DES CHEMINEAUX AUTRES QUE LES CHEMINOTS DE LA SNCF
Publié le 8 Avril 2018
DES CHEMINEAUX AUTRES QUE LES CHEMINOTS
J’ai découvert des chemineaux différents des cheminots de la SNCF.
Je reviens de voyage et j’ai fait escale à Palma de Majorque.
Une ile des Baléares, territoire espagnol, bien connu notamment de ceux qui rament pour placer leurs pognons dans les paradis fiscaux.
Je joins quelques photos de ces plaisanciers dont le statut de chemineaux consiste à parcourir les mers – non pas comme le Larousse le dit : à la recherche d’un travail. Mendiant ou vagabond- mais à la recherche de placements de leurs fortunes dans des banques qui pullulent comme dans la ville de Palma de Majorque.
Autrement dit, j’ai trouvé de chemineaux qui avaient un meilleur statut que celui minuscule des cheminots français que Macron et sa clique veulent la disparition.
Bref de soi-disant « honnêtes gens » qui s’empiffrent et dont les yachts et les belles demeures sont autant de signes de richesse visibles à l’œil nu, sans compter, bien sûr, les sacoches bien remplis de dollars dans les banques. Pour parfaire ma connaissance, j’ai pu observer au coté des amarres de puissantes voitures françaises et certainement parmi eux de braves citoyens défiscalisés et exonérés courroucés à l’idée qu’en France il y a des « brebis galeuses » qui ont quelques permis SNCF pour voyager gratuitement.
J’ai donc aperçu des chemineaux et non pas des cheminots nantis de statuts et de privilèges ; des chemineaux plein de fric avec toutes les douceurs du monde et cela n’a rien à voir avec le sac de charbon que touchaient les cheminots dans le temps ; par exemple, mon père, cantonnier poseur de rail et cheminot qui touchait quelques traverses de chemins de fer toutes pourries ou déclassées qui servaient à nous chauffer en hiver et dont j’avais l’insigne honneur avec mon frère de les scier en buches tous les jeudis après midi ( jour de repos scolaire) et c’était une vraie corvée.
Je joins donc quelques photos de yachts où s’affairaient de secondes mains pour les nettoyer avant que la « gentry » arrive se faire dorer et surtout empocher les dividendes et dont je doute que leurs avantages acquis soient du niveau du brave cheminot.
Bref, j’ai trouvé des chemineaux à statuts de « couilles en or » et je mets en ligne cet article en espérant que le chasseur de statut cheminot, le dénommé Macron, va s’occuper de leur sort mais j’en doute vu sa fortune et celle de sa dulcinée.
Macron et son acolyte Philippe aiment plutôt dépouiller les cheminots et non les chemineaux.
Bernard LAMIRAND