societe

Publié le 31 Juillet 2013

INEVITABLE NOUS DIT AIR FRANCE !!!

ILS SONT CONTENTS POUR EUX LES AFFAIRES MARCHENT BIEN

INEVITABLE NOUS DIT AIR FRANCE

Allons nous devoir bientôt voir revenir cette sorte de complainte que chantait Sardou concernant le bateau France livré à la ferraille.

Ne m'appelez plus jamais "France".
La France elle m'a laissé tomber.
Ne m'appelez plus jamais "France".
C'est ma dernière volonté.

J'étais un bateau gigantesque
Capable de croiser mille ans.
J'ét
ais un géant, j'étais presque
Presqu'aussi fort que l'océan.

Nous pourrions dire la même chose pour cette grande société d’aviation civile née en 1933, nationalisée en 1945, et dont une partie du capital fut privatisé par un communiste de "pacotille" en 1998 sous un gouvernement de la gauche plurielle ; ce ministre des transport sous le gouvernement Jospin s’appelait Gayssot et l’on sait ce qu'il en est advenu de ce personnage

Celui-ci ne déclarait-il pas que pour faire respirer l’entreprise il fallait que l’on accepte de faire rentrer un peu de capital dans l’entreprise nationale. Encouragée par ce premier abandon, la droite, de retour au pouvoir en 2002, eut tôt fait de privatiser l’ensemble d’Air France en 2003 et les actionnaires privés firent ensuite prospérer leurs actions au détriment des usagers et des travailleurs d’Air France.

le journal le Figaro indique aujourd’hui : « La compagnie française pourrait supprimer 2500 à 2600 postes supplémentaires avec un ou plusieurs plans de départs volontaires qui seront ouverts en 2014, selon un membre de la CGT présent à la réunion. Toutes les catégories de salariés devraient être touchées, que ce soit le personnel au sol ou le personnel navigant ».

Que fait alors le gouvernement et son ministre du redressement, le sieur De Montebourg ?

Rien…

Comme d’habitude…

Si… Ce jour Hollande est allé à Clichy remettre 5000 euros à des patrons qui proposeront des emplois dans les quartiers difficiles.

En même temps, un autre groupe français PSA, dépèce lui aussi et annonce en plein cœur de l’été que si son entreprise se redresse doucement, grâce à un plan massif de licenciements, cela ne suffira pas et il indique que l’entreprise s’apprête à bloquer les salaires.

Au même moment des études sortent sur les sommes engrangées par les entreprises du CAC 40 et les centaines de milliards accumulées dans les années de crise depuis 2008 qui montrent que les actionnaires ont touché le gros pactole .

Ainsi vont les choses dans le pays de la "France hollandaise" : tout pour le capital et les miettes, quand ils en restent, pour les travailleurs.

Et d’entendre ce midi le journaliste de la télé répétait ce qu’il a entendu de la part d’Air France montre à quel point l’idéologie dominante insuffle la fatalité, je le cite : c’est inévitable.

Inévitable, fatale, nécessaire, douloureux, compétitivité, abaissement des salaires, réduction des acquis, allongement de l’âge de la retrait etc…

La liste s’allonge sous ce gouvernement laquais du MEDEF.

Voilà donc les mots clés pour mettre dehors des salariés comme ceux qui aujourd’hui triment dans une filiale d’Air France Hop que j’interrogeais la semaine dernière et qui me répondaient, l’air désabusé, face aux salaires de misère: « heureusement au moins on a un emploi ».

Triste complainte d'hommes et de femmes obligées de vendre leur force de travail pour une bouchée de pain.

Et dans maints endroits l’on parle aujourd’hui d’appliquer l’accord de M … que la CFDT a signé et des patrons se frottent les mains car enfin ils vont pouvoir réduire les salaires, chose que jamais un syndicat qui porte cette appellation ne devrait accepter.

Pourtant dans ce monde gangréné par l’argent roi, la richesse s’étale au grand jour en ce moment pour les gros actionnaires et le "casse" de Cannes montrent bien où l'odeur de l'argent roi traine.

Pourquoi, pour redresser les entreprises ne pas prendre sur les dividendes, pourquoi ne pas instituer une quote-part redressement de entreprises pour rembourser les dettes en prenant sur les valeurs des actions en transférant une partie de celles-ci dans des recettes exceptionnelles dans les comptes pertes et profits des bilans ?

Pour dérider, pourquoi ces patrons qui pleurent misère ne font-ils pas comme l’UMP qui a organisé une grande quête nationale auprès de ces adhérents pour payer les dettes de Sarkozy ; ici cela pourrait-être les actionnaires qui mettent les mains dans leurs poches remplies de dollars.

Il faut en finir avec ces parasites qui se servent dans les caisses des entreprises et ensuite organisent avec la complicité de l’Etat des plans de licenciements ou de suppressions d’emplois.

Il faut donc mettre fin aux licenciement boursiers.

Bernard LAMIRAND

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 27 Juillet 2013

HOPITAL DE BEAUVAIS BAS LES PATTES

Blog de :

http://thierry.aury.over-blog.com/ne-jouons-pas-avec-la-sant%C3%A9-des-beauvaisiens-z%C3%A9ro-suppressions-d-emplois-%C3%A0-l-h%C3%B4pital-de-beauvais

Ne jouons pas avec la santé des beauvaisiens ! Zéro suppressions d'emplois à l'hôpital de Beauvais !

Alors que la grève des personnels de l'hôpital de Beauvais - en plein cœur de l'été - a été la plus suivie depuis longtemps, je lance un appel à tous les élus et citoyens du Beauvaisis : ensemble exigeons "zéro suppressions d'emplois à l'hôpital de Beauvais ! " et le remplacement de tous les départs en retraite, mutations, congés de maternité...

Comme chacun le sait, il n'y a pas trop de personnels à l'hôpital mais au contraire, il en faudrait même davantage pour mieux répondre aux besoins et à un accueil et des soins de qualité pour tous.

Il suffit d'écouter quelques minutes parler des aides-soignant-e-s ou des infirmier-e-s pour comprendre leur souffrance de ne pas avoir toujours le temps qu'il faudrait pour s'occuper comme il-elle-s le souhaiteraient de chaque patient-e, leur ras-le-bol de devoir de plus en plus penser en terme de "rentabilité" des malades à l'opposé même de leur vocation de soignant-e.

Il faut abroger la "tarification à l'activité" (T2A) et la Loi Bachelot qui ont totalement dégradé la situation des hôpitaux publics : cette politique uniquement comptable et d'économies budgétaires qui en vient à sacrifier l'hôpital public et ses personnels, est une impasse totale.

Notre pays est assez riche pour financer largement un bon service public de santé : par exemple, comme le rappelait le Président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, dans une lettre au Premier Ministre le 9 janvier dernier, les cliniques privées - contrairement aux hôpitaux publics - vont bénéficier à travers le "Crédit Impôt Compétitivité Emploi" (CICE) de 500 millions d'euros de fonds publics c'est à dire une somme supérieure à l'ensemble du déficit annuel des hôpitaux publics !

Pourtant les grandes compagnies privées de santé versent chaque année des dizaines de millions de dividendes à leurs actionnaires !

Il y a donc de quoi maintenir tous les emplois et même créer de nouveaux emplois à l'hôpital de Beauvais si le gouvernement PS décide enfin de sortir des logiques héritées de l'époque UMP.

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 22 Juillet 2013

article repris sur google

Alors que 150 caravanes de gens du voyage se sont installés, dimanche, sur un terrain agricole propriété de la ville de Cholet (Maine-et-Loire) loué à des exploitants agricoles, Gilles Bourdouleix, le député-maire (UDI) de Cholet aurait affirmé que «Hitler n'en a peut-être pas tué assez».

Le député-maire se trouvait sur le campement pour demander aux occupants de partir.

SUR LE MÊME SUJET

Dès son arrivée, le ton est monté entre les gens du voyage et l'élu. En réponse à des saluts hitlériens, destinés à critiquer le député-maire jugé raciste, ce dernier a laché, selon le Courrier de l'Ouest, cette phrase que seuls les policiers et les agriculteurs à proximité de l'élu ont entendu.

Alors que Gilles Bourdouleix indiquait lundi matin, dans un communiqué, avoir «déposé plainte pour diffamation, atteinte à l'honneur et atteinte à l'image» contre Le Courrier de l'Ouest et menacé de poursuivre pour diffamation «toute personne qui relayera ces propos mensongers», le quotidien a répliqué immédiatement en mettant la bande son sur son site internet suscitant les réactions indignées se multiplient sur les réseaux sociaux.

Un enregistrement que le député maire conteste et qualifie de «réglement de compte». Selon lui, le journaliste a « bidouillé un enregistrement dans lequel il y a des coupures en me faisant dire des propos que lui-même venait de me dire et que j'ai répétés, étonné, qui ne correspondaient pas à ce que j'avais dit», a assuré Gilles Bourdouleix avant d'ajouter: «Je ne vais pas passer ma vie à me justifier par rapport à des bidouillages d'un petit merdeux de journaliste.»

Jean-Louis Borloo condamne

Agé de 53 ans, le député maire de Cholet est le Président du Centre national des indépendants et paysans (CNIP). Un parti conservateur qui a rejoint l'UDI, la formation de Jean-Louis Borloo après les législatives de juin dernier. Mais en début d'après midi, Jean-Louis Borloo a condammé «de la manière la plus formelle» les propos de Gilles Bourdouleix et saisi en urgence la direction du parti sur les suites à donner à cette affaire.

Gilles Bourdouleix devrait être exclu du parti. La direction de l'UDI a fait savoir que les valeurs communes du parti sont «le respect de l'autre, l'écoute et le dialogue (...) la tolérance (...) et la modération dans l'expression». « A partir du moment où la preuve est publiée, nous ne pouvons que décider de l'exclusion. Ces propos sont inqualifiables et incompatibles avec les valeurs de l'UDI», a expliqué Jean-Christophe Lagarde, le secrétaire général de l'UDI.

Selon le Courrier de l'Ouest, le torchon brûle entre les gens du voyage et l'élu depuis plusieurs mois. Selon le courrier de l'Ouest, le député-maire se dit menacé depuis un an par les gens du voyage. A l'inverse, les gens du voyage expliquent que Gilles Bourdouleix aurait interdit l'accés d'un terrain au motif qu'il n'avait pas validé l'arrêté du préfet, même si cette validation n'est pas obligatoire.

Déjà en 2010, le député maire aurait commis un premier dérapage lors d'une réunion publique. Selon Ouest France, le maire aurait déclaré: « On a la trouille de ces gens-là, ils ont tous les droits. Je suis prêt à prendre un camion plein de m... pour le déverser au milieu de leurs caravanes. Ces gens, c'est beaucoup d'emmerdes. S'ils choisissent de vivre comme ça, en caravanes et qu'on fait un effort pour les accueillir, au moins qu'ils aient un peu de respect. Les caravanes qu'ils ont, avec les Mercedes et les camions pour les tracter, on ne pourrait pas se les payer. Mais eux, ils en ont les moyens puisqu'ils n'ont pas de revenus et ne paient pas d'impôts ! Ces caravanes, elles sont équipées de toilettes, mais ils ne les utilisent pas». La Ligue des droits de l'Homme du Maine-et-Loire avait déposé plainte.

Retrouvez la bande son des propos de Gilles Bourdouleix recueillis par le Courrier de l'Ouest:

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 22 Juillet 2013

ANGLETERRE : IL EST NE LE DIVIN ENFANT CHANTONS TOUS ... !

A QUOI SERT UN FUTUR MONARQUE ?

Qu’en Angleterre l’on puisse encore s’exalter devant la naissance prochaine d’un prince ou d’une princesse n’est pas nouveau.

Ce peuple a l’habitude de l’absolutisme même si la reine n’a plus les pouvoirs d’antan et que Cromwell les a rangés dans l’armoire des reliques lui laissant la bonne vie, l’apparat et le fric.

Les britanniques sont donc plus attentifs aux naissances des princes et princesses qu’à celles des enfants de pauvres. Ce n’est pas non plus nouveau : Charles Dickens nous en a fait le récit.

Certains naissent en effet dans la rue ou dans des abris de fortunes n’ayant plus de logement et parfois abandonnés.

Dans ce monde il n’y pas que les enfants de monarques qui sont cajolés , il y a aussi les enfants de riches choyés et présentés comme des phénomènes.

Vous ne verrez pas les médias se précipitaient pour couvrir d’un reportage la naissance d’un fils ou d’une fille du peuple.

Quel intérêt y aurait de montrer la misère alors qu’il est mieux de montrer un bébé tout pomponné et déjà glorifié et idolâtré comme un représentant de dieu dès qu’il apparait à la vie.

Il n’y a que notre télévision nationale républicaine pour s’extasier sur l’arrivée d’un héritier au trône d’Angleterre ; il est vrai que parmi le personnel éminent des chaines, les noms à particules se multiplient et ceux là ont des comptes à régler avec Robespierre et la révolution française.

C’est ce qu’ils font chaque jour en nous présentant des reportages qui ne souffrent même plus de retenue par rapport à la haute classe.

Chaque jour nous avons droit à la même rengaine : quand la princesse va accoucher, serais-ce le sexe féminin ou masculin, à quel endroit, quelle maternité aura cet honneur etc.

Ce midi, un perroquet de service sur chaine posa la question illustre à l’envoyé spécial : comment se passera la naissance ?

Eh bien Monsieur de…. Rinquesens, la naissance se passera par le même orifice que le commun des mortels, là où Louis Quatorze est également apparu tout nu.

Ce bébé vagira comme les autres bébés et ne racontera pas encore des histoires de princesse au bois dormant.

Une couche lui sera utile pour faire ses premiers besoins.

Il aura les mêmes capacités intellectuelles et physiques que les enfants des pauvres.

Il ne sera donc pas un être exceptionnel au sortir de l’issue, il ne devra ensuite sa primauté qu’au déluge de privilèges qui l’entourera, payé par le salarié britannique, qui sera obligé de le rémunérer grassement pour défendre un système archaïque et qui sert surtout la bourgeoisie qui a besoin d’un roi ou d’un monarque, comme chez nous, pour endormir le bon peuple.

Il n’aura pas la « cuisse de Jupiter » et ne sera pas l’envoyé du dieu, même si a été choisie pour son entrée dans le monde une maternité qui porte le doux nom de Marie, une Marie qui ne le fera pas naitre par l’opération du Saint esprit.

Un roi fainéant alors ou une reine fainéante, peut-être pas !

Cette famille des Tudor a trop profité…. Peut-être que ce bébé en aura marre de tout cet apparat et de vivre avec une cuillère et une fourchette en argent alors que le peuple britannique vit de plus en plus mal face à la finance.

Peut-être ira-t-il faire un salut à Karl, qui repose pas loin de là, pour lui dire qu’il avait raison de mettre en cause ce système stupide, qu’il soit celui d’une monarchie royale ou d’une monarchie républicaine comme celle que nous vivons de plus en plus avec les roitelets qui se sont installés au pouvoir dans notre pays et aussi en Europe.

Peut-être que ce bébé, futur jeune homme, dira tout net à son père : « t’es comme tout le monde et t’a rien de divin, « va te faire polir la myrtille » et comme je suis poli, je n’ajouterai pas les paroles d’un grossier personnage, mon ami Pierre Perret.

Et je termine pendant qu’on y est par les paroles (extraits) d’une chanson de Bourvil, les rois fainéants :

« Au temps, au bon temps
Des rois fainéants,
Ti qui tic qui tic!
D´un´main on mangeait
De l´autre on buvait
Ti qui tic qui tic!

Etc.

Bernard LAMIRAND

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 16 Juillet 2013

HUMANITE : UN PROCES RACISTE AU USA

La justice Américaine aux mains des racistes

Procès Zimmerman: des jurées blanches pour acquitter l’assassin d’un jeune noir

L’acquittement de George Zimmermann, l’assassin du jeune adolescent de 17 ans Trayvon Martin en février 2012 en Floride, provoque aux Etats-Unis de nombreuses manifestations de colère lire la suite...

L’émotion est si vive que Barack Obama a appelé au calme. Dimanche, le président des Etats-Unis a déclaré: "Je sais que cette affaire a suscité des passions intenses. Au lendemain du verdict, je sais que ces passions pourraient s'intensifier. Mais nous sommes un Etat de droit, et un jury a parlé".

"Pire verdict"

Des marches se sont déroulées à San Francisco, Chicago, Washington, Atlanta, Philadelphie et New York. A Sanford (Floride), les manifestants ont exprimé leur colère à l'extérieur du tribunal. "C'est le pire verdict qu'on pouvait imaginer, et nous devons soutenir ceux qui croient en la justice et insistent sur la nécessité de poursuivre ce combat en paix", a affirmé le pasteur Quintin Faison, de l'église baptiste Church Rescue.

Si l’émotion face à ce qui est généralement considéré comme un jugement raciste demeure forte, de très nombreux étatsuniens à l’image d’une presse souvent lâche se réjouissent du dénouement de l’affaire et ne se cachent pas pour afficher leur satisfaction. La déclaration de Barack Obama «le jury a parlé» va dans leur sens. Sauf que l’assassin a été jugé en Floride, un des Etats les plus racistes des Etats-Unis, repère de la faune locale et régionale fascisante. Quant au jury qui «a parlé», il convient de préciser que cinq des six femmes qui le composait étaient blanches, la sixième d’origine non précisée. Bien entendu, pas noire.

Obama, la déception

Au lendemain de l’assassinat de Trayvon Martin, Barack Obama avait déclaré: «Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon». Le président US se réfugie aujourd’hui derrière le verdict d’un jury scélérat. Une attitude à l’image de nombreuses de ses promesses non tenues comme la fermeture du centre concentrationnaire de Guantanamo et la poursuite de la politique impérialiste en Amérique du Sud avec les coups d’Etat fomentés depuis Washington au Paraguay et au Honduras et autres tentatives de déstabilisation. Obama avait levé un immense espoir lors de sa première élection. La déception est du même niveau, si ce n’est plus.

Des voix commencent à s'élever pour que le département de la Justice se saisisse de l'affaire au niveau fédéral, au nom de la défense des droits civiques. Ne peut-on légitimement s’interroger: si Trayvon avait tué avec une arme à feu Zimmerman désarmé, quel aurait été le verdict?

  • A lire aussi:

Trayvon Martin: "La justice américaine l'a trahi, lui et sa famille"

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 14 Juillet 2013

14 JUILLET REVOLTONS-NOUS !

14 JUILLET REVOLTONS-NOUS

L’on devrait fêter le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, la fin de la monarchie, un peuple qui se libère du servage et de la domination de la noblesse.

La révolution, un mot aujourd’hui mis à l’éteignoir.

Et pourtant les révolutions gagnent la planète. Dans des pays où les roitelets dirigeaient les peuples et où l’obscurantisme faisait l’absolu, la révolte gagne. Des femmes et des hommes se lèvent dans des pays qui subissent la dictature qu’elle soit militaire ou financière.

En France on évoque la prise de la Bastille avec des pincettes.

Dans les médias on en parle même pas et l’on met en avant une armée de métier qui va dans le monde pour conforter les dominations de l’argent roi.

A la télévision , depuis quelques jours l’on nous pompe avec les préparatifs du défilé de nos armées et les perroquets de services ( les Drucker en particulier) cirent les pompes des gradés.

La France, c’est le défilé militaire, pourquoi ne pas faire défiler aussi les écoles, les travailleurs en lutte pour leur emploi, les femmes victimes des inégalités etc. Je verrai bien un défilé des Usines en luttes pour le maintien et le développement de leur production.

Je verrai bien leur remettre une légion d’honneur de la lutte par le Président de la République place de la République à Paris.

Et puis le 14 juillet c’est la République. Pourquoi défilé dans ces champs Elysées de la Bourgeoisie, pourquoi ne pas faire un rassemblement monstre place de la République ?

Et puis parler de la République, c’est parler de notre histoire, de nos révolutions pour changer la France et la rendre au peuple.

Là, c’est le silence complet des perroquets.

Vous n’entendrez aucunement les dévots du libéralisme qui siègent sur nos chaines de télé en parler.

Vive la sixième République.

Faisons la révolution.

Bernard LAMIRAND

Voici une belle chanson de Brassens par rapport aux défilés militaires.

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 12 Juillet 2013

Texte de présentation d'Olivier Dartiguoles;

Dans son édition datée du 11 juillet, le journal "Libération" a publié une tribune libre sur les retraites. Je suis signataire de ce texte avec Gérard Filoche (membre du Bureau National du PS), Noel Mamere (député Europe Ecologie/Les Verts), Sandra Demarcq (membre de la direction du NPA) et Willy Pelletier (coordinateur général de la Fondation Copernic).

"Quelles sont les conquêtes de la gauche? Les congés payés, l’extension de la Sécurité sociale, la retraite à 60 ans, des droits dans l’entreprise, la peine de mort abolie, le souci des générations futures, plus d’égalité entre hommes et femmes, le mariage pour tous, la réduction du temps au travail, des augmentations du Smic et du pouvoir d'achat, un Etat qui refuse la logique des marchés étendue à la société et au vivant, qui développe les services publics et considère la protection de la planète comme une priorité…

Un inventaire à la Prévert? Non, un projet de société où l'intérêt général prime l'enrichissement de quelques-uns.

La retraite, c’est d’abord du bonheur, un bonheur gagné, du temps libéré parce qu’on l’a bien mérité, comme les congés payés. Du temps pour celles et ceux qu’on aime, nos enfants, nos parents. Le moment de réaliser des projets mille fois reportés. Une vie pour soi et pour s’engager. Sans jeunes retraité-e-s, plus de tissu associatif en France.

Il faut financer les retraites, certes. Mais l’argent déborde ! Pour le CAC 40, c’est l’apothéose du coffre-fort. La part salariale perdue depuis trente ans au profit des dividendes, s’élève à 170 milliards par an ; en 2012, 230 milliards ont été distribués ! Les avoirs français dans les paradis fiscaux sont de 590 milliards. La fraude fiscale est de 60 à 80 milliards… La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal distribuées.

Il suffit d’un peu de courage politique pour aller chercher le financement des retraites là où il se trouve : en récupérant une part des 80 milliards de fraude fiscale, en mettant à plat les 200 milliards d’aides annuelles aux entreprises, en augmentant les cotisations patronales et, osons le dire, car nous sommes de gauche, en taxant les dividendes qui enflent avec obscénité, alors que le nombre des sans-domicile a augmenté de 50 % depuis 10 ans.

Allonger les annuités cotisées au travail est un leurre, car en réalité les deux tiers des salarié-e-s âgé-e-s sont exclu-e-s de l’emploi quand ils arrivent en retraite. A partir de 55 ans, les deux tiers sont licencié-e-s, inaptes, malades, au chômage. Par conséquent, fixer à 42, 43 ou 44 annuités, les cotisations pour une retraite à taux plein, impose aux salariés de sauter à la perche sans perche , parce qu’ils n’atteindront jamais ces annuités. Surtout les jeunes qui entrent en CDI de plus en plus tard. Le seul effet sera de réduire leurs pensions (surtout pour les femmes). Quand on compte 5 millions de chômeurs, on doit pas chercher à allonger la durée de cotisation, mais à partager le travail pour permettre à toutes et tous de travailler. D’ailleurs, si il n'y avait pas 5 millions de chômeurs, mais 5 millions de cotisants en plus, personne ne parlerait de problèmes concernant les retraites.

Ce qui est en jeu est tout autre : la baisse des pensions va contraindre celles et ceux qui le peuvent, mais dont le nombre diminue, à une retraite par capitalisation, pour le plus grand bénéfice des assurances et des banques, qui joueront ensuite sur les marchés financiers. Est-ce ce monde que nous voulons ? Est-ce fidèle aux idéaux de la gauche ? La retraite à 60 ans a permis de vivre plus longtemps : les égoutiers ne disent-ils pas crument : « départs retardés, morts prématurées ». Or nous savons que la souffrance au travail s’est intensifiée dans tous les métiers…En France, depuis 2008, l’espérance de vie sans incapacité recule tous les ans. Au travail, les années les plus dures se situent entre 60 et 65 ans, alors que ce sont les meilleures de la retraite.

Plutôt que de baisser les salaires et les retraites (pas de pension inférieure au Smic, pas un trimestre de plus ni un euro de moins), augmentons le montant des pensions et les salaires, facteurs de relance écologique et sociale. Arrêtons d’accroître l’austérité, donc la récession, donc l’augmentation des déficits et la dette. On a vraiment tout faux. Quand la retraite était à 65 ans et les cotisations plus longues, les retraités ouvriers, agriculteurs, employés, artisans, se retrouvaient plus souvent autour des tombes de leurs anciens collègues qu’à une bonne table, en leur compagnie. Leurs témoignages sont là pour le dire.

Mais combien de nos décideurs « modernes » fréquentent-ils ces ouvriers, ces employés ? Au fil des alternances, ils les ont oubliés, au nom des fameux critères de rentabilité si chers au secteur privé concurrentiel. La gauche s’honorerait de rompre avec ces logiques financières.".

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 10 Juillet 2013

Comment justifier 10% d'augmentation de l'électricité?

Ils se foutent de nous… maintenant

cela serait la faute au nucléaire….

Mais personne ne dit rien quand EDF augmente ses tarifs

malgré 3 milliards de bénéfices

EDF - La pilule électrique va être difficile à avaler. Comment expliquer une hausse de 10% des tarifs de l'électricité d'ici un an, alors qu'EDF brille sur les marchés financiers. Le groupe énergétique s'est même offert le luxe d'augmenter ses dividendes en février... le jour où Henri Proglio, son PDG, a réclamé des tarifs plus hauts. Les investisseurs ne s'y sont d'ailleurs pas trompés: l'action EDF a bondi de 9% mardi à la mi-journée.

L'électricien public, dont l'Etat détient 84% du capital, a enregistré en 2012 un bénéfice net de 3,3 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 72,7 milliards. Comment justifier la nécessité de couvrir ses dépenses d'exploitation avec de nouveaux prix?

Le problème se situerait dans le nucléaire, qui représente 27% de la facture électrique des ménages.


Le parc nucléaire doit être renforcé

De telles hausses, d'après le régulateur, sont nécessaires pour couvrir la progression nettement supérieure à l'inflation des charges d'EDF, et notamment ses dépenses croissantes pour entretenir et renforcer la sûreté du parc nucléaire hexagonal, mis en service entre 1975 et 1995.

Derniers exemple en date, la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) a été arrêtée 2 jours pour une panne au début juillet. Fin juin, c'est un incendie qui s'est produit dans celle de Bugey (Ain). Quelques jours avant, c'est un autre incendie qui s'est déclaré dans l'unité de production n°1 de la centrale de Cattenom (Moselle).

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a par ailleurs dressé des "insuffisances en matière de rigueur" dans la centrale de Paluel (Seine-Maritime), qui assure avec sa voisine de Penly plus de 12% de la production française d'électricité. En 2012, la centrale a enregistré 76 incidents, dont 13 classés au niveau 1 (le plus bas) de l'échelle INES (qui en compte sept), correspondant à une anomalie sans conséquence sur l'environnement mais sortant du régime de fonctionnement autorisé.

Avec ces "incidents", la production d'énergie atomique a chuté entre 2011 et 2012, passant de 421 TWh (térawattheures) en 2011 à 405 TWh en 2012. En 2013, EDF souhaite faire croître sa production nucléaire à un niveau compris entre 410 et 415 TWh. Un objectif ambitieux alors que cette année, EDF sera soumis à 7 arrêts de longue durée, contre 6 en 2012. Pour cela, il faut donc investir sur le long terme.


Le gouffre de l'EPR de Flamanville

Sur l’EPR de Flamanville (Manche), les surcoûts de plus de 5 milliards d’euros depuis le début de la construction portent les investissements à 8,5 milliards d’euros au total. Le réacteur de nouvelle génération sera mis en service "fin 2016", mais on a appris à se montrer patient sur le dossier de l'EPR.


En outre, des négociations sont actuellement en cours au Royaume-Uni, afin de construire quatre EPR. Le groupe discute avec le gouvernement britannique des conditions de rachat de l’électricité. Le groupe espérait initialement conclure ses négociations avant la fin du premier trimestre mais celles-ci traînent en longueur en raison de ce désaccord sur le prix.

Voilà l'explication mise en avant pour justifier une hausse de 10% en deux fois, l'une en août 2013 et l'autre un an après en 2014 que suporteront en premier lieu les ménages alors que les entreprises seront épargnées!. Mais en réalité n'est ce pas l'arbre qui cache la forêt ? Le fond n'est ce pas la volonté des actionnaires d'EDF (public et privé) d'augmenter les profits sur le dos des consommateurs afin de mieux se servir encore des dividendes.

Car quand on réalise 3 milliards de bénéfice net en une année, il y a certainement mieux à faire que de servir en priorité les actionnaires (dont l'Etat qui a prélevé 2.3 milliards d'euros) et notamment faire les investissements nécéessaires à la sureté de nos centrales!

Il est urgent de remettre sur ses pieds la gestion d'EDF et d'arrêter de considérer EDF et les ménages comme des vaches à lait.


L’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie ne fait pas baisser les prix, bien au contraire !

Cette libéralisation conduit à des gâchis : affectation des ressources de l’entreprise au développement international plutôt qu’interne, revente d’une partie de l’électricité nucléaire contrainte à ses concurrents privés (loi Nome), passation de contrats de gré à gré avec les grandes entreprises accentuant la mise en concurrence.

C’est pour cette raison que les communistes proposent la création d’un pôle 100 % public de l’énergie et qu'ils préconisent la création d’une commission pluraliste (élus, salariés, particuliers, entreprises, associations et partis politiques) pour fixer en toute transparence les tarifs de l’énergie.

Le 9 juillet 2013

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 3 Juillet 2013

Voir les commentaires

Rédigé par Bernard Lamirand

Publié dans #SOCIETE

Repost0

Publié le 1 Juillet 2013

SUS AUX TRUSTS AGRO-CHIMIQUE

LES SEMAILLES

Quand j’étais jeune, j’avais mon petit bout de jardin à la maison. Mon père me laissait toujours un reliquat de ses paquets de graines qu’il avait grâce « Au jardin des cheminots » et je les semais avec passion.

J’aimais l’odeur de ces graines empaquetées.

Je les regardais ensuite éclore comme quelque chose que j’avais créé moi-même.

Le plaisir suprême était de les voir grandir en plantes de toutes sortes puis d’être récoltées et mêlées aux légumes du jardin pour faire la soupe et plus largement la cuisine.

Je vois encore ces bottes de poireaux, ces carottes, ces salades, ces haricots verts, ces petits pois que mon père ramenait avec fierté mais aussi les céréales, celles du blé, dans le champ que nous avions et qui donnait des graminées magnifiques et mon passe-temps était d’écouter, quand le vent du nord montait, le bruissement des tiges encore vertes puis dorées qui se préparaient à donner le grain de la vie.

Toutes les graines étaient pour moi symbole de vie et de création.

Elles étaient le résultat des hommes qui savaient les conserver pour les prochaines semailles.

Cette façon de faire, nous dit-on, n’aurait plus de raison d’être.

Les forbans de la graine s’occuperaient de nous en fournir moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.

les trusts grainetiers sont à l’affût et réclament leur dû. Un dû qu’ils ont volé aux paysans, véritable créateur de ces graines depuis des millénaires. Semences qui font notre joie quand les fleurs éclatent de toutes les couleurs.

Les trusts grainetiers, ceux qui défrayent la chronique comme Monsanto, connu pour ses graines OGM et ses pesticides qui tuent les abeilles, auraient ainsi le droit de frapper -non monnaie- mais graines à leur effigie et de surcroit des graines brevetées auxquelles l’agriculteur serait aliéné à l’achat obligatoire chaque année de ce qu’il a comme besoin en semailles.

Pour parfaire la propriété des graines, les trusts agro-chimiques auraient droit de vie et de mort sur la graine et ils stérilisent la graine pour la rendre impuissante dès qu’elle est récoltée pour empêcher l’agriculteur de la réutiliser et « de frauder » le détrousseur de graines. Ainsi, les paysans dans les pays les plus pauvres n’auraient plus la possibilité de recueillir ces graines et l’enfant que je fus n’aurait jamais pu décortiquer la gousse pour ramasser de ces petits doigts la semence pour une prochaine cueillette. Et j’emprunte à Victor Hugo quelques strophes de son poème « le semeur » : pour dire ma colère :

Je contemple, ému, les haillons

D'un vieillard qui jette à poignées

La moisson future aux sillons.

Sa haute silhouette noire

Domine les profonds labours.

On sent à quel point il doit croire

A la fuite utile des jours.

Il marche dans la plaine immense,

Va, vient, lance la graine au loin,

Rouvre sa main et recommence;

Et je médite, obscur témoin,

Pendant que, déployant ses voiles,

L'ombre, où se mêle une rumeur,

Semble élargir jusqu'aux étoiles

Le geste auguste du semeur.

Oui, il n’est pas trop tard pour empêcher les trusts grainetiers de s’emparer de la graine et d’en décider qu’elle fasse partie du marché libre et non faussé auquel les paysans n’auraient plus qu’à se plier.

Bernard LAMIRAND

Voir les commentaires

Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

Repost0