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Publié le 27 Juin 2013

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Rédigé par Bernard Lamirand

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Publié le 24 Juin 2013

UNE VIEILLE DAME A TROUVE REFUGE DANS UNE CHAPELLE TOMBALE PRES DE CHANTILLY

UNE VIEILLE DAME A TROUVE REFUGE DANS UNE CHAPELLE TOMBALE

Ce soir, sur la chaine régionale Picardie, un spectacle désolant et honteux nous a été livré.

Une vieille dame, qui n’a plus de domicile ni de compte en banque a trouvé refuge dans une chapelle mortuaire dans le cimetière de Vineuil-Saint-Firmin près de Chantilly.

La voir comme cela avec on baluchon et les souris qui lui ont bouffé comme elle dit ses pauvres habits est lamentable.

Des habitants viennent la voir et lui porter réconfort.

Le secours catholique s’est emparé de l’affaire et le maire a aidé à faire rouvrir son compte bancaire car elle ne peut plus toucher sa retraite et elle nous dit qu’il lui reste 4 euros en tout et pour tout.

Elle vit dans la précarité la plus totale, les pluies sont venues troublées sa quiétude si l’on peut parler ainsi.

Degueulasse de voir cela au moment où d’autres jouent avec des milliards et font les frasques les plus retentissantes.

Cette dame est là depuis plus de quinze jours au vu et au su des notables, qu’ils soient des municipalités de ce coin de rupins ou encore des autorités régionales et départementales qui ont la responsabilité de venir au secours de personnes âgées en danger.

Que font-ils pour reloger immédiatement cette personne âgée ?

Que fait le député du coin, le dénommé Woerth ?

Il faut sortir cette dame de son logement de mort et lui offrir un logement décent.

J’en appelle à tous mes lecteurs : faites circuler ce message.

Oui, cela dépasse l’entendement : se retrouver sans abris et devoir au 21eme siècle habiter chez les morts dans un cimetière.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Juin 2013

DANS QUEL MONDE VIVONS-NOUS

Dans quel monde vivons-nous

Un monde qui se fracasse

Celui d’un système en impasse

Dans les recoins poussent les voyous

 

 

Regardez-les ils sont fruits de la cupidité

L’un triche sur ses impôts et ment

Pourtant il donnait leçons et arguments

Tout en puisant dans les caisses avec volupté

 

 

Un autre se débat avec la justice

Il était dans sa forteresse inexpugnable

Le voilà maintenant condamnable

Lui et ses Lagarde sont complices

 

 

La banque de Lyon était chasse gardée

Fallait qu’elle paye les larcins

Des magistrats payés comme malandrins

Ont offerts les meilleurs abris et gitées

 

 

Un vendeur de télévision devenu freluquet

A mis ses grosses mains dans la corbeille

Milliards et milliards il a fait merveille

Profitant et tourbillonnant comme un paltoquet

 

 

Fait fortune sur peuple et ouvrières

Usines rachetées à vil coûts

Principal fut argent et bande de filous

La République en fut la pauvre crémière

 

 

A l’autre bout du monde Qatar

Dans les paradis fiscaux des émirs

Sont tous partis pour se nourrir

Pétrole et armes sont nos avatars

 

 

Courbettes et galipettes avec les barbiches

Tout est bon pour récupérer deniers

Importe peu si armes vont tuer

Les vendre assureront bien des bakchichs

 

 

A l’Assemblée nationale les magots

Dormiront à l’ombre des préfectures

Consultations mais pas plus que lecture

Peines prison et amendes pour ragots

 

 

Dans ce tas de fumier putride

Poussent toutes sortes d’asticots

L’extrême droite vit de ce tripot

Comme tout pillard nuisible

 

 

 

Bernard LAMIRAND

 

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." La fontaine ;

 

 

 

 

 

DANS QUEL MONDE VIVONS-NOUS

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 15 Juin 2013

Je viens de voir cette émission de Arte. C'est honteux pour l'Amérique qu'on nous vante pour le pays de la liberté.

Voir des hommes innocents, certifié par les autorités américaines, maintenu dans ce bagne enchainés, torturés, que l'on gave comme des oies quand ils font la grève de la faim est horrible.

Notre pays refuse de les prendre en charge parce que les accords sur la libre circulation en Europe ne le permet pas.

C'est une honte pour le pays des droits de l'homme.

Samedi 15 juin 2013 à 18h35 - 14/06/13 ARTE

Guantanamo Limbo : dans l'enfer de l'oubli

de Marjolaine Grappe, Christophe Barreyre, Emmanuel Charieras - ARTE GEIE / Babel Press – Royaume Uni 2013 - Prix Coup de Pouce FIGRA 2012

Fermer Guantanamo était une des promesses électorales de Barack Obama. Située sur une base américaine à Cuba, la prison accueille depuis 2002 les «ennemis combattants» de l'Amérique, dans la guerre lancée par George W. Bush contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001. Aujourd'hui, elle entache l'image des États-Unis.

Ouzbeks, Syriens, ou Algériens. Des personnes arrêtées sans raison valable ou sur la foi de dénonciations calomnieuses. Parmi elles, des paysans et des bergers afghans ou pakistanais, détenues par erreur. Ces hommes ont passé plusieurs années de leur vie dans la prison située sur l'île de Cuba. Pour rien.

Dès 2002, les autorités américaines se rendent compte qu'une majorité de détenus n'a rien à faire là. Même sous la torture, ils n'avouent rien. Parce qu'ils n'ont rien à dire. Petit à petit, ils vont être remis en liberté, discrètement. Pas de procès, pas de justice, l'Amérique ne veut pas reconnaître officiellement ses erreurs...

Aujourd'hui, 11 ans après leur transfert, des dizaines d'innocents attendent toujours derrière les barbelés. Parias à vie, marqués à jamais du sceau de Guantanamo, ils risquent la prison ou la peine de mort s’ils retournent chez eux. Un mouvement de grève de la faim se propage à Guantanamo : plus de 60 % des détenus refusent désormais de s'alimenter pour dénoncer leur détention, sans inculpation ni procès.

Après une longue enquête, l'équipe d'ARTE Reportage a obtenu un accès exceptionnel à la prison de Guantanamo et retrouvé des témoins-clés bloqués dans les geôles américaines de Cuba.

© Christophe Barreyre

ARTE Reportage
lundi, 17 juin 2013 à 06:45
Pas de rediffusion
(France, 2013, 52mn)
ARTE

Edité le : 13-06-13

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 8 Juin 2013

ANNIE LACROIX RIZ : un livre a lire de Claude Mazauric

Critique de livre par Claude Mazauric. La (grande) bourgeoisie et l'inavouable collaboration

Chronique de L’histoire contemporaine toujours sous influence, d' Annie Lacroix-Riz, Paris. En 2004, parut au Temps des cerises sous le titre prosaïque L’histoire contemporaine sous influence la première édition du présent essai : sa réédition entièrement refondée, élargie, corrigée et complétée, s’insère désormais dans le double catalogue du Temps des cerises et des Editions Delga. La réédition élargit le contenu de l’édition première et en accentue les angles saillants. Ce qu’exprime fort bien ce « toujours sous influence » qui en illustre le titre.

Depuis le dernier tiers du XXe siècle, Annie Lacroix-Riz poursuit avec persévérance un combat que je considère personnellement comme méritoire et nécessaire, contre les tentatives inlassablement réitérées d’exempter la grande bourgeoisie française de son essentielle responsabilité politique et morale dans la collaboration avec le nazisme, après la défaite de 1940. Idéologiquement travaillée par l’action de la « synarchie » et même de la « cagoule » et d’autres groupuscules fascisants et provocateurs, elle y était prête. Politiquement soumise à l’influence de l’oligarchie financière et industrielle qui demeurait hantée par le souvenir de 1936, une bonne partie des milieux dirigeants et influents de la Troisième république, était préparée à suivre la pente où les intérêts de classe et leur conservatisme social les entraînaient.

Tout comme la haute hiérarchie de l’Eglise catholique, soit dit en passant, ces gens-là considéraient que leur seul et véritable adversaire était le bolchevisme dont le Front populaire n’avait été à leurs yeux qu’une réplique plutôt fantomatique, instable et récupérable, de moins de deux années, mais inquiétante, toujours menaçante. Enquête après enquête, livre après livre, Annie Lacroix-Riz n’a cessé d’approfondir sa démonstration dérangeante concluant sans rémission à la responsabilité de la bourgeoisie française, entendue comme classe dominante, dans l’avilissement de la France, malgré le sursaut gaullien qui ne prit racines que très tardivement quand se profila la défaite des hitlériens.

Comment l’historienne s’est-elle engagée dans ce combat ?

La question est d’importance. Elle s’y consacra d’abord en montrant audacieusement à tous, que bardée de diplômes prestigieux à faire pâlir un lettré chinois de l’époque classique, d’un savoir-faire assumé doublé d’une énergie incroyable et d’une pratique des langues étrangères comme peu en disposent, enfin d’un statut universitaire qu’il a bien fallu lui reconnaître (d’abord à Toulouse, ensuite à Paris), elle connaissait les règles du métier. Pour lui répondre et invalider son argumentaire, il faudra donc déplacer des montagnes discursives et lire des tonnes de travaux, ce qui n’est pas à la portée de tous ! Ensuite, en raison de son infatigable travail d’enquête dans les fonds d’archives accessibles en France et hors de France dont elle a épuisé les ressources, il faudra mobiliser pour tenter de lui répondre sur le fond, un déplacement de forces équivalent, ce qui en vérité dépassait l’ordre habituel des choses. Que faire alors pour parer à la menace qu’elle incarnait sur le plan idéologique ?

Le procédé est classique et inépuisable : d’abord faire silence autant que possible dans les médias sur le contenu de l’œuvre; ensuite, quand la méthode précédente crée plus de mécomptes que d’avantages, en médire en évoquant moins le résultat final d’un travail dont on parlera peu, sinon globalement ce qui ne mange pas de pain, en traitant surtout des origines, des appartenances subjectives et des intentions supposées ou avérées qu’on prêtera à l’auteure ; enfin, en jetant le discrédit académique sur sa personne ce qui éloignera d’elle collègues empesés par l’habit doctoral ou jeunes chercheurs ; enfin, faire en sorte que l’œuvre d’Annie Lacroix-Riz ne sorte pas du cercle restreint, aseptisé et sous contrôle de ces « spécialistes » (comme on dit) qui dominent dans les institutions de recherche et autres appareils idéologiques d’Etat. Il est d’ailleurs souvent arrivé que par esprit chevaleresque, candeur ou arrogance, Annie Lacroix-Riz ait favorisé les manœuvres destinées à l’abattre, en facilitant face à elle la constitution d’un front adverse associant sycophantes attitrés et censeurs hypocrites, à de simples questionneurs indécis, sceptiques, timides ou portés à la conciliation par souci de préserver ce minimum de consensus professionnel qui aide à survivre dans le monde impitoyable de l’histoire du temps présent. Reste que beaucoup attendaient l’hallali : ils en seront pour leurs frais !

Voilà tout l’arrière-plan qui fait le grand intérêt du livre dont il est ici question. Mais en le lisant, on en apprendra beaucoup. En particulier (chapitre 2) sur la manière dont les bailleurs de fonds capitalistes qui soutiennent l’histoire des entreprises en bénéficiant de la complaisance de mandarins réputés, poursuivent, ce faisant, l’objectif de laver le cerveau des citoyens, par exemple en cherchant à effacer le souvenir des turpitudes passées (notamment lors de l’aryanisation des entreprises pendant l’occupation). A leur instigation, ce qui pour tout le monde relevait de la « collaboration économique » de la plupart des grandes firmes françaises avec le Troisième Reich, ne relève plus que de « taxinomies d’époque (sic) » … Et hop, passez muscade ! Chapitre 3 : qui ne se souvient de l’affaire Touvier ? On sait que le chef de la milice en Rhône-Alpes, abominable et fanatique tortionnaire, bénéficia après la Libération de la protection d’une partie de la hiérarchie catholique : devant la révélation de la chose, on inventa une « commission » (présidée par René Rémond dont la personne s’oublie plus vite que son discours) dont les conclusions bien balancées n’eurent pour effet que d’euphémiser la responsabilité de hiérarques plus ou moins compromis ou serviles, marquant ainsi le « triomphe du cléricalisme académique » comme écrit joliment Annie Lacroix-Riz.

Le « fichier juif » établi par l’administration française qu’on tint longtemps pour détruit et qui fut retrouvé, ce « fichier de la honte » fut certes soumis à l’expertise d’une commission puis d’une mission pratique (la « Mission Mattéoli ») mais leurs conclusions se sont surtout signalées par l’art de ne rien dire ou presque mais de tout régler « au mieux » des affaires, c’est à dire en accréditant l’idée qu’il fallait d’abord montrer de la contrition avant de se soumettre au fameux « devoir de mémoire » mais avec un peu moins de colère rétrospective ! Heureusement pour l’honneur de la France, deux des plus hautes autorités de l’Etat, les présidents Jacques Chirac et François Hollande très récemment, sont allés au bout de la conclusion que les commissions avaient renoncé à formuler, en reconnaissant la responsabilité propre de la France et de son administration dans le génocide et la collaboration avec le nazisme. A quand le même aveu sur la question du colonialisme ?

Le livre d’Annie Lacroix-Riz s’achève sur l’évocation de l’ « affaire Renault », c’est à dire sur la tentative engagée par les héritiers de Louis Renault d’imposer la réhabilitation officielle de l’ancêtre dans toutes ses conséquences possibles. Rappelons que Louis Renault décéda en prison peu après la Libération où il avait été conduit pour collaboration industrielle avec l’occupant. La prétention de l’héritière et de son conjoint, l’historien « moderniste » Laurent Dingli, était d’obtenir que le peuple français, c’est à dire les contribuables, soit en outre condamné à leur verser une indemnisation pour le préjudice que le séquestre et la nationalisation des usines Renault, voulus par de Gaulle et son gouvernement inspiré par les propositions du C.N.R., firent prétendument subir à la famille Renault. Ils s’appuyaient sur la « recherche » (si l’on ose dire) d’une historienne allemande qui avait, disait-on, blanchi Louis Renault des accusations portées contre lui. De cette historienne, on lira avec jubilation le portrait en pied qu’en donne Annie Lacroix-Riz (pages 192-194) mais surtout on retiendra que les preuves fournies par Annie Lacroix-Riz ont eu raison des intentions initiales des héritiers que la complaisance d’historiens faux-culs, un tapage médiatique parfaitement organisé et la croyance aux vertus exclusives de l’anti-communisme viscéral pour emporter la décision, avaient encouragés à mener une bataille qui s’est révélée bien trop rude pour leurs médiocres épaules.

Assorti de 327 notes et justifications, le livre d’Annie-Lacroix-Riz mérite d’être lu, médité, soupesé et discuté sans préjugés, c’est à dire pour ce qu’il énonce et établit et non pour ce qu’on dit de lui. A mes yeux, il relève pour une part de ce qu’on peut désigner comme une exigence du salut public.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 8 Juin 2013

Aérons-nous. Merci Michel pour ton envoi....

Et merci aussi à la personne qui l'a produite et qui se reconnaitra....

Bernard LAMIRAND

Pour mes amis et camarades, venez ce soir à l'Ile Maurice à la Fête de la Paix déguster des soupes et entendre des poèmes d'Aragon et de chansons de Ferrat.

Et demain tous et toutes à la fête de la Paix du PCF, au même endroit ,à partir de 10 heures, beaucoup de stands , de débats et présence d'Espace MARX Oise Bernard de la Sala.

Amitiés Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 4 Juin 2013

MARIE GEORGE BUFFET CONCERNANT LA POLITIQUE FAMILIALE

«Le gouvernement choisit l’austérité contre le travail des femmes»

Publié le 04.06.2013

La députée de la circonscription du Blanc-Mesnil réagit aux mesures annoncées le 3 juin par le premier ministre.


© Americo Mariano

Que pensez-vous des mesures concernant la politique familiale annoncées le 3 juin par Jean-Marc Ayrault ?
Ces mesures visent à faire des économies en matière de politique familiale. Mais est-ce le bon objectif ? Doit-on en effet toujours agir sous la «contrainte» de l’Union Européenne austéritaire, doit-on toujours chercher à réduire des «déficits» ? Ou doit-on au contraire chercher à dégager les moyens d’une autre politique pour faire repartir la croissance, le pouvoir d’achat et l’emploi ? Il y a vingt ans les entreprises cotisaient pour la famille à hauteur de 17%, aujourd’hui c’est 5,4%... Quant aux revenus financiers, c’est 0% !

Vous estimez que ces mesures risquent d'écarter les femmes du monde du travail. Pourquoi ?
De la baisse du quotient familial à la division par deux de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant en passant par la suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité, le gouvernement choisit encore une fois, d’imposer un peu plus d’austérité à celles et ceux qui vivent de leur travail. Dans ce cas précis, ce sont les foyers où les deux travaillent qui vont se voir taxés. C’est une forme d’incitation à abandonner son travail ou prendre un temps partiel pour les femmes qui n’y étaient pas encore assujetties. On sait qu’elles représentent déjà 85% de ces emplois ! Le gouvernement considère-t-il qu’avec deux salaires dans un couple, c’est faire partie des riches ? Qu’il vaut mieux pour les femmes -et la société- qu’elles n’aient qu’un «salaire d’appoint» ? Il annonce 100 000 places en crèches. Mais qui va les financer ? Le gouvernement annonce une nouvelle baisse de tous les crédits budgétaires et il a retiré de l’argent aux collectivités locales !

Le gouvernement envisageait de moduler les allocations familiales en fonction des revenus. Ce n'est finalement pas le cas. C'est une bonne nouvelle ?
C’est un peu comme si vous me demandiez de choisir entre bonnet blanc et blanc bonnet ! On ne peut pas considérer comme bonne nouvelle des choix qui préfèrent s’inscrire dans une politique d’austérité plutôt que de choisir une voie qui relance l’économie, produit de la croissance, de l’emploi et donc de nouvelles ressources pour la sécurité sociale et sa branche famille. Comment comprendre des mesures qui prennent dans la poche des salariés alors que le ministre de l’économie vient de remettre en cause l’engagement de François Hollande d’encadrer celui des patrons ? Alors bien sûr, il est heureux que l’on ne touche pas à l’universalité des allocations familiales mais ce n’est pas un mal pour un bien. Aujourd’hui, nous avons besoin à la fois de préserver notre système de politique familiale qui a fait ses preuves et à la fois de faire des choix fiscaux et économiques qui permettent de donner au pays les ressources permettant le mieux vivre de toutes et tous.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 4 Juin 2013

LES RETRAITES: LE AYRAULT DE LA CASSE DES RETRAITES

Politique - le 4 Juin 2013

Retraites: Jean-Marc Ayrault veut faire comme pour les allocations familiales

Cela promet. Le premier ministre a expliqué ce mardi que la future réforme des retraites serait "guidée" par les mêmes principes de "justice" et de "solidarité" que celle de la politique familiale, présentée lundi. La note risque d'être salée pour les retraités actuels et à venir, au vu des premières fuites du rapport que doit rendre la Commission pour l'avenir des retraites.

Vibrant plaidoyer de Jean-Marc Ayrault ce mardi à l'Assemblée. Le chef du gouvernement a tenté de justifier la méthode utilisée par son équipe aussi bien pour la réforme de la politique familiale dévoilée hier, que pour celle à venir du financement des retraites. Selon lui, cette réforme du quotien familial "est la preuve qu'on peut sauver le modèle social français en le réformant, en réduisant les injustices, en répondant à des besoins nouveaux et en apportant plus de solidarité". Question de point de vue. Pour Michel Canet, président de l'Union des familles laïques (UFAL), ces mesures vont dans le sens d'"une semi-privatisation de la politique sociale"

Fonctionnaires et retraités en ligne de mire

Cette politique qui ne rompt pas avec l'austérité budgétaire est bien celle que compte mettre en place le gouvernement pour la réforme des retraites à venir. "C'est la politique du gouvernement! C'est celle qui nous conduira pour les autres réformes de notre système social, c'est celle qui nous inspirera pour la réforme des retraites", explique Jean-Marc Ayrault.

Au vu des premières pistes de mesures que la Commission pour l'avenir des retraites va proposer la semaine prochaine au gouvernement, qui ont fuité ce mardi, cette même méthode risque d'être salée pour:

  • les fonctionnaires: le rapport Moreau, du nom du haut-fonctionnaire Yannick Moreau qui préside cette commission, devrait proposer de changer les règles de calcul des retraites des fonctionnaires, qui ne seront plus basées sur les 6 derniers mois mais sur les 10 meilleures années, en incluant une partie des primes.
  • les retraités: le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités imposables serait aligné sur celui des actifs. On leur supprimerait l'abattement fiscal des 10%, ainsi que le bonus fiscal de 10% pour les ménages ayant eu trois enfants et plus. Comme cela a déjà été décidé par les retraites complémentaires du privé (Agirc-Arrco), les pensions ne seraient pas directement indexées sur l'inflation.
  • les actifs, futurs retraités: en prenant exemple également sur les régimes complémentaires gérés par les partenaires sociaux, une baisse des rendements des retraites du régime général serait mise en place en temps de crise économique. Ainsi les actifs cotisant 100 euros n'en verront que 95 pris en compte pour leur future pension. Ce mode de calcul pourrait être revu en période de plus grande prospérité économique.

En revanche, les entreprises devraient être préservées, la Commission proposant une légère hausse des cotisations.

"Ca va être chaud"

Pour faire passer la pillule aux particuliers, la commission suggère des avantages au titre de la pénibilité, accordés notamment pour les professions qui travaillent la nuit et pour celles exposées à des substances cancérigènes. "Tout cela, c'est la boîte à outils, mais le gouvernement devra choisir et prendre ses responsabilités (...). Cela va être chaud", a commenté un syndicaliste auprès de l'AFP.

  • A lire aussi:

Retraites: l'avertissement des Français avant la réforme

Henri Sterdyniak: "L'important, c'est de changer de politique"

S.G.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Juin 2013

Mieux vaudrait être au RSA que travailler,??? C'est ce qui circule sur Internet, selon un tableau posté sur Facebook et partagé 100 000 fois en deux jours.
Sauf que le tableau présenté est truffé d’erreurs.

Le "plaisantin" prétend comparer les revenus d'une famille de cinq personnes gagnant un très petit salaire à une autre famille de même taille vivant du RSA.

Sa conclusion : la seconde famille, celle qui vit du RSA, s’en tirerait mieux, avec 500 euros par mois de plus.
C'est évidemment complètement faux !

Il est vrai que dans notre pays, nul n'est plus sensé connaitre la loi et ses droits, tellement c'est devenu complexe, et l’idée qu’on pourrait mieux s’en sortir « sans travailler » est véhiculées complaisamment par tous ceux qui trouvent que les pauvres sont encore trop riches.

Rappelons nous, il y a deux ans déjà, l'ancien ministre UMP Laurent Wauquiez déclarait sur BFM : « Aujourd’hui, un couple qui ne travaille pas, qui est au RSA, en cumulant les différents système des minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel une personne gagne un smic. Ce n’est pas logique, c’est la société française qui tourne à l’envers. »

1- Les revenus

Première ligne, première erreur: Et elle est de taille ! Avec un salaire de 1 200 euros par mois pour un ménage de cinq personnes, la famille est en droit de toucher le RSA activité. La famille gagnerait donc 18 132 euros par an au lieu de 14 400. Mais évidemment il faut connaître ses droits !

Deuxième erreur : Le RSA prend en compte les allocations familiales et logement : L’allocation au logement entraîne une réduction de 143 euros du RSA. La famille touchera donc 1 065 euros par mois de RSA , soit 12 780 par an au lieu de 14 496.

Au final, les revenus annuels de la famille salariée seront de 25 812 euros (au lieu de 20 280) et ceux de la famille au RSA de 18 560 euros (au lieu de 20 650).

2- Les dépenses

Loyer : 500 euros chacun. Pour cette donnée arbitraire, pas d’erreur. Mais dans quelles conditions fait on vivre ces familles ? L'accès au HLM est quasiment impossible avec de tels revenus !

Aujourd'hui, au 21e siècle, des marchands de sommeil font vivre des familles pauvres dans des gourbis insalubres pour ce prix là ! Vous nous direz: mais il y a des interdictions ! Il y a des arrêtés d'insalubrité qui devraient interdire la location ! Quelle bonne blague: il n'y a plus assez de fonctionnaires pour faire appliquer la loi !

La complémentaire universelle: pour les deux ! Selon l’auteur du tableau, la famille de salariés payerait 50 euros par mois pour leur mutuelle santé alors que pour la seconde famille, la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ferait que c'est gratuit. Or cette famille de salariés est en droit de demander la CMU-C puisqu’elle se trouve en dessous du plafond de 19 835 euros pour un foyer de 5 personnes (tous les revenus n’étant pas pris en compte).

Dans l'exemple présenté, c’est donc 0 euro pour les deux familles pour l’assurance complémentaire.

Quant aux impôts locaux et redevance télé, La famille qui touche un Smic plus le RSA activité peut être exonérée de ces frais, puisqu’elle se situe en dessous du plafond de revenus.

Quant au transport, même sans travail, il faut se déplacer : pour chercher du travail, pour accompagner ses enfants à l’école, pour faire ses courses...

3- Conclusion

La famille vivant du Smic et du RSA activité touche 25 812 euros par an et ses dépenses contraintes (en considérant qu’elle ne paye pas la cantine) sont, dans cet exemple, de 8940 euros environ par an. Il lui resterait donc, après paiement des factures, 16 872 euros par an (1406 euros par mois) pour se nourrir, se vêtir et, s'il reste quelque chose, se divertir.

Pour celle vivant uniquement du RSA, le revenu annuel est de 18 560 euros pour les mêmes dépenses contraintes. Il lui reste donc 9620 euros (soit 801 euros par mois) pour les autres dépenses.

L'Insee a annoncé que l'année 2012 a été marquée par une baisse du povoir d'achat !

Question: peut-on réellement vivre avec d'aussi faibles revenus ? La CGT propose de porter le Smic à 1700 € Brut !

Pourquoi stigmatiser les Smicards et les précaires ? Pour faire oublier que des grands patrons s'octroient 300 à 400 fois le Smic ! N'est-ce pas là le scandale ?

RSA et retraite ? PAS DE RETRAITE !

Stigmatiser les "bénéficiaires" du RSA, et les opposer aux smicards est d'autant plus scandaleux que, ce qu'on oublie TOUJOURS de dire, c'est que les personnes qui, au cours de leur vie, ont perçu le RSA (ex RMI) ne peuvent pas faire valider ces périodes au titre de la retraite. Ces années ne permettent pas d'obtenir des trimestres contrairement aux périodes de chômage qui peuvent, sous certaines conditions, être prises en compte.

Aujourd'hui nombreux sont les travailleurs usés, qui n'ont trouvé que le RMI, puis le RSA pour survivre après un licenciement à 50 ans, et qui ne peuvent pas prétendre à la retraite anticipée à 60 ans, alors qu'ils ont travaillé très jeunes !!! C'est un scandale !

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 31 Mai 2013

Bientôt, le 28 juin, nous tiendrons avec Gérard Le Puill un débat sur la faim dans le monde.

Espace Marx, Association Bernard de la Sala vous invite à y venir nombreux et nombreuses.

Ce débat aura lieu à Villers Saint- Paul 18H30 Salle Uwe-Braun

LA FAIM DANS LE MONDE

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Rédigé par aragon 43

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