PCF : PROJET PARTAGE ET PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES

Publié le 3 Avril 2011

IMG-4723.JPGCONTRIBUTION DE BERNARD LAMIRAND PCF MONTATAIRE.

PCF: APRES LE CONSEIL NATIONAL D'AVRIL LES COMMUNISTES VONT AVOIR A  CHOISIR LEUR DEMARCHE POUR LES PRESIDENTIELLES ET LES LEGISLATIVES DE 2012

 

Début avril, le Conseil National du PCF va se réunir et discuter du projet partagé, de quelle candidature pour l'élection présidentielle et du lancement de la campagne électorale avec un aspect nouveau et intéressant le lien entre élections présidentielles et législatives.

Que le conseil national en débatte, rien de plus normal, sauf qu'il n'a pas le rôle de faire en sorte que tout soit bouclé à ce niveau, mais que le débat dans les sections puisse ensuite déterminer la conduite à tenir pour qu'à la conférence nationale de juin les adhérents communistes décident.

Une première remarque me vient à l'esprit, le Front de gauche constitue une stratégie unitaire intéressante, mais  à une condition qu'il permette à chaque organisation d'être  elle-même tout en s'unissant sur des objectifs communs.

Ce projet, s'il est vraiment partagé et comprend des mesures s'opposant au libéralisme, c'est tout compte fait faire du communisme.

Quel statut doit avoir cette alliance et ce projet partagé ?

Le Front de gauche n'est pas un parti , ni une sorte de "Die Lincke" à l'allemande, mais une constellation d'organisations qui veulent changer cette république aux mains d'une caste d'oligarques et amener des modifications fondamentales dans le domaine social  et économique rompant avec ce capitalisme destructeur tant au niveau national, qu'européen et Mondial.

Nous avons, tout compte fait, besoin d'un nouveau "Conseil National de la Résistance" définissant un programme progressiste de notre époque.

Le PCF doit être inspirateur d'idées communistes et garder comme les autres organisations, son identité (d'autant plus que sur certains problèmes, tels l'intervention des forces de l'OTAN en Libye, nous venons d'avoir de sérieuses différences d'appréciations avec Mélenchon).

Ces propos ne peuvent en rester à cela.

Chaque membre du PCF doit se déterminer sur une ligne de conduite qui nous amènera jusqu'aux élections présidentielles et législatives. Il ne peut déléguer son droit d'adhérent à quiconque et à des structures qui décideraient pour lui en lui demandant d'avaliser en juin une décision prise en petit comité. Le projet partagé, que l'on vient de nous présenter, fruit d'une longue négociation entre partenaires ne peut être considéré comme un texte intangible, il a besoin d'être confronté aux aspirations du peuple et il doit évoluer pendant toute la campagne électorale et ensuite quelque soit le résultat des élections.

De même la décision de l'adhérent doit être murement réfléchie face aux déferlements médiatiques pour imposer les pur-sang de l'arène qui frétillent déjà sur la ligne de départ, y compris au sein du Front de gauche (Mélenchon).

Tout est d'ailleurs fait pour occulter une éventuelle candidature PCF dans les sondages et dans les médias.

Une réflexion sur les sondages: méfions-nous de ces sondeurs, ils ne traitent pas la réalité du corps électoral, ils le segmentent et tissent des questions pièges pour les besoins de la cause et pour afficher telle ou telle star ou encore telle ou telle idéologie à faire avancer pour que les masses les gobent comme des vérités indubitables.

Ces sondages ignorent en plus les abstentionnistes.

Le Front de gauche a obtenu de bons résultats (raison gardée quand même !) aux cantonales; mais les cantonales n'ont rien à voir avec les présidentielles et les législatives. Les électeurs se prononcent différemment, certes il y a des ancrages, mais il y a l'enjeu national, international, la société dans laquelle on compte vivre et c'est là-dessus que le PCF doit travailler et les idées communistes peuvent faire du chemin dedans et dehors du PCF pour ce moment fort de la vie démocratique du pays.

L'abstention montre à quel point est l'état du corps électoral et en particulier dans les milieux modestes et chez les jeunes. Mais une chose est à noter , ils ne sont pas tombés dans le vote d'extrême droite comme réponse à leur colère.

C'est une donne importante pour les communistes, car dans ces abstentions, il y a ceux qui souffrent et qui attendent beaucoup des idées communistes pour que leur situation évolue dans le bon sens.

Il y a certes la remontée des thèses haineuses et fascistes de l'extrême droite- un cancer qui gagne des couches jusque là préservées- et le pétainisme de Sarkozy et de ses sbires qui sont prêts à aller loin dans des discours et des postures d'extrême droite pour garder le pouvoir.

Nous  observons aussi un gros travail médiatique pour écœurer les salariés et les gens modestes d'aller voter. Bref une sorte de scénario en cours, à l'américaine, où ne votent et ne se prononcent que les couches aisées et les élites et les personnes âgées que l'on traumatisent par la peur.

Notre démarche doit donc être de plein pied dans un renouveau communiste où les idées communistes viendront non seulement braver le capital mais montreront au peuple une vraie alternative de gauche travaillant à son rassemblement sur des bases solides face au libéralisme. Les idées communistes peuvent imprégnées le front de gauche et quand je dis "idées communistes", elles ne sont pas l'apanage du seul parti communiste et peuvent surgir chez les militants des autres formations.

Les idées communistes ont toutes les raisons de surgir en ce moment et au plus prés des gens pour que l'ensemble gauche bouge et ne reste pas figé sur les vieilles solutions de gauche plurielle dans le meilleur des cas , ou pire encore ne soit avalé en fin de compte par les thèses libérales de Strauss-Kahn, homme de rechange du grand capital.

Le  PCF doit préparer avec soin ces deux rendez-vous nationaux que sont les élections présidentielles et les législatives de 2012 et encourager ces idées communistes à pénétrer au plus profond du peuple: ce serait un excellent antidote  face au national populisme du front national.

Une telle attitude contribuerait certainement à sortir de l'abstention ces millions d'électeurs qui ne croient plus à la politique mais qui ne votent pas pour autant pour "la Le Pen" et ses acolytes et qui se méfient aussi du parti socialiste s'il reste ancré dans sa démarche libérale.

Venons-en à ce qui permettrait un "bougé communiste" à la hauteur de l'enjeu.

C'est le projet partagé.

Voici quelques propositions de ma part (peu importe l'ordre). Certains diront, comme d'habitude, que c'est utopique et pas crédible (vieillotte formule de ceux qui ne voient plus que le bout de leur nez).Et pourtant, est-ce si utopique que cela quand on voit avec quelle maestria la droite pour essayer de surmonter sa crise des subprimes a déployé des trésors d'imagination et surtout des trésors financiers dignes de la caverne d''Ali Baba ?

La démocratie citoyenne. Une conférence nationale démocratique, une sorte d'états-généraux, devrait déterminer les grands axes d'une nouvelle démocratie nous sortant de la cinquième république gaulliste arrivée à sa désintégration la plus totale par un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire, discréditant la France à l'étranger et ne favorisant que les riches (le président des riches).

Tout doit être fait pour que le peuple soit l'axe central des décisions.

Il faut en finir avec les oligarques, la mainmise des décisions par quelques initiés, pontifes, autocrates, journalistes aux ordres etc.

La presse doit être libérée de la mainmise des grands groupes financiers et industriels.

La radio et la télévision aussi. Toutes ces chaines doivent être l'affaire des auditeurs et téléspectateurs pour les programmes et les émissions tant culturelles que politiques.

En finir avec les spécialistes bien payés et aux ordres pour passer les messages du " tu bosses, tu chômes et tu te tais".

Tous les partis démocratiques ( LE FN doit être dissous) et les syndicats doivent avoir l'accès à ces moyens audio-visuels sans ostracisme.

Le Président de la république doit être le représentant de toute la nation et être élu par les assemblées. Son rôle consiste à être le garant de nouvelles institutions démocratiques issues des états-généraux et donc d'une nouvelle constitution.

Le premier ministre et son gouvernement seront  placés sous le contrôle des députés élus (es) au suffrage universel direct et à la proportionnelle. Le Sénat doit être supprimé et remplacé par une instance délibérant sur des projets à proposer à l'Assemblée Nationale concernant toutes les collectivités et le monde associatif.

Des référendums populaires peuvent être organisés sur appel de plus d'un million de signatures.

La démocratie à l'entreprise.

Il faut en finir avec la dictature patronale à l'entreprise. Le syndicalisme doit être protégé et aucune entreprise ne doit échapper à sa reconnaissance. Il doit être adapté en fonction de l'importance de l'entreprise. Il a pour rôle la défense des intérêts des salariés et la mise en place de conventions collectives progressistes. Le droit de grève est un droit inaliénable qui ne peut être encadré par des interdictions et des mesures pour le rendre inopérant.

Le comité d'entreprise est rendu obligatoire pour toute entreprise de plus de 10 salariés. Pour les autres, des groupements doivent les représenter. Le comité d'entreprise doit disposer du droit de veto contre des dispositions mettant en cause le devenir de l'entreprise.

Des entreprises à caractères stratégiques seront remis à la nation: les travailleurs et les usagers y joueront un rôle prépondérant.

L'éducation nationale: Celle-ci doit être la priorité des priorités quand on voit l'état de la formation citoyenne en ce moment et le retour à l'obscurantisme et à des formes de plus en plus stigmatisantes et antidémocratiques de la vie sociétale. Il s'agit de donner à tous les jeunes français l'instruction nécessaire de la maternelle à l'université pour en faire des citoyens à part entière, pour former et  répondre aux besoins et éclairer sur le monde dans lequel nous vivons et de mettre en place les conditions humaines et matérielles pour qu'il en soit ainsi. L'école laïque doit être accessible à tous et les financements publics doivent aller à l'école publique uniquement. La formation professionnelle doit être développée en fonction de l'évolution des techniques industrielles, commerciales, de services publics. La contribution patronale doit être sérieusement revue à la hausse. Les écoles professionnelles ne doivent plus être sous le contrôle du patronat mais des organisations syndicales de salariés.

 L'emploi. Un vaste plan quinquennal pour la formation et l'emploi doit être mis en place avec l'objectif de ramener le chômage à un taux résiduel. Cela implique une nouvelle politique industrielle, la recherche, le développement technologique. Le paiement à 100% de toutes les heures supplémentaires au-dessus des 35 heures. Une telle mesure aurait des effets dissuasifs pour ceux qui utilisent les HS pour ne pas embaucher.

La reconquête industrielle passant par la relocalisation en France d'entreprise parties à l'étranger pour exploiter férocement et pour une bouchée de pain les salariés de ces pays devenus de nouveaux esclaves du capital. Il  faut taxer toutes ces entreprises à capitaux européens qui déplacent les moyens de production pour exploiter les travailleurs à bas prix.

Certains diront que je suis un doux rêveur. Oui et alors ! Mais pas si rêveur que cela, en effet c'est un objectif haut, mais pourquoi de telles propositions seraient irréalisables et que celles du patronat de rafler des centaines de milliards aux salariés seraient plus crédibles et acceptables ?

Banaliser les extraordinaires profits et dénigrer des projets en emplois d'une telle ampleur ne reviendrait-il pas admettre alors que la jouissance capitaliste est une fatalité et que le salarié et le retraite n'ont qu'à regardé le train de la richesse leur filer sous le nez.

 

 La Jeunesse. La première attention doit être portée sur la réussite scolaire de tous les jeunes, ce qui suppose des moyens appropriés décrits dans le chapitre éducation nationale. En dehors de cela, la question primordiale pour un jeune c'est l'emploi. Un projet partagé du Front de gauche doit être porteur de décisions favorisant l'emploi et la formation des jeunes. Pour la durée de la législature, chaque entreprise devra remplacer chaque départ en retraite à 60 ans par l'embauche automatique d'un jeune. Dans l'administration et les services publics 500000 emplois jeunes seront crées et les embauches se feront sous statut de la fonction publique.

 Les salaires et les pensions de retraites feront l'objet de négociations annuelles fixant les augmentations en fonction du coût de la vie et de la richesse créée. Pour les services publics, la négociation se fera avec les représentants du gouvernement sur les mêmes bases mais dans le cadre d'un statut des fonctionnaires. Dans le privé, suppression de toute rémunération dépassant 10 fois le SMIC annuel. L'intéressement et la participation doivent être transformés en salaire et de ce fait serons soumises à cotisations sociales.

Au niveau interprofessionnel, les syndicats auront à discuter de la mise en place de règles nouvelles limitant les emplois à durée déterminées. Plus aucune discrimination salariale  et de carrière ne sera tolérée vis-à-vis des femmes, des handicapés, des jeunes.

Une haute autorité veillera à l'égalité homme-femmes.

La santé: Il faut revenir aux grands principes du Conseil national de la Résistance. La santé est un droit pour tous. Il ne peut y avoir de discrimination en fonction du revenu de chacun ou de son origine. La santé ne doit pas être une marchandise. L'hôpital doit redevenir une structure uniquement public avec tous les moyens nécessaires mis à sa disposition par le budget de l'Etat comme ressource principale. L'hôpital, lieu de profit pour des actionnaires ou lieu pour se faire du fric avec des médecins pratiquants des tarifs usuraires doit être banni.

Le système mis en place par la droite (ARS),  fonctionnant comme incitateurs de centre de profits, doit être supprimé. L'hôpital public doit être placé sous la responsabilité des élus, des syndicalistes, des usagers.

La sécurité sociale doit être le pilier central en matière d'assurance maladie avec la gratuité des soins pour tous les assurés. Les mutuelles doivent tenir uniquement un rôle de prévention. L'industrie pharmaceutique doit être nationalisée.

Le financement de l'assurance maladie doit être assuré par la cotisation salariale et celle de l'entreprise dont il faut revoir le niveau du financement et la fin de toutes exonérations. Il faut faire évoluer la cotisation sur la totalité de l'assiette des salaires et instaurer une taxe prise directement sur les dividendes distribués.

La retraite: Celle-ci doit-être accessible dés l'âge de 60 ans sans abattement pour tous. Il faudra donc que la loi portant réforme des retraites votée par le gouvernement de droite soit abrogée. Tout travailleur ayant eu des conditions de travail difficiles peut faire sa demande de retraite à 55 ans à taux plein.

Les 8 millions de salariés qui ont manifesté en 2010 doivent être entendus par tous les partis de gauche et l'engagement de chacun doit être signifié publiquement.

Le financement sera assuré de la même manière que pour l'assurance maladie.

En aucun cas, il ne sera mis en place des régimes de retraite par capitalisation et l'idée d'un système par points sera abandonnée car il individualise la retraite et sonne le glas de la solidarité.

A noter que pour l'ensemble de la Sécurité sociale, l'on reviendra aux élections par les salariés des administrateurs dans chaque branche comme en 1947.

 

Le logement. Construction de 5 millions de logements sociaux pendant toute la législature. Ces logements sociaux doivent répartis de façon à ce qu'ils soient présents partout. Aucune location ne doit représenté plus du quart du revenu de la personne ou de la famille locataire jusqu'à hauteur de  ressources à 5 smic mensuels.

L'accession à la propriété doit être à taux zéro pour toutes familles n'ayant pas un revenu dépassant le niveau ces 5 SMIC mensuels.

Une grande politique de logement de cette nature permettra de créer des dizaines de milliers d'emplois.

La sécurité. C'est par un vaste programme éducatif et culturel que les questions du vivre ensemble et du respect citoyen permettront une république citoyenne. La justice de classe devant faire place à une justice citoyenne. La police et les éducateurs de quartiers auront un immense rôle à jouer ce qui supposera des moyens très importants pour des emplois qualifiés et en effectifs. Les villes, villages, cités doivent faire l'objet d'un plan citoyen mettant en œuvre ces moyens et en particulier de ramener la vie sociale associative, culturelle et sportive. Il faut redessiner ces lieux de vie en remettant les services publics, les centres médicaux, les commerces. Le vivre ensemble doit être encouragé et des rencontres citoyennes sous la responsabilité des habitants doivent renaitre à l'exemple de ces fêtes des voisins. Il faut redonner du contact et des liens entre ce qui composent les populations de nos villes et banlieues. Enfin il faut en finir avec toutes les formes larvées d'un état policier visant à la stigmatisation de population.

Le transport: C'est un des postes qui coûte cher aux salariés qui doivent se déplacer pour travailler d'un domicile de plus en plus éloigné de leur lieu de travail. L'entreprise doit prendre en charge la totalité des frais de transport SNCF et des services urbains de transports pour leurs salariés. Les retraités, les chômeurs, les jeunes doivent bénéficier de la gratuité des transports urbains.

La SNCF doit retrouver toute sa place de service public et développera le transport par voie ferré (ferroutage) afin de réduire considérablement le transport routier devenant de plus en plus gênant, couteux, polluant la planète  et inefficace quand on voit des salades et des tomates par exemple partir d'Espagne vers les pays du Nord et les mêmes productions partir également du Nord pour atterrir dans les mêmes entrepôts du sud.

L'Energie. C'est un comité d'usagers qui fixera les tarifs concernant le prix de l'Electricité, du Gaz et des pompes à essence. Suez-Gaz de France sera nationalisé sans indemnité aux actionnaires et EDF redeviendra une entreprises nationale débarrassée de ses parasites actionnaires. Total sera remis à ses salariés et tous les actionnaires seront non indemnisés: ceux- ci ayant bien profité des royalties pendant ces nombreuses années. Toutes les énergies doivent être examinées selon leur utilité pour les consommateurs, selon leur sécurité pour les habitants proches des installations telles le nucléaire, et aussi pour leurs disponibilités pour les peuples de la planète.

Une instance devrait mettre de l'ordre dans ce qui ne profite qu'aux intérêts privés et prendre dés décisions pour garder une planète habitable avec l'eau et l'air pur.

 

L' Eau. L'eau est un bien précieux pour chaque français et pour les peuples de toute la planète. Elle ne peut plus être un moyen de se faire du fric. Elle doit être protégée et non gaspillée à travers des opérations telles les énergies vertes. Elle doit être placée sous le contrôle des états et une sorte d'ONU de l'eau devrait voir le jour face aux risques de conflits sur cette substance essentielle tant pour l'humain que pour la nature qui est notre espace vitale. Une conférence nationale devrait déterminée de nouvelles règles, notamment d'en refaire un service public débarrassé du profit.

Ecologie et environnement.

La planète est l'affaire de tous les citoyens du monde. Elle doit être protégée. Il faut commencer chez nous, en Franc et en Europe. Les propositions faites par André Chassaigne, candidat à la Présidence de la République sont à la hauteur de l'enjeu et je les partage.

Enfin concernant les candidatures à l'élection présidentielle et aux législatives. Celles-ci devront être présentées à tous les adhérents et le vote de la conférence nationale de Juin devra se faire par les adhérents, ce qui supposent de leur demander individuellement leur avis comme le précise nos statuts.

Les résultats de ce vote sera ensuite porté à la connaissance des autres partenaires du front de gauche.

C'est à ce moment là (murissement du projet partagé Front de Gauche) que la candidature retenue par le parti communiste sera au même titre que les autres candidatures (celle de Mélenchon pour l'instant) présentée dans le Front de gauche réuni en assemblée extraordinaire et c'est sur une proposition d'un comité ad 'hoc composé de personnalités incontestables et amies  qui auraient à présenter la meilleure candidature en capacité de porter le projet partagé.

On pourrait d'ailleurs créer un comité de campagne composée de tous les candidats (présidentiels et législatifs) pour mener une bataille ensemble couplant les deux élections.

Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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B
<br /> <br /> Je suis tout à fait d'accord avec les propositions ci dessus. j'ajouterais simplement que les entreprises qui licencie aurons à rendre tout les prêts qu'ils ont obtenu. cette démarche sera<br /> déclenchée par les syndicats.<br /> <br /> <br /> <br />
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