LA GRANDE ARMEE

LA GRANDE ARMEE

NICOLEON 4 vient de nous livrer sa grande réflexion stratégique des armées.

Elle est lumineuse.

Pour mettre en place une véritable communauté de défense européenne, il faut passer par la case OTAN.

Que dit Sarkoléon « "Nous n'avons aucun poste militaire de responsabilité. Nous n'avons pas notre mot à dire quand les Alliés définissent les objectifs et les moyens militaires pour les opérations auxquelles nous participons", (..)"Le moment est donc venu de mettre fin à cette situation car c'est l'intérêt de la France et c'est l'intérêt de l'Europe".

"En concluant ce long processus, la France sera plus forte et plus influente. Pourquoi? Parce que les absents ont toujours tort. Parce que la France doit plutôt codiriger que subir.

Je dirai : codiriger les guerres américaines.

Combien de morts de soldats français ? L’avenir nous le dira hélas.

 Et tout cela pour les intérêts du capital.           .

Et bien voilà ! Le petit Napoléon rêve de devenir grand et d’être le stratège militaire qui manque à l’Europe. On sait comment cela s’est terminé avec les deux napoléons précédents : Waterloo et Sedan.

De Gaulle revient, ils sont devenus fous tes godillots !

Et puis quel mépris pour les représentants du peuple et de son premier ministre qui a prévu un débat à l’assemblée nationale !

Je pense que devant un tel camouflet, tous les représentants du peuple devraient organiser une journée «  assemblée nationale en deuil » et ne pas siéger ce jour là.

Tout compte fait, ce retour à l’OTAN, est gravissime. Les Français, parait-il, seraient partisans de cette réintégration. Tout dépend de la question posée, beaucoup ne se doute pas que derrière ce retour dans le commandement sous les ordres des américains, c’est nos jeunes gars qui iront se faire casser la g… pour les riches.

D’autre part, cela équivaut à créer à nouveau une confrontation avec la Russie.

Le retour aux guerres capitalistes n’est pas loin. Débarrassés de l’URSS depuis 1990 et du PACTE de Varsovie, les vieux démons de l’Europe, sous l’influence du capital, vont se réactiver et peuvent amener à des conflits d’intérêts.

C’est cela que nous prépare le drôle de l’Elysée et cela n’est pas drôle.

Bernard LAMIRAND