CODIV 19 LA BOURSE OU LA VIE PAR BERNARD LAMIRAND

Publié le 11 Mai 2020

Ce poème d'un amateur que je suis, vaut réponse à cette campagne  contre la CGT suite au jugement en référé du tribunal concernant la reprise du travail à Renault Sandouville.

L'ironie et l'humour sont parfois les meilleures réponses à cette frénésie d'attaques contre la CGT et en s'emparant des propos de quelques exaltés produisant  l'inverse : permettre à l'adversaire de classe d'être la victime et non le coupable dans cette affaire.

Bernard LAMIRAND

 

CODIV 19 LA BOURSE OU LA VIE

Un beau jour par un temps sombre

Pas un chien dans les rues

Une bestiole  avait surgi de l’ombre  

Et le peuple à l’abri se cachait de sa vue

 

Un drôle de virus avait envahi la terre

Il pénétrait par tous les pores

Rien ne pouvait l’arrêter vers l’ossuaire

Chacun découvrait qu’il était de la mort

 

Et la frayeur régnait y compris chez Capital

Il avait peur de perdre ses bijoux de famille

Dividendes, actions, rentes c’était le chacal

Alors  il lui fallait médications pour le vil

 

Capital s’y résolu  la mort dans l’âme

Trouva  Eurêka travail à domicile comme hymne

Vieille rengaine des temps anciens  qu’il clame

Ou femmes et enfants bossaient pour la frime

 

Point de salariés dans les antres du diable

Qu’à cela ne tiennent vaqueront à demeure

Point de coûts mais  matériel comparable

Le gredin savait disponibilité à toute heure

 

Le microbe lui n’en demandait pas tant

Mais il était maintenu à la maison

Il dépérissait à vue d’œil et le Capital s’en apercevant

Pris courage à deux mains avec raison

 

Remettre les gaz en route dans l’auto

La rente attendant jours meilleurs plus de bravades

Le président du Capital en fit son déjeuner illico

 Les prolos déconfinés fini la rigolade

 

 

Il dit à ses comparses exorcisons le capital

Avec son mètre embobiné traça les distances

Sorti  masques gardés en secret pour autres carnavals

Intima la reprise en commençant par  l’enfance

 

Métro boulot dodo alors se réveillaient par beau matin orageux

Dans les antres du capital il fallait montrer pattes saines

Pour y subir joug et celui du crabe miteux.

  Résistants eurent toupet d’y mettre le bazar dans la chaine

 

Voulaient plus de garanties, les tribunaux obtempérèrent

Les hydres coutumières ne purent  souffrir mise en cause

La rente, l’actionnaire, le capital, alertèrent

Les fils à la patte dirent infortune et sinistrose

 

Alors  le guide d’un coup de menton

 Ordonna aux panurges de suivre la bourse

 Pour filer doux comme des moutons

Sans s’occuper du virus et de la vie.

 

        

 

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #HUMOUR, #poêmes

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