ON NE NOUS DIT PAS TOUT

Publié le 19 Septembre 2008


 

Les bourses s’envolent nous annoncent les perroquets de la télévision française. Paris a même connu une journée historique en gagnant 9,27% (la plus forte hausse de l'indice CAC 40 depuis sa création en 1988), revenant à 9 points seulement de son cours de clôture de vendredi dernier, à 4.324,87. Francfort a gagné 5,56% et Londres 8,84%, un record également.
Toutes les valeurs du CAC 40 se sont affichées à la hausse, avec des progressions très spectaculaires pour les valeurs financières: +21,31% pour Axa, +17,50% pour BNP Paribas, +26,32% pour Crédit Agricole, +22,45% pour Dexia, +19,94% pour Société Générale nous indique challenges, revue économique et financière.

Ce qui est exact, c’est qu’après avoir connu les affres de la faillite et le risque d’une crise majeure du capitalisme, les gros actionnaires respirent avec le super ballon d’oxygène de la réserve fédérale américaine.

Mais, ceci dit, le néolibéralisme vient d’en prendre un coup.

Le laisser faire et l’autorégulation du système capitaliste a montré une faille majeure.

Il montre bien ce que Marx disait : l’économie repose toujours sur le réel et la création des richesses.

Le gendarme américain se devait donc de contredire son idéologie en déversant des centaines de milliards dans l’escarcelle des grandes banques et des sociétés d’assurance pour les maintenir à flot.

On parle de plus de mille milliards de dollars pour secourir les spéculateurs (chiffre à vérifier).

Mais vous n’entendrez pas un mot pour les vraies victimes, celles qui ont empruntées pour s’acheter à crédit une maison et qui ont été chassées manu-militari par les huissiers américains.

On ne vous a pas dit, ce soir, que ces sommes faramineuses sont tirées des impôts que payent les contribuables.

On  rétorquera que c’est pris sur le budget américain, c’est vrai, mais comptez sur les astuces du capital pour faire jouer au dollar son rôle pour que les autres pays capitalistes souscrivent au sauvetage de trusts et organismes financiers anglo-saxons à travers le yoyo dollar.

Déjà on nous prépare à l’idée que cette crise se paiera par la récession et par des emplois de plus en plus précaires et mal payés.

L’actionnaire, dont les états capitalistes viennent de voler à son secours sera soigné au petits oignons et l’on nous dira qu’il faut encore se faire la ceinture pour mettre du beurre dans les épinards bancaires des actionnaires.

Les caisses que l’on  nous disait vides ne sont pas si vides que cela, quand on voit avec quelle rapidité des fonds sont sortis pour éponger les frasques des spéculateurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.

Fillion dit qu’il fallait mettre un terme à la déviance commise mais ces déviances sont les siennes, celles d’alimenter les actionnaires aux dépens des salariés dans toute ses menées contre les acquis sociaux des travailleurs.

Le parti communiste a toutes les raisons d’engager cette lutte frontale, de classes, en particulier pour faire payer le force de travail le plus cher possible en prenant sur les dividendes, les stocks options.

Bref prioriser le salaire contre l’action ; l’action du samedi 27 septembre est le moyen pour les salariés de l’exprimer fortement dans les rues de paris du MEDEF jusqu’à l’Elysée.

 

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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