LA BOURSE OU LA VIE

Publié le 8 Août 2011

pcf-bourse-ou-la-vie.jpgSALE TEMPS POUR SARKOZY ET L'EUROPE LIBERALE

Les nouvelles pour l'économie ne sont pas bonnes, c'est comme le temps.

A la différence  que la météo se trompe de moins en moins alors que Sarkozy et ses amis-es européens ne cessent de nous dire que l'horizon se dégage pendant que les blizzards soufflent de plus en plus fort avec avis de tempête sur toutes les places monétaires (cela confirme ce matin).

Depuis quelques semaines, de gros nuages noirs, des strato-cumulo-capitalistes en crise, survolent l'Elysée où le "nimbus" exerce les talents de maitre d'équipage en détresse.

On peut même dire que l'orage gronde après une accalmie de quelques jours et que de nouvelles bourrasques sont en vues venant des rives américaines. Le navire sarkozien tangue dans une mer de dette déchainée pour renflouer les banques et les amis du Fouquet's ne sont d'aucun secours ( au contraire avec la monnaie de singe ils font du vent).

Sarkozy, capitaine d'un navire en déroute, a pourtant demandé à son équipage de rester à leur poste pour tenir le gouvernail pendant l'été. Pendant ce temps, lui, de sa cabine de Cap Nègre, est aux instruments en compagnie du gros remorqueur allemand Merkel qui surnage en ce moment grâce à des ventes de saucisses et de bières de Munich qui font rentrer des devises.

Tous les deux, seuls, ils essayent d'écoper les eaux de la crise qui rentrent dans le navire européen en perdition car l'amirauté anglaise a suffisamment à faire avec la cargaison de dollars US en déshérence et les rafiots de Berlusconi sont incapables de prendre la mer des huiles berlusconiennes. Je ne parle pas de Zapatero le soi-disant socialiste qu'il faudrait mettre "au fer" pour intelligence avec l'ennemi libéral.

Et chaque fois que nos mariniers européens ont vidé les cales de toutes les eaux sales croupissantes des banquiers, de nouveaux flux venant des Etats-Unis pénètrent les ponts, rentrent dans les coursives et obligent nos compères à boucher de nouvelles brèches où s'engouffrent les eaux sales du capital.

Ce  jour, tout l'équipage européen est sur les "charbons ardents", une sorte de tsunami pourrait se produire dans toutes les bourses du monde depuis le nouveau séisme à Wall-Street, tout le travail effectué depuis quelques mois par cet état-major disparate -puisque composé d'amiraux de droite et  socialistes-  peut être mis par terre si les sacs de sable mis en place ne tiennent pas et qu'un nouveau flot d'actions pourries s'infiltre et annihile les décisions prises à l'amirauté de Bruxelles.

Le quartier maitre du BCE, Trichet ( un nom bizarre pour un banquier) lui ne se soucie que d'attribuer des bouées de sauvetage à ses amis-es du CAC 40 et dans une sorte d' internationalisme "capitalien" aide à sauver les meubles de tous les gros poissons mondiaux qui ont des pavillons de complaisance et ont déjà largué les amarres pour aller mouiller leurs actions dans les rades des paradis fiscaux.

On parle d'un nouvel essorage des protections sociales et de jeter à la mer les derniers vestiges des digues sociales pour laisser les eaux grasses pénétrer jusqu'au plus profond des terres prolétariennes afin de sucer les oligo-éléments (prix de la force de travail) capables de redonner de la force à ceux qui rament pour redresser le navire capitaliste. C'est ce qui va se passer à nouveau en s'en prenant aux équipages soupçonnés de ne pas vouloir renflouer le capital.

 

Aux dernières nouvelles, le maitre d'équipage cherche des renforts, ses marins d'eau douce (Babouin et Pécresse) ne semblent pas aptes à calmer la tempête et il se dit que des marins plus habitués à jongler avec les éléments pourraient être utiles et le cours de la dette pourrait être ramené à sa ligne de flottaison de 3% en 2013 grâce à des haleurs du type Holland et Aubry.

Certains insistent même pour que le maitre d'équipage demande à Obama que le quartier maitre Strauss-Kahn soit libérable et renvoyé en Europe car il connait bien la navigation en eaux troubles ayant été un pilote avisé en Grèce, en Irlande et ailleurs pour franchir les récifs et permettre aux banques de récupérer leurs frets.

Les mauvaises langues, j'en fais partie, disent que le maitre d'équipage de l'Elysée pourrait se trouver enfermer dans la rade des indignés et ne pouvoir s'en défaire malgré ses appels téléphoniques de détresse à la prêtresse d'or, la dame Merkel.

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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