LE BILLET DU DIMANCHE DE BERNARD

Publié le 22 Février 2015

LE BILLET DU DIMANCHE DE BERNARD

LE BILLET DU DIMANCHE DE BERNARD

J’innove.

Chaque dimanche et cela n’a rien à voir avec le travail d’aliénation des jours féries et dimanches prévu par la loi scélérate de « Macaron », je livrerai quelques opinions sur les choses qui m’ont particulièrement marquées dans la semaine.

Ce billet sera le plus bref possible.

Ce dimanche je l’intitulerai justice de classe.

Une justice de classe qui a fonctionné pleinement cette semaine dans quelques affaires où les procès s’adressaient à des nantis du pouvoir et de l’argent roi.

Dans chacune de ces affaires, le jugement n’a pas encore été rendu partout, le procureur de la République a été exquis envers « les aisés ».

Je ne citerai que les faits.

D’abord une affaire financière, une grosse, un holdup commis sur une vieille femme qui n’avait plus sa tête pour calculer les énormes liasses de billets qu’elle distribuait aux pauvres des quartiers huppés de Paris et des alentours.

Le procureur saisi d’une grande humanité a proposé des peines légères et pour certains l’abandon de toutes poursuites.

A Lille, le graveleux a atteint des sommets, pas dans les sommets du FMI, mais les sommets de la distraction, un homme pourtant réputé fin connaisseur des coûts du travail, n’a pas su reconnaitre une dame distribuant ses charmes sur la couche d’un lit retenu et peut-être payé grassement à l’hôtelier -à moins que celui-ci soit un philanthrope inconnu dans cette profession- et lui, habitué à ce que les dettes soient payés cash ( les grecs en savent quelques chose) pensait que le service de ces dames étaient gratuits. Pour lui il n’y avait aucun coût du travail puisque comme tout bon libéral qui se respecte le salaire devrait être banni.

Le procureur a retenu la relaxe. Le jugement a été mis en délibéré.

Enfin un financier des paradis fiscaux était jugé, un ex ministre de l’économie qui avait fui les impôts français tout en dénonçant les récalcitrants, s’était trouvé une femme de ménage philippine sans papier employée au noir et payée en liquide de juillet 2003 à novembre 2004 pour 40 heures mensuelles à raison de 250 € par mois. Il a été condamné sans peine ni inscription au casier judiciaire. Il n'a pas fallu plus de cinq minutes au tribunal de la 31e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour prendre sa décision.

Moralité : rien ne vaut le célèbre extrait de la fable « les animaux malades de la peste » de Jean la Fontaine, je le cite : « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Nota: prudence: peut-être dans deux de ces affaires le tribunal ne retiendra pas les demandes du procureur.

Bernard LAMIRAND 22 Février 2015

Rédigé par aragon 43

Publié dans #humour

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