LA MUTUALITE FRANCAISE ET LA DEPENDANCE...

Publié le 3 Septembre 2010

J'ai reçu un texte de l'Ufal (les oeuvres laiques) qui montre à quel point la mutualité française est entrain de faire sa mue, en douce, vers les assurances privées. Bernard Lamirand

lire le texte ci joint :

Dépendance : la FNMF persiste et signe dans sa proposition ambigüe de privatisation et de marchandisation du secteur par Bernard Teper co-responsable du secteur Santé- Protection sociale de l'UFAL

Nous mettons en gras nos remarques sur les propositions de la Mutualité française.

La Mutualité Française propose cinq principes :

  • La couverture contre le risque de perte d’autonomie doit être universelle, généralisée et la plus large possible. L’engagement budgétaire de l’Etat doit être important, même si naturellement l’Etat et les administrations publiques ne pourront pas tout financer seuls (et pourquoi donc l’État ou la Sécu ne pourrait pas le faire ?).
  • L’intervention d’opérateurs privés (donc les firmes multinationales des assurances et de la bancassurance et les instituts de prévoyance des amis de Guillaume Sarkozy), en particulier de mutuelles, devra sans aucun doute être envisagée. L’intervention de ces opérateurs devra respecter des règles et s’inscrire notamment dans un cadre partenarial cohérent avec l’intervention de l’État (partenariat public-privé pour privatiser les profits et socialiser les pertes).
  • Les organismes complémentaires proposeront des rentes viagères(comme le préconise le rapport de la mission parlementaire présidée par la députée de la droite néolibérale Valérie Rosso-Debord) qui devront être complétées par des offres de service et des actions de prévention.
  • Les bénéficiaires de contrats dépendance annuels devront pouvoir disposer de la même protection que les bénéficiaires de contrats dépendance viagers.
  • L’État devra déterminer des mécanismes de provisionnement permettant de gérer l’incertitude dans l’évolution du risque de perte d’autonomie (comprendre que le privé a le droit au bénéfice mais pas aux pertes pour lesquelles l’État doit tout prévoir comme dans le renflouement des banques spéculatrices après le krach bancaire et financier de septembre 2008).

Rien de nouveau sous le soleil estival. Les sociaux-libéraux qui dirigent la Mutualité française ont bien partie lié avec les néolibéraux de la droite néolibérale, des patrons des firmes multinationales des assurances et des instituts de prévoyance des amis de Guillaume Sarkozy.

 



Rédigé par aragon 43

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