societe

Publié le 30 Octobre 2013

VOICI LE VOTE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE DE CEUX ET CELLES QUI ONT VOTE LA RETRAITE A 67 ANS NOTAMMENT POUR LES JEUNES GÉNÉRATIONS

REGARDEZ DONC LE VOTE DE VOTRE DÉPUTÉ DE GAUCHE ET APPRÉCIEZ S'IL A RESPECTE VOTRE CHOIX QUAND VOUS L'AVEZ ÉLU ET NOTAMMENT EN RÉFÉRENCE POUR LA RETRAITE A 60 ANS.

POUR L'OISE PAR EXEMPLE LE DÉPUTÉ SOCIALISTE FRANCAIX A VOTE POUR QUE VOTRE FUTURE RETRAITE SOIT PORTÉE JUSQU’À 67 ANS. IL EST LE DÉPUTÉ D'UNE CIRCONSCRIPTION OUVRIÈRE IL DÉFILAIT AVEC LES TRAVAILLEURS EN 2010 CONTRE LA REFORME SARKOZY.

ADOPTION À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

le projet de loi a été adopté à l'Assemblée nationale le 15 octobre par une courte majorité, avec 270 « pour » et 249 « contre » (dont les députés Front de gauche) Résultat du scrutin :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0647.asp

PASSAGE ACTUELLEMENT AU SÉNAT - REJET PROBABLE Le texte est examiné depuis ce lundi 28 octobre en séance publique au Sénat, où il a de fortes chances d'être rejeté la semaine prochaine, le Parti socialiste n'étant pas majoritaire. Il a déjà été rejeté par la commission des Affaires sociales dudit Sénat la semaine dernière. Dans ce cas, le texte reviendrait en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale qui tranchera.

ON NE LÂCHE RIEN

On continue à se battre car la retraite à 60 ans à taux plein, c'est possible !

journal des député du Front de gauche du mois d'octobre :

http://groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/documents/LettredesdeputesFdGretraites2013.pdf

sites des députés et sénateurs Front de gauche :

http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr

http://www.groupe-crc.org

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Publié le 30 Octobre 2013

DE BRETAGNE ET D'AILLEURS EDITO DE L'HUMANITE

Social-Eco - le 29 Octobre 2013

Editorial Par Michel Guilloux

L'éditorial de Michel Guilloux : "De Bretagne et d’ailleurs… "

Il est pour le moins singulier de voir un chef du Medef breton porter le «bonnet rouge» devant des caméras, tandis que d’autres de ses amis patrons, du transport ou de l’agriculture, applaudissent à la casse de barrières de sécurité d’une quatre-voies. Il en va de même, à entendre un édile, dont la circonscription est au cœur du désastre actuel dans le secteur agroalimentaire breton, se dire un jour ému par la «détresse» d’un des patrons de Doux, dont les salariés ont été sacrifiés par l’appât du gain, un autre jour dénoncer les licenciements boursiers de Marine Harvest, avant de transformer un appel à défendre l’emploi en Bretagne en rassemblement contre l’écotaxe, qualifiée de « gabelle » – dont la région fut toujours exemptée et que la Révolution française supprima…

Il est tout aussi surprenant de voir un groupement « Produit en Bretagne » – expression fun et d’avant-garde là où « Produisons français » était évidemment xénophobe… – soutenir de tout son poids le rassemblement appelé à Quimper samedi, de tout son poids de lobby d’entreprises « bretonnes », au premier rang desquels tous les grands groupes de distribution – sans exception –, ceux-là mêmes qui contribuent à étrangler les producteurs agricoles, de Bretagne et d’ailleurs.

Il est tout aussi singulier d’entendre des voix à droite user d’un langage d’émeute et de guerre, si ce n’est de guerre civile, de Jean-Louis Borloo à Bruno Le Maire en passant par Jean-François Copé, dont c’est la majorité, si ce n’est le ministre au pouvoir alors, qui a fait adopter ou voter la mesure tant décriée aujourd’hui. Voir l’UMP et le patronat les plus néolibéraux récupérer sans vergogne un désarroi populaire pour alimenter sa campagne démagogue sur le « ras-le-bol fiscal » relève du bonneteau idéologique. Mais qu’ils puissent se le permettre en dit long sur l’indulgence, au bas mot, du pouvoir actuel vis-à-vis de la fortune et de la rente, de quelque région qu’elles soient. Voir, dernier exemple en date, la tentative, avortée, de taxer l’épargne populaire à proportion de l’exonération dont bénéficient les revenus financiers. Et pendant ce temps, profitant de digues rompues depuis les dernières cantonales, Marine Le Pen soutient avec gourmandise toutes les manifestations de désespoir en Bretagne et celle, plus confuse dans ses buts, de samedi prochain.

La Bretagne, comme toute région française, mérite mieux qu’un «plan de sauvetage» rédigé sur un « Post-it », des aménagements d’une taxe qui laissent intacts, là comme ailleurs, le sinistre social ou, enfin, des appels à une « union sacrée » qui confond victimes et fauteurs de crise. Les abattoirs fermés ne le sont pas à cause de l’écotaxe, mais bien des stratégies financières dignes de fonds de pension qui ont présidé à la gestion de « coopératives » qui n’en ont guère plus que le nom. Et que penser du dumping allemand, alimenté par les mêmes, ce qui nourrit la première place d’exportateur vers cette région de notre voisin d’outre-Rhin ? Le massacre en cours vient après une hausse de plus de 50 % du chômage sous la droite, de 2009 à 2011, le sacrifice du travail intérimaire, prélude, là comme ailleurs, au saccage industriel, pour, comme en témoignent ces autres licenciements boursiers ou sous contrainte de rentabilité financière que sont les plans de licenciement d’Alcatel-Lucent ou de PSA, affaiblir une région qui, jusqu’alors, pouvait se targuer d’un taux de chômage plus bas que la moyenne nationale et d’un taux de bacheliers supérieur. C’est peu dire que cette région mérite mieux que des « visions » sans concret : de l’ambition ; et ses salariés, de la solidarité plutôt que des discours et des actes de repli. Là comme ailleurs.

Michel Guilloux

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Publié le 27 Octobre 2013

CHANGEMENT D'HORAIRE

CHANGEMENT D’HORAIRE

Nos montres, nos réveils, nos horloges et carillons, nos horodateurs de nos ordinateurs et de nos voitures ont cette nuit retardé d’une heure leur course vers l’éternité.

Un heure c’est peu et c’est beaucoup dans l’océan de l’univers.

Une heure de retardement pour quelques tonnes de pétrole en moins alors que d’autres possibilités existent pour réduire cette consommation.

Nous sommes à l’heure des retranchements.

Les patrons nous invitent à retarder notre sortie du boulot et à travailler quelques moments de plus gratuitement pour respecter l’accord scélérat de la Sécurisation de l’emploi ou bien ils instituent des horaires limités selon leurs besoins.

Des hommes et des femmes scrutent leur montre pour aller se faire exploiter pour quelques heures savamment distillées par un patron profiteur.

Le réveil devient de plus en plus un instrument d’aliénation et de servage.

Le libéralisme nous invite toujours à retrancher des moins sociaux pour des plus en dividendes agrandissant les temps de travail gratuit.

L’Europe ne cesse de retrancher des coûts du travail et de nous imposer l’horaire capitaliste de l’austérité.

Il faudrait réduire le coût du travail considéré comme préjudiciable à la compétitivité ; un mot qui revient comme un leitmotiv que nous devrions mettre dans le calendrier comme celui d’une sainte.

Mais la sainte compétitivité c’est toute l’année : peut-être trouveront-ils l’idée de nous retrancher une journée fériée pour travailler gratuitement pour la sainte compétitivité des profiteurs.

Partout les salariés sont précarisés, leurs horaires deviennent souples, le temps leur est évalué comme partiel et la paie mensuel calcule des horaires à la carte .

Les embauches se font avec des horaires dit décalés. Mais qui est décalé sinon que ceux qui imposent cette mal-vie qui stresse et qui ne tue pas seulement le temps mais la vie.

Les salariés ne parlent plus de temps de pause, celles-ci ont disparues remplacées par le temps plein et le juste à temps ou encore le temps flexible.

Aux Champs Élysées, le temps n’est plus chiffré, n’existent plus ni la nuit ni le jour pour que les grandes enseignes tournent et rapportent à la seconde près.

A l’Élysée, l’horloge ne tourne plus rond, depuis longtemps, mais elle a tendance à toujours plus retardé et à faire des sautes ; l’horloger ne semble plus maitriser ni le temps de gauche, ni les quelques misérables promesses de sa campagne.

Il avait promis que dans l’heure qui suivrait son élection il réglerait le compte de la finance, depuis le carillon bourdonne en faveur des temps de profits.

Le président et son gouvernement se sont achetés comme le prédécesseur des Rolex, celles-ci ne font que retarder l’âge de la retraite au point qu’il va bientôt falloir rajouter des chiffres au dessus de 70 ans pour terminer le circuit professionnel.

Le temps est maussade pour la vieillesse condamnée à égrener la période restreinte d’une vie nouvelle en retraite comme Brel l’a chantait avec sa belle et triste chanson : « Les Vieux ».

A l’intérieur, c’est un contre la montre pour renvoyer le plus vite possible les immigrants et des temps records sont prévus pour réexpédier les Roms.

Une jeune fille n’a pas eu le temps de pointer sa présence à l’école, elle a été renvoyée illico-presto en Roumanie où n’existe plus le temps.

En Méditerranée, les embarcations humaines font naufrage et le temps Européen n'est pas de les secourir mais de le laisser périr pour l'éternité.

Dans les agences de l’emploi, les temps d’attente grandissent comme dans les services d’urgence des hôpitaux et le nombre d’emplois vacants et de lits dépendent d’un temps perdu à chercher ce qui n’existent plus par la faute de la temporalité capitaliste.

Dans les gares, les trains affichent des horaires désordonnés au fur et à mesure de l’abandon de l’entretien, du nombre de cheminots insuffisants, de matériels usés jusqu’aux rails par les temps qui courent de roulement.

A droite, une maquerelle, tente de remonter l’horloge de Pétain et de la haine entre français comme au vieux bon temps de la collaboration.

Toujours à droite, dans le sens de l’aiguille d’une montre, les derniers gaullistes se réfugient dans le vieux temps du père De Gaulle. Même leur excursion annuelle à Colombey risque d’être annulée par les Sarkozystes membres du club de l’horloge.

Dans les ordinateurs, les portables, les grandes oreilles américaines ne comptent plus les heures de longs discours qu’ils enregistrent et les paroles austères de Merkel et de Hollande qui ont décidé de ne rien décider qui fâche le grand horloger américain pour ne pas perdre du temps pour détruire un siècle de construction sociale avec cette officine de la Communauté Européenne.

Et puis le temps continue, implacable, l’histoire dira pourquoi l’horloge retarde en ce moment alors qu’il faudrait l’avancer vers le progrès et l’humain d’abord.

Ce matin des hommes et des femmes et des enfants se réveilleront et mettront leur montre à l’heure ; espérons qu’il la mette à l’heure de la lutte.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 26 Octobre 2013

l'INDIGNE EQUIPAGE EUROPEEN

L’INDIGNE EQUIPAGE EUROPEEN

Régulièrement le Conseil Européen, composé des chefs d’état, se réunit à Bruxelles pour décider de la politique Européenne.

Nous les voyons arriver dans leur char, escortés de leurs gardes du corps, en général des « baraques », le tapis rouge leur est dressé et ils pénètrent dans l’antre du libéralisme, comme des cardinaux qui entrent dans le chœur de la cathédrale accompagnés par les orgues pour chapitrer les priants agenouillés devant tant de fastes et d’artifices.

Ils sont tous sourires devant les caméras ou bien se donnent l’air très préoccupé par un problème qui leur tombe sur la tête comme celui des écoutes téléphoniques.

Ils vont alors passer la journée, souvent la nuit, pour arriver à se mettre d’accord sur une position à prendre concernant les tribus européennes dont ils n’ont que faire sinon que de leur infliger une « ratatouille » de décisions indigestes loin des préoccupations des gens.

Ils parleront certes de l’emploi, mais c’est pour émettre toutes sortes d’hypothèses éphémères, ils referont les calculs, accorderont quelques subsides çà et là pour calmer. Ils se regarderont surtout leur nombril et le contentement d’avoir une fois de plus roulé dans la farine le travailleur victime de leur sombre politique antisociale.

A la fin de leur session, ils feront la photo de famille, se dirigeront vers les médias, tiendront conférences de presse puis disparaitront dans les brumes d’un Bruxelles qui n’a que faire de cette engeance venu faire la loi du capital.

Voilà l’Europe que nous avons.

Une Europe des élites et des lobbys, qui, eux, ont le droit de s’établir à chaque coin de rue de cette citadelle du profit pour faire valoir leur intérêt. Ces lobbys ne pissent pas l’urine sur les murs mais ils pissent sur les beaux lambris les dollars et les euros nécessaires pour les grandes multinationales.

Banquiers, industriels, magouilleurs en tout genre, multinationales du commerce et de l’industrie s’invitent et tournent au dessus de la Communauté Européenne comme un essaim de guêpes et ils ont leur termitières et leurs cabinets somptueux comme les migrants ont leur caisse en carton pour refuge auprès des ports. A une différence près, c’est que ces profiteurs ne seront pas renvoyés manu-militari mais choyé par les chefs d’états et les dirigeants de la Communauté Européenne.

L’Europe de l’argent roi alors étale toute sa richesse et n’a que faire des peuples qui, eux, ont un parlement bidon dont les décisions finissent la plupart du temps dans la corbeille de la Commission Européenne et surtout quand ils s’aventurent à toucher au grisbi.

L’Europe des peuples, vantée dès sa naissance, comme le moyen de dépasser les vieux conflits armés, est aujourd’hui qu’une Europe des profiteurs en tout genre, particulièrement des multinationales qui ont pignons sur rue, qui mènent une guerre qui n’a pas de nom mais qui chaque jour tue, notamment là où il y a du pétrole, du gaz et des minerais rares etc.

Cette Europe là montre qu’elle a été conçue par et pour le capitalisme mondialisé, pour que l’argent circulent librement et à la vitesse de l’éclair entre les banques chargées de donner toute la puissance de feu nécessaire à la création du profit et contre l’intérêt général.

Nous ne sommes plus dans les grands conflits armés entre les peuples mais dans des guerres financières où il faut tuer du social pour redresser le taux de profit.

C’est à cette Europe là que nous avons à faire, une Europe qui n’a que mépris pour l’homme de la rue, le travailleur, l’immigré, le retraité et la jeunesse dont elle s’en fiche complètement.

Il faut donc construire une autre Europe et la rendre démocratique.

Il faut en finir avec ces dirigeants qui se sont fait un traité européen pour mieux manier l’argent et mieux mettre au rencart la population et les travailleurs.

Une Europe démocratique, une Europe sociale, voilà ce que nous avons besoin.

Des premières lueurs baignent les matins d’automne de l’Europe. Des lueurs où les peuples commencent à bouger et les manifestations contre les cures d’austérité se multiplient notamment dans les pays les plus touchés par la crise.

La Confédération Européenne (CES), longtemps la courroie de transmission du libéralisme de Bruxelles, devient une organisation syndicale à part entière de cette Europe où il faut réunir les travailleurs pour lutter contre les désagrégations sociales en cours mais aussi pour façonner une Europe des travailleurs et où le patronat ne pourra plus diviser pour régner et mettre en concurrence les salariés.

Cette Europe des travailleurs est à construire.

Et puis, cette Europe là devrait nous sortir de cette Europe de quelques-uns, d’une caste qui va jusqu’à laisser périr des gens en mer comme cela vient d’être le cas au large de Lumpadosa.

Une Europe alors qui n’aura pas besoin de cages et de grillages barbelés pour le monde du travail circulant avec des conventions collectives européennes, avec des droits de vivre sur la terre européenne et une Europe proscrivant l’argent sale, cet argent gagné indument sur le dos des peuples du monde et sur la spoliation des peuples d’Afrique.

Hier, à Bruxelles, les dirigeants européens, n’ont pas eu un mot ni une minute de silence pour ces hommes et ces femmes, ces êtres humains disparus corps et bien dans la méditerranée. Leur seul souci était de s’arranger avec le grand frère américain pour que celui-ci n’écoute plus leur jactance et leur pantomime.

Oui, il faut une autre Europe, celle des travailleurs, elle doit se gagner, elle aussi, par les luttes et par un syndicalisme qui se sort de ce monde inhumain qui règne à Bruxelles et être le contre-poison à cette montée des extrêmes droites et des haines et division entre peuple.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 24 Octobre 2013

LE DROIT DU SOL

LE DROIT DU SOL OU LA DROITE AU RAS DU SOL DE LA BETISE HUMAINE

Copé vient de sortir de sa manche une carte toute défraichie digne de ces vieux tours de passe-passe.

Il va faire au nom de l’UMP une proposition de loi visant à en finir avec la possibilité pour les d’enfants naissant en France, de famille étrangère, de devenir français par le droit du sol.

En cela, il n’inaugure rien de neuf sinon de suivre les xénophobes de tous poils et les prescriptions du Front National qui en a fait son fromage depuis longtemps, sans succès d’ailleurs, puisque les couples dit étrangers copulent et fusionnent sous les couleurs de la République sans que cela gêne quiconque sinon les thuriféraires de la xénophobie.

Sans succès parce que dans ce monde où nous vivons, les couples se font et se défont sans se soucier des frontières, dont on sait qu’elle ont été tracées par des propriétaires délimitant leurs terrains de domination jusqu’aux âges les plus reculés de nos histoires.

Demain, par l’école, par la vie ensemble dans la ville, le pays, par la culture, par le sport et bien d’autres domaine des rapports humains ne serait-ce que le travail, l’individu sera de plus en plus universel.

Rien ne pourra arrêter cette osmose des peuples dans une Terre de plus en plus ouverte et où les hommes et les femmes s’accoupleront internationalement où sortiront leurs descendances. Ils se situeront de plus en plus comme citoyens du monde et ce n’est pas le châtelain de Meaux qui leur interdira de s’accoupler à Meaux et d’accoucher à Meaux et de faire partie de cette ville, là où ils auront donné naissance à être humain qu’il faudra choyer comme un habitant à part entière.

Regardons déjà comment les choses évoluent vite car nous ne sommes plus dans « le chacun pour soi » du nationalisme bête et méchant. Les enfants et les petits enfants des immigrations successives se mélangent et se mélangeront davantage et les visages et les corps prennent et prendront des teintes nouvelles en fonction de ces fusions donnant dans le multicolore et le noir et le blanc se confondent et se confondrons, s’affublent et s’affubleront d’autres teintes comme le peintre jouant sur toutes les couleurs pour sortir des œuvres d’arts magnifiques et que dire des cultures qui vont s’enrichir et se mêler pour du plus fraternel.

Monsieur Copé et sa compagne Madame Le Pen auront bel air, quand, dans leurs vieux jours, leurs petits-enfants naitrons à Lima et voudront être citoyen de leur ville de naissance ou vivront à Tombouctou, à Pékin ou ailleurs et seront des enfants de ces sols si pénétrants dans l’histoire de l’humanité.

Et puis regardons autour de nous, pourquoi les enfants de pauvres n’auraient t’ils pas droit à leur citoyenneté de sol, quand, pour des intérêts sordides financiers, les amis de Marine le Pen et de Copé copulent leurs dollars avec leurs euros et les placent pour leurs progénitures dans les sols des salles des coffres-forts des paradis fiscaux .

Oui, si tous les enfants du monde se donnaient la main on aurait une ronde et on aurait plus la dame blonde et le monsieur Copé aux rides d’un vieux sol craquelé, vilipendant les enfants demandant le droit du sol pour vivre en toute humanité.

Bernard Lamirand

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Publié le 19 Octobre 2013

HONTEUX LES DEPUTES PS SOUMETTENT A L'IMPOT LES COTISATIONS A LA MUTUELLE

Samedi 19 octobre 2013

Les députés PS décident de soumettre à l’impôt les cotisations aux complémentaires santé de 13 millions de salariés

Samedi 19 octobre 2013

Les députés PS viennent de créer un précédent d’ampleur en adoptant à l’Assemblée nationale une mesure qui soumet les cotisations mutualistes à l’impôt. La mesure concerne 76% des salariés qui sont couverts par un contrat collectif de complémentaire santé, soit 13 millions de personnes.

Les cotisations aux mutuelles des salariés bénéficiaires de contrats collectifs de complémentaire santé négociés avec les syndicats au niveau d’une branche ou d’une entreprise, étaient jusqu’ici alignées dans leur principe sur la Sécurité sociale : seul le salaire net direct était imposable ; pas les cotisations concourant au salaire différé.

Fait sans précédent, les députés PS viennent de dénommer "niche fiscale" ces cotisations mutualistes : la "part employeur" de ces cotisations sera désormais incluse dans le revenu imposable du salarié.

La part salariale de ces cotisations est aussi la cible des députés PS par le jeu de la réduction du plafond permettant de déduire une partie de cotisations salariales. L’ampleur de ce dispositif "va conduire à fiscaliser également une part significative de la cotisation salariée" dénoncent encore les confédérations syndicales FO, la CGT, la CFTC et la CFE-CGC, dans un communiqué commun.

Dans leur communiqué commun, elles " dénoncent la nouvelle attaque contre les contrats collectifs, sous couvert de généralisation de la complémentaire santé " (*).

Cette mesure devrait rapporter près d’un milliard par an à l’Etat (960 millions au moins).

Les confédérations syndicales ont calculé que, pour un salarié au Smic, l’impôt augmentera de 270 à 450 euros en 2014.

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Publié le 19 Octobre 2013

LEONARDA NOTRE AMIE NOTRE CAMARADE

LEONARDA REVIENT

Quelle honte de voir un ministre socialiste de l’intérieur jouait sa carrière politique sur une gamine qui veut aller à l’école.

Car c’est lui qui a ouvert les vannes de l’expulsion manu-militari contre les roms.

Un sondage - il vaut ce qu’il vaut, dans cette période où l’étranger, celui qui a une couleur de peau différente, une autre religion que celle du pays d’accueil, est mal vu - annonce que Valls a le soutien de la population et particulièrement de cette droite haineuse et profiteuse.

Une population chauffée à blanc depuis des semaines par les médias mettant en avant le Front national et relatant le moindre fait divers pour hâter les expulsions et mettre la France dans un bocal d’intolérance et de haine.

Léonarda n’a rien demandé d’autre que d’apprendre à l’école et tout ceux qui ont la bave aux lèvres contre les Roms, considérés comme des asociaux, devraient se réjouir que cette jeune fille Rom veut se former, se cultiver, devenir française et sortir de sa condition de pauvreté et d’errance.

la bave depuis son expulsion prend la dimension d’un délire.

Heureusement qu’il y a une jeunesse qui fraternise et qui vit autre chose que ces ferments de haine.

Heureusement aussi que l’église, tout au moins une partie de celle-ci, se lève pour dire non à ces haines ancestrales.

De cette bave qui montre à quel point notre monde est malade quand il laisse des réfugiés sur des bateaux périrent en mer sans secours et quand un pape se rend à Lempedusa pour dire toute sa peine devant cette indicible misère sur les mers.

De cette bave contre la jeunesse accusée de fainéantise alors qu’elle est privée de travail par le capital.

Et pourquoi notre monde va si mal si ce n’est que par les inégalités entre les quelques pour cent qui possèdent tout contre l’immensité qui ne possède rien.

Voilà le mal que devrait prendre en compte tous les redresseurs de torts qui n’ont que des mots durs que contre les pauvres et les errants de la misère mondiale.

Dans quel monde vivons-nous quand une femme du Front national compare Madame Taubira à une guenon qui devrait grimper aux arbres plutôt que de s’occuper de politique.

Les jeunes lycéens ont raison d’exiger le retour de Léonarda, ils montrent leur humanité contre l’inhumanité d’un monde qui marche sur la tête .

Qu’est-ce-que c’est que cette querelle pour savoir si elle était dans l’enceinte de l’école ou à l’extérieur ?

C’est la protection de la jeunesse qui compte qu’elle soit dans les murs de l’école ou dehors.

La déclaration universelle des droits de l’homme n’indique t’elle pas ce que doit être la protection de l’enfant qui veut apprendre et je la cite: « L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction ».

Ce jour, connaissant les résultats de l’enquête, le gouvernement prendra sa décision, dit-on, dans la presse. Je devance les résultats de ces travaux : en aucun cas on ne doit interdire à un enfant le droit d’apprendre dans n’importe quel pays du monde où il choisit de se former, de se cultiver et de devenir un citoyen et nous n’en avons que faire de la délimitation du lieu et du temps scolaire.

Les jeunes doivent être protégés là où ils sont. Et c’est une faute de ce gouvernement d’avoir renvoyé cette jeune fille et même de l’avoir piégée pour la mettre dans les griffes de la police aux frontières.

Et puis pour tout ceux qui sont scandalisés par cette jeunesse qui manifeste pour que leur camarade revienne à l’école et dont on trouve particulièrement une droite vindicative qui veut fermer l’espace national, que dire de leur attitude, sinon qu’eux auraient seul le droit avec de l’argent d’envoyer leur progéniture dans les meilleures écoles américaines.

Certes ils ont des papiers, des papiers qui attestent de leur statut de friqués pour pouvoir apprendre dans les meilleures universités pour ensuite pouvoir postuler dans le monde entier à des emplois qui leur sont destinés je dirai même avant leur naissance. Voilà où la bât blesse.

Alors oui, cette jeune fille doit rentrer immédiatement en France ainsi que ces parents pour vivre et se développer comme le font des familles française qui émigrent et bénéficient de meilleurs écoles parce qu’eux ils ont du fric.

Oui ce pays sent la haine, une haine contre une femme noire ministre de la justice, une haine raciale mais aussi une haine xénophobe, une haine contre les jeunes.

Où va-t-on ?

Monsieur Valls attention, vous êtes entrain de franchir le pas de l’indicible par vos coups de menton qui plaisent à cette population égocentrique et haineuse, en maniant le bâton plutôt que la craie vous facilitez pour votre promotion personnelle les pires choses de l’humanité quand elle se déchire.

L’intelligence vous oblige à faire demi-tour tant qu’il est encore temps.

Un fils de républicain espagnol ramenant des réfugiés vers leurs pays de souffrance est indigne.

Il est temps de faire demi-tour et de ne plus vous joindre à l’hallali qui se développe actuellement avec les cors et les meutes qui veulent mettre dehors tout ce qui est étranger à leur vie égoïste.

Si tous les enfant du monde se donnaient la main Monsieur Valls on aurait une ronde …..

Bernard LAMIRAND

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Publié le 12 Octobre 2013

 

 

LE CORBEAU FHAINE

Publié par Bernard lamirand  - Catégories :  #société

LE CORBEAU

Un corbeau dans la plaine croasse

C’est l’automne.

Dans les champs reste le chaume

Rappelle les beaux jours bonasses

 

Le corbeau croasse ses soupirs

Dans la plaine son écho disparait lugubre

Mais il sera vaincu par  l’absurbe

Quelques départs d’oies imaginent déjà y revenir

 

Tous les oiseaux de mauvaises augures

Peuvent croasser, coasser, jacasser

Rien n’empêchera le monde de se cajoler

Vers le progrès et les belles mûres

 

La porteuse de haine et de  désespoir se déchaine

 Mais son croassement ira au rancart tôt ou tard

Viendra alors le printemps sans fard

Qui redonnera vérité amitié sans gêne

 

Un vieux proverbe dit chien aboie caravane passe

Caravane passe et gagne les avenues de la véracité

Caravane où le mensonge ne sera plus que malignité

Bientôt reviendra l’espoir qui fera que Fhaine  trépasse

 

Bernard LAMIRAND

LE CORBEAU FHAINE

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Publié le 24 Septembre 2013

ROMS : guide des recues

société - le 24 Septembre 2013 humanité

Roms: un guide des idées reçues à envoyer à Manuel Valls

A l'heure où Manuel Valls estime que les Roms "ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation" avec les populations locales, il est bon de feuilleter à nouveau le guide du collectif Romeurope contre les idées reçues.

Le collectif national droits de l’Homme Romeurope, qui regroupe des associations et ONG telles que la LDH, CCFD Terre solidaire, la Cimade ou le Mrap, a émis il y a peu un guide des idées reçues à l'encontre des Roms en France. Ce guide tente de briser le cercle vicieux qui veut qu'une "stigmatisation entraîne une discrimination, qui conduit à la violation des droits de l'Homme, qui légitime la stigmatisation". Il répond à des clichés tels que "ils aiment vivre dans en bidonville", "ils sont nomades", "ne vivent qu'en communauté ou "ils ne veulent pas travailler" et "vivent des aides publiques".

"Bandes de roms"

De quoi répondre au ministre de l'Intérieur, pour qui les villages d'insertion ne concernaient "que quelques familles", seule une minorité de Roms souhaitant s'intégrer en France. Manuel Valls s'inscrit ici dans une longue litanie d'attaques anti-roms. Avant lui, Nathalie Kosciusko-Morizet en avait fait un argument de sa campagne pour les municipales parisiennes. "J'ai l'impression que les Roms harcèlent beaucoup les Parisiens", a-t-elle expliqué, évoquant des "bandes de Roms" qui veulent "dépouiller" la population. NKM n'a fait que reprendre les propos de Christian Estrosi, candidat à sa succession à la mairie de Nice, qui lui-même faisait écho à des propos de Jean-Marie Le Pen. Même le quotidien l'Opinion s'y est mis ce mardi en osant publier sa carte des Roms

Cette une faisait écho à celle de Valeurs actuelles:

La liste n'est malheureusement pas exhaustive.

"La gauche y perdra son âme"

"La gauche doit cesser de se placer sur le terrain de la droite ou la bêtise le dispute souvent à l'ignorance. Elle y perdra son âme", prévient dans un communiqué ce mardi Fabienne Haloui, Responsable de la commission « Droits et libertés » au PCF. Pour l'Egam, association antiraciste européenne, les propos du ministre de l'Intérieur sont "d'une extrême gravité". "Ils insinuent que des modes et lieux de vie seraient déterminés par une origine ethnique. Ils nient la liberté de circulation de citoyens européens qui sera effective en 2014", écrit l'organisation dans un communiqué. "Ils perpétuent une stigmatisation au sommet de l'Etat impulsé par l'ancienne majorité alors que nous avions attendu et réclamé une rupture humaniste et républicaine sur ces sujets", ajoute-t-elle.

D'où la nécessité d'envoyer à Manuel Valls au plus vite le guide des idées reçues du collectif Romeurope, à télécharger ci-dessous.

CLIQUER POUR LE GUIDE

S.G.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #SOCIETE

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Publié le 21 Septembre 2013

La blanche colombe vole à tire d’aile autour de la planète

Symbole de paix et d’amitié entre les peuples qui se causent

Pour dire au monde que la guerre est la pire des choses

Que l’oiseau noir griffe dehors n’est pas une alouette

 

 

21 septembre jour à marquer d’une pierre blanche

Jour où l’homme lâche les armes

Puisse t’il le faire pour éviter drames et larmes

Que ce jour n’épuise pas nos résolutions d’un dimanche

 

 

 

France de la paix réveille-toi et chasse l’oiseau de guerre

Que les armes se taisent et que les tables soient rondes

Pour que se discute l’amitié entre les gens de ce monde

Pour que partout les enfants vivent dans un autre univers

 

 

 

Un univers où le capital ne peut plus se servir de la division

Entre les travailleurs et que ceux-ci lui impose sa fin

Que partout dans les chaumières se préfigure un autre destin

Que soit mis fin à l’exploitation et les guerrières exécutions

 

 

 

En France que les forces de la paix s’unissent

Pour que les armes et leurs cliquetis

Cessent face aux va t’en guerre tout aigris

Que les fabieux,Hollandais crêtes et ergots ne bruissent

 

 

 

Que les armes atomiques et chimiques soient débarrassées

Que les canons deviennent des boissons

Que le vin bu soit celui du calice de la paix et de l’unisson

Jaurès reviens ils sont devenus fous désarmes-les.

 

 

 

Bernard Lamirand

LA PAIX

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