WOERTH VEUT NOUS DETROUSSER POUR PAYER LES DETTES OCCASIONNEES PAR LA CRISE
Publié le 2 Février 2010
WOERTH- LOMBARD-ET LES FONCTIONNAIRES
Des informations me sont parvenues ce soir.
Je les commente rapidement.
La première, le PDG de France Télécom est remplacé: "L'opérateur télécom a annoncé hier soir la nomination de Stéphane Richard, l'actuel numéro deux, comme directeur général à partir du 1er mars prochain. Il a précisé que l'actuel PDG, Didier Lombard, conservera le poste de président du conseil d'administration jusqu'en juin 2011, date de la fin de son mandat.
L'intéressé continuera certainement à toucher sa paie mirobolante; une sorte de doublon puisque le dénommé Lombard reste pour la frime.
Voilà un cas que Woerth, dans sa chasse à la suppression de postes de fonctionnaires devrait s'occuper.
Deux poids deux mesures, après le PDG de Veolia qui truste et émarge autant chez EDF que chez Veolia, nous avons maintenant Lombard et Richard, un nom prédestiné celui-là, pour faire la même chose.
Et cela au moment où s'engage la grande épuration de fonctionnaires à partir d'un décret prévoyant leur licenciement s'ils n'acceptent pas les conditions imposées par le sire de Chantilly Woerth.
Il y aurait trop de fonctionnaires et pas assez de PDG tout compte fait pour qu'on garde ces privilégiés qui coûtent chers à la nation.
Vous allez me dire que c'est infime, deux doublons, mais il y a plein de pantouflards qui se payent des bons salaires dans la fonction publique d'état avant de gagner les entreprises du CAC 40 et eux ne sont pas inquiétés.
Et puis autre information, le déficit du budget de l'état ( 141 milliards) devrait être soulagé par les impôts locaux pour éponger les dettes et les frasques des banquiers . Autant dire que nous sommes sollicité pour payer l'argent mis à la disposition de ces banques pour renflouer les gros actionnaires.
Ainsi , les propos du chef de l'Etat concernant la moralisation du capital s'évanouissent et n'étaient que des écrans de fumée, des tromperies; la crise, la dette, les subventions aux banques, le renflouement des actionnaires, des entreprises du CAC 40, c'est aux petits de payer et avec une double peine, ils devront en plus se faire la ceinture et accepter des coupes sombres sur leur santé, leur retraite, leur emploi.
Faisons monter la révolte.
Les cheminots montrent la voie, les rails de la lutte ont besoin de trains revendicatifs, vite créons les conditions pour balayer ce régime de profiteurs.
Bernard LAMIRAND