ILS SONT DE RETOUR

Publié le 1 Février 2009

ILS SONT DE RETOUR

 

Nous avons besoin d’union à gauche pour triompher de cette droite qui nous conduit au désastre.

Mais par n’importe comment.

Le congrès du PCF a consacré l’existence de ce parti pour changer la société et partant du manifeste communiste, dépasser ce système qui a fait son temps.

J’attends de mon parti une vraie dynamique communiste d’aujourd’hui et pour demain pour y parvenir.

Je ne la sens pas actuellement hormis quelques initiatives comme Gaza, les explications sur la crise et des propositions qui ne sont pas portées et débattues.

Pas de grands débats avec le peuple pour contrer cette misère que la droite installe dans ce pays.

Bien sûr, nous avons élu une équipe pour mettre en œuvre le congrès et on pourrait me dire qu’il est un peu tôt pour en juger de l’efficacité.

Mais où sont nos dirigeants ?

Je ne les perçois pas !

Serrer des mains place de la République c’est bien mais c’est insuffisant.

On dirait qu’ils sont lestés de plomb et que leurs pas sont lents dans le dédale de cette gauche qui souffre de manque d’une alternative progressiste et communiste.

Heureusement que le syndicalisme est là pour donner espoir aux gens et le 29 janvier démontre que nous avons besoin de ce syndicalisme de lutte.

Mais il ne faut pas croire que parce que nous avons tenu congrès que tout est gagné.

Les lâcheurs sont aux aguets.

Ils travaillent l’intérieur du parti car ils n’ont pas cessé leur combat pour en terminer avec le PCF « valise de plomb ».

Ils attendent leur heure.

J’ai rien contre Mélanchon qui me parait sincère, mais ce n’est pas un communiste et il est dans son rôle de mettre tous les atouts de son coté ; les européennes sont pour lui une rampe de lancement pour être le chef de file d’une gauche à gauche et son concurrent ce n’est pas Buffet mais Besancenot qui lui n’en pense pas moins.

La presse s’en donne à cœur joie de cette concurrence entre Besancenot et Mélanchon comme uniques représentants de la gauche radicale face au PS.

Pour cette presse le PCF n’existe plus.

Et pourtant les 150000 adhérents sont un patrimoine à récupérer pour tous ces gens là.

Allons-nous nous taire pour ne pas brusquer quiconque.

A force de mettre sur orbite des organisations marginales, le parti communiste ne se rend pas service à lui-même .

Je suis curieux de voir comment la campagne électorale des européennes sera organisée.

Quelle place le PCF.

D’ailleurs qui va composer les listes ?

Les communistes de la base auront-ils leur mot à dire ?

Les récents articles de l’humanité me laissent perplexes : on voit le plus souvent des articles de fond où pleins d’experts viennent débattre, mais de moins en moins de communistes ayant les mêmes qualités  qui eux sont ignorés ou réduits à la portion congrue.

Ne verra-t-on pas instituer deux vedettes pour les prochaines élections : Besancenot et Mélanchon ?

L’union dans les luttes, c’est quand même plus excitant que celle de ce gratin gauchiste qui d’ailleurs veut remplacer le PS, tuer le père car n’ignorons pas qu’ils viennent tous du creuset anti-PCF de la ligue communiste qu’ils soient des anciens de la ligue ou du PS.

Ceux-ci sont de retour tel est le titrage de mon article.

Oui, les malfaiteurs des élections présidentielles se manifestent à nouveau et nous les retrouvons dans des constructions nouvelles où ils vont continuer à dresser leurs crêtes au moment des élections.

Dans le journal du dimanche nous en trouvons toute une palette qui se réveille parce que la campagne électorale européenne les excite.

Quelques extraits d’un article paru ce dimanche à l’occasion du congrès du parti de gauche.

« Jean-Luc Mélenchon espère faire de son Parti de gauche un "parti creuset", où socialistes, communistes, écologistes et républicains mêlent l'histoire de leurs formations politiques "pour faire du neuf." Il espère également attirer à lui tous les déçus de la politique et des autres partis existants, notamment du PS et du PCF. "Le paysage est en train de bouger dans la mesure où les communistes et le Parti de gauche commencent à proposer une alternative qu'est le front de gauche, en rupture avec l'Europe libérale", martèle-t-il.

Sauf que sur ce segment du "marché politique", le PG est loin d'être seul. Au contraire, au fil des mois, les rivaux se multiplient. Robert Hue a quitté le PCF pour créer le Nouvel Espace progressiste, qui a la même ambition. Le NPA veut également fédérer autour de lui tous les anticapitalistes. Et la Fédération pour une alternative sociale et écologique, qui regroupe notamment des communistes, a également pour but de "fédérer tous les partis de gauche" et de monter des listes unitaires pour les Européennes. L'un de ses visages, Clémentine Autain, expliquait au début du mois dans un entretien au JDD.fr que "sur le fond et stratégiquement, les bases d'un accord existent (...) Ce serait donc complètement incompréhensible qu'on n'y parvienne pas. Il en va de notre lisibilité et de notre crédibilité.".

 

Comme on peut le voir, tous ces gens là n’ont pas désarmé à créer une organisation pour concurrencer non le PS mais ce qui reste du PC pour le remplacer dans une doctrine qui consisterait à faire ce que le parti socialiste, devenu libéral social, ne peut plus faire ; être qu’un régulateur à gauche un peu dans le style de die-linke.

Bonjour la déception.

Nous les communistes, épris d’union, à condition qu’elle soit claire, nous nous devons de bien marquer notre identité.

Celle-ci est dans les entreprises et les lieux de vie.

Je ne serai pas dans cette tambouille si je pressens  et si se confirme que cette union n’est pas respectueuse des identités de chacun.

Nous le saurons bientôt, tout au moins je l’espère.

 

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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M
Je crois qu'on est mal parti, pour l'instant il y a des majoritaires et des minoritaires. Mais pour combien de temps les majoritaires du pcf le resteront ??? Moi ça me fait gerber !
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