CAPLAN DANS LE THALYS UN SCENARIO RATE POUR UNE SERIE B

Publié le 24 Août 2015

CAPLAN DANS LE THALYS UN SCENARIO RATE POUR UNE SERIE B

LE COMMISSAIRE CAPLAN ENQUETE DANS LE THALYS

Certains deviennent de vrais héros et pas simplement dans une série B. Des héros par exemple qui ont empêché un individu de passer à la kalachnikov une rame entière d’un TGV circulant d’Amsterdam à Paris.

Dans ce TGV, il y avait le commissaire Caplan, un as de la police que les téléspectateurs admirent dans ses prouesses de série télé.

Un scénario vrai dans ce Thalys. Nous aurions aimé voir la vedette tenir le beau rôle, comme les américains et un franco-américain qui lui ne s’est pas dégonflé et a tenté au prix de sa vie de désarmer l’individu.

Notre héros de série télé, lui, a été quitte pour une belle peur.

On peut dire que cela fait un peu mauvais effet pour un commissaire aussi réputé sur les écrans.

Pris dans la panique générale, il s’est blessé avec du verre en voulant récupérer le marteau brise vitre.

Le commissaire Kaplan, héros de série télé, voulait jouer du marteau mais il a manqué d’audace pour faire un bon feuilleton.

Alors dans son feuilleton qu’il a décrit devant les médias, il lui fallait absolument trouvé des coupables et sans avoir fait une enquête approfondie, son petit doigt, peut-être blessé par quelques éclats de verre, lui intima que les « boucs-commissaires » ne pouvaient être que des agents de la SNCF. Ces agents que l’on maudit quand les choses tournent mal ou que les trains sont en retard à cause des réductions d’effectifs du sieur Pépy.

Dans sa détresse, il a en effet déclaré que des agents se sont sauvés la tête basse et se sont réfugiés dans un local où ils se sont enfermés. En fait, c’était des employés du personnel de restauration sous traitant de Thalys que « le Rambo » avait vu passer et qui eux aussi se sont mis à chercher l’abri comme d’autres passagers l’ont fait.

Le « Rambo » avait négligé dans sa première déclaration de mentionner que des agents de Thalys et un contrôleur avaient fait leur boulot dans le train.

Pour être un vrai héros, peut-être pour une prochaine série B, le commissaire Caplan, à l’avenir, devra tenir compte que dans la peur, « le sauve qui peut » existent y compris même chez des policiers réels.

Cela dit, le commissaire Caplan ne voulait peut-être pas que l’on sache que dans le fameux train il eut pu rester recroqueviller sous les banquettes ; alors tout simplement le commissaire Caplan a tenté de casser une vitre mais s’est blessée malencontreusement la main comme l’huitrier amateur se blesse en ouvrant une huitre.

Ce grand geste méritera t’il d’apparaitre au tableau d’honneur de la police des séries B ?

Bernard Lamirand

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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