NOGENT SUR OISE ET L'HUILE DE COUDE

Publié le 10 Avril 2011

 

50628394.gifNOGENT SUR OISE MANQUE D'HUILE DE COUDE

Jeudi, vers les 6h30 du matin, je décide vu le beau temps, de faire une petite marche pour me rendre à la gare et prendre le train en direction de Paris.

Superbe l'allée qui jouxte le parc Hébert avec ces cerisiers du japon en fleur, magnifique ce parc avec ces arbres dont le bourgeons éclatent et nous offrent une magnifique couleur verte. L'air semble pur, quelques émanations cependant provenant de dépôts de gas-oil lorsque que l'on passe devant l'ancien garage Renault.

Le chemin vers la gare se poursuit, des massifs de fleurs montrent que la municipalité de Nogent et ses jardiniers ont du gout et me voilà gravissant le pont de chemin de fer, nous sommes toujours sur le territoire de Nogent sur Oise, soudain, avant d'arriver au carrefour qui mène vers le parking de la gare que vois-je: de longues trainées d'herbes folles complètement grillées. Je  me pose la question: ce ne peut être la chaleur de l'été qui les a brûlé à ce point et je soupçonne immédiatement l'ennemi qui a fait cela et j'en déduis que le général pesticide est passé par là.

Le coin est nettoyé comme disent les commandos quand ils ont arrosé avec leurs pistolets mitrailleurs une zone à sécuriser.

L'herbe folle a trouvé son maitre.

Elle mettra du temps à repousser.

La propreté et l'ordre pesticide régnera dans le secteur.

Un peu de round-up où d'autre chose du même acabit, et hop là, et on a pas besoin de l'huile de coude qui coûte la peau des fesses.

Pendant ce temps, le général pesticide, ne s'est pas contenté de prendre possession de la voie publique en éliminant les braves herbes dites folles: il a pénétré dans la terre, il attend quelques ondées pour imprégner de sa marque la nappe phréatique, les ruisseaux et même les stations d'épuration de l'eau qui nous feront  goûter tôt ou tard le goût du round-up.

L'eau est alors polluée.

Nogent sur Oise est une ville qui aime la nature, les plantations d'arbres, ses jardiniers sont des orfèvres en la matière, mais on ne peut aimer la nature que si on la protège contre les pesticides qui d'ailleurs ne se contentent pas de tuer les herbes folles mais aussi les abeilles et tous ces insectes si utiles pour notre vie.

Allons, un peu d'huile de coude.

 

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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