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Publié le 21 Mars 2014

A NOGENT SUR OISE LA DROITE BEGAIE

A NOGENT SUR OISE LA DROITE BÉGAIE

Ce matin, dans ma boite à lettres, j’ai reçu un tract de la vieille droite locale, celle qui a dirigé la commune depuis trop longtemps, laissant cette ville à l’état d’abandon en 2008 lorsqu’elle a été battue à Nogent par une liste de gauche comprenant mes amis-es communistes.

Bien sûr, chaque parti a le droit de s’exprimer.

Mais cela ne m’empêche pas de dire que le Monsieur qui s’exprime dans ce tract de la droite, Monsieur Claude Robert, sent le fumet d’une sauce qui a servi à maintes reprise et qui a les relents de la décomposition sociale.

Cette droite réapparait donc.

Elle n’a pas grand-chose à dire.

Alors il faut bien se présenter et le personnage montre son minois bien grassouillet, large sourire aguicheur, mais une chose frappe : pour acquérir l’attention du lecteur, il se présente comme fonctionnaire - jusque là rien à dire- mais il ajoute « pour le ministère de l’intérieur ».

Pourquoi « pour le ministère de l’intérieur » ?

Est-ce que le ministère de l’intérieur se présente à Nogent ?

Il aurait pu dire tout simplement employé au ministère de l’intérieur ou encore agent de police, inspecteur, commissaire etc.

Cela veut dire donc quelque chose : le pour …

Ne serais-ce (ti-pas) pour frapper l’imagination du lecteur : de lui faire saisir que lui est un professionnel de la sécurité, ce qui voudrait dire que d’autres que lui ne le sont pas.

Et puis, cela fait bien et va avec sa démarche qu’il expose dans son tract concernant l’insécurité qui régnerait dans la ville. Brrr.Brrr.Brrr....

Ne serait-ce pas pour montrer son attirance vers le idées du Front national dont il aura besoin ?

Nogent souffrirait de laxisme. Le mot est lâché.

Or, moi, qui habite Nogent depuis 30 ans, je trouve que cela va mieux; du temps de la municipalité de la droite, il y a avait du mal-vivre à Nogent et les cars de CRS, toutes sirènes hurlantes, nous réveillaient la nuit. Depuis les choses se sont améliorées - et même s’il y a encore des choses à voir - parce que la municipalité de gauche a travaillé ces questions et que dans la population «le vivre ensemble » s’est développé contrairement à la période où Monsieur Claude Robert était dans une équipe municipale de droite.

Monsieur Claude Robert ose parler du chômage, certes le bilan actuelle de la majorité socialiste gouvernementale n’est guère glorieux et je ne manque pas de la critiquer, mais qui licencie, sinon les gens de droite, ses amis : les dirigeants des entreprises du CAC 40 qui ont fermé des usines comme Saxby, Goss etc.

Monsieur Robert parle de travail et de dignité, mais on peut lui rappeler que la droite a conduit notre pays dans la pire des situations, celle de détruire massivement l’emploi et de mettre la jeunesse dans la précarité et à Nogent les jeunes en souffrent terriblement.

Seul le travail peut donner un sens à la vie et permettre à chacun de vivre dans la dignité indique le prétendant, mais j’ose penser que Monsieur Claude Robert n’est pas amnésique et sait qui a mis ce pays dans cet état sinon la droite sarkozienne auquelle il appartient.

Il parle de consolider les liens intergénérationnels, je remarque que si ces liens se distendent et pas seulement à Nogent mais dans toute la France, c’est du fait des politiques de ses amis les actionnaires des grands groupes qui réclament à cor et à cri de réduire les prestation sociales, notamment celles de la retraite, de l’assurance maladie et les indemnités de chômage, bref organiser l’insécurité sociale dans ce pays.

Son ami, Monsieur Gattaz du Medef, en ce moment, exige en effet de réduire les indemnités de chômage parce que cela coûterait trop cher en charge et de ne plus payer de cotisations sociales.

Mais les charges pour lesquelles la France croule actuellement, ce ne sont pas celles du coût du travail mais bien celles des rentes, des dividendes abondamment versées aux actionnaires, bref les charges du capital.

On peut rappeler à Monsieur Robert le bilan de la droite municipale du temps où celui-ci était aux manettes de la ville comme adjoint.

Pour Nogent, le bilan de la droite sarkozienne était particulièrement mauvais avant que la gauche devienne majoritaire. Cette droite n’avait que l’objectif de satisfaire la petite bourgeoisie locale. Depuis que la droite a été battue les choses se sont améliorées dans la vie locale : plus de culture, de vivre ensemble, d’activité en direction de la jeunesse et pour les enfants, ne serait-ce que ces voyages à la mer, une ville qui construit des logements sociaux, des équipements sportifs etc.

J’y vois donc une amélioration à ce niveau et les communistes y ont participé et n’ont jamais manqué de faire part de propositions pour améliorer la vie des gens et ils ont été les porte paroles dans cette municipalité de tout ceux qui souffrent des politiques actuelles provenant des amis de Monsieur Claude Robert qui tiennent la finance au plus haut niveau.

On peut donc apprécier un travail municipal de gauche et aussi dire ce que l’on pense sur les politiques actuelles.

Je dirai à Monsieur Robert, non pas au revoir, mais plutôt passez votre chemin.

Oui à Nogent, la droite bégaie : son programme est bien la copie des précédents quand elle dirigeait la commune et l'on peut comprendre que les habitants n'ont pas envie de les voir réapparaitre.

Bernard LAMIRAND Nogentais communiste.

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Publié le 28 Février 2014

UKRAINE UN GOUVERNEMENT QUI RENOUE AVEC LE FASCISME

LIRE UN DOCUMENT IMPORTANT SUR CE QUI SE PASSE RÉELLEMENT EN UKRAINE ET QUI TIRE LES FICELLES

CLIQUEZ SUR LE LIEN UKRAINE VERS LA RÉHABILITATION DU NAZISME FASCISME

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Publié le 16 Février 2014

LES VOYAGES DE "MONSIEUR CHEMINOT"

IMAGE DE DAUMIER

LES VOYAGES DE MONSIEUR LE CHEMINOT

Monsieur le Cheminot voyage gratuitement en Chemin de fer.

Voilà les résultats d’une recherche approfondie des détectives de la cour des comptes.

Monsieur Cheminot vient de découvrir qu’il est coupable de se servir de son statut de cheminot pour voyager aux frais de la princesse.

Monsieur Cheminot est le délinquant tout désigné qui met la France en dettes et la SNCF en état de déficit.

L’amicale libérale de la « cour des comtes » a alors rendu un grand verdict : il faut couper les vivres à ces cheminots qui voyagent gratuitement sur les lignes de chemin de fer, eux et leurs familles.

Ainsi ceux-ci sont la cause des déficits de la France parce qu’ils ont trop d’avantages injustifiés au yeux « du Migaud » .

Je suis fils de cheminot et mon père recevait chaque année pour ses enfant un carnet de 6 ou 10 voyages par an - je me rappelle plus bien - que nous pouvions utiliser pour prendre le train.

Nous étions pauvres, mon père était un ouvrier cantonnier-poseur de rail, il avait un très bas salaire, ma mère élevait les 7 enfants de la famille, et ces billets, rarement, nous les avions utilisé parce que nous n’avions pas les moyens de partir.

Ainsi « le justicier de la cour des comptes » s’engage à saper des droits sociaux conquis par les salariés. Il commence à la SNCF, mais demain, qui sait, s’il ne s’attaquera pas aux autres entreprises nationales ou privées, notamment à travers les conventions collectives et les Comités d’entreprises qui organisent plein d’activités sociales.

Son maitre à penser, le libéralisme, l’encouragera certainement à tailler dans ce qu’il appelle « les charges ».

En fait, c’est une autre manière de réduire ce qui est inscrit comme faisant parti de la rémunération du salarié qu’elle soit en acquis sociaux à travers la cantine, les transports, les sorties culturelles, les vacances, les voyages organisés, les licences sportives etc.

Alors il n’y aura pas que les cheminots qui seront menacés de les perdre.

Demain, par exemple, sous prétexte que telle ou telle entreprise n’a pas ouvert de droit aux salariés de bénéficier d’un prix de repas à la cantine, il faudra considérer que ces acquis sont avantageux pour ceux qui l’ont et donc les supprimer. A cette allure là, fini les chèques vacances et les chèques déjeuner et bien d’autres acquis comme le coin café, la salle de repos, celle pour pratiquer des activités de détente ; on appelle cela le moins disant.

La cour des « contes » à ce tarif là aura du pain sur la planche pour débusquer toutes les aides sociales, culturelles, sportives que reçoivent directement ou indirectement les employés qu’ils soient du privé ou du public.

Autre exemple, dans le privé, il existe des services de bus gratuits mis à la disposition des salariés pour venir bosser alors que d’autres qui n’en ont pas doivent prendre leur propre moyen de locomotion : allons nous voir les « chasseurs de privilèges sociaux » exiger que tous les salariés payent leur déplacements ?

Autre exemple : chez les maraichers ils arrivent souvent que les ouvriers agricoles repartent avec quelques légumes pour faire la soupe : est-ce que la cour des comptes considérera que c’est un privilège à faire disparaitre par rapport à ceux qui en sont dépourvus ?

N’en jetons-plus la cour est pleine…. de ces petits huissiers à la petite semaine…. qui, le sait-on, ont peut-être leurs petits, voir leurs grands prébendes…. Allez savoir ! Qui va enquêter là-dessus ?

Nous pourrions aussi leur conseiller d’aller se faire voir ailleurs.

Par exemple, contrôler les immenses bas de laine que les grands patrons s’octroient, la liste est longue de leurs avantages qu’ils se permettent sur le compte de leur entreprise dans ce qu’ils appellent les frais généraux et de représentations. Certains vivent à l’œil selon l’expression consacrée et dépensent des millions d’euros en service de bouche pour eux, leur famille, leurs amis dans des soirées mondaines. Messieurs de la cour des comptes, il va falloir requérir contre ces puissants…courage … courage et vaillance, vous en aurez besoin !

Nous pourrions égrener longuement les avantages en nature que s’accorde par exemple les dirigeants patronaux et aussi ceux de la nomenklatura étatiques : les « ménages » comme on dit ( des dizaines de milliers d’euros pour des prestations insipides) pour ces experts qui, tous les jours, à la télévision ou à la radio et dans des colloques nous bourrent le mou de leur expertise en faveur du capital.

Mais là où le bât blesse plus particulièrement, c’est le peu d’empressement de votre « cour* », Monsieur le Président, à dénoncer les gabegies financières de la classe dirigeante et du pognon qu’elle déverse dans les paradis fiscaux et a exiger du gouvernement des mesures adéquates.

Nous aimerions bien voir vos limiers se frotter à ceux qui placent leurs larcins légaux dans les paradis fiscaux et à ces banques qui ont pignon sur rue dans ces mêmes paradis fiscaux.

Certainement vous auriez plus de succès, Monsieur le Président, si vos avis allaient dans ce sens plutôt que de surveiller si le cheminot paye son billet.

Oui une cour des comptes, des contes, des comtes, pour démasquer les vrais profiteurs qui ne sont pas les lampistes de la SNCF

Bernard LAMIRAND.

*Devant les petitesse de cette cour, je la met volontairement sans majuscule.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 7 Février 2014

APPEL AU SURSAUT REPUBLICAIN
L’appel au sursaut républicain

Posté le 6 février 201416 Réactions

Il est temps, grand temps de s’inquiéter.

Républicains, progressistes, humanistes, le moment est venu de réagir et de nous mobiliser. Des forces aux habits noirs prospèrent dans les fentes de la crise et défilent, depuis trois semaines consécutives, dans les rues de nos villes. Sans grandes réactions. Ces forces occupent les nouveaux moyens de communication que sont les réseaux sociaux et y déversent les venins du mensonge, des rumeurs et des contrevérités. Elles appellent au grand bond en arrière, contre les valeurs de la République et toute idée de progrès. De ce mouvement baptisé « jour de colère » raciste, antisémite et xénophobe à l’opposition au droit à l’avortement, du passage au rejet « du mariage pour tous » au « jour de retrait de l’école », qui n’est rien d’autre qu’une attaque contre l’école publique et ses enseignants, au combat contre la supposée « familiphobie » du gouvernement, après les immondes séquences de Dieudonné, ce que le pays compte de plus réactionnaire occupe le haut du pavé, dans la rue et dans les médias.

Oui, il est temps, il est grand temps de se lever.

Ces mouvements rassemblent une myriade de groupes intégrés aux mouvances de l’extrême-droite, pénétrant les franges de la droite qui vont de l’UNI à l’Action française, du GUD à Jeunesse nationaliste. De plus en plus portés par des journaux comme « Valeurs Actuelles » et le « Figaro », ils ont table ouverte à la radio et à la télévision et se retrouvent dans le nouveau réceptacle lepéniste, baptisé « rassemblement bleu-marine ».

Le ventre de la violente crise sociale, avec son cortège sans fin de chômage, de précarité au travail, de mal être et de mal vivre, les enfante en ce moment, ici et dans toute l’Europe. Elle nourrit la désespérance et avec elle les vieilles rengaines du rejet de l’autre, de la haine et les poisons de la réaction. Paris n’avait pas bruit de slogans antisémites aussi violents tels : « dehors les juifs », depuis l’occupation nazie. Le terreau pourrissant de la crise de la politique, accentuée encore ces derniers temps par l’élection d’un Président irrespectueux de ses propres engagements, tournant le dos à la gauche et aux idéaux de sa propre famille de pensée, fait perdre toute confiance et brouille bien des repères. C’est encore le cortège d’affaires d’argent et les mensonges, particulièrement ceux répétés par l’UMP et certains socialistes depuis des années selon lesquels l’Europe ultralibérale allait nous protéger. En vérité, elle nous a livré pieds et poings liés aux rapaces de la finance.

Si on ajoute l’abîme béant des inégalités qui fait que la minorité des possédants s’enrichit au fur et à mesure que les effets désastreux de la crise s’amplifient pour le plus grand nombre, on comprend mieux que le trouble puisse être grand chez nos concitoyens. Mais il n’y a aucune issue pour eux du côté de ces extrémismes de droite.

Si des responsables issus de la gauche occupent le pouvoir en remplacement de ceux de la droite pour faire à peu près la même politique au service des puissances d’argent, c’est qu’ils se sont mis sous le commandement des institutions européennes.

Faute d’avoir tenté de libérer le pays et nos concitoyens des griffes des marchés financiers, le pouvoir actuel – au nom d’une prétendue gauche – comme le précédent, porte la lourde responsabilité d’avoir libéré des paroles et des forces aux visages portant le triste reflet de la bête immonde, auxquels se joignent depuis des mois dans nos rues, des élus et des responsables du clan Le Pen et de l’UMP. Cette galaxie de droite extrême et d’extrême droite, défile ensemble, entraînant derrière elle une multitude de personnes aux idées courtes, réunies dans « un simplisme populiste identitaire », colportant rumeurs et mensonges, vitupérant des slogans racistes, homophobes, antisémites, islamophobes, antiparlementaires ou contre les journalistes.

Il faut avoir le courage de dire que l’appauvrissement du débat politique télévisuel nourrit ces simplismes et manipulations. Il faut avoir le courage aussi de pointer l’affaissement du pluralisme dans les médias, Une censure s’exerce particulièrement contre les journalistes de l’Humanité ou ceux de La Croix et Politis, alors que d’autres y débitent du soir au matin les mêmes thèses avec des accents différents. Cette discrimination ouvre la porte au pire !

Des sifflets contre le chef de l’Etat le 11 novembre dernier on est passé à d’ignobles insultes contre Mme Taubira, puis à cette diatribe d’un député UMP déclarant que l’élection de M. Hollande et celle de sa majorité étaient « illégitimes ». Il s’agit ici d’un cocktail très dangereux, ouvrant la voie à un coup de force, si les progressistes et les démocrates ne réagissent pas plus ! Pire, en reculant sur la loi « famille » le gouvernement vient de leur faire le cadeau qu’ils n’espéraient même pas. C’est hallucinant !

Un déclic progressiste doit se produire chez toutes celles et ceux qui ont le cœur à gauche. Non pas pour verser dans une sorte d’union nationale pour applaudir les chantres de la mondialisation capitaliste, qu’appelait hier M. Fillon et que M. Ayrault a repris aujourd’hui.

C’est précisément faute de porter les débats sur les valeurs de la République et de montrer que la perte de repères doit beaucoup à la satisfaction permanente des demandes du grand patronat, au suivisme européiste ultralibéral, qui engloutit tant de nos concitoyens dans le trou noir de la misère et du chômage. On ne traitera pas convenablement, les enjeux sociétaux sans traiter en profondeur les urgences sociales.

L’organisation des divisions de la société, à des fins de conservation des pouvoirs et du système, permet à des forces aux desseins les plus sombres de se développer sur des désillusions et la désespérance, sous couvert de porter des « colères ». Filles aînées du désespoir, celles-ci boucheront tout avenir progressiste en mettant en péril les libertés et les valeurs de solidarité, de fraternité sur lesquelles s’est fondée notre République. Rien de tel pour assurer la pérennité d’un système qui produit tant d’inégalités, de malheurs, dans une version encore plus autoritaire et rétrograde. La plus grande vigilance s’impose ! A chaque ouvrier comme à chaque jeune, nous disons : N’oubliez pas l’histoire ! Regardez la Hongrie, ou « l’Aube dorée » en Grèce. Regardez ce qu’ils faisaient à Toulon ou à Orange. Ces forces tentent de se coaliser en vue du scrutin européen pour recomposer tout le paysage politique en le tirant toujours plus à droite et pour plus de malheur encore.

Voilà qui confère d’immenses responsabilités à tous les progressistes pour, dans le débat et l’action, inverser le rapport de forces en faveur d’une rupture au service des priorités sociales, écologiques, culturelles et démocratiques. Voilà qui confère une énorme responsabilité au Front de gauche pour porter en avant, dans l’unité la plus large, un projet mobilisateur pour des issues progressistes, en France comme en Europe.

Les forces existent pour se lever contre l’infâme et inventer un nouvel avenir. Cela nous commande d’être au rendez-vous des mobilisations syndicales envisagées, à celle de la journée du 21 mars contre le racisme, à celle de la confédération européenne des syndicats du 4 avril, à celui des mouvements européens pour défendre le droit à l’avortement, à la préparation d’un grand premier mai unitaire, social et combatif.

Il est urgent qu’une majorité de nos concitoyens empêche qu’une droite extrémiste installe une longue et triste nuit. Nous ne ménagerons pas nos efforts pour contribuer à ce que se réalise ce rassemblement de salubrité publique pour que vivent réellement la liberté, l’égalité, la fraternité.

Patrick Le Hyaric

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 7 Février 2014

CHARLOT UN AMI UN CAMARADE

CHARLOT UN AMI, UN CAMARADE

Charlot un ami et je dirai un camarade, même s’il ne fut pas communiste mais proche, nous revient Cette semaine, pour l’anniversaire de son premier film, L’Humanité dimanche et celui de ce vendredi viennent de consacrer plusieurs pages pour commémorer le centième anniversaire de la sortie de son premier film muet le 2 février 1914 intitulé : « Pour gagner sa vie » .

Un personnage était né : il se présenta d’abord comme un dandy dans un costume étriqué, chapeau haut de forme et grandes moustaches, mais ensuite il le modifia pour apparaitre comme un vagabond, pantalon ample, veste étriquée, chapeau étroit et chaussures larges voir éculées.

C’est ce personnage là qui reste gravé dans ma mémoire.

Il avait bâti ce personnage à travers ses vicissitudes de la vie et les films qui allaient naitre pour se moquer de cette société capitaliste et ce qu’elle engendrait de misère humaine étaient son témoignage et sa façon de lutter et de se révolter contre cette société.

Lui qui était né dans les quartiers de Londres, de ce Londres prolétaire si bien décrit par Marx mais aussi par Charles Dickens, allait montrer à sa façon burlesque ce qui dont souffre l’homme quand il est exploité et victime des injustices d’un système qui l'écrase.

Des films formidables sortirent et Charly Chaplin sut montrer ce que le monde capitaliste charriait comme sauvagerie et inégalités entre les hommes.

Je retiendrai trois films qui m’ont particulièrement marqué : les lumières de la ville, les temps modernes, le dictateur.

Pour beaucoup d’entre nous, ceux des générations de la guerre, notre enfance fut celle des premiers films que nous puissions voir grâce à l’école laïque.

Les films burlesques nous enchantaient et nous faisaient rire, mais nous découvrions aussi ce que voulaient dire les personnages joués par Charlot ; ses amours, ses bêtises nous permettaient de découvrir par les transgressions que le monde n’était pas celui que l’on nous décrivait au catéchisme du curé.

Je me souviens de ces moments là quand la maitresse d’école, c’est comme cela qu’on appelait les institutrices à cette époque, nous disait que mercredi il y aura cinéma et qu’un film de Charlot sera projeté.

C’était un événement, l’école primaire étant distante de la salle de projection située au cours complémentaire comme on disait, nous partions le cœur en fête traversant la ville en chantant, et il fallait voir avec quelle plaisir nous nous asseyons dans la salle et nous étions alors concentrés sur les phases du film. Nous alternions entre les phases intenses de dangers courus pour le personnage et les moments où le rire se déclenchait à la moindre des facéties de "Charlot" pour retourner la situation en sa faveur contre le hideux et les stupidités de la société.

Charlot a fait mon éducation critique à travers ses personnages où montait toujours ce que la société drainait de misères et d’injustices.

Pas étonnant alors qu’aux Amériques, le pays soit disant de la liberté, auquel nous gavent chaque jour nos élites et les perroquets chargés de nous éduquer sur la loi d’airain du profit, qu’il fut traqué et interdit pendant le guerre froide par le Maccarthysme et considéré comme un communiste puisqu’il fustigeait le système capitaliste et toutes ses tares.

Oui, l’Humanité dimanche vient de produire un excellent document sur le plus grand artiste du cinéma. Je vous conseille de l’acheter, vous ne le regretterez pas.

Bernard LAMIRAND

Affiche en haut, les temps modernes et en bas les lumières de la ville et le dictateur

CHARLOT UN AMI UN CAMARADE
CHARLOT UN AMI UN CAMARADE

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Février 2014

UN BEAU MATIN

Sortîmes d’une longue nuit obscurcie

Ou les loups Fhaine et bigots hurlent slogans

Et lancent leurs injures et font du bruit

Pour que de leur chapelle peuple avoue Satan

 

Ce jour ils vont processionner boulevards

Dire haine au peuple libéré en invoquant dieu

Un dieu qu’ils utilisent en petits nasillards

Idolâtrie pour les philistins jusqu’aux cieux

 

Regardez-les ils brandissent chapelets des dividendes

Que leur importe que les peuples triment

Que le monde va mal puisqu’eux vivent d’offrandes

Leur monde c’est la finance  c’est la dîme

 

Ils défileront tout à l’heure après la messe

Charriant leur aversion de femmes libérées

Opprobre ils jetteront contre IVG et diront confesse

A celles et ceux qui troublent leurs ébats financiers

 

Tous les dévots défileront vers le veau d’or

Invoqueront christ d’argent et bonnes mœurs

Pourtant christ chassait du temple ces pécores

Qui négociaient esclaves servantes comme trousseurs

 

Un monde nouveau se lève et de ces scories

Le peuple veut se libérer de ses chaines ancestrales

D’un passé où l’homme était enchainé à des vieilleries

Demain l’homme et le femme seront à l’égal.

Bernard LAMIRAND

UN BEAU MATIN

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 1 Février 2014

La femme est l'avenir de l'homme - Jean Ferrat

En ce jour de manifestation dans tous les pays d'Europe pour s'opposer à la remise en cause de l'IVG en Espagne, je met en ligne cette vidéo et les paroles de cette belle chanson qui va à l'encontre de l'obscurantisme qui est entrain de renaitre au même titre que l'extrême droite aux relents homophobes, xénophobes, racistes et sexiste.

Bernard LAMIRAND

Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible

Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du moyen âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encore lourd sur la terre

Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible

Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Janvier 2014

COMPIEGNE LIEU DE SOUVENIR

INFO : J'ai publié cet article le lendemain de la journée de commémoration du fait que je n'ai pu le passer sur le blog en format word repris ce jour en PDF avec une qualité moindre de l'écrit. Désolé.... Bernard LAMIRAND

COMPIÈGNE LIEU DE SOUVENIR CE 27 JANVIER 2014
Aujourd’hui c’est la « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste » et Royal lieu, à Compiègne, fut un camp de transit où des dizaines de milliers d’hommes et de femmes furent envoyés ensuite vers les camp de la mort et de ce camp partirent non seulement des juifs mais aussi des résistants et en particulier des communistes.
C’est donc un moment de souvenir, de recueillement, d’hommage aussi envers ces hommes et ces femmes victimes de la barbarie nazi et du fascisme.
Nul doute qu’il est utile de rappeler cela quand des individus manifestent en ce moment, quand cette extrême droite beugle dans nos rues et s’exhibe, quenelles en mains, pour marquer le salut nazi.
La « bête immonde » relève la tête, aucun citoyen digne de ce nom ne peut rester indifférent devant cette menace qui rôde et se développe à nouveau en Europe jusqu’à la Russie.
J’ai connu Royal lieu à Compiègne en 1962, lorsque j’ai fait mes classes comme soldat dans l’armée de l’Air. A cette époque ce camp était une base aérienne d’instruction tenus par les commandos de l’air. C’était la fin de la guerre d’Algérie, l’encadrement était celui d’une armée de l’air qui avaient fait la guerre en Indochine et en Algérie mais revenait défaite. Je me souviens des aboiements de ces instructeurs et pour comble nous avions un commandant qui portait le nom de Führer.
Ces personnes nous enseignaient l’art de la guerre, de la discipline militaire, de la grandeur de la France éternelle, mais jamais ils nous ont dit que ce camp est un camp de prisonniers destinés vers les camps de la mort. Jamais ils nous ont dit que c’était les communistes en nombre qui le composaient avec d’autres, notamment des chrétiens et des gaullistes qui se battaient pour la liberté.
Je l’ai su quand un camarade de chambrée s’est mis à pleurer, et, devant nos questions, il nous dévoila que c’était d’un de ses baraquements que son père était partir vers la mort.
Le parti communiste organisait la vie dans ce camp et des philosophes, des écrivains ne restaient pas les bras ballants et ils dispensaient de leur savoir .
De là eurent lieu des évasions rocambolesques comme celle de celui qui fut le président du Comité de libération de Paris, André Tollet communiste.
En visitant dernièrement ce mémorial, qui m’a rappelé des souvenirs, j’ai aperçu cet endroit où Tollet s’est évadé avec ses compagnons, il est situé juste à l’endroit où était le bâtiment de l’ordinaire troupe ( la cantine). Ce trou était certainement caché de la vue des troufions que nous étions.
Jamais ces militaires, ces gradés, nous ont dit que là se sont évadés des résistants pour la liberté et le combat contre les nazis et l’extrême droite française.
Oui, c’est tout à fait juste que ce camp soit devenu un mémorial pour honorer ceux qui partirent, juifs, communistes, gaullistes vers Auschwitz et Dachau.
Il est bien que les jeunes s’y rendent, ce mémorial parle de ces hommes et femmes déportés, gazés, abattus par le pire du pire que peut engendrer le capitalisme.
C’est donc un appel à ce que les enseignants s’y rendent avec leur élèves durant toute l’année scolaire et aussi ceux et celles qui veulent saisir ce que fut cette odyssée de l’humain vers les abîmes de la haine, du racisme, de l’antisémitisme et de l’anticommunisme.
Bernard LAMIRAND

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Publié le 23 Janvier 2014

LE PAPE FRANCOIS RECOIT L'AUTRE

Quand le christ chassait les marchands du temple.

LA RENCONTRE ENTRE LE PAPE ET LE PRÉSIDENT

Hollande : très Saint-Père, merci de m’accorder cette audience, je ne sais si je la mérite.

Le pape relève l’impétrant à genoux et l’invite à s’asseoir.

Le pape : Comment va la France monsieur le Président, Il parait que chez vous il y a de plus en plus de pauvres gens qui n’y arrivent plus et vous n’avez pas l’air de faire preuve de charité à leur égard ?

Hollande : Vous savez très Saint père, c’est à cause du coût du travail, ils coûtent de plus en plus cher, et en plus je suis sous la pression de Monsieur Gattaz, un patron qui en veut toujours plus.

Le pape : Vous devriez chasser les marchands du temple, comme l’a fait Jésus, et aller laver les pieds des plus pauvres, c’est un conseil que je vous donne.

Hollande : Je ne peux plus très Saint père, je me suis laissé convertir à la religion du Marché libre et non faussé.

Le pape : Vous savez on peut toujours renier des conversions qui n’en sont pas et faire amende honorable, je suis prêt à vous confesser.

Hollande : Je ne crois plus au socialisme, je crois au libéralisme, j’ai entre les mains le catéchisme de la compétitivité, de la réduction des acquis sociaux, de la dette des financiers à faire payer aux pauvres.

Le pape : Vous ne croyez plus au socialisme ?

Hollande : Je n’y ai jamais cru, c’était pour ne pas me mettre à dos le monde du travail qui y croit toujours, c’était surtout pour avoir le pouvoir, maintenant que je l’ai, j’ai des confesseurs qui m’ont dit que je devais faire plier la classe ouvrière si je voulais aller au paradis de la finance, je tape dans tous les droits sociaux et dans tout ce qui est solidarité.

Le pape : Vous avez donc trompé le peuple ?

Hollande : J’en demande pardon, je suis prêt à faire une dizaine de chapelet, mais je suis surtout venu pour avoir votre bénédiction, j’ai une relation nouvelle, et je voudrais que l’église me donne la grâce de la reconnaitre comme elle peut le faire pour défaire des mariages contre son gré et le précédent était de la sorte.

Le pape : Vous avez fait une infidélité ?

Hollande : Oui monseigneur, c’est une relation extra-conjugale avec le Medef, un coup de foudre, avec mon nouvel ami Gattaz, nous nous aimons par-dessus tout, c’est parfois hard, il emploie avec moi le fouet de la baisse des coûts du travail pour me soumettre, j’aime ça, mais j’en sors tout ragaillardi et je me sens de plus en plus utile pour le capital.

Le Pape : Vous savez que l’église ne peut donner aucune bénédiction pour des gens qui ont des relations adultérines, vous vous êtes parjuré envers le monde du travail et je ne peux que vous demander de vous amender.

Vous ferez donc acte de contrition et je vous demande de vous repentir dans toutes les entreprises où vous avez défait les conventions collectives avec la CFDT ou permis au patronat de licencier les travailleurs pour vous faire pardonner.

Hollande : Très Saint père, je vous en supplie, pourriez-vous bénir les dizaines de chapelets que mon ami Gattaz m’a remis pour faciliter les baisses de salaires dans les entreprises.

Le Pape pris alors congé du Président de la Finance en l’avertissant qu’il risquait d’avoir de nombreuses processions dans les rues et que les roses montreront non pas leurs pétales mais leur épines.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 23 Janvier 2014

POUR TROIS RESISTANTES AU PANTHEON

Trois résistantes ensemble jusqu'au Panthéon

Le Monde.fr | 21.01.2014 à 14h42 | Par Odette Nilès (résistante) et Cécile Rol-Tanguy (résistante)

La place des femmes dans l'histoire de notre pays et de notre peuple a trop longtemps été réduite à la portion congrue. C'est pourquoi la proposition qui a été faite de mettre en lumière l'action de certaines d'entre elles en transférant leurs cendres au Panthéon est une réparation plus que nécessaire.

Des dizaines de milliers de femmes venues de tous les pays d'Europe occupés ont connu l'enfer concentrationnaire à Ravensbrück. Parmi celles qui y ont survécu, Geneviève Anthonioz-de Gaulle, Germaine Tillion et Marie-Claude Vaillant-Couturier ont porté, chacune à sa façon, un puissant témoignage d'humanité.

Germaine Tillion, connue pour ses brillants travaux d'ethnologue, a animé un réseau de résistance avant d'être arrêtée et déportée à Ravensbrück le 21 octobre 1943. Son engagement s'est ensuite porté en faveur de la dignité du peuple algérien et pour la cause des femmes de Méditerranée.

Geneviève Anthonioz-de Gaulle, fut également arrêtée pour ses activités de renseignement dans la Résistance, et déportée à Ravensbrück le 2 février 1944. Emblématique présidente du mouvement ATD Quart Monde, elle mena un combat sans relâche contre la pauvreté, jusqu'à inspirer la Loi d'orientation contre la grande pauvreté votée en 1998.

Marie-Claude Vaillant-Couturier fut également une grande animatrice de la Résistance jusque dans les camps où elle fut déportée, étant transférée d'office d'Auschwitz à Ravensbrück le 4 août 1944. Elle fut l'un des grands témoins de l'accusation au procès de Nuremberg et fut deux fois vice-présidente de l'Assemblée nationale. Elle s'engagea pour établir l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité.

Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-de Gaulle et Marie-Claude Vaillant-Couturier ont mené bataille commune face à la barbarie nazie, avant de connaître des parcours d'exception, incarnant les valeurs profondes de notre peuple, celles-là même qui se sont exprimées dans la Résistance.

Toutes trois, avec leurs personnalités et la diversité de leurs convictions se sont retrouvées à des moments essentiels de leurs vies. Toutes trois ont été honorées de leur vivant par la République. Elles méritent maintenant de représenter au Panthéon le courage et l'humanité dont sont capables les femmes et les hommes de notre pays, en parlant la langue de l'universel. La Résistance et la République ne sauraient s'écrire au masculin.

Résistantes, c'est pourquoi nous proposons avec solennité au Président de la République de les élever toutes trois, ensemble, avec leurs destins croisés. Elles y rejoindront Jean Moulin et André Malraux.

A l'heure où les grands résistants et résistantes sont en train de disparaître avec la force de leur témoignage, au moment d'aborder le soixante-dixième anniversaire de la Libération, c'est ce geste qui saura parler au cœur de notre peuple en remettant sur le devant de la scène l'esprit de la Résistance, les valeurs universelles de liberté, d'égalité et de fraternité qui fondent notre République.

  • Odette Nilès (résistante)
  • Cécile Rol-Tanguy (résistante)

Odette Nilès a été internée du camp de Choiseul à Châteaubriant, elle préside aujourd'hui l'Amicale Châteaubriant Voves-Rouillé-Aincourt. Cécile Rol-Tanguy s'est vue décerner la médaille de la Résistance.

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Rédigé par aragon 43

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