Monsieur le Président... Partez...

Publié le 5 Juillet 2010

MONSIEUR LE PRESIDENT SARKOZY  PARTEZ

Ainsi des jouisseurs des deniers de la République viennent de quitter le navire.

Il y en a d'autres.

L'on dit dans les hautes sphères que pour assurer un peu de répit à votre protégé Woerth, complètement ensablé dans les méandres suisses de la dame de l'Oréal, vous auriez incité des ministres au départ accéléré.

C'est vrai, que lorsque l'on prêche l'exemplarité et que des ministres sont pris en flagrant délit  dans le pot de confiture, cela fait désordre.

Mais pouvez-vous vous arrêter là ?

Pouvez-vous devenir le chevalier blanc de cette république outragée ?

Le chevalier Blanc a été remercié sur le champ et il est parti après avoir fumé un bon cigare.

Vous ne pouvez pas vous arrêter en si bon chemin, vous avez prêchez à Toulon la moralisation du capital:   n'est ce pas ?

Alors d'autres têtes devraient tomber mais pourquoi pas la vôtre ?

Monsieur, vous vous êtes octroyé une méchante paie comme Président de la République, un avion qui coute bien plus cher que le voyage de Joyandet dans un avion privé;  vous dépensez sans compter en déplacements avec forces armées à l'appui, invités (es) pour la claque, bouclant ville et village sur votre passage.

Et puis, il n'est pas besoin d'aller chercher des preuves dans le fric dépensé pour votre renommée. Votre échec repose sur autre chose que des "des écarts", "des abus" comme dit le porte parole de l'UMP;  encore que " le Fouquet" rapporte gros à tous les invités que vous choyez depuis votre arrivée à l'Elysée avec le bouclier fiscal.

Non, vos revers sont sur d'autres terrains et en particulier le terrain politique ainsi que votre légèreté à l'égard des français.  Vous avez des comportements blâmables et que condamnent tous les français (voir les sondages).

Je pourrai énumérer toutes les invectives faites aux français et notamment vos envolées de charretiers dans les banlieues et lors de visites comme celle où vous avez maltraité un français qui refusait de vous serrer la main par une répartie indigne de votre fonction "casse toi pauvre c…".

Est-ce un langage à la hauteur de votre fonction?

Non… c'est même contre productif puisque maintenant dans les vestiaires de l'équipe de France de football les mots les plus vilains sont échangés entre les joueurs et entraineurs.

Et puis, il y a vos décisions iniques qui se manifestent de plus en plus. Vos promesses non tenues comme celle de Gandrange. Vos injonctions répétées contre le capitalisme immoral qui ont tourné court. On pourrait dresser un véritable catalogue de vos prestations, le lendemain désavouées, notamment au niveau international où nous devenons la risée du monde entier.

Egalement votre propension à vouloir tout régenter et à toucher à une démocratie qui s'étiole sous vos coups de boutoirs y compris dans les directions des médias publics jusqu'aux programmes.

Victor Hugo avait raillé Napoléon 3  dit "Napoléon le petit" et mis en exergue l'imbécillité de ce Président devenu empereur et qui conduisit notre pays à la défaite de Sedan. Nous n'en sommes pas là, mais n'est-il pas temps de mettre fin à cet état d'esprit délétère qui règne dans le pays et qui risque de l'enfoncer dans un populisme dangereux.

 N'est-il pas temps de vous retirer, de cesser votre mandat devant cet échec patent.

Notre pays n'a jamais été aussi mal en point: taux chômage, endettement, insécurité sociale, pauvreté, croissance en berne, baisse de la consommation des ménages, dégradation de notre système de soins et de santé etc.

Ce jour, nous apprenons l'opération chirurgicale des hôpitaux publics où des centaines de blocs chirurgicaux vont être voués à la casse.

La cour est pleine de votre politique malfaisante envers les français et en dernier lieu sur vos mesures visant à rallonger l'âge de la retraite entre 62 et 67 ans.

A force d'écouter cette vieille France revancharde auquel vous accordez  tout crédit, ce Medef qui tire les ficelles, vous plongez davantage le pays dans le crise; une crise que vous faites payer aux travailleurs par le chômage et par des salaires de plus en plus bas.

Partez  Monsieur Sarkozy.

Prenez votre retraite anticipée et n'attendez pas la dernière minute pour faire votre demande.

Elle vous sera accordée sans délais par l'immense majorité des français qui en ont assez.

Quittez les lieux avec votre "Bazaine" des retraites.

De nombreux français vous en serait reconnaissants.

Bernard Lamirand

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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