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Publié le 5 Décembre 2013

RACISME ET XENOPHOBIE DES ARMES DU CAPITALISME

RACISME ET XENOPHOBIE : DERAPAGE OU PREMEDITATION ?

Une mégère, candidate pour le Front national aux municipales traite Christiane Taubira de guenon, un enfant dans une manifestation anti-mariage pour tous jette une banane lors du passage de la ministre de la justice à Angers, un dirigeant de la CGC écrit des articles sur son blog vantant l’esclavage et le colonialisme, d’autres réclament le retour au gibet pour les coupables et les coupables peuvent être demain ceux et celles qu’on aime pas du fait de leur ethnie, de leur couleur de peau ou de leur indigence..

Les Roms, peuple de voyageurs venus de l’Inde, il y a longtemps, peuple que l’on désigne aussi comme tzigane ou gitan, est mis à l’index, comme au temps où il était victime du nazisme comme les juifs et les communistes.

Un maire UMP, de Roquebrune, allant jusqu’à dire que lors d’un incendie d’un camp de Rom dans sa commune, il y aurait mieux valu que les pompiers arrivent plus tard pour que tout soit brulé y compris en l’écoutant, les personnes de ce camp.

Affreux…

Ailleurs, des expéditions se font contre les homosexuels que l’on bat et que l’on tue, notamment en Russie, mais aussi nous voyions monter l’extrême droite dans les pays européens qui défilent dans les rues de Varsovie et de Budapest. En Flandres et dans les pays nordiques de vieilles résurgences nazies se réveillent et se présentent aux élections comme Hitler l’a fait démocratiquement pour ensuite prendre le pouvoir.

Tout est bon pour se montrer populistes, comme au temps des Doriot et Darnand sous Vichy, et employer les mots de la haine et du rejet de l’autre.

De l’autre, un autre qui est nous, qui est humain, qui a besoin de vivre et d’être respecté et aimé, un autre qu’un prêtre ami appelait « son prochain » quand j’étais à la JOC et que je devenais un militant à 14 ans pour la paix et l’indépendance de l’Algérie et contre le racisme et le colonialisme.

Même cette église progressiste que j’ai connu dans ma jeunesse se faisait discrète, quelques allusions seulement par un pape réactionnaire. Aujourd’hui, un pape vient de dire enfin tout le mal qu’il pensait de cette Europe qui laisse mourir en méditerranée des gens qui fuient la misère de l’Afrique. Va-t-on retrouver ces chrétiens, assaillis eux aussi par la crise et une église qui s’était tu devant tant de frasques capitalistes, au coté de ceux qui luttent en ce moment contre la bête immonde ?

Une misère qui se banalise sous les artifices de l’idéologie dominante où la brutalité des mots est aussi criminelle que celles des actes, surtout quand on frappe les plus pauvres pour sauver les fortunes des riches et des grandes entreprises du CAC 40 et qu’un gouvernement de gauche fait le même politique que Sarkozy .

Brutalité de ce rustre du Medef, le Gattaz, qui, sans vergogne, exige que le gouvernement de pleutre dirigé par Hollande et Ayrault, mette par terre les droits sociaux conquis de haute lutte par les travailleurs et notamment en ce qui concerne la protection sociale devenue charge, horrible mot négatif fait pour culpabiliser les pauvres comme on culpabilisait dans les temps les plus reculés les clochards et les mendiants accusés d’être des fainéants.

Ou l’on va quand ça dérape ?

Quand c’est le coup de gueule qui compte, que l’on se fait coq sur le tas d’ordures, que le discours devient populiste et que ce populisme intéresse la fée carabosse du FN qui en rajoute et se grime en représentante de la classe ouvrière ?

Alors il faut discuter, débattre, mettre l’humain au cœur de nos réflexions et d’aider ceux qui lâchent parce qu’ils n’ont plus de supports politiques pour s’élever et sortir de cette torpeur ambiante qui amène des gens à ne plus croire en rien et à se réfugier dans une sorte d’anorexie politique.

Oui écouter ce peuple qui souffre, qui n’a plus d’espérance, qui pourrait alors sombrer dans les abimes d’un passé récent où des hommes ont été jusqu’à devenir des monstres.

Nous n’en sommes pas là mais attention, les invectives actuelles, les haines développées et entretenues sont un terreau ou la rancœur peut se métamorphoser en haine et rejet de l’autre.

L’écouter ce peuple ne veut pas dire le laisser croupir dans ce maelstrom virulent et haineux mais faire appel à son intelligence pour dépasser ses ressentiments et lui donnait des perspectives..

Il faut redonner de l’espoir et engager les luttes.

C’est notre travail de militants et de dirigeants qui peut le sortir de ce piège tendu par l’extrême droite et pourquoi pas le dire par un fascisme ravalée et rafraichie par une peinture qui cache le déni de l’humain qui l’habite plus que jamais.

L’unité et le faire-ensemble doivent être la devise de tous ceux qui veulent transformer ce monde où le capitalisme abaisse les hommes pour son commerce et son industrie de la finance.

Oui, le racisme et la xénophobie sont des armes du capitalisme quand il n’arrive plus à surmonter ses contradictions, c’est donc une préméditation, une visée.

L’unité des travailleurs est indispensable.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Décembre 2013

JEUNES : TEMOIGNAGE D'UNE RENCONTRE MOMENTANE

OUI LES JOURS HEUREUX ON PEUT LES REVOIR SI ON SE RASSEMBLE

UN TÉMOIGNAGE D’UNE RENCONTRE MOMENTANÉ AVEC UN JEUNE OUVRIER

Ce matin, j’ai dû amener ma voiture au garage.

Je dois changer des pièces de suspension.

Comme le garage est assez éloigné de mon domicile, c’est un jeune ouvrier mécanicien du garage qui m’a ramené à la maison.

Un jeune, la vingtaine d’années à tout cassé.

Un petit quart d’heure avec lui dans la voiture et nous allons bavarder.

Au moment de passer devant l’ancienne usine Chausson Creil, à la question qu’il me posait si j’avais travaillé dans cette usine, aujourd’hui disparue et employant il y a une dizaine d’années près de 3000 salariés, je lui répondis que non, que j’étais un sidérurgiste en retraite.

Alors vint immédiatement sans que je le pousse à cela une exclamation : « la retraite, moi je ne l’aurais pas ! ».

Dure d’entendre un tel propos de la bouche d’un jeune.

Quoi lui réponde ? J’apparaissais comme un chanceux pour lui, j’osais lui dire que nous avions combattu pour l’avoir. Qu’il fallait maintenant combattre pour la garder et même l’améliorer et que pour cela il fallait s’unir entre travailleurs de toutes générations.

Cheminant, nous circulions dans le quartier où j’habite, là où la fermeture de Chausson a mis plus de 3000 salariés dehors, et aujourd’hui encore nombre d’entre eux n’ont pas retrouvé d’emploi ou vivent de périodes de chômage ou d’emploi précaires.

Ce jeune, qui avait l’air de connaitre le quartier me rajouta : oui du chômage mais aussi du travail non déclaré car les jeunes prennent ce qu’il y a.

Avant d’arriver à destination, je lui ai glissé que nous avions besoin de lutter, d’agir, d’empêcher de telles situations et pour cela s’unir. Il m'a regardé, l’air surpris d’une telle proposition, comme si cette idée paraissait comme iconoclaste.

Le parcours s’acheva ainsi que la discussion.

J’aurais bien voulu que l’itinéraire me ramenant chez moi soit plus long et poursuivre la discussion, mais nous étions hélas arrivé à destination. Nous nous saluâmes et il reparti vite vers son travail de mécanicien auto.

Quoi dire de cet échange impromptu, sinon de dire qu’il y a besoin de discuter, d’entendre, d’aider à ce que cette idée : « moi la retraite je ne l’aurai pas » se substitue à l’idée : « je vais combattre pour l’avoir ». Mais cela, comme pour les autres revendications, nécessite d’être auprès des hommes et des femmes qui n’y croient plus.

La belle manifestation d’hier à Paris ne serait qu’un épiphénomène, si chacun d’entre nous, militants, ne prenons pas le taureau par les cornes pour aller là où il faut convaincre que l’on peut changer le cours des choses et notamment parmi les gens les plus fragilisés par la crise et par la déception de cette gauche caviar au pouvoir.

Il y a du boulot et c’est là qu’il faut être au lieu de s’époumoner sur des peccadilles électorales.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 1 Décembre 2013

Loi de programmation militaire:
c’est le moment d’intervenir auprès des députés.
Urgent : Prenez part à la cyber-action «pas un sou pour de nouvelles bombes atomiques» pour peser sur le d
ébat !

Nous avons dès le mois d’octobre fait connaitre notre rejet du projet de loi de programmation militaire 2014-2019 d’un montant de 190 milliards d’Euros sur 6 ans, dont 23.3 milliards d’Euros pour les armes atomiques.

Ce projet de loi qui est en débat les 26-27 et 28 Novembre à l'Assemblée Nationale comprend des crédits pour la construction de nouvelles armes nucléaires.

D'anciens ministres, des élus, y compris de la majorité, des militaires, des experts etc, partagent totalement ou en partie notre point de vue. La commission des affaires étrangères semble vouloir donner son avis en particulier sur la question des armes nucléaires, alors que ce n'était pas prévu.

Les choses bougent notamment au plan international. Un débat semble pouvoir s’engager. C’est donc le moment d'agir!

Pour cela :

Nous comptons sur vous.

Le bureau national du Mouvement de la Paix
Contact : roland.nivet@mvtpaix.
org

www.mvtpaix.org

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 18 Novembre 2013

LES MUTUELLES EN DANGER

Mutualité

Les Mutuelles de France appellent à manifester contre le Plfss

Les Mutuelles de France appellent à manifester le 26 novembre 2013 à 15 heures devant l'Assemblée nationale. Elles dénoncent le Plfss 2014 qui portent atteinte à une Sécurité sociale solidaire et les nombreuses attaques contre un mouvement mutualiste pourtant garant de l'accès aux soins pour tous.

Par
Anne-Marie
Thomazeau

[18-11-2013]

© Marta NASCIMENTO/REA

Pour les Mutuelles de France, trop c'est trop. Elles estiment que Le PLFSS 2014 discuté en ce moment au Parlement est inacceptable et porte gravement atteinte à la Sécurité sociale."Alors que le changement promis se fait toujours attendre, la déconstruction de notre protection sociale solidaire continue", estiment ces porte-parole.

Multipliées sous la présidence Sarkozy, les attaques contre la Sécu continuent depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir. Avec l'Ani et la décision de généraliser la complémentaire santé en entreprise, c'est un système de protection sociale à 3 vitesses qui se met en place et qui va accentuer les inégalités.

Premier échelon : une Sécurité sociale affaiblie et remboursant de moins en moins – celle-ci indemnise aujourd'hui en moyenne 55 % seulement des dépenses de santé. Second échelon : pour les salariés et ceux qui en auront les moyens, une complémentaire santé de base. Enfin, pour les plus riches, les plus privilégiés de la société, une surcomplémentaire à coût élevé mais garantissant une bonne couverture sociale, en particulier en optique et dentaire, mais aussi comblant les dépassements d'honoraires, entraînant de ce fait des dérives inflationistes du système.

Pour les Mutuelles de France, cette situation est intolérable : avec l'Ani, c'est la fin de l'ambition d'une protection sociale universelle et le développement des ruptures de solidarité. Avec un budget de la Sécu insuffisant, c’est le renoncement à assurer des soins de qualité à tous et l’aggravation de la crise de l’hôpital public.

La Fmf dénonce aussi les attaques en direction des adhérents mutualistes : avec les nouvelles hausses des taxes, les cotisations mutualistes ne pourront rester en l'état et vont augmenter, accroissant le nombre de personnes acculées à renoncer à une couverture complémentaire.

D'autres part, au sein des entreprises, la mise en place de clauses de recommandations dans le cadre d'accord de branche – privilégiant les instituts de prévoyance ou les grosses mutuelles – va compromettre le tissu des mutuelles de proximité, leurs politiques d’action sociale et leurs établissements de soins et de santé qui bénéficient à l'ensemble de la population française et, parmi elle, aux plus fragiles de la société car dans les établissements mutualistes, le tiers payant et le secteur 1 sont la règle.

Enfin, le gouvernement souhaite limiter pour les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (Acs) l'accès à certaines complémentaires sélectionnées et labellisées. Pour les bénéficiaires de l'Acs, c'est la fin de l'accès aux soins de droit commun puisqu'ils ne seront plus libres de choisir leurs complémentaires en dehors de celles autorisées. Une décision gouvernementale qui va déboucher sur des mutuelles réservées aux plus pauvres et qui va stigmatiser ces populations.

Face à la poursuite des politiques de démantèlement de la protection sociale solidaire menée ces dernières années, les mutualistes réaffirment leurs exigences :

• Une réforme ambitieuse du financement de la protection sociale pour une prise en charge solidaire des nouveaux besoins.

• Une réforme globale du système de santé pour lutter à la fois contre les déserts médicaux et les dépassements d’honoraires.

• La suppression de toutes les taxes sur la santé, réclamée par plus d’un million
de personnes en 2012.

• Le maintien du caractère solidaire de l’ensemble de la couverture santé et le retrait immédiat des clauses de recommandation.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 10 Novembre 2013

IL VAUT MIEUX VOIR TOMBER LES FEUILLES MORTES DE TOUTES LES COULEURS QUE LA COULEUR DE LA FEUILLE D'IMPOT

AUTOMNE EN FORET
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Rédigé par aragon 43

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Publié le 8 Novembre 2013

QUEL DEVENIR POUR LES MUTUELLES SOLIDAIRES

Une assemblée générale des mutualistes

QUE VONT DEVENIR LES MUTUELLES ?

Les vraies, car ils en existent encore !

Elles sont menacées.

Je pense en particulier à celles qui se battent pour garder des tarifs acceptables pour les salariés et les retraités basés sur la solidarité intergénérationnelle.

Elles sont contraintes à devoir accepter de prendre en charge des déremboursements de la Sécurité sociale toujours plus nombreux.

Mais il y aussi par les taxations.

Les dépenses supplémentaires imposées par Sarkozy, comme le doublement de la taxe sur les contrats solidaires et responsables en 2011 leur aura coûté 1 milliard d'euros.

L’esprit mutualiste est également mis en cause.

Le terme « complémentaire » qui fait place au terme mutuelle, désigne toute une panoplie d’organismes qu’ils soient à buts non lucratifs mais aussi les assurances privées et les groupements de prévoyance qui démarchent de plus en plus sur ce marché dit de la complémentarité.

Le récent accord portant sur la Sécurisation de l’emploi (ANI), conforté par la loi, outre qu’il précarise le salarié dans son contrat de travail, oblige les salariés et les entreprises à la mise en place partout d’une complémentaire santé avec un financement 50 % entreprise et 50% salariés.

On pourrait que s’en féliciter rien que pour cette partie de la loi.

Mais cette loi met de coté les retraités et personnes âgées qui ont de plus en plus de difficultés à se payer des cotisations de plus en plus élevées.

Ce financement avec part de l’entreprise réduit le coût de l’adhésion pour les salariés, mais en même temps ouvre la porte à des complémentaires dont le but est le profit. Un financement qui ne coutera d’ailleurs pas un liard au patronat qui sera dédommagé par la réduction de sa cotisation concernant les allocations familiales comme l’a promis Moscovici.

C’est le patronat qui aura la maitrise de décider de confier le contrat à qui il veut comme vient de le décider le gouvernement socialiste.

On se demande ce que pourront discuter les organisations syndicales concernant le choix de l’organisme complémentaire.

Les organismes de prévoyance patronale qui pullulent et qui attendent le magot seront les préférés du patronat et des directions des grands groupes industriels et financiers.

Le gouvernement, par la voix de la ministre de la Santé vient d’authentifier cette façon de faire.

Ainsi les organisations syndicales auront fort à faire pour imposer aux patrons les mutuelles solidaires.

Si l’accord national révélait ce seul point positif pour les travailleurs d’une part patronale concernant les cotisations, il excluait cependant les retraités qui continueront à payer plein pot et de ce fait auront soit le moyen de se payer des contrats onéreux ou soit d’abandonner leur couverture complémentaire. L’inégalité régnera.

Sur le fond, le danger est grand de voir les compagnies d’assurance, les groupements de prévoyance, issus souvent des caisses de retraites complémentaire dominées par les patrons, de prendre le dessus comme c'est déjà le cas par exemple avec l'AGRR-La mondiale.

Déjà, des groupes, comme Malakoff-Médéric, dirigé par le frère de Sarkozy, sont à l’assaut de cette couverture santé complémentaire qui sera soumis tôt au tard à des tarifs et des remboursements en lien avec les considérants du profit et de la rentabilité.

A terme, le risque est grand de voir ces organismes venant des caisses de retraites complémentaires se transformaient en compagnie d’assurance ou faire entente avec celles-ci , y compris dans des conglomérats Européens. N’oublions pas que seul notre pays à un système complémentaire santé basé sur le non lucratif avec la mutualité.

C’est l’assurance maladie privée qui se réinstallerait et qui s’incrusterait alors de manière concomitante avec le désengagement de la Sécurité sociale qui ne prendrait plus que le gros risque de l’hospitalisation et on reviendrait à l’inégalité par l’argent telle qu’elle se pratiquait avant la naissance de la Sécurité Sociale.

Cette loi confiant au patronat le soin de désigner l’organisme de complémentaire santé ne vise t’ il pas à faire d’une pierre deux coup, faire disparaitre les mutuelles solidaires pour ensuite s’attaquer à l’assurance maladie de la Sécurité sociale et de la désosser pour mettre en place progressivement les assurances privées ?

La menace est donc grande pour les mutuelles solidaires, et certaines, sentant le vent venir, transforment déjà ce qui était solidaire en forme assurancielle selon les risques encourus.

Tout ceci doit nous amener à agir pour la Sécurité sociale solidaire telle que l’avait mis en place Croizat, avec le but à terme de couvrir à 100 % tous les risques.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 8 Novembre 2013

Une belle réponse à celui qui n'a pas décidé de réhabiliter les fusillés de la guerre 14/18 et s'est contenté d'une petite place dans le musée des armées.

Une union sacrée que cette chanson de Craonne dénonce.

Chiche Hollande, fait en sorte que cette chanson résonne lors du centième anniversaire ... Et que cesse la glorification de cette boucherie capitaliste.

Bernard LAMIRAND

COMMEMORATION DE LA GUERRE 14/18 HOLLANDE FAIT DANS L'UNION SACREE
COMMEMORATION DE LA GUERRE 14/18 HOLLANDE FAIT DANS L'UNION SACREE

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Publié le 7 Novembre 2013

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Publié le 1 Novembre 2013

HALTE AUX  "Y A BON BANANIA"....

LA BANANE

Les Fhaines et intégristes de tous poils viennent d’être pris en flagrant délit.

Pour eux la banane n’est pas un aliment seulement reconnu pour ses qualités connues : fruit exotique, nutritif et très utile contre la diarrhée, c’est également un projectile.

Ce serait un fruit à jeter aux animaux dans une cage, un dimanche après-midi avec les enfants.

Mais là dans ces cages, les animaux seraient des noirs de peau. Dans leur oraison séparatiste ils voudraient les voir rabaissés dans les conditions de naguère quand ils étaient esclaves.

Les Fhaines et intégristes voudraient, comme leurs ancêtres, les contempler comme des singes comme ceux-ci étaient dénommés du temps du colonialisme. Ils ne pouvaient être que de race animale allant jusqu’à conserver leur crâne dans le formol comme on conserve le trophée de chasse au-dessus de la cheminée après avoir fini la battue et tué la bête.

Des guenons (terme péjoratif du singe) ne peuvent alors être que noires de peau pour les reconnaitre.

Une petite fille, gamine, ayant déjà une cervelle incrustée de racisme, venant du milieu intégriste, cria comme une marchande de saison : « une banane pour la Taubira » lors d’un rassemblement à Angers.

Un enfant déjà formé à la haine dans ces milieux où devrait être enseigné l’amour du prochain, mais c’est sûr, pour ces gens là, le prochain ne peut-être le noir, le rom, le clochard, le chômeur etc.…

Des guenons, il n’y en pas seulement dans les zoos. On en recrute surtout ailleurs, dans les arbustes de la haine ; certaines n’ont même pas besoin de grimper aux arbres pour faire leur grimaces et montrer leurs dents cariées, jaunies par leur animosité contre l’immigré, le communiste, le juif, l’arabe, le noir….

Les singes sont des animaux charmants, intelligents dans leur animalité et on aimerait bien que des hommes et des femmes remplies de haine ancestrale aient les qualités de ces bêtes et qu’ils arrêtent d’être que des loups contre l’humanité dans toute sa plénitude.

Faisons en sorte que ces gens-là, glissent et se cassent la figure sur les peaux de bananes de l’intelligence humaine et de l’humain d’abord.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 31 Octobre 2013

CALAIS LE VIVRE ENSEMBLE OU LA HAINE !

Un article dans l’humanité de ce jour a retenu mon attention.

Madame Bouchart, maire de CALAIS, incite les citoyens de cette ville à dénoncer des êtres humains en perdition dans cette ville et qui cherchent à passer la Manche pour rejoindre l’Angleterre et s’y établir : peut-être comme les parents de Madame Bouchart ont pu le faire dans les années d’exode des populations arméniennes et polonaises en se réfugiant dans notre pays pour y vivre avec leur famille et y être partie prenante.

Elle demande aux calaisiens de signaler à la mairie des squats de migrants à Calais. Peut-être que s’en est trop de voir ces pauvres gens trouver un hâvre pour quelques instants afin de se protéger du froid et de pouvoir dormir un peu.

Chacun se souvient que Sarkozy voulait en finir avec cette population migrante de Sangatte en supprimant le lieu d’accueil dont ces migrants disposaient avant de quitter Calais pour l’Outre-manche.

Alors il n’y a pas de quoi s’étonner que ces gens dans la misère cherchent l’abri de fortune qu’ils peuvent trouver.

Madame Bouchart, en leur refusant cette possibilité, les traite pire que le traitement infligé à des « toutous » qui eux ont droit à une niche quand leur propriétaire ne leur octroi pas le coussin du salon ou un coin dans la salle à manger.

On aurait pu se dire pourquoi Madame Bouchart de l’UMP, maire de Calais depuis une mandature, ne l’a pas fait avant. Mais ce serait tomber dans une espèce d’acceptation de cette chasse à l’homme et je ne m’engagerai pas sur ce terrain.

En fait, Madame Bouchart a simplement l’idée d’utiliser cette situation d’hommes et de femmes qui partent de leurs pays d’origine à cause de la misère, de la guerre, des dictatures, pour continuer à régner à Calais en réunissant sous sa bannière toute la réaction calaisienne de droite et d’extrême droite et en particulier le Front National qui l’ont élu dans ces conditions en 2008.Il s’agit de rééditer cette manœuvre et tenter de faire oublier l’échec cuisant de sa politique municipale à Calais.

Calais n’est pas une ville de droite et d’extrême-droite, elle apprécie le vivre ensemble, elle a des racines internationalistes, ne serait-ce que par l’accès à la mer et la proximité de l’Angleterre et l’étranger n’a jamais été un ennemi.

Son ennemi est le chômage et notamment celui de la jeunesse calaisienne réduit à des petits boulots ou à pointer à l’agence de l’emploi.

Calais souffre en effet du chômage massif dans cette ville ouvrière où madame Bouchart a contribué à ce que celui-ci grandisse sous le quinquennat de son ami Sarkozy qui a détruit tant d’emplois dans cette ville que le chômage est devenu endémique et que son port et ses industries telles le textile, le tulle en particulier, la métallurgie ont subi de plein fouet la politique patronale du profit et de la réduction des coûts du travail mis en place par la droite et malheureusement aujourd’hui par le parti socialiste.

La droite calaisienne n’est pas à son premier coup d’essai à Calais et chacun peut se rappeler la gestion de la ville du temps du beau frère du général de Gaulle, par le maire d’alors, le gaulliste Jacques Vendroux, industriel du biscuit, qui avait mis la ville dans une situation financière déficitaire au point que les calaisiens ont dû en subir les conséquences pendant des années après et grâce aux communistes et en particulier à mon ami et camarade Jean Jacques Barthe, ils ont remis petit à petit cette ville sur pied et c’est ce qu’a continué à faire Jackie Hénin inlassable défenseur du monde du travail dans sa ville mais aussi comme député européen.

Calais est une ville où j’ai plein de souvenirs, où j’ai étudié, travaillé, où j’ai ma famille ; c’est une ville de tradition ouvrière, cultivant l’accueil, l’amitié, la fraternité et où les gens s’entraident et ne formulent pas les haines et les dénonciations.

Madame Bouchart croasse et jette son dévolu sur les décombres de la misère pour rester au pouvoir de cette ville qu’elle a conduit au désastre de l’emploi.

Que serait la vie à Calais et ailleurs si cette méthode venait à se développer de dénoncer le sans-abris, demain le voisin qui ne plait pas ou celui qui passe dans la rue et que l’on considère qu’avec sa tête il ne doit pas avoir la conscience tranquille.

Et puis, pourquoi ne pas réinventer les lettres de dénonciation que Pétain et son régime encourageaient pour rechercher les résistants-es et ceux dont on doutait de leur collaboration ou encore concernant les juifs, les communistes et les roms à dénoncer.

Oui, cette ville de Calais, doit retrouver sa sérénité et surtout combattre le chômage qui y règne et dont Madame Bouchart a contribué sous l’ère Sarkozy à l’alourdir encore plus.

Les « Étrangers » qui font escale à Calais, souvent dans les pires conditions, ne sont pas responsables de cette situation et il est trop facile d’en faire les boucs émissaires alors que le problème de la misère qui se développe à Calais et ailleurs viennent des amis de Madame Bouchart et aussi de ce Front national.

Derrière la dénonciation des squats, c’est la haine comme solution, l’histoire nous dit que celle-ci ne peut qu’entrainer qu’à l’indicible, qu’à la catastrophe, à ne pas vivre ensemble et à aller jusqu’à détester son voisin de palier.

Alors, oui, cette ville doit rester ce qu’elle a toujours été, une ville ouvrière où la justice, l’amitié, la combativité, la convivialité en fait une ville où il fait bon vivre et comme le disait Jackie Hénin : Calais est une ville où la population calaisienne est d’une grande sagesse, d’une profonde humanité. C’est cela l’essentiel, et c’est cela Calais : une ville de respect, d’humanité, de courage disait-il..

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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