FRANCE INTER : ROQUETTE ENVOIE SES ROQUETTES CONTRE MELENCHON

Publié le 31 Mai 2012

461894284.jpg

La vraie violence

 

ROQUETTE ENVOIE SES ROQUETTES SUR FRANCE INTER

Voilà un personnage, Guillaume Roquette, journaliste, homme de cette droite libérale et dure qui va du Figaro en passant Valeurs actuelles,  qui pousse des cris d’orfraie contre Jean Luc Mélenchon, accusé de traiter des journalistes de fachos.

Certes, il faut prendre le temps de tourner sa langue quand on veut qualifier quelqu’un de facho : mais ce mot fait parti du vocabulaire populaire français, il révèle les comportements haineux de certains et nul ne peut reprocher à quiconque, de dire à des personnes qui se comportent dans leurs écrits, dans leurs paroles, dans leurs actes,  qu’ils ont des procédés qui ressemblent à ceux qui attisent les haines et que l’ont peut qualifier en langage populaire de « petit facho ».

Cette expression est souvent prononcée à la volée quand quelqu’un se laisse aller à des propos méprisant sur autrui où déformant sciemment la vérité pour nuire ;  on dit volontiers : « tu ne serais pas un ptit peu facho sur les bords ».

Roquette est un homme de droite assumé dans ses écrits et ses éditoriaux, il peut bénéficier, sans être contredit sur les antennes d’une tribune pour vilipender Mélenchon, c’est ce qu’il a fait ce matin à France-Inter et son intervention marquait une profonde animosité contre Mélenchon et aussi les communistes.

Il parle de violence dans les propos de Mélenchon et se réfère à des périodes où le PCF employait les mêmes méthodes, dit-il ;   période des années de la guerre froide, référence des positions prises par Mélenchon par rapport à Cuba, tout y a passé.

Il va même jusqu’à remonter à Robespierre, dans une caricature ignorant le contexte de l’époque.

A cette allure là, qu’attend- il pour dénoncer les tueries des monarques qui ont gouverné notre pays des siècles et des siècles jusqu’a la boucherie de la guerre 14/18 et aussi celle de la période où la bourgeoisie prend l’uniforme du nazisme.

Il faudra vous atteler Monsieur Roquette à réécrire les manuels d’histoire de nos écoles et vous aurez du boulot jusqu’à la fin de vos jours.

Ce qu’il oublie de dire Monsieur de Roquette, c’est que ces périodes de guerres où la violence, celle physique qui s’exprime, c’était la droite qui en était l’auteure à l’image de la commune de Paris. On peut aussi parler des expéditions en Afrique où des peuples ont été martyrisés et domptés par cette bourgeoisie infâme accompagnés il faut le dire avec la SFIO. Les violences  également faites à des peuples qui voulaient se libérer de l’étreinte capitaliste, ce n’était pas les communistes français Monsieur Roquette, c’était votre droite.

Pendant l’occupation, qui a combattu l’ennemi sinon les communistes et les gaullistes et l’on se souvient de ce que le général de Gaulle pensait d’une grande partie de cette bourgeoisie française et du patronat quand il a employé cette phrase comme un jugement : «  Je n'ai vu aucun de vous à Londres, Messieurs. Ma foi, après tout, vous n'êtes pas en prison ». 

Votre plaidoyer contre Mélenchon Monsieur Roquette, cela sentait la vieille cire ce matin sur France-Inter, celle d’un vieux mobilier où exhale ces vieilles odeurs, celles des haine anti-communiste dès que remonte l’influence de ce qui veulent justement un pays libéré de vos étreintes du profit.

Monsieur Roquette est un libéral dit-il, le libéralisme que l’on connait aujourd’hui dans le monde capitaliste est celui de la pire violence : celle de mettre des peuples à genoux comme le peuple grec.

Alors Monsieur Roquette, vos roquettes finiront dans les combles de l’histoire.

Jusque quand ceux qui luttent et qui sont accusés de violences auront le droit de professer leur idées et de dire ce qu’ils pensent de ces gens qui ont tribunes assurées chaque jour à la radio et à la télévision pour cracher leur venin.

Je ne conteste pas à Monsieur Roquette d’exprimer ses idées malfaisantes pour notre devenir économique mais quand est-ce que France-Inter confiera aussi la possibilité à des progressistes d’éclairer la vie politique de ce pays dans des éditoriaux et notamment les journalistes de l’humanité, jamais invité sur les plateaux de télé et de radio.

 

Bernard LAMIRAND

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article