LA CRISE VA DEFERLER…… Article de Bernard Lamirand

Publié le 23 Mars 2008

LA CRISE VA DEFERLER……    Article de Bernard Lamirand

 

Les élections municipales et cantonales étant terminée, le pouvoir revient à la charge pour mettre en œuvre  et accélérer sa politique de terre brûlée en ce qui concerne les acquis sociaux.

Ce soir, le débat à l’émission de Moatti « Ripostes » a révélé ce que le président de la république et son gouvernement s’apprête à faire pour le libéralisme économique.

Une politique d’austérité dépassant les vieilles recettes de rigueur exercées par des gouvernements de droite comme de gauche, où les principales victimes seront les salariés et les retraités.

D’entendre le ministre chargé des relations avec le parlement indiquait que le crise allait être dure ; affirmation reprise par d’autres participants de droite, qui en rajoutaient,  pour en faire une obligation de se serrer la ceinture, montre que ce pouvoir a des objectifs clairs qu’il cache derrière des histoires de personnes qui font, en quelque sorte,  que de constituer un écran de fumée pendant que les dépeceurs du social agissent.

La crise nous viendrait des Etats-Unis et rien ne pourrait l’arrêter.

C’est une crise financière ont-ils dit, ce qui est exact, mais on oublie de préciser qui en est le responsable : le système capitaliste et la spéculation financière qui ronge les économies capitalistes.

Marx a vraiment raison.

Chacun y allant de son couplet pour avertir le peuple qu’elle est à nos portes et à celles de l’Europe et que nous n’y pouvons rien au niveau de la France.

Une façon de préparer Monsieur tout le monde français à de nouveaux sacrifices.

Seul le président de la république quand il dirigera l’Europe, à partir du second trimestre pourra faire des propositions dont on peut douter qu’elles seront pour toucher à la caisse les « richards européens » qui l’entourent .

Mélenchon,  seul participant de gauche à ce débat, a tenté de définir les responsabilités du système capitaliste mondialisé, je m’interroge d’ailleurs s’il ne devrait pas prendre sa carte au PCF, ses propos marxistes étaient justes.

Cette crise n’est pas en effet imbattable si la France prend des mesures pour atteindre les coupables : ceux qui spéculent et que défend Strauss-kahn ou encore Ségolène Royal qui ont tous deux défendu le traité constitutionnel européen permettant justement à ces spéculations financières de se répandre dans le monde à travers les       grosses banques, les assurances, les fonds de pensions et les multinationales.

Tous ces gens de droite présents à cette émission, notamment Jean François Khan, dans leur dithyrambe contre Sarkozy, n’ont qu’esquivé la vrai question : la faillite du capitalisme.

Les réformes viseront essentiellement à faire payer les pauvres et à protéger les riches dans cette crise du capital où la social-démocratie française et européenne est prête à se coucher devant le « dollar roi » et les Etats-Unis.

Il est évident que la première des réformes qu’ils visent en France :  c’est la sécurité sociale et les retraites.

L’obligation de passer à 65 ans est d’or et déjà inscrite dans le programme gouvernemental comme la réduction des dépenses de santé qui toucheront les plus exposés aux risques de la maladie.

L’emploi sera à nouveau sous une pression maximale pour abaisser les salaires et accentuer la précarité et les cadences de travail.

Le chômage servira pour mettre en concurrence les salariés.

La manifestation syndicale de samedi prochain doit donc être un premier avertissement et il importe que nous soyons nombreux dans la rue pour dire non à la casse de notre système de santé et de retraite que veut nous imposer le gouvernement Fillion et le MEDEF.

Le combat continue donc et le PCF a toutes les raisons de prendre la tête de ce combat pour que cette droite soit battue avant les échéances de 2012.

Et pourquoi pas, même si l’histoire ne se répète pas, de créer les conditions d’une telle mobilisation du peuple que le pouvoir Sarkozien soit obligé de rendre les armes et de procéder à de nouvelles élections avant cette date.

Le peuple peut changer la donne.

La rue est les occupations des lieux de travail sont aussi une façon d’exprimer le départ anticipé de cette droite.

 

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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