14 JUIN : UN GRAND RAPPORT DE FORCE

Publié le 15 Juin 2016

14 JUIN : UN GRAND RAPPORT DE FORCE

Ah, les équipages néolibéraux et dit sociaux démocrates étaient hier dans tout leur état !

Ils étaient main dans la main -paroles mielleuses puis belliqueuses- réunis pour les questions hebdomadaires à l’Assemblée nationale.

Que reste-t’il de ce qui différencie ces tenants des pouvoirs de la cinquième république gaulliste ?

Rien, sinon la course au pouvoir et à la carrière et aux bonnes rémunérations pendant qu’ils demandent au peuple de se serrer la ceinture.

Le pèlerinage à Colombey-les deux églises, pour l’anniversaire de l’appel du 18 juin du général De Gaulle en est la dernière manifestation de ce Président de la république reniant ses propres engagements. Il se sent bien dans les habits de cette constitution de monarque et pour cela il a revêtu les habits de la droite et du patronat.

La risette du chef de l’Etat vers la droite à son envers avec le dédain qu’il exprime au monde du travail.

On les sentaient fébriles ce 14 juin après-midi sur les bancs de l’assemblée nationale, ils ne pouvaient admettre l’énorme manifestation des travailleurs à l’appel des organisations qui pointaient son nez dans les rues de la capitale.

1 300 000 manifestants, cela compte, et dans d’autres occasions une telle mobilisation aurait fait sauter nombre de gouvernements.

Le chiffre donné par la police est ridicule.

La surdité gouvernementale semble absolue.

Valls est droit dans ses bottes patronale. A le regarder de près, regard et mine altière, le personnage semble se draper dans l’intransigeance la plus complète.

Une intransigeance de façade : ils ont peur des masses….. Et toutes leurs stratégies est de chercher le pourrissement comme l’ont toujours fait les pires réactionnaires de ce pays.

la violence d’état s’exprime pour contraindre le monde du travail à accepter la loi scélérate préparée par le patronat véritable maitre du jeu. Un patronat qui pousse ce gouvernement le plus loin possible pour faire le sale boulot.

La surdité dans ce cas là n’est donc qu’une mascarade : Les socialistes ( ce qui en restent) font semblant d’être « sourdingue » mais en fait ils chient dans leur froc.

Le peuple qu’ils prennent à témoin ne leur est pas favorable et malgré tous les coups bas et la pression médiatique. Ils n’arriveront pas à leur fin et n’escomptent plus que le 49/3 pour faire avaler leurs « saloperies ».

Tristes sires que sont ces renégats socialistes, un mot que l’on utilise rarement mais qui correspond aux impostures de ces individus qui dirigent ce pays.

Il fallait les voir hier après-midi, à l’Assemblée nationale, pratiquer l’amalgame et passer de l’hommage rendu à un policier et à son épouse assassinés par un émule de Daesh à un consommé de propos qui n’avaient rien à voir avec l’hommage rendu.

La décence et les quelques précautions prises par Valls n’ont duré que peu de temps et vite les questions réponses ont consisté à s’en prendre aux manifestants du 14 juin, aux grèves et aux occupations, aux violences des casseurs etc.… Tout cela entremêlé pour permettre de fustiger les manifestants et les grèves et de combiner casseurs et manifestants.

Droite et les socialistes ont alors rivalisé pour congédier les manifestations au point même de les interdire comme le requerissait une droite méchante maniant les coups de menton auxquels répondaient ceux de Cazeneuve, celui-là se coulant dans un état de droit dont chacun sait qu’il est le droit des puissants .

Violence était le mot le plus employé, ils l’ont détecté dans un fouillis verbeux où se mêlaient les affiches de la CGT, les ragots de Facebook, les islamistes, Daesh etc.

Nous n’étions pas loin de la CGT terroriste… presque les relents de la période de la guerre froide.

Tout cela pour faire l’impasse sur ce qui se passait dehors :une grande manifestation nationale qui se déroulait et où le monde du travail pointait du doigt ce beau monde allié du fric à foison pour les quelques-uns. Ces quelques-uns que les socialistes servent et qui veulent renvoyer le monde du travail dans les catacombes de l’exploitation capitaliste du 19eme siècle.

Il ne manquait plus que Marine Le Pen pour prendre au mot ce gouvernement détestable sur l’état de guerre décrété par le sombre Valls en le sommant de faire la guerre. Là est la vraie violence, celle qui déclenche les haines et dont voit l’Europe devenir une fabrique d’extrémistes de droite que l’on retrouve d’ailleurs parmi les casseurs et les hooligans venus en découdre dans le cadre de la coupe d’Europe de football.

Alors oui Messieurs et Mesdames de la société dominante, du 1%contre les 99%, l’affrontement de classe est la conséquence de la violence patronale au travail et de cette loi dite du travail qui va codifier pire pour demain que j’appellerai volontiers la loi de la précarité pour les travailleurs et des agréments financiers pour les actionnaires .

1 300 000 manifestants, des français qui soutiennent les actions menées par les organisations syndicales, une votation citoyenne qui rencontre un grand succès contre le projet travail, montrent que ce gouvernement est sous les charbons ardents de la défaite.

Rien n’empêcheras les luttes de s’élever encore plus et rien n’arrêtera la colère populaire, ni le 49/3 ni le chantage au retour de la droite.

Le peuple du travail a bien compris qu’avec ce projet de loi, c’est son devenir pour longtemps qui est en cause et celui de ses enfant et petits enfants.

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Luttes

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