RIPOSTE DANS LE MOELLEUX

Publié le 1 Mars 2009

RIPOSTES, QUELLE RIPOSTE ?

 


 

Moatti avait choisi d’inviter le renégat du parti socialiste Besson à « Ripostes » de ce jour.

Un véritable lèche-botte de l’hôte de l’Elysée.

L’homme n’a cessé de vanter les mérites de Sarkozy au point parfois d’apparaître comme ridicule.

Les habitués en cour de l’Elysée ont dû du mouron à se faire car le sycophante a bien l’intention d’être le meilleur adulateur du prince, quitte à aller moucharder sur ses nouveaux copains de l’UMP, le soir, en douce, chez son maitre.

Un morceau précellence quand le flatteur tente d’expliquer la différence grammaticale entre la délation et la dénonciation devant un membre de l’académie française dont je me demande pourquoi on avait besoin de ses lumières.

J’avais l’impression, en regardant Besson se dépêtrer comme il pouvait, pour ne pas apparaître comme un collaborateur, de me retrouver dans une classe des primaires, où, après la classe, le maitre retient quelques instants un élève indicateur pour avoir des renseignements sur ses camarades.

Ce débat avait pour thème la côte du président de la république qui dégringole et pour ainsi dire les raisons de cette dégringolade.

Peu de choses ont été dites sur les véritables raisons de ce désamour pour le maître de l’Elysée.

Bien sûr a été évoqué le bling-bling, les Rolex, le coté dirigiste, la défiance des corps intermédiaires, les contradictions qui assaillent le président entre ses promesses d’hier et ce qu’il fait aujourd’hui dans la crise.

Le problème des gens qui souffrent de la crise a été évoqué seulement par Mamère qui, effectivement, a su s’extirper dans ce fade débat.

Nous ne saurons rien de plus sur ce qui pourrait être envisagé pour aider les français et surtout les travailleurs à retrouver du travail et des conditions de vie en mieux.

Un vrai débat politicien quand est venu le danger auquel le parti socialiste s’exposait en courant après Besancenot.

Besancenot qualifié d’adversaire incontournable, tel était le message à faire passer.

La mise en orbite d’un joker pour Sarkozy se vérifie chaque jour et l’on devine que le pouvoir va en faire sa carte maitresse, y compris lors des européennes.

Et le Besson d’appuyer sur cette alternative pour faire la démonstration qu’il n’y a pas d’autres politiques que celle de l’UMP sinon que de déverser son mécontentement dans le vide-sac Besancenot.

Evidemment, les communistes n’ont pas été invités à ce débat.

Nos dirigeants devraient protester plus énergiquement.

Ils ne  seront pas invité car les français pourraient se rendre compte qu’il y a d’autres perspectives que celles de moraliser le capitalisme et de tenir un langage compassionnel pour ceux qui souffrent, comme l’a fait Besson, qui ne manque pas de culot, lui qui renvoie les sans-papiers, et qui a le toupet de nous dire qu’ils sont presque dans un hôtel dans les centres de rétention.

Cet individu, adepte de la libre circulation des hommes et des marchandises a sa vision : celle de personnes friquées qui ont tout de suite des papiers et celles des pauvres gens à qui on leur refuse par pauvreté.

Ouvrir les frontières au fric oui, l’ouvrir aux miséreux non.

La finance n’est pas humaine, on le sait depuis Marx.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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