LES VEREUX DE L'EUROPE CAPITALISTE

Publié le 3 Août 2012

CA953RKSCAV80HM2CAXAD143CA2Q5M3ECAO9MQ8ZCA5AGZCLCAW3GA2FCAIEUROPE : LE FRIC TOUJOURS LE FRIC POUR LES RAPACES

Ce matin, c’est un article dénonçant ce monde de l’argent roi, pour ceux, bien entendu, qui en disposent et le réglementent en leur faveur.

De voir cet individu, Mario Draghi, menacer les peuples qui ne se conformeraient pas à ses directives, pour que les crédits de la banque centrale européenne s’ouvre, est intolérable.

C’est la dictature du capital sur les peuples.

Cette Europe que l’on nous disait démocratique, rempart contre les guerres d’influence entre pays la composant, n’est qu’un lieu de profit pour ceux qui en ont pris la possession.

Ce Draghi, démarcheur de ces banques d’affaires américaines profiteuses de l’austérité, va jusqu’à édicter les principes sur lesquels les pays en difficultés ne pourront emprunter que si c’est toujours plus d’austérité pour les peuples et en particulier les travailleurs.

L’idée est d’abaisser les salaires partout en Europe.

Certainement pour hausser les dividendes.

Là, on ne parle pas de coût du capital mais bien de coût du travail à réduire pour engendrer les meilleurs profits pour les gros actionnaires.

La crise du système capitaliste engendre donc les solutions les plus réactionnaires de ce système qui entend défendre à tout prix le relèvement de son taux de profit et de s’attaquer à tout ce qui a constitué pendant plus d’un siècle la remise en cause de cette loi générale décrite par Marx et qui consistait à mettre en place des droits salariaux pour le monde du travail et faire payer le plus cher possible, par la lutte, le prix de la force de travail en régime capitaliste.

A nouveau, ce Draghi, ce Dracula de la finance, veut imposer une nouvelle diète à tous les travailleurs et vous avez des politiques -si on peut encore appeler ces gens là des politiques-  qui s’inclinent ou ne disent mot, consentant pour ainsi dire à un retour à l’âge des cavernes sociales en Europe pour contenter le suceur de sang : le capital.

Hollande, celui qui avait fait de la finance son ennemi pendant la campagne électorale a rangé à la panoplie des promesses électorales son coup de gueule anticapitaliste.

Il a même mis son pédalo dans la remise ;  il vogue maintenant dans les embarcations du capital en acceptant le traité Merkozy et en refusant que le peuple se prononce.

Cette Europe n’est plus en guerre avec toutes les destructions et les drames que cela se faisait mais elle est en guerre économique et les peuples trinquent durement les destructions sociales et la misère s’installe partout pour satisfaire la rapacité des actionnaires.

L’argent coule à flot pour eux et ils se partagent le butin pris sur les salaires et les emplois détruits comme on le voit avec Peugeot, Sanofi et bien d’autres.

Ce monde capitaliste vient même parader aux jeux olympiques où l’on voit les gredins du capital voguaient sur la Tamise avec leurs yachts et  dépensaient en une journée ce qu’un travailleur ne gagne pas durant toute sa vie.

Oui, cette Europe n’est pas la nôtre. Elle n’a d’ailleurs jamais été celle du monde du travail.

Elle le révèle encore plus aujourd’hui en frappant le monde du travail et en déniant toute démocratie avec ses experts, ses lobbys, ses hommes liges politiques.

Elle est celle de l’argent sale, l’argent volé par le capital.

Organisons la riposte à la rentrée et faisons en sorte que le 9 octobre, lors de l’action pour le devenir industriel, des millions de salariés, de retraités, de chômeurs agissent contre les menées des détrousseurs de la Communauté Européenne.

Faisons en sorte aussi qu’un vaste mouvement politique de gauche, à l’instar du Front de gauche en France se constitue et renverse ce monde politicien véreux de Bruxelles.

Bernard LAMIRAND

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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