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Publié le 10 Novembre 2015

PARMI SES AMIS REAC
PARMI SES AMIS REAC

LE REAC VIENT DE TIRER SA REVERENCE

André Glucksmann vient de périr dans la mer de ses effluves réactionnaires.

En philosophie, on pourrait dire que somme toute la vie est précaire et la mort notre avenir à toutes et tous .

Alors, pourquoi, depuis ce matin, les médias ont ouvert leur registre mortuaire pour André Glucksmann avec une si grande appétence à l’exemple de France-Inter ?

René Girard, anthropologue et philosophe français, de renom international, qui vient de mourir dernièrement, France-Inter n’en a pas fait un tel « tintouin ».

Il faut dire que certains de ces présentateurs sont ses auxiliaires dans la verve de l’idéologie dominante libérale qui caractérisent nos médias.

Glucksmann fut maoïste en 1968 et rejeta ensuite le marxisme nous disent les adulateurs du philosophe. Qu’était-ce ce « maoïsme » sinon qu’un rassemblement hétéroclite et notamment de fils de bourgeois et de certains intellectuels !

D’autres comparses, pris par la fougue et l’enthousiasme de 1968, comprirent vite le cul-de-sac dans lequel ils se mettaient avec ces déchainés qui s’étaient baptisés à Usinor Dunkerque « les Katangais » du nom de ceux et celles qui occupaient la Sorbonne en 1968.

Dans mon usine, j’ai vu les maoïstes se déchainaient contre les communistes. J’étais tout jeune militant syndical CGT et jociste, nous étions en grève, une des grèves les plus longues qui eut lieu dans ma boite. Nous avons été les derniers à reprendre le travail mais nous avions obtenu des résultats revendicatifs importants pour les sidérurgistes tout en luttant pour sortir notre pays de l’emprise gaulliste.

Ce qui ne fut pas le cas pour ces agités qui comme à Usinor Dunkerque venaient dénaturer notre lutte et firent refluer les luttes et la victoire de la droite gaulliste aux élections législatives en fut une des conséquences.

Ces maoïstes et autres comme Kessler qui devint ensuite assureur et vice président du Medef n’avaient pas pour but de lutter pour le monde du travail et nous les avons vu occuper des postes de responsabilités que leur offrit tous les pouvoirs et certains trônent dans les groupes capitalistes du CAC 40 et dans les grands organes de presse capitalistes.

Je vois encore à cette époque la haine qu’ils déversaient contre les communistes français qui avaient tant fait pour donner des droits sociaux aux travailleurs quand ils ont été au gouvernement du pays de 1945 à 1947.

Le soit disant humanisme dont l’affuble ses thuriféraires n’était qu’un paravent pour masquer ce qu’il était réellement : un réactionnaire.

Dernière chose : André Glucksmann marxiste à ces débuts, quel mensonge !

Marx n’a rien à voir avec ce philosophe de droite qui fut que l’assistant de Raymond Aron dont on sait que le marxisme était loin d’être sa tasse de thé.

Alors faire un hommage à cet individu qui a tourné et retourné sa veste dans tous les sens allant jusqu’à « bajer* » le cul de Sarkozy avec ses amis Kouchner, Bernard Henri Levy pour lancer des guerres interventionnistes, qui, aujourd’hui, ont fait des centaines de milliers de morts en Irak, en Lybie et ailleurs ne peut être que l’hommage du vice.

Bernard LAMIRAND

*embrasser patois chti

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Publié le 8 Mars 2015

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Publié le 7 Mars 2015

LES ABEILLES VICTIMES DE TUEURS ?

Chère amie, cher ami, défenseurs des abeilles et de la nature,

La bataille fait rage au niveau européen !

Il ne reste que deux mois avant la fin du moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles, et Pollinis et les associations de défense de l'environnement se battent au coude à coude avec les lobbies agrochimiques à Bruxelles.

L'industrie agrochimique est prête à tout pour écraser la volonté des citoyens et réhabiliter ses pesticides – quitte à sacrifier l'environnement et l'alimentation de toute la population pour sécuriser quelques milliards d'euros de profits à court terme...

Elle attaque sur tous les fronts :

Bataille scientifique -> Les grandes industries agrochimiques entretiennent des labos et des armées de chercheurs chargés de "prouver" que leurs produits - pourtant 8000 fois plus toxiques pour les abeilles que le DDT utilisé il y a encore 20 ans ! - n'ont aucun impact sur les pollinisateurs et l'environnement, et ne peuvent pas être remplacés.

Bataille juridique -> Bayer, Syngenta et BASF sont en train de traîner la Commission européenne en justice pour faire tout bonnement annuler le moratoire (1) ;

Armée de lobbyistes -> plus de 400 lobbyistes travaillent d'arrache-pied, à Bruxelles, pour obtenir la non reconduction du moratoire à partir de mai : pression sur la Commission et les élus, menaces sur l'emploi et les délocalisations...

Nous n'allons pas les laisser imposer leur loi à tous les pays européens.

C'est pour ça que, depuis le tout début de cette histoire, POLLINIS a sonné le tocsin et tenté de remobiliser les citoyens.

Par vagues successives, nous avons réussi à alerter et rassembler 1 million de pétitionnaires à travers toute l'Europe pour contrer le plan anti-abeilles des firmes agrochimiques.

Grâce au soutien de citoyens concernés, nous avons pu mettre en place une petite équipe, chargée de mener le combat au plus proche du pouvoir européen – en quelque sorte, notre contre-lobby à nous, les défenseurs de l'abeille et des pollinisateurs !

Peu nombreux, mais déterminés, les délégués de Pollinis à Bruxelles ont déjà rencontré les représentants de la Commission et du Parlement européen, pour leur faire entendre un autre son de cloche que celui des agrochimistes :

- Pour leur dire que pendant les 2 premières années de ce soi-disant moratoire sur les neonicotinoides, la vente de ces produits n'a jamais cessé de croître dans tous les pays européens : ils sont aujourd'hui utilisés sur 80 à 100% des grandes cultures, céréales, pommes de terre et colza (du jamais vu dans l'histoire des pesticides !) (2) ;

- Que le moratoire ne porte que sur 3 molécules quand il existe en fait 7 molécules autorisées en Europe. Et qu'entre temps, des produits génériques, sans marque, sont apparus sur le marché et des demandes d'autorisation sont en cours pour de nouveaux neonicotinoides chinois ;

- Que bien souvent les agriculteurs n'ont plus d'autre choix que d'utiliser des semences enrobées aux pesticides neonicotinoides - puisqu'on ne trouve plus que cela chez un grand nombre de distributeurs locaux ;

- Qu'en moyenne, il faut près de 9 mois pour que la quantité de neonicotinoides présents dans le sol après qu'on y ait semé des graines traitées diminue de moitié. Concrètement, 2 à 3 ans sont nécessaires pour que l'imidaclopride, la substance active du Gaucho, ne soit plus détectée dans les champs - mais entre temps, l'agriculteur aura probablement semé avec un autre traitement, et les toxiques tueurs d'abeilles s'accumuleront dans le sol. On les retrouve ainsi dans les pollens et le nectar des cultures même non traitées semées à la suite - à des concentrations certes faibles, mais tout de même 20 fois supérieures aux doses qui entraînent une surmortalité des abeilles étudiées en laboratoire ! (3)

Pour leur montrer, surtout, que plus d'un million de citoyens en Europe refusent qu'on sacrifie leur santé et l'alimentation des générations futures pour servir les intérêts à court terme de quelques entreprises agrochimiques.

Et pour pousser vers une interdiction totale et définitive des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles !

Un député a déposé une question écrite suite à notre action, forçant la Commission à se prononcer au plus vite :

J'ai récemment été interpellé par le mouvement citoyen européen Pollinis, qui œuvre notamment pour la protection des pollinisateurs indispensables à l'agriculture. Pollinis fait actuellement campagne auprès des instances européennes afin d'obtenir une interdiction totale des néonicotinoïdes, ces pesticides responsables de la disparition d'abeilles, et non pas un compromis partiel avec les entreprises agrochimiques, comme c'est aujourd'hui le cas.

1. Quelle législation permettant de réduire les pesticides tueurs d'abeilles existe déjà au niveau européen?

2. De nouvelles propositions sont-elles en cours afin de réduire la menace qui pèse sur les abeilles?

Claude Rolin, député européen de Belgique (4)

Petit à petit, nous sommes en train d'organiser un contrepouvoir à l'influence des lobbys agrochimiques en Europe – mais nous manquons de temps : la fin du moratoire est dans deux mois, et nous n'avons qu'une petite dizaine de délégués à opposer à leur armée de 400 lobbyistes professionnels !

Nous devons renforcer nos moyens de toute urgence, et c'est pour ça que je fais appel à vous aujourd'hui.

Le plan de bataille que nous avons mis en place avec les membres de POLLINIS, en France, en Belgique et en Suisse, en Autriche, en Espagne et en Angleterre, ne vise qu'un objectif : contrecarrer les plans des lobbys des agrochimistes à Bruxelles :

  • Rassembler un maximum de citoyens à travers toute l'Europe pour peser tous ensemble dans la balance face à Commission et aux élus européens ;
  • Réunir les experts, rassembler et faire connaître les centaines d'études décrivant les ravages des néonicotinoïdes sur les abeilles, l'environnement et la biodiversité ;
  • Envoyer des délégués formés et compétents rencontrer les décideurs européens pour leur prouver, études et chiffres à l'appui, que d'autres solutions existent pour protéger les cultures tout en préservant les pollinisateurs et l'environnement.

Pour réussir dans ce plan, nos moyens financiers sont dérisoires comparés aux montagnes d'argent que les firmes agrochimiques sont prêtes à déverser pour arriver à leurs fins – et c'est pour ça que nous avons désespérément besoin de votre soutien aujourd'hui.

Même si nous avons rencontré beaucoup de personnes pleines d'énergie et de bonne volonté, il est difficile de trouver des gens qui ont à la fois l'expérience et la compétence juridique pour mener à bien cette mission de combattant et d'avocat de l'abeille... bénévolement, et à plein temps !

Autant dire que toutes les contributions, même les plus petites, sont les bienvenues.

Si vous avez la possibilité d'aider financièrement POLLINIS à monter cette équipe et à soutenir ce travail vital pour l'avenir de la biodiversité en Europe, merci de le faire dès aujourd'hui en cliquant ici.

Notre objectif pour les deux mois qui viennent est on ne peut plus clair :

1- Empêcher Bayer, Syngenta et consors de blanchir leurs produits et de sacrifier notre santé, notre alimentation et notre environnement pour sauver leur profits immédiats ;

2- Obtenir une interdiction totale de ces substances hautement toxiques qui empoisonnent les abeilles et l'environnement, et compromettent l’agriculture de demain.

Aussi, si vous pouvez nous aider à mener ce plan de bataille à terme, jusqu'à la victoire, nous vous en serons tous très reconnaissants ici à POLLINIS. Quelle que soit la somme que vous pourrez donner (10, 20, 50, ou 100 euros, ou même plus si vous le pouvez !) ce sera une aide précieuse.

L'enjeu est colossal.

Si nous ne nous dressons pas tous ensemble face à l'industrie agrochimique et à son armée de lobbyistes, les pesticides tueurs d'abeilles seront complètement blanchis dans deux mois, et pleinement autorisés dans toute l'Union européenne... Et ils détruiront ce qui reste des colonies d'abeilles et de pollinisateurs en quelques années !

Merci pour votre engagement et votre soutien dans ce combat pour la vie.

Nicolas Laarman

Délégué général

Références :

(1) Demande d’annulation du règlement d’exécution (UE) n° 485/2013 de la Commission, du 24 mai 2013, modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne les conditions d’approbation des substances actives clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride et interdisant l’utilisation et la vente de semences traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant ces substances actives (JO L 139, p. 12) :

Bayer CropScience / Commission : affaire T-429/13

Syngenta Crop Protection e.a. / Commission : affaire T-451/13

BASF Agro e.a/Commission : affaire T-584/13

(2) Worldwide Integrated Assessment of the Impact of Systemic Pesticides on Biodiversity and Ecosystems - Systemic insecticides (neonicotinoids and fipronil): trends, uses, mode of action and metabolites. [LIEN : http://link.springer.com/article/10.1007/s11356-014-3470-y/fulltext.html]

N. Simon-Delso,V. Amaral-Rogers, L. P. Belzunces, J. M. Bonmatin, M. Chagnon, C. Downs, L. Furlan, D. W. Gibbons, C. Giorio, V. Girolami, D. Goulson, D. P. Kreutzweiser, C. H. Krupke, M. Liess, E. Long, M. McField, P. Mineau, E. A. D. Mitchell, C. A. Morrissey, D. A. Noome, L. Pisa, J. Settele,J. D. Stark, A. Tapparo, H. Van Dyck, J. Van Praagh, J. P. Van der Sluijs,P.R. Whitehorn and M. Wiemers

(3) Voir l'interview avec le Dr Jean-Marc Bonmatin, Cnrs d'Orleans : "Les Neonicotinoides ont été mis sur le marché sur la base d'hypothèses erronées" [Lien : http://www.aefu.ch/fileadmin/user_upload/aefu-data/b_documents/Aktuell/M_140331_MfE-Interview_Bonmatin_-_Les_neonicotinoides_ont_ete_mis_sur_le_marche_sur_la_base_d%E2%80%99hypotheses_erronees.pdf

(4) http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+E-2015-000956+0+DOC+XML+V0//FR

Pollinis - Association Loi 1901
143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.org

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Publié le 5 Mars 2015

Comme ils voudraient nous dominer et nous rendre petits et obéissants
Comme ils voudraient nous dominer et nous rendre petits et obéissants

FESSEE : JE SUIS POUR LA FESSÉE ET MÊME POUR UNE BONNE RACLÉE

Chacun me connait, je ne ferais pas mal à une mouche.

J’ai toujours fait partie des non violents, même si parfois je me suis heurté vigoureusement avec mes camarades, lors des luttes des sidérurgistes, aux forces dites de l’ordre.

Je viens d’apprendre que la France devait mettre sa législation en ordre par rapport à la fessée et donc de prendre les mesures pour que celle-ci soit proscrite totalement comme le dit le Conseil de l’Europe.

Tant mieux.

Alors pourquoi je suis pour la fessée et une bonne raclée ? Il ne s’agit ni de martinet, ni du fouet ou encore de bottage du derrière de notre petite enfance juvénile mais de donner une fessée et une raclée politique à ceux et celles qui nous rendent la vie difficile en ce moment.

Par exemple, je verrai bien la politique de Hollande condamnée lors des prochaines échéances électorales et Hollande recevoir le châtiment de sa politique antisociale et être mis au coin définitivement pour ses mensonges lors des élections présidentielles.

Je verrai bien les salariés, les retraités, les sans emplois botter le cul à Gattaz le 9 avril par d’imposantes grèves dans le pays et des manifestations pour dire notre « ra-le bol » de l’austérité alors que les « gros » s’en mettent plein les poches.

Je verrai bien une grosse fessée à Valls, parce qu’il est allé dénoncer au Medef le fait que nous volions les patrons par un coût du travail trop élevé.

Je verrai bien Berger recevoir une belle réprimande de la part de ses pairs du fait de signer les yeux fermés tout ce que le patronat lui présente pour réduire ce coût du travail.

Je verrai bien une grosse amende et le supplice extrême à tous les profiteurs et notamment ceux du CAC 40, celui de leur prendre tout.

Je verrai bien punir ces PDG en leur confisquant leur joujoux telles les primes de bienvenue du PDG de Sanofi, les stocks options, les retraites chapeaux, les salaires mirobolants, les dividendes.

Et puis, je donnerai une bonne raclée électorale à la fée carabosse, vous savez cette sorcière laide et méchante, qui, à la sortie de l’école donne des sucettes aux enfants pour bien se faire voir mais pour ensuite s’installer dans le lit de mère-grand pour les manger.

La fée carabosse voudrait bien nous manger tout cru et bien donnons lui une belle leçon, ne nous jetons pas dans sa gueule décharnée du loup en nous abstenant et en permettant à la « fille Le Pen » d’entrer dans la bergerie de la démocratie pour mieux la dépouiller et par la haine et la violence d’un bagou d’extrême droite de nous ramener ce qu’il y a de pire dans l’homme : la bête immonde.

Alors une bonne raclée électorale pour ceux qui professent l’austérité, pour celle qui veut le pouvoir pour rendre le vivre ensemble impossible dans notre pays, oui ça d’accord, et nous n’avons pas besoin de loi pour cela mais bien de nos luttes.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 3 Février 2015

LA TROIKA QUELQUES INFORMATIONS DUN PERE DENIS

BILLET DUR DU PÈRE DENIS
LES BANQUES PILOTENT LA TROÏ
KA

Billet d'un ancien inspecteur du travail, un camarade que j'ai bien connu à la CGT
Parmi ces banques, il y a bien sûr
GOLDMAN SACHS, le documentaire
d‘ARTE en 2012 qui titrait Goldman Sachs
la banque qui dirige le monde ne se
trompait pas.
On parle beaucoup de la dette grecque et
des conditions acceptables pour son
règlement, mais on ne s’attarde pas
beaucoup sur son origine et sur les
responsables.
Il ne me semble pas inutile de rappeler que Mario Draghi, actuel Président de la BCE
était de 2002 à 2005 Vice président de la branche européenne de Goldman Sachs, il
était concerné par la vente de ce produit financier dit SWAP, permettant de maquiller
les comptes de la Grèce, et qui faisait passer la dette de 2,8 milliards d’euros à 5,1
milliards d’euros, en passant on peut aussi préciser que ces manoeuvres découlaient
du traité de Maastricht.
Cette banque a beaucoup essaimé, Laksmi Mittal tristement célèbre pour sa gestion
d’Arcelor et sa considération pour les sidérurgistes est membre du conseil
d’administration de la banque.
Mario Monti, dit super Mario qui a imposé une super cure d’austérité chez lui, s’est
attaqué aux retraites tout en s’étant fait nommer Sénateur à vie, commissaire
européen à la concurrence.
Draghi peut aussi se prévaloir dans son CV qu’il a été Directeur Général du Trésor
Public en Italie chargé des privatisations, en 2006 il a été nommé par Berlusconi
Gouverneur de la banque d’Italie !
Dans cette affaire, le FMI est impliqué et les français intéressés, ne serait ce que par
les deux derniers Présidents Dominique Strauss khan et Christine Lagarde, un
Socialiste et une UMP, sous DSK le FMI encourage la France à lutter contre les
rigidités du marché du travail, éviter les nouvelles réévaluations du SMIC limiter le
versement de revenus d’inactivité, limiter les hausses de dépenses liées au
vieillissement de la population. Pas de risque que cette ligne soit combattue par
Lagarde.
Les trois chevaux de la Troïka UE, FMI, BCE sont les meilleurs amis des banques
qui peuvent les conduire sans risque de rébellion
C’est ainsi que le capitalisme est grand
Père Denis

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 22 Septembre 2014

CREER DES EMPLOIS C'EST POSSIBLE TOUT DE SUITE

CREER DES EMPLOIS DES CENTAINES DE MILLIERS D’EMPLOIS DANS LES ENTREPRISES IMMEDIATEMENT

Oui c’est possible !

Il faut en discuter avec les intéressés, ceux qui font tourner l’économie et créait les richesses : les travailleurs.

Ils ont plein de propositions à faire pour un travail de qualité répondant aux besoins et avec des conditions de travail dignes du 21eme siècle.

Une véritable démocratie à l’entreprise le permettrait.

Il s’agit de renverser toutes les stratégies déployées depuis des dizaines d’années par le patronat aidé par les gouvernements successifs visant à considérer que l’homme au travail est un coût, une variante dans le cadre de l’exploitation capitaliste et de la réalisation d’une économie de marché où le travailleur n’est qu’un variable d’ajustement tant dans la configuration de son emploi que dans le prix de sa force de travail toujours plus basse.

Cette stratégie s’est accélérée depuis la fin de l’autorisation administrative de licenciement en 1986 qui protégeait les travailleurs contre les licenciements et aussi par l’affaiblissement des conventions collectives qui traitent notamment les questions relatives à l’embauche, au contrat de travail, aux règles de licenciements et aux indemnités prévues à cet effet.

Il faut relire les textes de lois sur les conventions collectives et le droit du travail. Notamment ce qui a été écrit en 1936 et ensuite à la libération par Croizat alors ministre du travail et secrétaire général de la Fédération CGT de la Métallurgie pour voir que ces questions étaient importantes, pourtant dans un contexte en 1945 d’une économie détruite où il fallait la reconstruire et embaucher et former des salariés.

Rappelons aussi le rôle de Croizat pour la formation professionnelle et l’apprentissage.

Il n’est pas inutile de rappeler qu’en 1947 la Fédération CGT de la Métallurgie établissait un programme remis à l’UIMM qui visait à mettre en place une convention collective nationale de la Métallurgie où étaient mis en avant les salaires, l’embauche, la formation, la durée du travail, l’hygiène et la sécurité et le droit syndical. Des luttes s’engagèrent et l’on vit apparaitre par exemple le contrôle de l’embauche et du débauchage mis en application dans plusieurs entreprises de la métallurgie à partir de luttes importantes. Mais 1947, c’est l’année où les ministres communistes sont exclus du gouvernement et Croizat n’est plus ministre du travail, c’est l’année de la scission de la CGT et de la mise en place de Force Ouvrière. L’UIMM rompit alors les négociations

Le comité d’entreprise, lui, dès sa création, acquiert un rôle important dans la connaissance des embauches, des emplois, des qualifications et des conditions de travail. Mais l’utilise t’on aujourd’hui de manière offensive : n’est-il pas conduit à subir les plans de casse et des modifications importantes dans les façons d’embaucher et de débaucher du patronat ?

Nous avons vu se multiplier les TUC, les CDD, les départs de gré à gré, les embauches par le biais d’entreprises marchands d’hommes extérieures au groupe concerné, des contrats bidons, du travail au noir, des entreprises d’autres pays européens venir avec leur propre main d’œuvre avec de vils conditions d’embauches etc.

C’est la loi de la jungle de l’embauche qui règne, mais c’est aussi une législation scélérate gouvernementale qui permet au patronat les licenciements dit « économiques » qui ne sont que des ajustements pour permettre à l’entreprise d’organiser la production en fonction des meilleurs profits à réaliser et donc d’aller jusqu’à la fermeture de telle ou telle entreprise considérée comme non compétitive ou encore par la délocalisation à l’étranger pour bénéficier de l’effet dumping social.

Le patronat, le gouvernement et les experts du système appellent cela la modernisation et la flexibilité de l’organisation du travail à l’entreprise.

Des formes pas si nouvelles que cela quand on se rappelle les conditions d’embauches au début de l’ère industrielle où celles-ci se faisaient dans des bistrots, au coin d’une rue, à la porte des usines, avec des horaires de travail abominables et des renvois sitôt la corvée terminée.

Les dernières mesures, celles de l’ANI, celles du pacte de responsabilité, offrent au patronat de nouvelles possibilités pour licencier et de n’embaucher que selon ses besoins et aux heures et jours qui l’intéresse, il ne lui reste qu’à obtenir la généralisation du travail de nuit et du dimanche.

L’exigence du patronat de mettre par terre le code du travail vise à faire disparaitre ou amoindrir les règles sociales qui demeurent et qui le contraigne en matière d’embauche, de licenciements, de conditions de travail et des salaires, de droit syndical à pratiquer.

Ce sera la mise en place d’un contrat patronal rétréci éphémère et précaire.

Tout cela pour disposer des salariés selon ses besoins et selon un prix qu’il déterminera seul quand celui-ci et d’autres s’attaquent à la grosseur du code du travail considéré comme illisible.

Au contraire il est très lisible pour celui qui a besoin de sécurité dans son salaire, son emploi et sa formation.

Les conséquences sont connues de ces dérives voulues dans les embauches et l’on assiste à des modifications importantes concernant l’emploi où plus de 90 % des embauches se font maintenant avec des contrats de plus en plus précaires avec des salariés tenus pieds et poing liés au service d’un patron maitre du jeu.

Derrière cela se précise l’abandon du CDI réservé demain qu’à une élite et à une sorte de noyau dur de l’entreprise composé d’un personnel permanent minimum.

Ne faut-il pas retravailler notre rôle syndical et notre activité dans les comités d’entreprises pour défaire cette stratégie patronale et pour passer à l’offensive ?

N’y a t’il pas à retravailler ces questions dans les entreprises avec les salariés qui vivent la dégradation de leurs conditions de vie et de travail ?

N’y a-t-il pas recul sur ces questions et difficultés à établir un rapport de force des travailleurs face aux coups de boutoirs patronaux et aux accords conclus et téléguidés par des gouvernements de droite et sociaux démocrates ?

N’y t’il pas à exiger « dur comme fer » des embauches et des salaires à contrats à durée indéterminée, la fin aux embauches précaires, de contrôler les entreprises externes qui viennent avec des salariés démunis de droits ; n’y t’il pas à solliciter et renforcer davantage les services de contrôle des inspections du travail et de la sécurité sociale pour cela ?

Par ailleurs, contrôler les aides de toute nature qui parviennent aux entreprises et vérifier avec les experts comptables où l’argent atterrit et la façon dont les profits sont répartis en veillant à ce qu’ils aillent pour la vie sociale et non la vie des dividendes.

Par exemple, les entreprises bénéficient en ce moment d’aides financières importantes de l’état : quel contrôle exercer ?

Quelle intervention des membres du CE pour connaitre les destinations de ces fonds et intervenir dans leur utilisation par exemple pour la formation, l’embauche, les investissements, les salaires ? Rappelons que Croizat lors de la création des Comités d’entreprises avait insisté sur le rôle des élus du CE pour ne pas en rester aux questions des œuvres sociales mais intervenir dans la gestion de l’entreprise autant sur les embauches, les conditions de travail, les salaires et la formation des prix par exemple.

N’y a-t-il pas non plus à revenir aux bonnes vieilles démarches revendicatives où l’embauche faisait partie du cahier de revendication établi avec les salariés au même titre que les salaires et les conditions de travail par les délégués du personnel.

Oui, un grand travail syndical est nécessaire et cela passe par la rencontre et les débats avec les salariés.

Cela passe également par le renforcement de la vie syndicale à l’entreprise, à la force syndicale, pour établir unrapport de force favorable aux salariés.

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Bernard LAMIRAND

Animateur du Comité d’Honneur National Ambroise Croizat

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Publié le 10 Mai 2014

ESCLAVAGE: ANNIVERSAIRE DE SON ABOLITION CE 10 MAI

Voici un article paru dans l'Humanité et au moment où à droite et au Front National se manifeste l'objectif de cacher ce qui s'est passé, il est important d'en parler.

D'autant plus qu'à Villers Cotterêt dans l'Aisne le nouveau maire FN a refusé de commémorer ce moment.

De plus j'apprends qu'à Hayange les frontistes viennent d'enlever une gerbe en l'honneur de 8 mai 1945 et de la libération de la France.

Il est vrai que cela rappelle que les pétainistes avaient collaboré avec les nazis et trahi la France.

Voici le texte:

Le sort de l’esclavage s’est joué à Saint-Domingue

Par Marcel Dorigny

Le 4 février 1794 (16 pluviôse an II), la Convention abolissait l’esclavage dans les colonies françaises : c’était la première abolition de l’histoire. La radicalité de cette abolition est restée exceptionnelle dans la longue suite des abolitions qui suivront. Elle ne prévoyait aucun délai, son application était immédiate, en rupture avec tous les projets de sortie graduelle développés par les abolitionnistes du XVIIIe siècle. Aucune indemnisation des maîtres n’était prévue en compensation de la perte de leurs « propriétés » humaines, alors que toutes les abolitions qui suivront donneront lieu à indemnité des maîtres.

Il convient de rappeler quelles ¬furent les origines de ce fameux décret voté. Le fait majeur, clé de compréhension de cette décision, réside loin de l’enceinte de la Convention elle-même. En effet, le sort de l’esclavage s’est joué à Saint-Domingue, alors la plus riche des colonies européennes. Plus de 500.000 esclaves, en grande partie nés en Afrique (les bossales), avaient été acheminés sur cette terre, à un rythme sans précédent : dans la décennie qui suivit la fin de la guerre d’Amérique (après 1783), la traite négrière française transporta annuellement entre 40.000 et 45.000 nouveaux captifs des côtes d’Afrique, soit environ 50 % de toute la traite atlantique de la même période. C’était, bien évidemment, le besoin de main-d’œuvre des plantations sucrières qui poussait les négriers à une telle frénésie. Ainsi, Saint-Domingue, premier producteur mondial de sucre à la fin du siècle, était-elle devenue une société quasi africaine, certes « perle des Antilles », source de richesses fabuleuses, mais potentiellement une menace permanente pour la sécurité coloniale elle-même. Dans le contexte complexe créé par la Révolution française, qui osa proclamer les droits de l’homme (26 août 1789) sans aucunement prévoir leur application aux esclaves des colonies, la situation de la grande île devint rapidement incontrôlable. Les « libres de couleur », souvent eux-mêmes propriétaires d’esclaves, revendiquèrent la pleine citoyenneté, les armes à la main face au refus obstiné des colons blancs ; les colons eux-mêmes exigeaient une large autonomie pour se mettre à l’abri des lois révolutionnaires votées à Paris. Enfin, dans ce contexte de déstabilisation de l’ordre colonial, les esclaves eux-mêmes entrèrent en action, pour leur propre compte.

L’insurrection, minutieusement préparée, a été déclenchée dans la nuit du 22 au 23 août 1791 sur les grandes plantations de la plaine du Nord. L’insurrection s’étendit rapidement à tout le Nord, puis aux autres régions de l’île. Face à l’ampleur du phénomène, le pouvoir politique central, passé aux mains des abolitionnistes avec la réunion de l’Assemblée législative en octobre 1791, fut d’abord incrédule : une telle révolte paraissait impossible. L’Assemblée envoya d’abord des troupes pour rétablir « l’ordre », puis accorda la pleine égalité des droits civiques aux « libres de couleur » (décret du 4 avril 1792). Pour appliquer cette égalité des droits, des « commissaires civils » furent envoyés, dotés de « larges pouvoirs » pour l’imposer au besoin par la force des armes. Sonthonax et Polverel, les deux commissaires civils, ne purent rétablir « l’ordre » : les colons se dressèrent contre eux, les esclaves avaient bien compris que leur liberté n’était pas à l’ordre du jour et, enfin et peut-être surtout, la guerre déclarée à Paris contre l’Angleterre (1er février 1793), puis l’Espagne et la Hollande (8 mars suivant), projetait brusquement la mer des Caraïbes au cœur du conflit planétaire qui opposait la France devenue République à l’Europe entière. Face à l’invasion anglaise et espagnole de l’île, la seule issue politique pour sauver la colonie française se révéla de donner la liberté et la citoyenneté aux masses d’esclaves, faisant ainsi de chaque esclave un « soldat de la République ». C’est dans ce contexte politique, militaire et diplomatique que Sonthonax prit la décision historique de proclamer l’abolition générale et immédiate de l’esclavage, le 29 août 1793, au Cap-Français, alors capitale de Saint-Domingue. Ainsi, lorsque les trois députés élus après la proclamation du 29 août (Belley, un Noir, Mills, un mulâtre et Dufay, un Blanc) arrivèrent à Paris, fin janvier 1794, ils apportaient à la Convention la nouvelle que l’esclavage n’existait plus à Saint-Domingue. Ce fut dans ce contexte, stupéfiant pour l’immense majorité de députés, que se tint la fameuse séance du 4 février. C’était, et c’est le seul cas connu, une abolition imposée par l’insurrection armée des esclaves, non une abolition octroyée par une métropole pleinement libre de sa décision.

Article paru dans L’Humanité le 14 février 2014

Marcel Dorigny est maître de conférences au département d’histoire de l’Université Paris-VIII-Saint-Denis.

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Publié le 10 Mai 2014

PACTE DE STABILITE : UFAL  CONSEQUENCES POUR LES FAMILLES

Pacte de stabilité de Valls : des conséquences dramatiques pour les familles

Par Nicolas Pomiès et Olivier Nobile

Mercredi 7 mai 2014

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Le pacte de stabilité du Premier ministre Valls est une fuite en avant vers le moins-disant social du carcan néolibéral européen aux conséquences dramatiques pour les familles. L’Union des Familles Laïques ne peut l’accepter !

Le gouvernement français a renoncé à peser dans l’Union Européenne en demandant un délai supplémentaire pour ramener le déficit public sous la barre des 3 % imposés par le carcan budgétaire des traités européens. L’économie française se retrouve en concurrence avec les économies des pays européens qui ont baissé leurs coûts salariaux et restreint ainsi fortement leur demande intérieure. La course au moins-disant social engagée chez nos voisins a exercé une forte pression à la baisse sur les prix industriels, d’où une diminution des marges des entreprises françaises. C’est ce double constat qui avait conduit à la décision d’accorder un cadeau fiscal historique de 20 milliards avec le CICE, devenus 30 milliards avec le pacte de responsabilité qui repose sur la suppression de la cotisation sociale affectée à la branche famille. L’UFAL a eu l’occasion d’exprimer son opposition à cette mesure qui s’apparente à une baisse des salaires et menace l’existence même de la branche famille de la Sécurité sociale.

À peine nommé, le nouveau Premier ministre Manuel Valls, s’empresse d’annoncer une cure d’austérité inédite dans le cadre d’un pacte de stabilité, reposant sur un vaste plan d’économies de 50 milliards d’euros.

Ce nouveau plan va avoir pour effet de fragiliser durement les familles et les salariés de notre pays, car ce plan prévoit :

  • 18 milliards d’économies à réaliser par l’État essentiellement par la baisse des dépenses de fonctionnement dont la poursuite du gel du point d’indice des salaires des fonctionnaires déjà bloqués depuis 2010 ;
  • 11 milliards d’euros d’économies à réaliser par les collectivités territoriales en organisant des fusions d’entités visant à réduire le nombre de fonctionnaires territoriaux ;
  • 10 milliards de baisse des dépenses de santé qui fait peser de graves menaces en termes d’accès aux soins. Cette mesure, d’une ampleur inédite, intervient après dix années ininterrompues de déremboursements et d’augmentation du reste à charge des assurés sociaux. Le gouvernement assure certes qu’il n’envisage pas de nouveaux déremboursements des soins et des médicaments. Les pistes d’économies invoquées passeraient notamment par un renforcement des substitutions de médicaments génériques, par une meilleure utilisation du parcours de soins coordonnés et par une meilleure organisation hospitalière. Nous doutons toutefois que ces mesures soient suffisantes pour permettre d’atteindre le niveau considérable des économies attendues. Contrairement aux propos lénifiants contenus dans le document gouvernemental, nous pouvons légitimement craindre que cette mesure d’économie se traduise par le basculement massif de la couverture des frais de santé vers les assurances complémentaires et par une nouvelle cure de réduction des effectifs hospitaliers. Le tout au détriment de l’accès aux soins et de l’état de santé de l’ensemble des familles ;
  • 11 milliards sur l’ensemble des branches de la Sécurité sociale avec le gel des prestations familiales, des allocations logement jusqu’au 1er octobre 2015, du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de l’allocation adulte handicapé, des pensions de retraite, mais aussi une coupe démentielle de 1,2 milliard dans les frais de fonctionnement des organismes de Sécurité sociale, soit 10 % du Fonds national de gestion administrative. Ce sont près de 15 000 postes qui sont pourraient être supprimés au sein des organismes de sécurité sociale sur 160 000 salariés (sachant que les effectifs étaient de 180 000 au début des années 2000).

Alors qu’en 2010, la France était un des pays de la zone euro qui avait le moins souffert de la crise parce que sa demande intérieure, soutenue par notre système de protection sociale qui représente 33 % du revenu disponible des ménages, s’était maintenue contribuant de façon déterminante à éviter que la zone euro ne s’effondre. Le Pacte de stabilité en organisant la fragilisation de la population française risque au contraire d’aggraver la crise avec des conséquences dramatiques sur tous les pays européens.

Pour l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), la croissance aurait pu repartir en France pour les deux prochaines années. Mais ce redémarrage est contrarié par la politique d’austérité qui, selon l’organisme, coûtera 0,9 point de croissance en 2014 et 0,7 point en 2015. Après six années de crise, c’est le plus lent redémarrage économique de ces quarante dernières années. Il aura fallu six années au PIB pour renouer avec les niveaux de 2008. En cause donc, les politiques d’austérité qui ont atteint « un niveau inégalé depuis l’après-guerre, soit presque 5 points de PIB en cumul de 2010 à 2013 ».

Ne nous y trompons pas, ce plan d’économie est le plus violent dispositif de réduction des dépenses sociales et de baisse de revenus des salariés que la France a connu depuis l’après-guerre. Il menace directement notre système de protection sociale et dégradera encore plus la demande intérieure tout en accroissant les inégalités sociales.

La mauvaise potion du Premier ministre Valls est un pur produit des doctrines néolibérales qui ont toutes échoué partout où elles ont été appliquées. Les « pactes » de responsabilité et de stabilité auront pour effet de précariser durablement les familles et de faire tomber les économies de la zone euro dans une récession terrible. L’UFAL ne peut accepter une telle politique

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Publié le 22 Avril 2014

LE CHRIST A REFUSE DE RESSUSCITER

dessin humoristique de Reiser

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Avril 2014

LE POISON EXTREME DROITE S'INOCULE

Je ne dirais pas l’endroit où j’ai eu cette discussion où une préposée aux postes m’a entretenu de ses opinions, là n’est pas la question.

Celle-ci, à une question que je lui ai posé sur le devenir des Postes et de son emploi, c’était une précaire, m’a répondu qu’il n’y avait plus rien à espérer de ce coté là avec la gauche au pouvoir et pour bien montrer sa détermination, elle m’a précisé qu’elle se sentait de plus en plus de droite.

Je n’ai jamais pensé que ceux qui sont au bas de l’échelle épousaient automatiquement des idées de gauche et même parfois c’était tout le contraire et j’en ai connu dans ce genre lorsque j’étais en activité et que je militais dans mon entreprise.

Mais je voulais en savoir plus sur cette jeune femme aussi déterminée dans ses opinions.

Et là, les choses se sont vite clarifiées : elle me fit un développé sur les raisons de ses idées de droite, je dirais même d’extrême droite car la suite de la conversation allait le révéler.

Elle me balança, « moi je travaille alors que d’autres ne veulent pas travailler et profitent des prestations sociales, ils gagnent plus que moi, ils font du travail au noir et ils m’insultent, moi qui bosse ».

En l’écoutant, je me remémorai un souvenir récent, lorsque j’étais à l’ hôpital, où une jeune fille aide-soignante, elle aussi très déterminée, me voyant lire l’Humanité, me lança tout de go, « ici à l’hôpital, il y a plein de gens étrangers qui y viennent et ne payent rien et c’est eux qui mettent en déficit l’hôpital ».

En les entendant toutes les deux, je me suis dit qu’il y avait « anguille sous roche », certainement.

Que ces paroles n’étaient pas soudaines dans leur crâne.

j’en reviens à la postière.

Elle se définissait de droite et poursuivait alors sa harangue contre ces « fainéants » qui roulent en grosse bagnole et ne veulent pas travailler parce qu’ils gagnent plus à rien faire.

J’avais beau lui dire qu’elle ne pouvait pas considérer que les 5 millions de personnes en chômage étaient d’affreux fraudeurs, des paresseux, comme elle me l’a dit. A un moment donné, elle s’est réfugié dans une sorte de haine contre les étrangers car c’était ceux-là qu’elle visait et poursuivait de sa vindicte.

Alors, je lui ai dit : « mais madame, pourquoi vous êtes aussi vindicative contre des pauvres gens, pourquoi vous vous ne voyiez que ce coté fraude qui est marginal, alors que d’autres qui gagnent des millions d’euros vous ne m’en parlez pas ? .Savez-vous que dans ce monde 65 personnes gagnent autant que les 1 500 000 habitants les plus pauvres de la planète ? ».

« Pourquoi, vous ne vous hérissez pas contre ces vrais privilégies et fraudeurs qui se servent dans les caisses et roulent carrosse ? ».

A cet argument, elle se trouva décontenancée et me ramena à ses parents qui ont trimé toute leur vie dans l’agriculture comme exploitant pour une retraite de misère, dit-elle, en critiquant la solidarité. La réponse fusa : « mais madame, vos parents et arrières parents ont refusé de cotiser solidairement au moment de la création de la Sécurité sociale et est-ce que vous savez qu’aujourd’hui ce sont les cotisations sociales branche maladie qui viennent au secours de ce régime agricole des non-salariés qui a été intégré dans la Sécu ? ».

Elle me quitta alors et je sentais bien qu’elle restait avec dans sa tête que le responsable de sa « mal vie », c’était le chômeur, le pauvre faisant quelques travaux au noir qui gagnait un peu plus qu’elle, l’immigré qui est de trop, et sa vision s’arrêtait à cela.

Je revoyais aussi cette jeune femme (l’aide soignante) - cela aurait pu être un homme - me disant qu’il y avait trop d’étrangers qui venaient prendre le pain des français, mais cette jeune femme portait sur son badge un nom slave : le venin n’est pas seulement dans un nationalisme français à tout crin.

Alors je me dis que vraiment nous avons à faire de gros efforts pour expliquer que la réalité n’est pas de nous étriper entre travailleurs pour quelques deniers que nous laissent en pâture ceux qui tiennent le manche.

Et cela m’amène à dire que le capital a toujours besoin, quand il affronte de grandes crises, comme celle-ci, de dresser les travailleurs les uns contre les autres. Et le poison inoculé sert à cela quand ceux au bas de l’échelle sont à ce point affectés par la haine envers ceux qui sont dans la même situation.

L’histoire nous révèle qu’a chaque grande crise, le capital a besoin de la haine, de la mise en concurrence des salariés, de faire en sorte que les salariés ne puissent s’unir et le venin est alors celui transmis par la bête immonde comme on a pu le voir dans les années qui nous ont conduit au nazisme.

Oui, le bête immonde peut se cacher sur des atours aguichants, paraitre pateline et Marine, proche du peuple, mais elle sait aussi sortir son dard et piquer ceux et celles, qui, fragiles, ne voyant plus de quoi espérer, deviennent des marionnettes utiles pour développer les théories du racisme, de la xénophobie, de l’antisémitisme et de l’anticommunisme. Bref de l’anti-humain.

Hier soir, revenant de cette belle manifestation du Front de Gauche, dans le couloir du métro, un africain, me prenant à partie, j’avais mon badge PCF, me fit cette remarque : « alors vous avez fini de nous emmerder ».

Oui, il y a du boulot à faire pour retirer ce venin qui peut contaminer aussi ceux qui devraient en être pourtant immunisés par tant de stigmatisation raciale et colonialiste.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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