RIPOSTE OU COMPOST

Publié le 1 Février 2009

RIPOSTE OU COMPOST

 

Désolant débat ce soir sur la cinquième sous la baguette de Moatti, celui qui choisit ses invités d’une manière toujours arbitraire.

Evidemment, encore une fois, le PCF était ignoré et laissé pour compte.

Les invités présents à sa table étaient Frédéric Lefebvre UMP, Olivier Besancenot LCR, François Chérèque CFDT, Manuel Valls PS et Sabine Hérold Droite.

Autant dire que ce genre de débat ne pouvait donner grand chose.

Le 29 janvier aurait eu besoin d’un débat avec des manifestants.

Besancenot était là uniquement pour parler de son congrès et qu’il ne fallait pas compter sur lui pour faire alliance avec des gens qui composent avec le parti socialiste

En clair on va seul aux élections européennes.

Marie George et Jean Luc vous repasserez pour une liste d’union, le facteur joue sa partition.

Le Valls, égal à lui-même, s’est complu dans une position de défense d’un plan de relance socialiste qui ne vise qu’à réguler le capital et tout compte fait de le sortir de sa mauvaise passe.

Une espèce de folle du libéralisme, haineuse contre les grévistes, ne voyait que des remises en cause du nombre de fonctionnaires trop payés et d’une sécurité sociale qui coûte trop cher pour ensuite évoquer l’idée que Sarkozy est à coté de ses pompes par rapport à ce qu’il faudrait faire pour renflouer les actionnaires.

Et le plus rigolo, c’était Lefebvre, l’homme des basses œuvres sarkosienne, celui qui veut en finir avec le droit de grève ; c’est tout à peine s’il n’aurait pas sorti son mouchoir pour ces pauvres manifestants qui vivent des moments d’angoisse.

Sa compassion pour les petits revenus n’avait d’égale que celle de son adoration des privilèges pour ses amis.

J’en passe et des meilleures sur cet individu pour retenir que pour lui il fallait moraliser le capital, mettre des salariés dans les conseils d’administration pour peut-être faire les gros yeux à ceux qui s’empiffrent.

Et puis il s’en est pris à Chérèque qui était très remonté contre les attaques perfides contre le droit de grève et qui avait osé critiquer la politique gouvernementale des heures supplémentaires qui créée du chômage et touche particulièrement les contrats précaires qui de ce fait sont largués.

Nous étions bien loin, dans ce débat tronqué de vrais problèmes des gens et notamment des raisons de cette manifestation de masse syndicale : faire en sorte que le redressement de la situation passe par l’emploi, sa préservation malgré la crise et par la relance de la consommation par des revalorisations fortes des salaires et bien sûr l’investissement créateur d’emploi.

La CGT manquait à ce débat.

Le parti communiste devrait organiser une manifestation au siège de la cinq et plus largement dans les médias pour avoir toute sa place.

Mais le mieux, c’est encore de redoubler d’efforts pour aller à la rencontre et au débat avec les travailleurs et les retraités dans tous les lieux où ils ont besoin des communistes.

Employons-nous à cela.

Quelles dispositions prendre pour que nos propositions s’entendent et se voient ?

 

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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