certains communistes sont prêts à se rallier et composé d’une mosaïque d’organisation où les idées communistes et de Marx auraient vite fait de disparaître alors que nous en aurons besoin devant ce capitalisme mondialisé.

Pour en terminer nous avons besoin de revenir aux masses et de travailler avec eux un véritable projet de transformation sociale.

Le PCF peut et doit le faire.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Septembre 2007

GUY MOQUET : NI INSTRUMENTALISATION NI RECUPERATION, MAIS VERITE !

 

Le lundi 22 Octobre 2007, date anniversaire de l’assassinat des 27 de Chateaubriant, les lycéens prendront connaissance de la lettre d’adieu de Guy Moquet à ses parents, à son frère, avant d’être passé par les armes dans la carrière de Chateaubriant.

Personne n’est en droit de récupérer cette lettre magnifique de dignité d’un jeune homme de 17 ans que les SS allaient conduire à la mort en le fusillant

Fusillé à 17 ans, en pleine adolescence ; que faisait t-il dans ce camp et pourquoi les gendarmes et le régime de Vichy l’avaient interné ?

Voilà des questions que les élèves ne manqueront pas de poser à leurs enseignants.

Les jeunes élèves apprendront les raisons de l’internement de Guy Moquet, et ils voudront en savoir plus sur le pourquoi il fut désigné à 17 ans, par Pucheu, un patron français, ministre de l’intérieur, pour le peloton d’exécution.

Ils voudront savoir qui l’a amené dans ce camp composé de militants syndicalistes et communistes emprisonnés parce qu’ils ont refusé de vivre sous la botte hitlérienne et celle de Pétain pour certains avant l’occupation et d’autres dès 1940.

Pour en savoir plus, ils devront remonter, avec leurs professeurs, avant la deuxième guerre mondiale. Dans cette période des années 1930-1938 ; période de montée du fascisme en Europe qui s’installe d’abord en Italie puis en Allemagne en 1933 avec Hitler, et ensuite en Espagne où la république est renversée par une junte militaire fasciste dirigé par Franco qui exécuta des centaines de milliers de personnes de gauche dans ce qui fut appelée la guerre d’Espagne et qui était financée par la grande bourgeoisie européenne et l’Allemagne Hitlérienne.

Il constateront qu’en France la lutte a été dure pour s’opposer au fascisme dans cette période et il fallu de grandes manifestations animées par le Comité Amsterdam Pleyel pour les empêcher d’arriver au pouvoir en 1934. Cela créa les conditions du retour à l’unité des forces de gauche avec un gouvernement du front populaire et à la réunification syndicale.

Le Front Populaire et l’occupation des usines par les ouvriers changèrent la donne et la France ne sombra pas dans l’extrême droite et le fascisme.

Mais cette lutte victorieuse ne fut pas du goût de tout le monde ; la droite et le patronat ne l’entendirent pas de cette oreille.

Il faut lire les livres publiés par une Historienne qui a étudié de près cette période, Annie Lacroix Riz, pour se rendre compte à quel point les élites politiques et économiques étaient de mèche, surtout après leur défaite de 36, avec les forces de l’axe (Allemagne et Italie fasciste).

Ces élites avaient eu peur et voulaient leur revanche, notamment le puissant comité des forges et de grandes entités banquières et industrielles, totalement dévoués aux nazis et qui ont favorisé dés 1936 la puissance militaire allemande par des livraisons pour favoriser le réarmement allemand. (Voir livre d’Annie Lacroix Riz, éditeur Colin : Industries et banquiers sous l’occupation sous titre : la collaboration économique avec le Reich et Vichy).

Ces élites industrielles et en particulier celles de la métallurgie ou de la chimie furent les premières à collaborer avec l’occupant et à se faire une place dans le régime Pétainiste de Vichy.

Tous ces élite bourgeoises, qui trahirent la France bien avant l’occupation, avaient un objectif : en finir avec le front populaire en décapitant le mouvement syndical unitaire de 1936. Cette revanche sera poursuivie pendant l’occupation par une chasse des militants CGT et communistes qui n’acceptaient pas la collaboration (voir la traversée de la tourmente Roger Linet Messidor).

Pucheu, le ministre de l’intérieur de Vichy fut le grand commis de la grande industrie et de la métallurgie pour régler ses comptes avec le mouvement ouvrier.

Fernand Grenier qui écrivit « ceux de Chateaubriant : édition sociale» en fait l’exacte mention : « Pucheu…il sait combien d’années de lutte quotidiennes sont nécessaire pour former des dirigeants de Fédérations syndicales ouvrières comme Michels, Timbaud, Poulmarch, Granet, Vercruysse. Il connaît la confiance des travailleurs pour les députés, les maires, les conseillers généraux, les conseilleurs municipaux communistes – et cela aussi n’est pas l’affaire d’un jour. Le misérable calcule. Inscrire ceux-là en première place des hommes à fusiller, c’est amputer la classe ouvrière de dirigeants d’élite qui lui manqueront après la guerre…….Les fusils SS vont rendre service à la grande bourgeoisie française en rayant du monde des vivants les meilleurs de ceux qui la combattaient ».

C’est ainsi que Pucheu décida de ne pas faire de quartier et de coucher sur la liste des otages tous ceux que le comité des forges exécrait : les dirigeants CGT et ceux du parti communiste internés dans ce camp de Chateaubriant.

Et Guy Moquet, peu importe son jeune âge, il était le fils de Prosper Moquet, député communiste emprisonné à Alger, alors il se vengea sur un enfant.

Pucheu fut exécuté le 20 mars 1944 à Alger quand l’Algérie fut libérée.

Ce qu’il faut retenir de cette période et de l’assassinat de Guy Moquet, ce fut le trahison des élites et un grand nombre d’entre eux appartenait au « secteur mines et métallurgie dont Pierre Pucheu et Pierre Watine (secrétaire général de l’UIMM) était les synarques les plus en vue.

Ils ont également réglé leur compte en fusillant Jean Pierre Timbaud, dirigeant de la FTM-CGT, qui, au coté de Benoît Frachon, fut un des négociateurs des accords Matignon de 1936.

Guy Moquet, est mort en héros ; ces gens là l’ont tué par haine de classe.

Je terminerai cette présentation en rappelant ce que disait Guy avant de mourir « vous qui restez, soyez dignes de nous ».

Nous le serons le 21 Octobre en participant nombreux à la commémoration des 27 à Chateaubriant, et le 22 octobre, en faisant connaître cette lettre dans toute la France et pas seulement dans les écoles.

 

Bernard Lamirand

Président de l’Institut d’histoire social CGT de la

Métallurgie

Photo Musée de la Résistance Champigny

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Septembre 2007

Monsieur Strauss-khan va certainement être élu au fond monétaire international.
Il bénéficiera de la confiance des grands dirigeants occidentaux ; ceux qui manient la trique contre les pays endettés.
Son parrain est Sarkozy ; tout un programme !
Voilà un politicien, qui sans difficultés, passe de la critique du système à l'institution internationale du capitalisme mondialisé dirigé par les Etats-Unis.
Ah, je devais être naîf, je croyais encore que chez ce socialiste des beaux quartiers de Paris, et accessoirement de Sarcelle, il y avait une petite flamme pour une autre société.
Et puis, j'en vois d'autres, Attali par exemple, chargé de mission pour la croissance par le même Sarkozy; ce même Attali nous faisait il y a peu un livre sur Marx.
Tristes dirigeants socialistes revenus à leurs vieux péchés mignons du temps de Guy Mollet où la SFIO (section française de l'internationale ouvrière) ancêtre du PS,participait à toutes les saloperies du système capitaliste: guerre coloniales,répression militante,américanisation, plan Marshall, etc .
Aujourd'hui, il n'y a plus, heureusement, de colonies; mais le va t'en guerre Kouchner se charge de la question autrement.
Strauss-Khan, ne va pas manger son chapeau là-bas au FMI, il va être un bon samaritain du système en commençant par s'attaquer à tous ces privilégiés qui coûtent cher au budget de Etats du monde et il va certainement hurler avec les loups que la France doit se serrer la ceinture et remettre en cause son système de protection sociale ainsi que des retraites avant 65 ans.
Au fait Monsieur Strauss-Khan, qu'allez vous faire de votre misérable salaire: rémunération 500000 dollars mois et une pension de retraite de l'ordre de 80000 dollars qui vous est promise si j'ai bien entendu les commentaires de la presse?
Si cela est faux alors démentez !
Si je rajoute cela à tous vos émoluements en France, vous êtes aussi un privilégié d'aprés ce que nous disent en ce moment nos dirigeants !
Nous compatissons nous les pauvres, nous savons que votre charge mérite ce salaire car vous allez avoir beaucoup de travail pour nous obliger à davantage nous serrer la ceinture pour que les actionnaires soient bien servies.
Nous attendons votre réaction, mais je la connais; vous allez nous expliquer que votre tâche est incommensurable et que votre action mondiale pour économiser les deniers du capital va rembourser au centuple cette misèrable paye que vous allez recevoir.
Finalement vous êtes un grand homme; vous rendrez service au monde et il y a que des gens comme moi qui doutent.
Encore un ignare de l'économie.
Oui, ignare, mais un peu de Marx me dit que je ne suis pas si dupe que cela.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Septembre 2007

La France serait en faillite.
Cette expression du Courtier  des patrons Fillion peut faire froid dans le dos.Elle vise à culpabiliser les français: ceux qui ne travaillent pas assez, ceux qui côutent cher pour la sécurité sociale qui est elle-même en faillite, nous-dit-on ! Ces "zélateurs" du serrage de ceinture pour les autres qu'eux-même nous accusent:  "de vivre au-dessus de nos moyens".Allons-donc !
Et pendant ce temps là, les riches font fortune, les vrais privilégiés empôchent.
Cette expression " faillite" ne vise pas évidemment ceux qui pompent le fric des caisses de l'Etat, et je veux parler là de ceux qui viennent de recevoir des cadeaux mirifiques, plus de quinze milliards de réduction d'impôts.
Cette expression ne vise pas non plus les actionnaires qui engrangent, en cette année 2007, des dividendes qui  proviennent de tout ce qui a été exonéré de taxes ou encore de cotisations sociales.
France en faillite? Cette France détient des richesses incomparables et qui font qu'on ne peut la mettre au diapason de pays comme l'Argentine qui ne pouvait plus payé ses fonctionnaires ni rembourser ses dettes.
France en faillite, vous rigolez ! Il y a de l'argent à foison que le capital détient et spécule en bourse.
Je crois que le discours de Fillion, en fin de compte, voulait marquer les esprits et amener le peuple à considérer qu'il devait encore une fois se faire la ceinture.
Aprés le mot rigueur de la "bourge Lagarde" ministre de l'économie, le mot faillite est employé pour préparer un budget de la nation dans lequel, les dindons de la farce seront les travailleurs en activité et les retraités.
C'est aussi procéder à un tir d'artillerie pour annoncer le budget de restriction en santé de la sécurité sociale et les franchises que les assurés devront payer.
Alors une seule chose mobilisons nous et agissons.
Le 29 septembre, manifestons dans tout le pays contre les franchises.
Les communistes seront sur le terrain comme nous le sommes toutes les semaines à Montataire, le dimanche au marché et aussi aux portes des entreprises.
Bernard Lamirand

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Septembre 2007

Le président de la république met en oeuvre le projet du Medef.
Il existe une véritable collusion au plus niveau entre lePrésident de la république et les intérêts particuliers du MEDEF.
Toutes les décisions sur le plan des droits sociaux que veut prendre Sarkozy- car il s'agit de véritables ukases-sont manifestement celles du programme revendicatif du patronat.
Emploi: projet de séparation à l'amiable indique le Medef; Sarkozy optempère avec la remise en causs des droits de licenciements et du paiement des indemnités chômage.
Santé: en finir avec les cotisations dites patronales, Sarkozy acquiesce et promeut la mise en place de l'assurance privée pour les problèmes d'autonomie et de dépendances.
Rajoutons les franchises.
Retraites: Madame Parisot, la patronesse insiste depuis un certain temps pour que l'âge de la retraite soit celui des autres pays européens "65 ans voire 67 ou 70 ".Sarkozy se précipite alors pour toucher aux régimes spéciaux et annoncer son objectif de fixer la retraite à 65 ans par le biais de pénalisations si le salariés s'avise de la prendre avant.
Ces décisions vont dans le sens de l'américanisation du droit social.
Aux Etats-unis, les salariés doivent se payer eux-mêmes leur protection sociale et évidemment celui qui a les moyens a droit à la meilleure protection sociale et aux meilleurs soins en matière de santé.
Des millions de personne pauvres sont aujourd'hui sans droit dans ce pays.
C'est ce qui nous pend au nez si les réactions des travailleurs ne sont pas à la hauteur de l'enjeu que constitue les acquis de 36-45-68; car il s'agit de cela que vise Sarkozy pour le compte du patronat.
Alors, il faut le dire aux salariés et aux retraités de ce pays, Sarkozy n'est pas votre ami; derrière son idéologie du bon sens et de l'équité  et ses frappe dans le dos, c'est le coup de poignard antisocial.
Chacun peut dejà faire le calcul de ce qu'il perdra en pouvoir d'achat à travers les remises en cause sociales, elles  se traduiront par des dépenses nouvelles que la solidarité prenait en compte.
Le syndicalisme a décidé de se mobiliser et j'apprécie la décision des cheminots de commencer par une journée de gréve en octobre.
A mon avis, il ne faut pas laisser les cheminots seuls dans cette bataille, elle concerne tous les travailleurs et retraités de ce pays.
Sarkozy, semble t'il aurait des sondages favorables pour mener à bien cette casse des droits sociaux et du travail; la lucidité nous oblige à ne pas être ignorant de cela et du matraquage idéologique actuel pour oppposer les travailleurs entre eux et les mettre en conccurrence négative sur leurs avantages et désavantages réciproques.
Un grand débat est necessaire pour rétablir la vérité; organisons le vite.
Bernard LAMIRAND




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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Septembre 2007

J'ai participé durant deux jours à la fête de l'humanité et j'ai rencontré  des militants qui s'interrogent sur le devenir du parti communiste français.
Plusieurs débats m'ont montré que les communistes, aprés les échecs successifs depuis les années 68, cherchaient à retrouver une vrai force.
C'est bon signe.
Pas un ne considère que le communisme a fait son temps et qu'il ne représente plus un choix possible de société, bien au contraire, face à un capitalisme qui se mondialise et rend encore plus injuste ce mode de société et de production .
J'ai participé aux débats "le communisme, quel projet, quelle pertinence au XXIe siècle"; je dois dire que j'ai trouvé intéressantes les expériences en cours en amérique latine avec seulement une interrogation: le culte  de personalités charismatiques, mais ce qu'ont expliqué les camarades montrent que tout est fait pour que le peuple prenne part aux décisions.
Par contre, que c'était pâle les interventions présentées par des camarades italiens et allemands pour affirmer le sens qu'ils donnaient à la participation au gouvernement Prodi en Italie et à une nouvelle organisation politique en Allemagne qui s'apparente plus à une sociale-démocratie relookée plus à gauche.
Je crains que ces camarades fassent les mêmes expériences que nous avons faites avec la gauche plurielle.
Comment peut-on, en effet, en Italie, être antilibéral et se trouvait dans un gouvernement dirigé par Prodi, un ténor de la constitution européenne du marché libre et non faussé ?
Le réponse passe-partout, d'Amato dirigeant de refondation communiste, au moment où ce même Prodi casse les retraites italiennes, a été de dire que l'union a eu au moins ce mérite d'éliminer Berlusconi.
C'est vrai, mais avec ce qui se passe en Italie en ce moment ;  est-ce que le gouvernement centriste et de gauche n'est pas entrain de créer les meilleures conditions du retour de Berlusconi et des fascistes au pouvoir?
Mais le meilleur était à venir ; l'intervention de Cohen Seat, un dirigeant du PCF que j'avais apprécié lors de la campagne des présidentielles.Cohen Seat a écrit un livre ou il considére que les communistes doivent évoluer. Qui ne serait pas d'accord avec une telle affirmation?
Mais ce que j'ai ressenti à l'écouter, c'était l'idée de passer à autre chose que le parti communiste français.
Et là, je ne suis pas d'accord : pourquoi faudrait-il créer quelque chose d'autre du PCF pour envisager un projet progrèssiste du 21eme siècle?
Cohen Seat, nous parle des valises de plomb que traîne le PCF.
C'est donc le nom qui gêne ?
Un apparté: Cohen Seat pourra faire toutes les gesticulations sémantiques, rien n'empêchera demain, dans une nouvelle force de gauche, de l'accréditer  cette force, du mot "anciens communistes" comme nous le voyons dans d'autres pays qui se sont débarassés du sigle par honte de leur passé.
Ce nom PCF, nous n'avons pas à en rougir ; certes nous avons connu des périodes de sectarisme mais ce parti est à mettre à l'honneur de la France; il n' a jamais touché aux libertés et il a été au coeur de toutes les batailles pour le progrés social dans ce pays.
Je me refuse à considérer ce parti comme ayant un passé pris par des valises de plomb.
Cohen Seat s'est alors défendu en mettant en avant son attachement au communisme; je ne me permettrais pas de le contredire et de mettre en cause sa bonne foi.
Le problème n'est pas là.
Ce que je conteste par contre, c'est l'idée que le parti communiste français serait à jeter  au rang de l'histoire pour endosser un AUTRE HABILLAGE; celui d'une force à gauche différente du PS avec des communistes et un conglomérat dont on a vu le bazar lors des présidentielles.
Une force communiste peut très bien se retrouver dans le PCF ayant un projet et travaillant avec d'autres dans des alliances permettant d'aller au pouvoir pour vraiment transformer cette société.
Mettons de coté ce faux débat du l'appelation et travaillons à l'union de forces pour un vrai changement à gauche.
Tournons une page du même livre et ouvrons un nouveau chapitre de ce livre qui s'écrit depuis le congrés de Tours.
Bernard LAMIRAND



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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Septembre 2007

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Publié le 16 Septembre 2007

Regardez comme c'est beau le départ en retraite à 57 et 58 ans de mes deux frères sidérurgistes à Sollac Dunkerque.
Sarkozy veut détruire tout cela.
Et dire qu'il y a des c......    qui ont voté pour cet individu.
La retraite à 60 ans et plus tôt pour les professions pénibles, il faut la défendre.
Organisons rapidement une grande journée d'action toute force syndicale et politiques de progrès. Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 14 Septembre 2007


Une bonne matrice ?

Je viens d'entendre Marie George Buffet sur les antennes de France Inter.

Je partage son point de vue de mobiliser la gauche dans son ensemble pour faire face à la politique destructrice de droits sociaux de Sarkozy.

La riposte est nécessaire, et la plus vite possible, avec des propositions qui aident à la préparation d'un véritable projet de transformation sociale.

Ce projet manque en effet à la gauche et c'est la raison de son échec et celui du parti communiste.

La question que je me pose est la suivante: est-ce que ce projet naitra d'un nouveau parti de gauche affichant une ligne de réformes sociales sans agir sur les ressorts de cette société ?

Si c'est cela, je crains que ce projet n'aille pas loin .

Si c'est créer un nouveau parti d'une gauche radicale, avec tout ceux qui ont montré que leur démarche n'était pas de gouverner pour changer la société mais de paraitre, alors je n'en serai pas.

Et je m'interroge sur l'opinion de notre secrétaire nationale que j'ai apprécié lors des présidentielles.

Je m'interroge sur cette idée, que notre secrétaire nationale vient de développer à France inter, que le parti communiste pourrait être une bonne matrice pour refonder à gauche.

J'espère ne pas avoir déformé ses propos .

Si c'est cela, je pense que l'on va exposer cette matrice nécessaire dans un conglomérat.

Je pense que la parti communiste français a toute sa raison d'être . Pour moi l'idée de confier la matrice m'inquiète et je m'en inquiète d'autant plus que je sens des camarades prêts à jeter par dessus bord cette identité communiste.

C'est cela que je ressens.Et je crains que cette matrice disparaisse bien vite dans un mollusque invertébré.

Je suis partisan d'un parti communiste français qui garde son nom; mais qui évolue sur son projet, en prenant la route du 21eme siècle ; et je pense que si les communistes ont reculé, c'est justement de ne plus avoir été communistes du réel comme Marx l'était à son époque.

Nous avons traversé les années 70 à aujourd'hui en étant pas clair sur le sens à donner au communisme; est-ce une raison pour abandonner notre nom et notre identité parce que nous n'avons pas su analyser les évolutions du monde ?

Si c'est le nom qui obsède certains camarades, alors je suis inquiet sur la suite et le risque de disparition du seul outil communiste existant dans ce pays !

Je suis, d'autre part, surpris par la façon de préparer ce congrés et de voir que subrepticement l'on tente de faire prévaloir ce point de vue de disparition du PCF.

Non pas que je tienne au nom comme une icône, mais parce que j'entrevois les abandons derrière.Moi je tiens, comme beaucoup de camarades ce nom, ce beau nom communiste.

Ne soyons pas honteux de nous-mêmes; inventons le communisme du 21eme siècle, nous avons les forces pour le réaliser avec d'autres à la condition de rester communistes et de faire prévaloir ces idées, demain dans une gauche vraiment à gauche.


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Rédigé par aragon 43

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Publié le 9 Septembre 2007



LES RETRAITES : ALIGNEMENT PAR LE BAS

Par Bernard LAMIRAND le dimanche 9 septembre 2007, 21:10

Il est grand temps de réagir et je ne doute pas que les salariés le fassent par rapport au devenir de nos systèmes de retraites par répartition et solidaires
. Fillion vient en effet de déclarer les hostilités par rapport aux régimes spéciaux.

Et la télévision, aux ordres, d'annoncer que cela ne concerne que les salariés de la SNCF, EDF, GDF, RATP et les parlementaires.

Une façon de dire aux autres salariés qu'ils ne sont pas concernés.

La ficelle a déjà servie lors des précédentes remises en causes.

Depuis la réforme Balladur de 1993, la droite s'attaque tantôt aux uns , tantôt aux autres, et toujours en invoquant l'égalité.

Quelle égalité? Celle de rabaisser au fur et à mesure les uns et les autres, tant au niveau de leur départ en retraite que de leur pensions.

Après les régimes spéciaux, viendront rapidement, puisque les dispositions de la précèdente loi Fillion arrive à révision, de nouvelles réformes pour le privé et donc encore des remises en cause.

Le but est clair, aligner tout le monde vers le bas; c'est à dire, la retraite à 65 ans proclamée par la présidente du MEDEF comme nécessité et réduire le niveau des pensions de l'ensemble des salariés sur un minimum de retraite de la sécurité sociale.

C'est la solution de la droite et de ce gouvernement de riche pour ne plus financer à terme la protection sociale et les retraites et dégager le patronat et les actionnaires de toutes cotisations sociales.

C'est une attaque qui ne concerne donc pas que les régimes spéciaux, et ce qu'il faut retenir, c'est bien de ne pas se laisser prendre par l'idée qu'on est pas concerné ou que dans le privéils ne se battront pas !

Il faut au contraire aller plus loin qu'en 1995 où Juppé a subi une defaite cuisante; il faut s'unir et agir tous ensemble secteur public et nationalisé et le secteur privé.

J'attends que des actes forts soient faits par le parti communiste pour que la réaction à gauche soit à la hauteur de l'attaque de cette droite.

Je pense que les organisations syndicales ont toutes les raisons de sortir le grand jeu de la lutte contre cette véritable déclaration de guerre contre les droits à la retraite.
Sarkozy n'est pas l'ami des travailleurs.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme

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