Publié le 20 Septembre 2013
Je propose que demain nous fassions tous un poême ou un court écrit pour la paix dans le monde et la destruction des armes nucléaires, chimiques, bactériologiques.
A vos claviers demain
Bernard LAMIRAND
Mon site relate les événements syndicaux, sociaux, politiques, culturels et environnementaux .
Publié le 20 Septembre 2013
Je propose que demain nous fassions tous un poême ou un court écrit pour la paix dans le monde et la destruction des armes nucléaires, chimiques, bactériologiques.
A vos claviers demain
Bernard LAMIRAND
Publié le 13 Septembre 2013
67 ANS LA RETRAITE ET PLUS
Le 10 septembre les organisations syndicales CGT-FO-FSU-SOLIDAIRES,UNEF, la jeunesse et les retraités, ont appeler à manifester contre la réforme des retraites.
De même d’agir pour les salaires et les pensions de retraites.
Ils ont agit aussi pour leur emploi et leurs conditions de travail.
C’est sur cette revendication de l’emploi et des conditions de travail que vise plus particulièrement cet article.
C’est le départ d’un vaste mouvement social qu’il s’agit de construire dans le pays
L’allongement de la durée de travail par une retraite prise plus tardivement aura plusieurs conséquences sur les travailleurs : retarder encore plus l’arrivée des jeunes dans l’emploi et autre effet, les conditions de vie et de santé qui se dégraderont encore plus vite pour ceux qui en seront les victimes toutes désignées lorsqu’ils atteindront l’âge de la retraite retardée entre 62 et 67 ans du fait du passage à 43 années de cotisations pour le taux plein qu’ils atteindront dans les pires conditions
En fait, nous assistons à un retour des travailleurs à une fin de vie comme l’ont vécu nos grands parents avec une retraite comme on disait pour les morts.
Le CNR avait fait en sorte que l’on en finisse avec ce système et Croizat ministre du travail et de la Sécurité Sociale avait alors mis en place ce système par répartition et solidaire qui fait en sorte que ce sont les cotisations des salariés en activité qui contribuent immédiatement à la retraite et à des pensions décentes.
Cette façon de faire était révolutionnaire et a permis jusqu’à ces derniers temps d’avoir le système le plus complet de Sécurité sociale dans notre pays et envié dans le monde entier.
La cotisation étant la pierre angulaire puisqu’elle est basée sur l’assiette salariale et donc s’anime à partir des salaires et de l’emploi.
Si aujourd’hui le financement est une grande question, il apparait que c’est bien par le fait du chômage et des emplois précaires ainsi que la baisse des salaires et la non reconnaissance des qualifications que l’argent rentre insuffisamment dans les caisses.
La responsabilité en incombe donc à ce système capitaliste qui réduit le prix de la force de travail et le refus des employeurs de payer la part entreprise notamment par le biais d’exonération de celle-ci jusqu’à 1,6 smic entraine à ces déséquilibres.
C’est cet aspect là qui est majeure et qui doit nous entrainer à faire en sorte que la bataille de l’emploi et des salaires prennent le pas sur les solutions de crises et que le coût du capital , c'est-à-dire les profits, soit réduit et remis en cause.
La retraite à 60 ans doit être assurée, n’oublions pas que de nombreux travailleurs dans ces âges sont en difficulté de santé et que pour eux la retraite doit venir plut tôt en fonction des professions pénibles et des maladies professionnelles.
En plus, dans ces âges, la vie au travail devient de plus en plus difficile et travailler jusque 67 ans pour avoir une retraite pleine et entière va entrainer à des situations de santé dégradée, des risques d’accidents du travail plus nombreux encore et aussi à des dépenses très importantes en matière de soins, de médicaments, d’hospitalisation, d’arrêts de travail pour la Sécurité Sociale et nos mutuelles.
On pourrait dire que c’est contre-productif, et c’est vrai, mais l’on sait aussi que le patronat dans sa recherche du profit maximum n’à que faire de la santé des travailleurs et que la plupart d’entre eux seront largués des entreprises et grossiront les rangs des chômeurs et des précaires dès qu’ils ne seront plus bons pour le service du profit maximum.
Oui cette réforme du gouvernement menant les salariés vers une retraite à 67 ans voir plus est un retour en arrière vers l’appauvrissement des retraités et vers un mal-vivre de ceux-ci qui se retrouveront dans les pires conditions de retraites, loin d’une vie nouvelle qu’ils avaient espéré tout au long de leur carrière professionnelle.
67 ans, cela fait 7 ans d’allongement de la vie au travail, 7 ans pris aux travailleurs pour les profits et les dividendes.
Triste gouvernement d’avoir ainsi servir le caviar au Medef.
Alors il n’est pas trop tard pour bien faire et le 10 septembre doit être le coup d’envoi de multiples luttes pour les salaires, l’emploi et les retraites.
Bernard LAMIRAND
Publié le 7 Septembre 2013
NE PLUS LAISSER L'INITIATIVE AU LIBERALISME SOUS TOUTES SES FORMES
Publié le 7 Septembre 2013
Les bornes sont atteintes: la publicité sur les murs de l'hôtel de ville de Beauvais montre qu'il n'y a plus aucune retenue dans cette société ,libérale, société du fric.
Pourquoi pas demain, des pub vantant les assurances privées, les banques ou encore telle ou telle marque de savon ou telle marque de lingerie dans la nef de la cathédrale de Beauvais où encore dans les cimetières pour vanter telle ou telle pompes funèbres.
Bernard LAMIRAND
Publié le 16 Août 2013
LA TÉLÉ AU SERVICE DU MARKETING LIBÉRAL
Comme beaucoup de français, j’aime le sport et la transmission des épreuves à la télévision.
Que ce soit le cyclisme, la natation, l’athlétisme, ces sports et bien d’autres nous font vibrer.
Ce n’est malheureusement pas le cas en ce qui concerne un sport que j’aimais beaucoup, le football, aujourd’hui livré aux financiers et un excellent article dans l’Humanité de ce jour nous montre à quel point ce sport n’est plus que la liasse d’actions à la corbeille de la bourse.
Mais là n’est pas mon propos pour ce papier.
Mon propos concerne ces baveux de la télé et la « pompe » auquelle ils organisent les reportages sportifs.
Nous sommes loin des vrais reporters qui, avec verve, nous enchantaient et nous tenaient en haleine lors des grandes compétitions.
Nous avons affaire à des affrioleurs, leur séduction vise à la vente des maillots et chaussettes et autres moyens de la « compét » et l’on sent chez eux que le marketing est leur raison d’être, même s’ils ne vantent pas, il y a toujours un moyen de présenter la chose.
La loi du marché pour être plus clair.
Mais un marché qui intègre le téléspectateur dans la société libérale dans le feu roulant des publicitaires qui ne reculent devant rien pour que leur produit soit le gagnant.
Les termes employés peuvent apparaitre dérisoires mais ils pénètrent.
Les médailles, les records, les victoires sont celles des sponsors.
Les maillots sont bien mis en évidence dans les interviews.
Mais aussi la façon dont on qualifie les athlètes, ce ne sont plus des champions mais des tsars ou des tsarines, un tel est le roi de la montagne ou le roi de la perche, un autre est un gamin même une fille quand la petite tape paternelle s’adresse à un athlète qui promet ou qui déçoit par la performance réussie ou manquée.
Un tel ou une telle vaut tant à l’argus.
Le signe de croix est mis en évidence par les caméras. Pas encore la prosternation mais cela viendra si cela rapporte et les meilleurs deviennent les dieux du stade. Encore un superlatif pour fixer l’ésotérisme libéral.
Les entraineurs sont des patrons ou tel sportif qui dominent est patron de l’équipe.
Dans ces propos qui peuvent apparaitre sibyllins, c’est tout un art de la communication pour consacrer la compétition sportive comme une vulgate pour la compétition économique est sociale où les meilleurs gagnent ou deviennent des "patrons".
La civilisation du mérite, quel meilleur moyen pour la faire partager que de la fairer passer par le sport.
Les baveux de la télés ont acquis à ce sujet une réelle expérience, ils ne diffèrent pas des autres baveux que l’on voient dans les journaux télévisés, au coté du journaliste qui présente le journal, pour vous expliquer avec science que l’explication donnée ne peut souffrir d’aucune contestation.
Bernard LAMIRAND
Publié le 11 Août 2013
De Bernard LANGLOIS le commentaire
… toute simple ; et qui glace le sang.
Reprise de contact, avec une photo dénichée sur Twitter.
Elle a été postée par un étudiant en journalisme de Metz, Gary Dagorn (que je découvre à cette occasion) avec une phrase de légende, et une date.
La légende : « Un homme devant les pieds et mains coupés de sa petite fille, punie pour avoir récolté trop peu de caoutchouc. »
La date : « 1904 ».
On est tenté de dire : « C’est un peu court, jeune homme ! »
Mais malgré l’imprécision (quelle plantation d’hévéas, de quel pays, dans quelles circonstances ?), l’authenticité du cliché ne semble pas douteuse et dit toute l’horreur d’un système d’exploitation (très probablement colonial) de l’homme réduit en esclavage.
Photo remarquablement composée, avec en premier plan, de profil, le père comme accablé, résigné devant ce pied et cette main d’enfant (un pied, une main, erreur de la légende donc, en plus de l’imprécision sur le contexte), tranchés pour l’exemple ; et, en arrière plan, les deux adolescents (les frères ?) dont l’expression fermée, dure, annonce sans doute les révoltes à venir …
C’était donc il y a un siècle et des poussières. Ce n’est pas bien vieux, un siècle.
Ne jamais oublier ce que notre belle, grande, généreuse civilisation occidentale a pu commettre et/ou cautionner comme horreurs.
Publié le 9 Août 2013
DANS LE COUPE CE N'EST PLUS CHAMPAGNE MAIS LES PÉTRODOLLARS QUI COULENT
LE FOOTBALL A LA DERIVE
Le championnat de France de football reprend et l’on entend déjà dire que l’affaire est réglée : c’est le club qui aura acheté les joueurs les plus chers qui gagnera. Et chacun y va de son pronostic avéré ; c’est le PSG ou Monaco.
A quoi bon alors s’enflammer pour ce championnat où les dés sont pipés par le fric !
Je ne suis guère nostalgique mais ce qui se passe dans le football devient abominable. Naguère, même s’il y avait parfois quelques matches truqués, l’ensemble des compétitions et le championnat de France étaient, somme toute, propres avec des clubs qui ne cherchaient que la compétition sportive.
L’argent domine avec les sponsors et les mécènes plus que jamais.
Certes, ce n’est pas une découverte mais cela devient plus que dérangeant quand on aime le sport.
Ici, le dopage c’est d’ingurgiter des sommes fabuleuses en achetant des joueurs et les payant en fonction de leurs prouesses footballistiques pour le bien être des coffres-forts.
Je me souviens de ces matches du grand LOSC (Lille) où j’allais aux grandes rencontres avec mon père dans le vieux stade Henri Jooris où le spectacle était formidable avec des joueurs réputés mais qui ne gagnaient pas de grandes fortunes.
J’ai même été une fois invité à suivre un match et regarder l’entrainement puis la préparation dans les vestiaires jusqu’au coup d’envoi du match.
Jusqu’à présent, je me gardais de faire des critiques et je continuais à m’intéresser à mon équipe préférée le LOSC que j’ai suivi ces dernières années.
Bien sûr, nous ne sommes plus au football de papa, encore qu’à cette époque il y avait aussi des transferts, mais aujourd’hui la coupe est pleine, pas celle de la coupe de France, encore que, la coupe est pleine de ces financiers qui dominent les clubs avec leur fric.
Le football est pourri par l’argent.
Le football n’est plus qu’une question de recettes et de cours à la bourse mais le degré vient d’être atteint avec le PSG et Monaco qui naviguait encore l’an dernier dans les eaux de la seconde division.
Des centaines de millions ont été ingurgités pour faire de ces deux clubs des multinationales du football.
Deux mécènes se sont emparés, avec le fric qu’ils ont, de ces deux clubs et rivalisent dans l’achat de joueurs que l’on achète comme des esclaves aux enchères.
Ou sont les droits de l’homme là-dedans ?
L’émir du Qatar, celui qui fait travailler dans les pires conditions des travailleurs pour préparer sa coupe du monde qu’il a obtenu par la grâce de ses relations avec les politiciens et dirigeants les plus pourris de la planète et surtout parce qu’il détient une fortune pétrolière immense et un mécène russe venu dont on ne sait où, certainement un profiteur qui a pu s’octroyer des possessions à la fin du système soviétique, se sont donc payés ces deux clubs et ont achetés les meilleurs joueurs comme si on achèterait des cacahuètes.
Bref le foot est plus que jamais une affaire de gros sous.
La France du football est maintenant contaminée par ces vermines de la finance comme l’est l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Espagne et l’Italie etc.
S’y joint évidemment tous les roitelets des multinationales et aussi le potentat défraichi de Monaco.
Que vaut aujourd’hui ces matches où c’est le compte en banque et la liasse d’actions qui fait l’équipe gagnante ou presque ?
Que du fric…
Bien sûr quelques petits poucets viendront les déstabiliser de temps en temps pour montrer au public bienveillant que tout est clair.
Et puis quel dégout de voir ces clowns du foot faire leur numéro comme dans un cirque mais un cirque qui les rémunère grassement avec des sommes astronomiques alors que des hommes et des femmes travaillent aujourd’hui pour quelques euros et que la misère s’installe.
C’est poignant de les voir se réfugier dans les paradis fiscaux avec leur belle auto.
Bien sûr, pour la classe dirigeante, comme au temps de Rome, il faut du pain et des jeux pour empêcher quelques révoltés de s’opposer à la misère régnante.
Oui ce football ne vaut plus tripette et nous savons que tous ces matches ne se gagneront qu’avec le mécène bourré de pognon et qui veut coûte que coûte le voir fructifier.
Bernard Lamirand
Publié le 7 Août 2013
En Allemagne, on conseille aux chômeurs ... de ne pas manger de viande ou de mettre des pierres dans leur chasse d'eau pour économiser!
Article publié par Avante, organe du Parti communiste portugais (PCP)
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Ne pas manger de viande, mettre des pierres dans les toilettes pour économiser de l'eau, voilà les conseils que l'on trouve dans un livret pour les chômeurs édité en Allemagne, qui suscite la polémique dans le pays.
Le livret, distribué par le Centre pour l'emploi du district de Pinneberg, dans l’État fédéré de Schleswig-Holstein, s'adresse aux familles qui reçoivent l'aide Hartz IV, destinée aux chômeurs qui ne reçoivent plus les allocations-chômage.
Les conseils sont donnés sous la forme d'une bande dessinée, comprenant les « astuces de la famille Fischer », composée de quatre membres.
Parmi les propositions, on trouve le fait de renoncer à la consommation de viandes pendant une semaine : « De toute façon, je veux être végétarienne », affirme Lara la fille de la famille imaginaire.
Plus tard, la famille décide de vendre sur Internet des meubles anciens, réussissant ainsi à récolter 350 euros, et commence à boire l'eau du robinet pour ne pas gaspiller de l'argent avec de l'eau en bouteille.
Le livret comprend même d'autres conseils : mettre des pierres dans la chasse d'eau pour économiser sur la facture d'eau ; éviter que la température de la maison ne dépasse les 20 degrés ou ne pas faire d'achats au super-marché sans une liste et avec l'estomac vide.
Le Centre pour l'emploi de Pinneberg recommande également de faire le shopping dans des boutiques du temps des soldes et des liquidations : « les articles de la saison dernière peuvent aussi être intéressants ».
L'initiative pourrait être considérée comme une idée malheureuse de ce centre du Nord de l'Allemagne. Toutefois, elle a pris de l'importance quand le sous-directeur de l'Agence nationale pour l'Emploi, Heinrich Alt, a exprimé son enthousiasme, qualifiant le livret de « guide extraordinaire ».
Les aides Hartz IV sont une sorte de revenu minimum garanti qui comprend le paiement d'un loyer et un petit montant de subsistance de 350 €. Les bénéficiaires peuvent faire de petits boulots qui leur permettent de gagner jusqu'à 100 € de plus.
Pour accéder à ces aides, le candidat ne peut pas avoir d'actifs ou d'économies. Si il possède une maison, des bijoux ou d'autres articles de valeur, il doit les vendre. Il ne peut pas également recevoir d'aide de ses proches ou ses amis, et pour contrôler son niveau de vie, l'agence pour l'emploi a le droit d'envoyer un inspecteur à la maison pour vérifier si il existe des objets considérés comme « inappropriés ».
Selon des informations qui ont filtré dans la presse, le contrôle va jusqu'à surveiller les courses au super-marché, et même les boîtes aux lettres.
Le mobilier est une des rares choses qu'ils peuvent garder ou vendre, leur permettant de conserver l'argent ainsi récolté.
Contre ce système humiliant, se sont élevées des voix qui le considèrent inconstitutionnel, vu que la Loi fondamentale garantit dans son premier article le droit de chaque personne à la dignité.
Publié le 2 Août 2013
C'est une manipulation éhontée de l’information et de la réglementation européenne, qui nous promet un désastre environnemental sans précédent.
Nous pouvons encore empêcher ça. MAIS IL FAUT AGIR VITE : le texte a été adopté il y a peu, mais pas encore mis en application – il ne le sera qu'à la rentrée...
... nous devons agir avant, pour exiger l'interdiction REELLE de ces pesticides ! Signez dès maintenant la pétition européenne pour contrer les lobbys en cliquant ici !
Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer dans les 2 prochaines années :
- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d'hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l'eau...
- les cultures de printemps et d'été "non traitées" seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...
- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant "interdiction" des néonicotinoïdes
- Syngenta, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n'ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.
Et là, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer…
Il faut tuer dans l'œuf ce plan démoniaque, et exiger de la Commission européenne qu'elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d'abeilles, comme elle prétend le faire d'ailleurs !
Pas de compromissions, pas de petits arrangements... Allons-y franchement !
Les agriculteurs eux-mêmes n'auraient pas à y perdre :
d'après l'INRA, on pourrait réduire rapidement la consommation de pesticides en France de 30 à 40 % – sans aucune perte de revenus pour les agriculteurs– en revenant simplement à un système de rotation des cultures qui permettrait de combattre efficacement les parasites en réduisant durablement l'usage des traitements chimiques (6).
Ca représente tout de même, pour la France uniquement, plus de 20 000 tonnes de substances ultra-toxiques déversés chaque année en pure perte dans nos campagnes !
En fait, les seuls qui seraient ébranlés, ce seraient les chiffres d'affaires des géants de l'agrochimie... Mais la Nature n'a que faire de leurs profits !
Alors s'il vous plaît, aidez Pollinis à créer une véritable onde de choc à travers le pays et l'Europe toute entière, en réunissant pour la rentrée plus d’un million de signataires à travers toute l’Europe - pour que notre pression sur la Commission européenne soit plus forte que celle des lobbys agrochimistes qui sacrifieraient sans vergogne votre santé, votre alimentation et l'avenir même de la Nature pour satisfaire à leurs profits immédiats.
Pour informer et mobiliser un maximum de citoyens à travers l'Europe, nous avons traduit notre message d'alerte en Anglais et en Espagnol. Voici les liens que vous pouvez transférer facilement à vos amis :
Français : http://actions.pollinis.org/contrez-le-plan-anti-abeilles-des-firmes-agrochimiques
Anglais : http://actions.pollinis.org/block-the-bee-killing-scheme-of-the-agrochimical-firms
Espagnol : http://actions.pollinis.org/oponte-a-la-estratagema-anti-abejas-de-las-firmas-agroquimicas
Merci d'avance pour votre mobilisation pour sauver durablement les abeilles et la nature !
Nicolas Laarman
Délégué général Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature
Pour en savoir plus :
1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes :
http://www.pollinis.org/IMG/doc/regulation_commission_europeenne_interdiction_3_neonicotinoides.doc
2- L'excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :
http://corporateeurope.org/publications/pesticides-against-pollinators
Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l'environnement :
3- Début 2013, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :
4 -Les néonicotinoides persistent dans l'environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l'Agence de protection de la santé américaine :
http://www.epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf
Voir aussi l'étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.
5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l'environnement au sens large, notamment le pollen.
L'imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu'à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l’imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l'utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :
Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262
6- Rapport Ecophyto R&D de l'INRA :« Réduire l'usage des pesticides » :
http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Ecophyto-R-D
Pollinis – Réseau des Conservatoires Abeilles et Pollinisateurs
Association Loi 1901 Conservatoire des Fermes et de la Nature
143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.org
VOICI LA PETITION
Attendu que vous êtes sur le point d'adopter une règlementation concernant trois néonicotinoïdes - la Clothinidine, le Thiametoxam et l'Imidaclopride - visant à les interdire durant deux ans, mais seulement sur une certaine période de l'année (entre janvier et juin sur les céréales, et pendant la floraison sur les cultures maraîchères) ;
Attendu que plus d'une cinquantaine d'études scientifiques menées en France et dans le monde pointent incontestablement la responsabilité des pesticides néonicotinoïdes dans la mortalité dramatique des abeilles, responsabilité confirmée par l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire le 16 janvier dernier ;
Attendu qu'une telle interdiction partielle ne fera pas disparaître le problème puisque, des études l'ont démontré, les résidus de pesticides néonicotinoïdes peuvent rester jusqu'à trois ans dans les sols, et ainsi infecter les cultures suivantes même si celles-ci n'ont pas été traitées. Le pollen de ces plantes contiendra des résidus de néonicotinoïdes qui, fatalement, empoisonneront les abeilles.
En tant que citoyen soucieux de ma santé, de mon alimentation et de la Nature que nous laisserons aux générations futures, je vous demande de ne pas céder aux pressions des entreprises agrochimistes qui refusent l'interdiction de leurs produits, et d'interdire totalement, en toutes saisons, la Clothianidine, le Thiametoxam et l'Imidaclopride, responsables de la disparition de millions d'abeilles chaque année.
Publié le 1 Août 2013
La Cour européenne interdit la commercialisation de semences diversifiées
Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité: elles préservent et distribuent ces semences.
Pourtant, il suffirait d'inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. "A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu", dit-elle.
Il ne suffit pas de payer pour inscrire une semence au catalogue officiel, il faut aussi que l'espèce réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Ces critères sont discriminants, selon Kokopelli, "puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles".
Malgré un assouplissement de ces critères pour les variétés dites de conservation, ceux-ci restent inadaptés pour les variété traditionnelles. Pour Nature & Progrès et les défenseurs des semences paysannes, "cette décision est un contresens historique grave qui s’apparente à un déni de la sélection végétale réalisée par l’être humain depuis 10 000 ans".
Certains producteurs alternatifs comme Semailles ne comptent pas arrêter la commercialisation de leurs semences, qu'ils considèrent comme un produit vivant et non un produit d'usine.
L'industrie, elle défend les variétés nouvelles: la réglementation permet de garantir le financement de la recherche. Pour le Prof. Bernard Bodson de Gembloux Agro Bio Tech ULg, les variétés issues de la recherche sont plus résistantes et plus productives.
De là à parler de concurrence déloyale, il y a peut-être un pas à ne pas franchir... On pourrait pourquoi pas classer les anciennes variétés au patrimoine naturel sans que cela ne gêne la création de nouvelles variétés plus standardisées pour les agriculteurs.
Ecolo réagit
"Ecolo, comme de nombreuses organisations agricoles et environnementales, juge pour l'heure cette réglementation parfaitement contraire à la sauvegarde de notre biodiversité et aux intérêts des cultivateurs. L'absurde rigidité du catalogue officiel des semences commercialisables menace en effet de nombreuses semences anciennes et semble tout simplement taillée sur mesure pour les quelques grandes multinationales du secteur", selon un communiqué.
Le parti écologiste entend "marquer son soutien plein et entier aux nombreuses associations qui, à l'instar de Kokopelli, luttent pour la sauvegarde de variétés anciennes ou locales, et permettent de nous offrir ainsi une alimentation variée et de qualité au quotidien". Ecolo compte peser au niveau européen et au niveau national pour faire modifier la législation.
JFH avec Pascale Bollekens