PRESIDENTIELLES EN FINIR AVEC CETTE ELECTION D'UN MONARQUE

PRESIDENTIELLES : EN FINIR AVEC LA MARE AUX CANARDS ET NE PLUS ETTRE LES DINDONS DE LA FARCE

Ils sont tous là.

Sur la ligne de départ.

Comme si de rien n'était, ils ou elles bandent leurs muscles, font leurs jogging télévisuels, se gargarisent de promesses, hennissent un peu partout et pour n'importe quoi et vont de ville en ville pour faire approches et risettes.

A la télé, ils passent en boucle, dans un rituel bien huilé par les faiseurs de présidents.

Comme des paquets de lessive ils sont mis en gondoles par les journalistes perroquets chargés de mettre en avant tel ou tel vedette.

La mare aux canards, qui sent la vase, envoie ses effluves d'égos. 

Dans le cloaque de la crise, ils font les beaux, il est vrai qu'un bon canard a de belles plumes sur lesquelles tout glisse, surtout le malheur des gens victimes du système.

Vous les connaissez: Sarkozy vieux canard déplumé par la crise, Villepin un caneton gaulliste usagé, Dupont Aignan un nostalgique du grand Charles, Bayrou qui voudrait bien occupé tout seul le centre de la mare, Hulot qui cherche une mare pas trop envasée pour faire ses ablutions, le clown Borloo qui voudrait prendre la place du chef canard, Holland un vieux canard datant de l'épopée gauche plurielle, Aubry une cane qui cancane attendant qu'un autre vieux canard change de mare en quittant le FMI (le dénommé Strauss-Kahn sauveur du capital), la Le Pen, une canette qui nasillonne et déjecte des rengaines virulentes contre la venue de canards migrateurs et enfin Mélenchon un canard sorti du nid socialiste et qui, comme un coucou, a mis son œuf pour faire une nouvelle nichée.

Tous ces canards sont englués dans cette vieille mare qu'il faudrait curer voire condamner.

A force de s'y traîner depuis 1958, la mare 5eme république a en effet fait son temps.

Le canard en chef actuel l'a tellement chargé de fientes qu'elle est complètement souillée.

Tout démontre qu'il faut en finir avec la mare présidentielle et rendre au peuple le pouvoir par ses représentants à l'Assemblée Nationale élus (es) à la proportionnelle.

Je pense que le PCF doit mener une campagne pour mettre par terre cette élection antidémocratique.

Chassaigne semble le vouloir.

Une telle bataille serait de nature à nous sortir de cette foire d'empoigne, de  cette comédie d'égos qui n'a qu'un sens: donner le pouvoir de décider à notre place pendant cinq ans à un monarque aux ordres du MEDEF.

Bernard LAMIRAND