DICTATURE AU TRAVAIL
Publié le 28 Décembre 2007
Fillion vient de nous gratifier d'une nouvelle menace sur le droit du travail: la disparition prochaine du temps légal de travail.
Les heures supplémentaires ne seraient plus calculées à partir de l'horaire légal de 35 heures.
Des accords devraient être passés entre les organisations syndicales et patronales pour consigner dans les accords d'entreprises et les conventions collectives cette nouvelle pratique.
Pour Fillion, la négociation c'est de faire appliquer, les deux doigts sous la couture du pantalon, ses ukases et les consignes du MEDEF.Les syndicats devenant, pour lui, une courroie de transmission des politiques antiisociales décrétées.
Que resterait t'il de la durée légale de travail aprés cette mesure, et celles prises précédemment pour les patrons, de libérer toutes les possibilités de faires des heures supplémentaires en fonction de leurs besoins avec en plus le travail du dimanche et des jours fériés?
Cette décision de Fillion de ne plus majorer à 25 %, dés le dépassement des 35 heures, va créer des conditions d'horaires à la carte et prépare la fin d'un horaire de travail délimité à la journée, à la semaine ou au mois.Un faux gré à gré sera la nouvelle règle auquel le salarié sera pieds et poings liés.
La souplesse comme le dit Fillion !
Souplesse que pour pousser au maximum l'expoitation des hommes et femmes au travail.
On reviendrai ainsi à l'octroi d'heures selon les besoins patronaux : une manière de faire que les salariés (es) du commerce connaissent avec des horaires à la carte selon les besoins patronaux du moment.
Ce gouvernement montre vraiment ce qu'il est : un gouvernement à la solde du MEDEF et de ses objectifs d'en finir avec le code du travail et le droit social identifié par des lois.
Quand on lit les arguments de Fillion, il y a de quoi être sidéré par le côté mépris des salariés et de leurs droits au travail.
Même chose pour les organisations syndicales auxquelles il leur demande de s'exécuter et de traduire dans les accords d'entreprises ou les conventions collectives ses mesures antisociales.
En même temps, la duperie "du travailler plus pour gagner plus" en prend un coup, car les salariés qui comptaient faire des heures supplémentaires et se les faire payer à partir des 35 heures seront "marrons".
Ils le seront d'autant plus, que Fillion permet au patronat une totale liberté d'organiser les heures en fonction de leurs besoins, et notamment de les faire exécuter dans des contrats où le nombre d'heures allouées sera souvent inférieures à ce qui restera d'une durée légale assassinée.
Une "dictature des horaires" voilà à ce que risquent d'être confronté demain tous les salariés et nous sommes loin de ce contrat de travail de sécurisation des parcours professionnels.
Avec cet ukase de Fillion, les travailleurs n'auront aucune liberté sur la fixation des horaires et heures de travail, perdront sur tous les tableaux : en temps de travail, en heures majorées, en salaires et en emplois indéterminés.
Toutes les raisons d'être dés les premiers jours de janvier à l'action pour le pouvoirs d'achat et de réelles garanties collectives.
Bernard LAMIRAND
Les heures supplémentaires ne seraient plus calculées à partir de l'horaire légal de 35 heures.
Des accords devraient être passés entre les organisations syndicales et patronales pour consigner dans les accords d'entreprises et les conventions collectives cette nouvelle pratique.
Pour Fillion, la négociation c'est de faire appliquer, les deux doigts sous la couture du pantalon, ses ukases et les consignes du MEDEF.Les syndicats devenant, pour lui, une courroie de transmission des politiques antiisociales décrétées.
Que resterait t'il de la durée légale de travail aprés cette mesure, et celles prises précédemment pour les patrons, de libérer toutes les possibilités de faires des heures supplémentaires en fonction de leurs besoins avec en plus le travail du dimanche et des jours fériés?
Cette décision de Fillion de ne plus majorer à 25 %, dés le dépassement des 35 heures, va créer des conditions d'horaires à la carte et prépare la fin d'un horaire de travail délimité à la journée, à la semaine ou au mois.Un faux gré à gré sera la nouvelle règle auquel le salarié sera pieds et poings liés.
La souplesse comme le dit Fillion !
Souplesse que pour pousser au maximum l'expoitation des hommes et femmes au travail.
On reviendrai ainsi à l'octroi d'heures selon les besoins patronaux : une manière de faire que les salariés (es) du commerce connaissent avec des horaires à la carte selon les besoins patronaux du moment.
Ce gouvernement montre vraiment ce qu'il est : un gouvernement à la solde du MEDEF et de ses objectifs d'en finir avec le code du travail et le droit social identifié par des lois.
Quand on lit les arguments de Fillion, il y a de quoi être sidéré par le côté mépris des salariés et de leurs droits au travail.
Même chose pour les organisations syndicales auxquelles il leur demande de s'exécuter et de traduire dans les accords d'entreprises ou les conventions collectives ses mesures antisociales.
En même temps, la duperie "du travailler plus pour gagner plus" en prend un coup, car les salariés qui comptaient faire des heures supplémentaires et se les faire payer à partir des 35 heures seront "marrons".
Ils le seront d'autant plus, que Fillion permet au patronat une totale liberté d'organiser les heures en fonction de leurs besoins, et notamment de les faire exécuter dans des contrats où le nombre d'heures allouées sera souvent inférieures à ce qui restera d'une durée légale assassinée.
Une "dictature des horaires" voilà à ce que risquent d'être confronté demain tous les salariés et nous sommes loin de ce contrat de travail de sécurisation des parcours professionnels.
Avec cet ukase de Fillion, les travailleurs n'auront aucune liberté sur la fixation des horaires et heures de travail, perdront sur tous les tableaux : en temps de travail, en heures majorées, en salaires et en emplois indéterminés.
Toutes les raisons d'être dés les premiers jours de janvier à l'action pour le pouvoirs d'achat et de réelles garanties collectives.
Bernard LAMIRAND