MACRON LE RASTIGNAC

Publié le 7 Avril 2016

MACRON LE RASTIGNAC

MACRON LE RASTIGNAC

Le sieur Macron n'est ni à droite ni à gauche et il est en marche.

Il est comme un chemineau qui chemine.

Aucun panneau, aucun stop, aucune impasse, pour lui, prêt à avaler les kilomètres pour être sacré meilleur routier ….

Derrière ses propos, le macadam ressemble à une chaussée où tout lui serait permis pour arriver à destination sans coup férir.

Qui est cet individu ? Un politicien comme ceux qui ont encombré la République et trompé les citoyens à maintes reprises.

En fait, sous son visage « jeunot », c'est un politicien 3eme république, bien ancré dans la bourgeoisie des beaux quartiers….. et connaissant bien les banques d’affaires et les ruelles des pouvoirs.

Dans cette période où les contrôles s’exercent sur les routes - la carte d’identité et le permis de conduire sont indispensables; et le fait qu’il ne roule ni à droite ni à gauche, le Macron de la banque Rothschild , veut édicter son propre code de la route vers le pouvoir.

Il n’est pas de droite ni de gauche mais ailleurs, disent ces adulateurs….. Le Medef sûrement…..

Ailleurs est un mot couramment utilisé pour brouiller les cartes en politique politicienne.

BFM faisait part ce matin de la position de Macron comme un homme en dehors du jeu politicien, j’écoutais peu de temps après, sur France Inter, le dénommé Gattaz, président du Medef, un patron richissime, indiquait qu’il fallait se sortir de la politique, des partis politiques et que l’entreprise était un lieu où il fallait ne pas en parler.

Quelle coïncidence ! Oui Macron surement le suppôt du patronat.

Le chroniqueur de BFM évoquait alors les objectifs de Macron: faire un parti qui ne serait ni de droite ni de gauche.

En fait, comme l’automobiliste qui ne voudrait rouler ni à droite, ni à gauche.

Mais alors où ?

Au centre ?

Non pas pour éviter les nids de poules mais être en mesure de coaliser les sociaux-traitres et les centristes et une partie de la droite qui jubile lorsque macron apparaît.

Nous en avons connu des politiciens, qui, pour tromper l’électeur, juraient leurs grand dieux qu’ils n’étaient ni de droite ni de gauche. Des "Servan-Schreiber" en définitive ou bien des politiciens qui se disaient apolitiques mais une fois élus se retrouvaient vite dans les bagages de la droite et de l’idéologie dominante.

Ici, en plus, nous avons à faire à un « coucou » : il pond ses œufs dans le nid des socialos-traitres en espérant que dans la couvée sortira - son parti « asexué » - qui lui permettra de voler de ses propres ailes pour rejoindre l'aire des rapaces de la finance auquel il appartient génétiquement.

Enfin, "homme neuf" dit-on. En fait ce petit parvenu ressemble à ces jeunes bourgeois que nous décrivait si bien Balzac dans la « Comédie humaine *» tel ce Rastignac.

Finalement, le ripolin mis par la presse et les médias sur la personne de ce « minet », me fait penser à un autre apolitique qui s’était fait son fond de commerce dans l’apolitisme à Valenciennes, le dénommé Borloo, devenu ensuite le commis de Sarkozy anticipant la déroute Sarkozienne de 2012 en fuyant avant les autres le navire UMP.

Des vieux camarades m’expliquaient toujours que derrière les apolitiques ou ceux qui se situent nulle part, ils trouvaient vite le chemin de la droite.

A bon entendeur salut.

Bernard LAMIRAND

*voir Wikipédia

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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