REBELOTE « LA FERRARI ».
Publié le 22 Juin 2008
REBELOTE « LA FERRARI ».
J’ai regardé l’émission de Canal Plus : « Dimanche plus » où étaient invité par Laurence Ferrari, Olivier Besancenot et Bertrant Delanoë, pour nous parler de l’état de la gauche.
Encore une fois les mêmes… Rebelote…des vrais abonnés ces deux-là…
Encore une fois Marie George Buffet a été soigneusement évitée.
Madame Ferrari termine donc en beauté ses prestations sur canal plus avant de passer à TFI avec les encouragements de Besancenot et de Delanoë.
L’instrumentalisation Sarkosienne et de la grande bourgeoisie française bat son plein.
On ne doit plus voir que deux têtes à gauche : celle de la sociale démocratie chancelante et celle de Besancenot pour éviter qu’une gauche de progrès, que suggère le PCF, puisse voir le jour.
Et derrière ce fatras d’égocentriques, se profile la main de la droite pour assurer sa pérennité au pouvoir.
Ferrari ; je te pose cette question :
-Es-tu désigné par Sarkozy, dont on sait les grandes amitiés avec Bouygues, pour faire en sorte que TFI organise la bataille idéologique pour empêcher toutes possibilités à la gauche de progrès de changer cette société de merde.
Les faits interrogent !
Le montage de ce « dimanche plus » a été ignoble, il préfigure certainement ce qui se fera à TF1. Par exemple cet état de la gauche où l’on nous présente Besancenot comme le sauveur suprême, chouchou des médias et des instituts de sondage, puis le parti des travailleurs de Daniel GLUCKSTEIN sorti de la naphtaline pour faire peur, et en finissant sur la rencontre de Tours du PCF où l’on nous montre un vieux briscard coco, défendant le passé plutôt que l’avenir alors que le débat avait été d’une grande richesse et rempli d’espoir.
Et puis Dartigolles, porte parole du PCF, qui fait visiter des couloirs vides et qui nous fait part de sa vision réformiste de gauche pour aider Besancenot dans son couplet habituel « tous dans le même sac réformiste ».
Tout cela en contre vérité de ce qui se passait avec trois cents communistes débattant à Tours de l’avenir du parti et d’une gauche qui créerait les conditions d’un changement profond de société et de l’effacement de ce capitalisme qui fait tant de mal et tant de souffrances. Et aussi ce débat de la gauche européenne avec le PCF pour traduire une autre Europe que celle du capital avec des participants venant de tous les pays d’Europe samedi dernier.
Ferrari ! De quel droit peux-tu considérer le PCF moribond et les autres en pleine forme, toi qui n’as pas pris le moindre contact avec le PCF pour en discuter devant les téléspectateurs ?
Et puis j’ai remarqué que nos deux invités n’avaient qu’un discours électoral : rien de bien concret pour un changement de société : l’un cassant du sucre sur les partis de gauche autre que le sien et sur les syndicats et l’autre cherchant à bonimenter pour trouver les meilleures alliances.
Delanoë livrant ses penchants pour une gauche qui évolue vers le centre.
Besancenot fixant son discours autour de la contestation et la mise en évidence de sa personnalité et de sa cabane anticapitaliste.
Aucun d’entre eux n’a fourni une explication sérieuse de la défaite de la constitution européenne en Irlande.
Oui, vraiment, ceux qui croient au communisme pour dépasser cette société capitaliste ont toutes les raisons DE VOULOIR UN PCF en capacité de changer cette société et d'être d'un grand apport à une progressiste.
Bernard Lamirand