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Publié le 16 Septembre 2007

Regardez comme c'est beau le départ en retraite à 57 et 58 ans de mes deux frères sidérurgistes à Sollac Dunkerque.
Sarkozy veut détruire tout cela.
Et dire qu'il y a des c......    qui ont voté pour cet individu.
La retraite à 60 ans et plus tôt pour les professions pénibles, il faut la défendre.
Organisons rapidement une grande journée d'action toute force syndicale et politiques de progrès. Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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Publié le 14 Septembre 2007


Une bonne matrice ?

Je viens d'entendre Marie George Buffet sur les antennes de France Inter.

Je partage son point de vue de mobiliser la gauche dans son ensemble pour faire face à la politique destructrice de droits sociaux de Sarkozy.

La riposte est nécessaire, et la plus vite possible, avec des propositions qui aident à la préparation d'un véritable projet de transformation sociale.

Ce projet manque en effet à la gauche et c'est la raison de son échec et celui du parti communiste.

La question que je me pose est la suivante: est-ce que ce projet naitra d'un nouveau parti de gauche affichant une ligne de réformes sociales sans agir sur les ressorts de cette société ?

Si c'est cela, je crains que ce projet n'aille pas loin .

Si c'est créer un nouveau parti d'une gauche radicale, avec tout ceux qui ont montré que leur démarche n'était pas de gouverner pour changer la société mais de paraitre, alors je n'en serai pas.

Et je m'interroge sur l'opinion de notre secrétaire nationale que j'ai apprécié lors des présidentielles.

Je m'interroge sur cette idée, que notre secrétaire nationale vient de développer à France inter, que le parti communiste pourrait être une bonne matrice pour refonder à gauche.

J'espère ne pas avoir déformé ses propos .

Si c'est cela, je pense que l'on va exposer cette matrice nécessaire dans un conglomérat.

Je pense que la parti communiste français a toute sa raison d'être . Pour moi l'idée de confier la matrice m'inquiète et je m'en inquiète d'autant plus que je sens des camarades prêts à jeter par dessus bord cette identité communiste.

C'est cela que je ressens.Et je crains que cette matrice disparaisse bien vite dans un mollusque invertébré.

Je suis partisan d'un parti communiste français qui garde son nom; mais qui évolue sur son projet, en prenant la route du 21eme siècle ; et je pense que si les communistes ont reculé, c'est justement de ne plus avoir été communistes du réel comme Marx l'était à son époque.

Nous avons traversé les années 70 à aujourd'hui en étant pas clair sur le sens à donner au communisme; est-ce une raison pour abandonner notre nom et notre identité parce que nous n'avons pas su analyser les évolutions du monde ?

Si c'est le nom qui obsède certains camarades, alors je suis inquiet sur la suite et le risque de disparition du seul outil communiste existant dans ce pays !

Je suis, d'autre part, surpris par la façon de préparer ce congrés et de voir que subrepticement l'on tente de faire prévaloir ce point de vue de disparition du PCF.

Non pas que je tienne au nom comme une icône, mais parce que j'entrevois les abandons derrière.Moi je tiens, comme beaucoup de camarades ce nom, ce beau nom communiste.

Ne soyons pas honteux de nous-mêmes; inventons le communisme du 21eme siècle, nous avons les forces pour le réaliser avec d'autres à la condition de rester communistes et de faire prévaloir ces idées, demain dans une gauche vraiment à gauche.


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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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Publié le 9 Septembre 2007



LES RETRAITES : ALIGNEMENT PAR LE BAS

Par Bernard LAMIRAND le dimanche 9 septembre 2007, 21:10

Il est grand temps de réagir et je ne doute pas que les salariés le fassent par rapport au devenir de nos systèmes de retraites par répartition et solidaires
. Fillion vient en effet de déclarer les hostilités par rapport aux régimes spéciaux.

Et la télévision, aux ordres, d'annoncer que cela ne concerne que les salariés de la SNCF, EDF, GDF, RATP et les parlementaires.

Une façon de dire aux autres salariés qu'ils ne sont pas concernés.

La ficelle a déjà servie lors des précédentes remises en causes.

Depuis la réforme Balladur de 1993, la droite s'attaque tantôt aux uns , tantôt aux autres, et toujours en invoquant l'égalité.

Quelle égalité? Celle de rabaisser au fur et à mesure les uns et les autres, tant au niveau de leur départ en retraite que de leur pensions.

Après les régimes spéciaux, viendront rapidement, puisque les dispositions de la précèdente loi Fillion arrive à révision, de nouvelles réformes pour le privé et donc encore des remises en cause.

Le but est clair, aligner tout le monde vers le bas; c'est à dire, la retraite à 65 ans proclamée par la présidente du MEDEF comme nécessité et réduire le niveau des pensions de l'ensemble des salariés sur un minimum de retraite de la sécurité sociale.

C'est la solution de la droite et de ce gouvernement de riche pour ne plus financer à terme la protection sociale et les retraites et dégager le patronat et les actionnaires de toutes cotisations sociales.

C'est une attaque qui ne concerne donc pas que les régimes spéciaux, et ce qu'il faut retenir, c'est bien de ne pas se laisser prendre par l'idée qu'on est pas concerné ou que dans le privéils ne se battront pas !

Il faut au contraire aller plus loin qu'en 1995 où Juppé a subi une defaite cuisante; il faut s'unir et agir tous ensemble secteur public et nationalisé et le secteur privé.

J'attends que des actes forts soient faits par le parti communiste pour que la réaction à gauche soit à la hauteur de l'attaque de cette droite.

Je pense que les organisations syndicales ont toutes les raisons de sortir le grand jeu de la lutte contre cette véritable déclaration de guerre contre les droits à la retraite.
Sarkozy n'est pas l'ami des travailleurs.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme

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Publié le 7 Septembre 2007


Contribution de Bernard Lamirand pour le congrès extraordinaire du PCF ( Fédération de l’Oise-Section PCF Montataire-cellule Paul Eluard Arcelor Montataire).

 

1-Dans quelle société vivons-nous ? Que faut-il changer ?

 

Le capitalisme aujourd’hui

 

Le capitalisme est entré dans une phase d’ hyper mondialisation.

Il faut s’attendre à de nouvelles contradictions.

La spéculation financière créée une énorme bulle, la puissance américaine est concurrencée par l’arrivée de la Chine et de l’Inde en particulier ; le dollar pourra t-il continuer à être la monnaie de référence, celle qui permet aux Etats- Unis de jouer son rôle de gendarme du monde ?

Ne va-t-on vers un affaiblissement de la première puissance capitaliste et une émergence d’autres régions telles l’Europe et l’Asie ?

De nouvelles formes à caractères financiers se sont installées comme les fonds de pensions et autres organismes de collectes des fonds. Ce sont des capitaux sans patrie et sans attachement particuliers à tels ou tels grands groupes industriels et financiers.

La concentration est donc de plus en plus mondialisée et s’apparente à la loi de la jungle : celle des plus forts.

Les gens s’en aperçoivent, mais la plupart du temps ils se résignent dans une démarche défensive avec des plans d’accompagnement dits sociaux.

Vont-ils continuer à rester silencieux face à ce monopoly capitaliste international et devant de nouvelles dégradations de leur niveau de vie à partir d’une crise majeure qui peut arriver à tout moment ?

La réflexion sur ces problèmes de fonds (la société dans laquelle nous vivons) n’est plus abordée sur les lieux de travail parce que le parti communiste est peu présent et l’analyse des crises qu’a fait Marx n’est plus travaillée.

Par contre le patronat est de plus en plus présent sur le terrain pour faire partager l’idéologie capitaliste à l‘échelle de la mondialisation.

L’internationalisme capitaliste a remplacé l’internationalisme prolétarien : « actionnaires de tous pays unissons-nous » !

On est passé d’un capitalisme monopoliste d’état à un capitalisme hyper mondialisé où dominent les multinationales et les fonds financiers qui extirpent le maximum de profit avec des masses financières qui voyagent en fonction des profits à réaliser.

Je considère qu’il faut arrêter de manipuler en libéralisme le concept du capitalisme qui doit être caractérisé pour ce qu’il est.

Le libéralisme n’est que la forme adoptée par le capital à un moment donné pour exploiter et surexploiter les travailleurs du monde entier et selon un certain contexte.

Le contexte actuel est un capitalisme néo-libéral développé à travers les théories de Friedman et Hayek (deux économistes de l’idéologie dominante) reprises par les Anglo-saxons avec les conséquences que nous pouvons observer aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.

Ce capitalisme peut-être dépassé à la condition de le prendre dans sa réalité : celle de ces grands groupes financiers et industriels, de leur ramification en tant que donneurs d’ordre à la sous-traitance et d’organiser la lutte à ces niveaux.

Nos propositions communistes se doivent de rechercher le débat avec les travailleurs dans ces grandes entités et de créer les conditions de conventions collectives internationales incluant multinationales et sous-traitance.

L’OIT devrait être l’endroit ou se définissent ces nouvelles règles sociales applicables dans le monde et entériné par les Etats nations dans leur législation. Une sorte de code du travail international astreignant pour le capital.

Le parti communiste français n’a pas mesuré suffisamment cette évolution du capitalisme à travers notamment la révolution informationnelle qui donne à l’exploitation capitaliste une puissance et une vitesse accrue dans l’exploitation des hommes au travail et l’exemple le plus marquant est celui des délocalisations, de la sous-traitance, et l’organisation à une vaste échelle de la précarité de l’emploi.

La circulation des capitaux, des marchandises, des hommes, avec ces nouvelles technologies, permet au capital d’aller plus vite et plus loin dans sa recherche du profit maximum et de combattre la baisse tendancielle du taux de profit.

Il est grand temps de reprendre nos recherches à partir de la pensée de Marx qui à son époque avait fait une analyse sérieuse de ce capitalisme et de montrer que les revendications des travailleurs peuvent circuler plus vite que la stratégie du capital internationalisée.

Dans ce sens, je partage l’idée qu’il est nécessaire de travailler Marx à partir de ces réalités nouvelles et j’éviterai de parler de renouvellement : un mot utilisé comme un slogan sans consistance.

Le précédent mot « mutation » m’a complètement convaincu de l’inanité de ces slogans qui servent souvent à marquer des abandons plutôt que des évolutions.

Oui, le parti communiste français a toute sa raison d’être, s’il est en mesure d’affirmer une ligne claire anticapitaliste.

Je ne crois pas que la fusion avec tous ces mouvements radicaux est le meilleur postulat pour mener ce combat et ces recherches.

 

UNE SOCIETE EN MOUVEMENT

La société française a-t-elle viré à droite ?

Je ne le pense pas.

Elle s’est plutôt fourvoyée dans un moindre mal devant le manque de propositions face à l’évolution du capitalisme et à une gauche qui s’est ensevelie dans un centrisme inavoué. Continuer la gauche comme avant, c’est assurer la fin du parti communiste français et l’arrivée en bout de course d’un système à l’Américaine.

C’est l’objectif de la droite et du parti socialiste.

Il s’est fabriquée une sorte de « laisser aller » ( je fais confiance à celui qui me semble le plus raisonnable parce que je ne vois pas d’autres issues que de gérer au mieux la société telle qu’elle est. Voilà le problème à résoudre !

Des « érudits », pour corser le tout, abreuvent le public depuis des années sur la fin de la classe ouvrière ; cette classe ouvrière serait devenue insignifiante et ne pèserait plus comme avant…..

C’est une notion ouvriériste de la voir ainsi ; car elle est là, devant nos yeux, avec beaucoup de salariés ayant des capacités intellectuelles, techniques, culturelles considérables. Allons dans les usines et les bureaux d’études et nous verrons cette classe ouvrière composée de cadres, de techniciens, d’ingénieurs, exploités avec d’autres conditions de travail que celles du mineur, du sidérurgiste d’antan !

Et puis, prenons les transports collectifs, le matin de bonne heure, nous verrons ces ouvriers et ouvrières partant au travail pour exécuter les « dures boulots » : ce sont les immigrés à la chaîne de chez Renault, de Peugeot ou encore ces hommes et ces femmes qui travaillent dans les cuisines, les commerces, les travaux de construction, l’agriculture dans les pires conditions : ce sont tous des créateurs de richesse !

Ne ramenons pas le concept de classe ouvrière à une réduction de son espace et de son rôle.

N’oublions jamais que sa définition repose sur ceux qui créent la plus value ou y concourent.

Cette classe ouvrière existe donc et je dirai même qu’elle se développe et se déplace dans des pays émergents ou encore dans cette immense Chine ou l’Inde où l’exploitation de l’homme par l’homme est garantie par des régimes politiques autoritaires, qui ferment les yeux sur les exploiteurs qui ne sont que ceux venant de nos pays développés pour réaliser des opérations juteuses, avec des salariés quelque soit leur niveau de qualification payés « à coup de fronde.

Nous avons vraiment besoin de donner un coup de jeune à cette notion de classe ouvrière mondiale.

Nous avons besoin d’un parti communiste qui soit à la tête, comme il le fut durant le 20eme siècle, de la lutte contre l’exploiteur à ce niveau et qui inclut évidemment l’international.

Alors, si nous définissons mieux cette classe ouvrière comme existante, en évolution, internationalisée, cela nous confère de nouvelles responsabilités que ne peuvent tenir : ni le parti socialiste englué dans le social libéralisme, rapetissant son rôle à la réduction des inégalités sociales, ni ces organisations sympathiques, mais dénuées de toutes réflexions fondamentales, face à cette société capitaliste qui nous surprend toujours par sa capacité d’adaptation.

Mais alors posons-nous la question : le capitalisme a-t-il mangé son pain blanc?

Je ne le pense pas !

Il a encore des perspectives d’élargissement de la collecte de la plus-value, mais il peut trouver, à ce stade, des travailleurs qui s’organisent et mène le combat de classe notamment dans les pays émergents.

Enfin, je ne pense pas que les aspirations de notre peuple ont changé.

Le problème, c’est qu’il n’a pas à se mettre sous la dent une perspective nouvelle de progrès social et de changement de société, parce que ceux qui devraient en créer les conditions ont failli ou ont abandonné la lutte pour se complaire dans le système et y participer parfois par opportunisme et carriérisme.

 

QUELLES LUTTES POUR UNE AUTRE SOCIETE

 

Il y a des espaces pour organiser les luttes face à cette mondialisation capitaliste.

Je pense en particulier à tous ces travailleurs, de plus en plus nombreux, qui n’ont que peu de droits sociaux ou qui voient ceux-ci disparaître.

Je privilégie donc notre retour à l’entreprise, à l’entreprise mondialisée y compris la petite PME du coin parce qu’elle est sous la férule de ces grands groupes ou encore de ces fonds de pensions et d’investissements (LBO).

-A l’entreprise, parce que l’on peut le mieux ébaucher la résistance et les propositions offensives.

-A L’entreprise, parce que c’est là que peut se faire le mieux la rencontre des salariés à travers ces groupes et la sous-traitance.

-A l’entreprise, parce que le concept de lutte de classe, de plus en plus justifié, redevient actuel, face à l’exploitation de plus en plus violente des hommes, des femmes et des enfants.

Je ne néglige pas pour autant d’autres combats de classe comme celui de l’écologie et de l’environnement que nous avons trop longtemps sous-estimé ; mais là aussi, ce combat est à mener où se créent les richesses, car c’est souvent à ces endroits de production que nous trouvons l’origine de la pollution et des attaques de notre planète terre.

Des combats également pour défendre la notion de service public à l’échelon européen et même mondial pour apporter la satisfaction des besoins des populations

Oui, nous pouvons par un combat partant de la plus petite unité d’entreprise ou du service public, inscrire et donner du crédit à des propositions de progrès social et de changements nécessaires pour que dans le monde se partagent mieux les richesses créées et celles naturelles qu’il faudra préserver pour les générations futures.

La sortie du capitalisme viendra dans chaque lutte comme un besoin et non un dogme

Je ne vis pas le communisme comme une rupture du jour au lendemain avec le capitalisme.

 

De nombreuses luttes seront nécessaires pour abolir l’exploitation de l’homme par l’homme. Y croyons-nous encore !

Moi, je le crois, car le monde va de plus en plus mal et à besoin d’autres réponses que celles que sécrète cette bourgeoisie internationale.

Ces luttes peuvent trouver des formes nouvelles ou classiques : par la grève, par de grandes batailles par Internet, des pétition mondiales, de grandes actions sur tels ou tels problèmes ou encore des rassemblements autour de combats à mener ensemble comme celui de mettre un terme à la domination du FMI de la banque mondiale ou de l’organisation mondiale du commerce par le capital.

Nous aurons besoin de pousser les feux pour un syndicalisme mondialisé actif et démocratique basé sur les revendications et les conditions pour les satisfaire, dépassant les clivages politiques.

De petits ruisseaux de luttes, nous pouvons en faire de grandes rivières rassemblant des masses d’hommes et de femmes, empreintes d’une même volonté, celle d’en finir avec l’injustice sociale.

Le mot capitalisme est à faire disparaître de la planète terre par les peuples eux-mêmes. Nous pouvons convaincre tous ceux qui sont exploités qu’ils ont des intérêts communs à défendre et pour cela retrouver le chemin de la discussion, de l’unité et ne pas leur laisser le sentiment qu’ils sont abandonnés par ceux qui ont pour mission de créer les conditions de leur mobilisation.

La pensée Marx peut apporter l’éclairage du réel de ce 21eme siècle et des alternatives possibles.

C’est de cette manière que le communisme peut retrouver audience et force.

 

2-COMMUNISME

Le questionnaire interroge sur le sens à donner au mot communiste.

Je récuse toutes les constructions passées et actuelles en son nom.

Dire qu’il y a eu de vraies expériences communistes durables est non fondée.

En Amérique Latine, où de nouvelles expériences sont en cours, je crains, encore une fois, le culte de la personnalité ; mais je suis avec attention ce qui se passe notamment au Vènèzuèla et je souhaite que se bâtisse un vrai pouvoir du peuple.

Ce qui s’est produit durant le vingtième siècle et a échoué, n’est qu’avatars de révolutions manquées, parce que l’homme n’était pas au cœur de la démarche.

L’image et l’usage du mot communiste doivent être réhabilités.

Je ne partage pas ces séances d’auto flagellation de certains de nos dirigeants qui demandent pardon pour des fautes qui ont été commises par des falsificateurs de la pensée communiste.

Les communistes français n’ont pas à rougir de leur passé. En aucun cas ils ont eu des crimes sur la conscience et en ce moment je pense à ceux qui ont été abusé par ces falsificateurs, qui ont donné leur vie pour cet idéal et qui avaient au cœur ce beau mot communiste comme Guy Moquet, Jean-Pierre Timbaud et leurs camarades de Chateaubriand.

Les communistes ont un riche bilan : celui de 1936, 1945, 1968, ils ont ébranlé le capital et conquis des droits que Sarkozy et le Medef voudraient bien se défaire aujourd’hui au nom de la mondialisation capitaliste.

On pose la question : le PCF est-il encore Marxiste : ce mot marxiste employé longtemps par tous ceux qui se réclamaient des théories de Marx est un mauvais mot et j’en mesure mieux leur sens maintenant.

« Je ne suis pas marxiste parce que Marx ne nous a pas demandé d’appliquer un dogme, une recette, un concept définitif.

 

Marx nous a parlé de réel et de travailler sans cesse à abolir l’état de chose existant.

Il faudra encore longtemps se référer à Marx.

En cela, le communisme a de beaux jours devant lui s’il se pratique auprès de ceux qui en ont besoin dans la vie de tous les jours.

Le capitalisme est un concept qui ne se complait pas que seulement dans la théorie, il agit : faisons de même : recherchons mais agissons.

 

3-QUELLE IDENTITE POUR QUEL PROJET ET QUELLE POLITIQUE ?

 

Notre identité s’est forgée à travers les luttes révolutionnaires du 19 et 20eme siècle en plein développement industriel.

Elle est née avec les grandes conquêtes sociales.

Elle est démocratique, jamais nous n’avons touché à la liberté.

Elle est celle de ces militants qui ont lutté et donner leur vie contre le fascisme.

C’est une identité ou la solidarité et l’internationalisme nous sont chevillés au corps.

Nous n’avons rien à en retirer pour aborder l’identité du 21eme siècle, sinon d’avoir cru à un socialisme d’Etat, d’en haut, et de s’être bercé d’illusions sur l’URSS, et d’avoir eu des conceptions parfois sectaires.

Mais notre identité aujourd’hui doit être plus en prise avec le monde dans lequel nous vivons et vivrons demain.

Cette identité a besoin de se forger de par le peuple en priorité.

Elle doit être contemporaine, notamment avec la jeunesse et ses besoins.

La valeur essentielle des communistes : c’est d’être au cœur du peuple et de tout ce qui le compose pour transformer l’existant vers le progrès économique, social, culturel et démocratique.

Le projet communiste doit s’établir à partir de cette identité contemporaine.

Les communistes sont des hommes de projets.

Le problème, c’est que nous sommes capables sur le papier d’être de très bons architectes, mais aussi d’être de mauvais maçons parce que nous abandonnons souvent en cours de route ce que nous proposons.

Des projets, depuis des lustres nous en avons, ils finissent souvent, après les congrès, dans les tiroirs ; nous avons surtout besoin de les mettre en mouvement.

A partir de leurs projets, les communistes, s’ils les défendent et les popularisent et en font leur référence, peuvent alors créer les conditions d’alliances à gauche qualitatives sur les possibilités de changer la société.

Je pense d’ailleurs que la loi du fric va de plus en plus indisposer de gens, et là, les communistes ont une expérience pour expliquer comment combattre cette société où le profit est roi.

Alors, un projet social, économique, culturel, éducatif, politique peut être porté ensemble en s’adressant à toutes les catégories de la population.

Il ne s’agit donc pas de casser une image d’un parti qui ne porterait que les revendications des plus malheureux de la société, comme il est dit dans le questionnaire, mais de porter un vivre ensemble solidaire de tous ceux qui ont des intérêts communs dans cette société du chacun pour soi et du mérite avec le bâton et la carotte comme nous le propose Sarkozy.

Cette solidarité ne peut être vraie que si elle vise tous les êtres humains de cette planète et plus particulièrement l’hémisphère sud

Eh bien oui ! Il va falloir retrousser les manches et aller se coltiner tous ceux qui nous ont rangé au rang des illusions perdues.

Nous le pouvons avec notre nom de PCF.
Il n’y a pas de raison, qu’hier, dans d’autres conditions, des hommes et des femmes faisant partie de l’élite : de grands penseurs, des artistes, des peintres, des écrivains, des enseignants, des chercheurs, nous ont soutenus et pourquoi aujourd’hui ne le feraient-ils plus !

Peut-être qu’ils attendent de nous que nous soyons vraiment communistes dans nos actes quotidiens et aussi sur les enjeux planétaires. Nous devons d’ailleurs redonner du sens à notre internationalisme.

Des batailles d’idées seront donc à mener pour être non seulement compris et entendu mais pour être apprécié pour ce que nous sommes : des communistes.

 

4-NOTRE ORGANISATION

Un parti structuré, organisé

Nous avons besoin d’un parti structuré qui organise et impulse les choses.

Ce n’est plus guère le cas aujourd’hui.

Ce parti n’est plus dirigé ; c’est ma perception, mais je ne réclame pas le retour du centralisme démocratique.

Nous sommes divers, c’est un fait. Mais nous pouvons et devons nous entendre à partir de nos valeurs.

Les forums, ce sont des débats larges pour aider à prendre des décisions. Les communistes doivent décider ensuite.

Sinon, ce n’est plus un parti : c’est le bazar avec des camarades qui combattent d’autres camarades. La triste expérience des comités antilibéraux le démontre.

 

Nous avons besoin de structures démocratiques : celles nationales me font plus l’effet d’une chambre de défoulement où chacun cherche à se démarquer où à apparaître dans le compte rendu.

Il faut éviter ce qui n’est plus un débat décideur.

Il faut un parti efficace.

Nous avons pour cela besoin de partir de véritables sections communistes au plus près des réalités de la vie économique, sociale et politique.

Des sections locales, des sections regroupant des entreprises de l’agglomération, des sections de grands quartiers.

Et une multitude de petits groupements ayant une existence momentanée réunissant des hommes et des femmes sur les sujets du moment.

Une sorte de bourse d’idées.

Les fédérations doivent se transformer en région communiste et être le lien de toute cette vie communiste.

Le comité national doit être le seul organe dirigeant national en dehors des conférences ou congrès ordinaires ou exceptionnels selon les sujets à traiter.

Un bureau national composé d’un (e) porte-parole et de responsables selon les activités à développer impulse la vie du parti et notamment le développement de son organisation parmi les générations.

Ces responsables élues doivent avoir la confiance et être choisis dans tout l’éventail des idées communistes avec la loyauté d’appliquer les décisions prises par la majorité.

Ce potentiel pour faire vivre le parti communiste existe ; il a seulement besoin de potentialités nouvelles avec les jeunes générations.

Il a besoin aussi de renouer avec un style suscitant les adhésions.

Cette façon de concevoir la vie politique du PCF doit porter dans sa diversité (hommes, femmes, immigration, jeunes, retraités etc.) le projet communiste.

Si la forme de parti est à revisiter comme il est dit dans le questionnaire ; c’est de revoir notre conception d’organisation et d’avoir une vie communiste de terrain organisé. Elle ne l’est plus. L’adhésion doit être au cœur de notre renouveau.

A la question : faut-il aller vers la création d’un nouveau parti ?

Je répondrais, pourquoi faire !

Pour faire mode !

Par peur d’être assimilé aux falsificateurs du communisme !

Pour tomber dans une sorte de social-démocratie à gauche du PS recentré comme le propose Gayssot !

Nous avons l’outil approprié et ce n’est pas en nous faisant hara-kiri que les choses avanceront mieux, d’autres expériences ont montré le contraire et je vois déjà les charognards de la politique essayer de nous dépecer et de prendre que les bons morceaux restants.

Et puis, un nouveau parti, avec qui ?

Tous ceux qui ont mis en échec la candidature de Marie Georges Buffet !

De ces comités anti-libéraux incapables de faire de la vraie politique et de viser l’adversaire de classe !

De ces trotskystes négativistes attendant le grand soir !

De ces responsables nationaux d’organisations ou de clubs de réflexion qui décrétaient la fin des partis et qui n’avaient qu’une hâte : les remplacer !

Non, soyons sérieux, nous pouvons faire mieux et y compris pour travailler sur des bases plus saines avec les associations et mouvements progressistes responsables.

A la question : quel fonctionnement et quel militantisme aujourd’hui ? Je ne ferai pas l’injure à des hommes et des femmes qui se battent durement dans les conditions actuelles de leur donner une marche à suivre ? Je suis comme beaucoup de camarades, je cherche et je tâtonne. Ces militants, et j’en fais partie, ont surtout besoin de sentir qu’ils ont une direction collective qui les écoute et les aide dans leur travail.

Leur envie, c’est de trouver des lieux d’amitié, de fraternité, de camaraderie pour retravailler ensemble et saisir les problèmes d’aujourd’hui et en particulier, celui de comprendre tous les ressorts de la société du 21eme siècle. Ils ont besoin d’expériences et de formation que le parti ne leur donne presque plus.

Nous serons plus attractifs notamment vers les jeunes si nous leur ouvrons les portes du parti en les prenant tels qu’ils sont, en leur montrant que nous sommes un parti sérieux et efficace, et qui leur fait de la place.

Je regrette parfois de voir s’installer des comportements de supériorité qui mettent mal à l’aise les jeunes.

 

5-SUR LE RASSEMBLEMENT ET LES ALLIANCES

 

Des alliances oui mais d’abord s’occuper de nous-mêmes

 

Je veux bien donner mon avis sur la gauche et à quoi elle doit ressembler mais je le répète, la première chose à faire c’est de s’occuper du parti ; il va mal et ce n’est pas par chauvinisme que je dis cela, mais parce que je vois trop de camarades qui pense d’abord la gauche avant de redonner de la vigueur au parti pour justement donner un autre contenu politique à la gauche. J’ai noté, dans les contributions, qu’il y aurait deux espaces à cultiver : l’espace communiste et ce lui de la gauche ; je suis d’accord.

La gauche est divisée parce qu’elle n’a pas de projet. Les désaccords sont sur le fond : gérer le système ou le combattre et proposer une autre alternative. C’est pour cette raison que la gauche a été battue aux élections présidentielles et législatives, elle n’offrait pas une perspective claire pour diriger le pays.

Dans cette gauche, aujourd’hui plus que jamais divisée, n’ayant aucun projet concret à présenter à la population, peut-on encore la définir !

 

Une gauche nouvelle ne peut être que le fruit d’une construction nouvelle ou chacun compte pour un et soit respecté.

Cela nécessite une charte précisant ce que devrait être cette gauche que je verrai unie tant sur le projet politique, les accords électoraux, les responsabilités et le partage de celles-ci. Cette nouvelle forme de gauche devrait être : une sorte de coordination de gauche avec des partis gardant toute leur indépendance, capables de se mettre d’accord sur un projet progressiste.

Pour tout dire, je ne veux pas d’un die linke allemand continuateur de la social-démocratie allemande et encore moins d’un big-bazar italien avec Prodi.

La place du PCF doit être celle de ce qu’il représente dans la vie politique à partir de son influence électorale mais surtout de sa capacité à rassembler sur un projet permettant à terme de socialiser les grands moyens de production et d’échanges confisqués actuellement par les grandes multinationales et de faire en sorte que les grandes institutions réglant le commerce et les flux financiers au niveau international ne soient plus sous la coupe des grandes multinationales.

Je rêve par exemple de grandes sociétés publiques internationales distribuant l’eau, le pétrole ou encore l’électricité dans le monde à la place de ces grands groupes privés qui se constituent actuellement.

Je pense que le parti communiste doit rester un parti de gouvernement et contracter pour éviter tout malentendu ou manœuvre.

Le flou et le manque de transparence sur l’accord du double consensus ont dégoûté des communistes de ces alliances « à la petite semaine » avec des groupements qui n’existent et ne fonctionnent que pour eux-mêmes.

Enfin, ce n’est pas en passant seulement des alliances que l’on retrouvera de la crédibilité politique mais par un travail de réflexion, de recherches, de conviction mettant en mouvement un parti communiste où ses premiers responsables impulsent et se fassent connaître de la population.

En ce sens, la crédibilité se gagne sur le terrain et nous avons des hommes et des femmes qui peuvent être porteurs de cette crédibilité nouvelle dans les médias ou le combat devra être mené contre ceux qui les ont accaparés.

Je terminerai ce chapitre en disant que l’on peut être un parti révolutionnaire et de gouvernement en même temps en sachant définir ce que nous entendons au 21eme siècle par révolution et je donne mon avis : la révolution, c’est prendre le réel chaque jour et transformer l’ordre des choses existant paraphrasant ainsi la célèbre phrase de Marx.

 

6- LE QUESTIONNAIRE

Il m’a aidé à définir ma contribution.

 

7- QUELQUES RENSEIGNEMENTS

 

Je suis membre du PCF depuis 1970. J’ai adhéré à partir de la prise de position du PCF contre l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie.

J’ai 65 ans et j’estime qu’il faut laisser de la place aux jeunes et que nous avons beaucoup à faire parmi les retraités et personnes âgées, que le parti et ses fédérations ignorent trop, alors que cette partie du corps électoral va bientôt représenter plus de 30 % ;

Je lance d’ailleurs un appel, celui de demander à des camarades qui s’accrochent parfois à des âges très élevés à des responsabilités de venir militer chez les retraités dans leur fédération ; ça s’adresse aussi aux dirigeants nationaux et à ceux qui tiennent parfois trop longtemps leurs mandats d’élus.

 

 

 

Je suis du sexe masculin et retraité de la sidérurgie.

 

J’ai des responsabilités retraitées à la CGT et au PCF et je m’en porte bien : avis aux amateurs.

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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Publié le 2 Septembre 2007

 

UNE JOURNEE A FRIC

La droite met en oeuvre son programme.

La bourgeoise, Maitre Lagarde y veille.

L'avocate des milieux d'affaires américains nous a gratifié de deux décisions ce soir.

-Une politique de rigueur: il faut équilibrer le budget dit-elle et de s'en prendre aux fonctionnaires en faisant des économies sur le personnel.Plus de 22000 fonctionnaires partant en retraite ne seront pas remplacés cette année et l'an prochain selon les décisions du Président de la République, c'est un fonctionnaires qur deux qui ne sera pas remplacé. De quoi payer les cadeaux aux riches: les 25 milliards reçus dans le cadre du paquet fiscal.

-L'énergie: l'annonce de la création d'une nouvelle entreprise regroupant pour l'énergie : Suez et gaz de France. Cette entreprise sera privée nous indique le secrétaire général de l'Elysée.

Deux faits, que la télévision nous passe comme de bonnes décisions, et c'est à peine si l'on s'attarde sur le désaccord des organisations syndicales et en particulier de la CGT.

Ces deux décisions sont graves pour le commun des mortels; moins de fonctionnaires, c'est moins de services publics notamment pour l'éducation de nos enfants ou pour la santé.

Les franchises décidées par le gouvernement vont frapper au porté monnaie les travailleurs et les retraités.

Le gaz privatisé coûtera plus cher et sera placé sous la coupe des actionnaires qui réclameront des hausses significatives pour maintenir leur porte feuille d'actions dans ce nouveau groupe.

Et pendant ce temps là, Sarkozy, se montre et essaye de cacher cette réalité en occupant la scène médiatique qui est devenu sa propriété.

La rentrée ne peut pas être celle de l'acceptation de ces mesures et de laisser à Sarkozy "le temps de réaliser" comme j'ai pu l'entendre dans les commentaires de ces aboyeurs professionnels des médias aux ordres de la droite.

Marie Georges Buffet a raison de secouer et de placer "la fête de l'huma" sous le signe de la lutte. Hélas, aujourd'hui nous avons vu le triste Hollande nous gratifier de bons mots et de n'avoir aucune vélléité de luttes pour répondre à ces attaques de la droite.

Comme si il suffirait d'attendre que les problèmes du parti socialiste soient réglés pour discuter d'autres choses. Et l'on a vu l'inénarrable Rocard pointait son nez à La Rochelle pour justifier ses amitiés avec Sarkozy.Il est vrai que le Sieur Rocard doit jouir d'une certaine admiration comme pour Blair de la part du Chef de l'Etat.

Alors, je crois qu'il faut que chacun d'entre nous exerce la pression, là où il est, pour que l'on sorte de cet attentisme. Le pouvoir d'achat est l'antidote des dividendes aux actionnaires; alors agissons là dessus.

J'espère que l'appel de Marie George Buffet sera entendu largement et que chacun dans ses responsabilités syndicales ou politiques saura faire ce qu'il faut pour la mobilisation en cette rentrée 2007.

Ne laissons plus la parole à Sarkozy et au MEDEF

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 30 Août 2007


jeudi 30 août 2007

LE MEDEF EXIGE UNE RETRAITE PLUS TARDIVE

L'Université d'été du Medef est un moment important pour les patrons pour faire connaître leur stratégie en matière sociale.

Chacun se rappellera qu'un tir d'artillerie de préparation a eu lieu, préparé par un sondage, indiquant que les français étaient d'accord pour repousser la retraite après 65 ans. Ce sondage fait bien les affaires du patronat.

J'ai eu l'occasion de donner mon opinion sur la valeur de ce sondage: "voir blog http://ber60.over-blog.com/

Madame Parisot s'est donc prononcée, dans son discours d'introduction, pour mettre en avant cette question de l'âge de la retraite.

Une façon de faire pression sur des négociations qui vont s'engager bientôt concernant la retraite. Rappelons que le Plan Fillion, qui devait nous sortir de l'ornière, a fait faillite.

En préconisant de rallonger le nombre d'années de cotisations et de porter dans un premier temps la retraite à 62 ans, Madame Parisot défend son pré-carré: celui des profits; celui des actionnaires.

L'idée qui germe derrière ces propositions, c'est de refuser de revoir le financement des retraites et de prendre une part plus grande de la valeur ajoutée pour les payer.

C'est également vouloir en finir avec la cotisation de l'entreprise et non de l'employeur comme il est souvent mentionnée.

Et derrière cela , c'est créer les conditions pour que le financement repose sur la fiscalité. J'ai remarqué que les deux invités syndicalistes du Medef ( FO et CFDT) avaient réagi négativement contre ces propositions.

C'est une bonne nouvelle, à condition de ne pas capituler plus tard en rase campagne comme l'a fait Chérèque lors du plan Fillion.

Il me semble, que ce dossier de la retraite pourrait mériter une concertation de toutes les organisations syndicales pour engager le combat non seulement pour maintenir les départs à 60 ans dans le privé mais aussi assurer le devenir des régimes spéciaux.

Voilà un dossier qui peut permettre de rassembler tous les travailleurs pour défendre ce droit à la retraite.

Bernard Lamirand

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #syndicalisme

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Publié le 24 Août 2007



SURPRENANT

Par Bernard LAMIRAND 

Un article ce matin paru dans l'humanité me laisse perplexe.

L'article "PCF: toutes les questions sont ouvertes" m'interrogent fortement sur le sens des réponses esquissées par l'auteur Olivier Meyer journaliste de l'humanité.

Je cite " Les premières prises de position publiques de dirigeants permettent de penser que les clivages qui traversaient le parti ces derniers temps seront bousculés.Certaines de ces positions s'inscrivent dans le débat sur une recomposition de la gauche, se prononçant parfois sur la nécessité de créer une nouvelle force politique.D'autres, sans forcément écarter l'idée d'une recomposition militent pour que le débat s'ouvre d'abord sur l'état de la société, les réponses à porter aux défis du monde. Marie- George Buffet s'est pour le moment interdit de mettre en débat son propre point de vue. Elle pourrait commencer à le faire lors de sa rentrée politique le 30 août lors du rendez-vous national de la vignette......".

Ce commentaire du journaliste m'interroge dans le sens de la mise en avant d'une nouvelle organisation politique: laquelle ? Proche des socialistes, proche de la LCR  !

Et si des communistes ont un autre avis sur la question ?
Olivier Mayer semble l'ignorer; par exemple il y a des communistes, j'en suis, qui pense que le PCF à de l'avenir au sein d'une gauche qui doit faire la clarté sur sa démarche par rapport au capitalisme et non par le bout de la lorgnette du libéralisme qui n'est qu'une forme particulière de la stratégie du capital.

Je crains que certains sont déjà entrain de manipuler le débat pour mettre en valeur des thèses que je ne partage pas ; notamment celle de Gayssot cherchant sa voie dans un nouveau parti qui ne porterait plus le nom de communiste.

Je comprends que certains veulent en rabattre sur l'idée du communisme, ce mot gêne certains dans leur tentative de participer à la naissance d'un mollusque invertébré regroupant des forces disparates dont on a vu le résultat avec les comité anti-libéraux.

Que les choses soient claires, pour ma part, je ne m'oppose pas à un travail de la gauche sur la base d'un front anti-capitaliste mais cela peut et devrait se faire avec un parti communiste en prise avec le 21eme siècle et la pensée Marx laquelle je tiens particulièrement.

J'ai saisi encore dans cet article que les dirigeants vont bientôt donner leur point de vue, c'est leur droit au même titre que tous les communistes; mais c'est seulement leur droit; tout le monde compte pour un.

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Août 2007


L’HISTOIRE DU MOUVEMENT OUVRIER CONVOQUEE PAR SARKOZY

Nous venons de vivre une période électorale où l’histoire fut appelée à comparaître; cela se poursuit actuellement.

L’histoire n’est pas neutre et cela nous le savons depuis longtemps.

Nous savons par exemple comment a été contée à l’école celle de la colonisation.

Une réhabilitation de l''époque coloniale, de l’emprise des colons français comme bienfaiteurs et civilisateurs, montrent que l’idéologie dominante est toujours prête à tout pour falsifier la réalité.

Mais nous n’avions pas tout vu !

Sarkozy pour les besoins de sa propagande n’a pas hésité à s’emparer de l’histoire du mouvement ouvrier et de la résistance.

Il fallait le faire !

Utiliser Jaurès, Blum, Môquet pour s’emparer de valeurs qui ne sont pas les siennes, c’est instrumentaliser l’histoire sociale.

En même temps, il dénonce 1968 comme responsable de la perte de valeurs mais derrière il y a  tous les acquis sociaux de 1936-1945,1968 qui sont menacés.

Remanier l’histoire, prendre à témoins des révolutionnaires, des grands penseurs, des résistants, c’est d’une certaine  façon pousser l’offensive idéologique pour combattre les valeurs ancrées dans le peuple autour du social, de l’humanisme, de la solidarité et de la résistance à l’oppression.

Guy Môquet a été choisi comme jeune pour évoquer cette France de la résistance et du sacrifice.

Guy Môquet, les métallos connaissent son histoire.

Le Président de la République, en prenant la décision de faire lire dans les écoles sa dernière lettre avant d’être fusillé, ne peut rester à la seule lecture de cet adieu à sa famille.

D’ailleurs les enfants n’en resteront pas là ;  ils voudront savoir les raisons  pour lesquelles la mort a été prononcée pour un jeune de 17 ans.

Il faudra donc expliquer l’exécution des 27 de Chateaubriand.

Et là, l’histoire ne peut en rester à l’instrumentalisation qu’en a fait Sarkozy. Qui a conduit au poteau d’exécution ces jeunes hommes militants syndicaux et membres du parti communiste ?

La question sera posée, les enseignants seront interrogés et il faudra y répondre dans les classes ;  l’on saura alors que ces hommes du peuple ont été arrêtés par un gouvernement français avant l’occupation parce qu’ils étaient communistes et livrés par ce même gouvernement aux forces d’occupation.

Ils ont été livrés par Pétain et par des gendarmes français aux nazis. Leur bourreau est  Pucheu : celui qui en 1936 participait au titre du puissant comité  des forges aux négociations de Matignon.

C’est cet individu, ministre de l’intérieur de Pétain qui coucha la liste des otages à exécuter et il nomma tous ces syndicalistes et communistes pour se venger de l’affront subi en 1936 quand ce patronat de la métallurgie dû céder face aux revendications qu’exprimait la CGT.

Oui, en lisant et commentant la lettre de Guy Môquet, il viendra à l’idée quentin, il est temps que l’histoire sociale soit enseignée à l’école.

Pourquoi pas en 2008, celle des occupations d’usines en 1968 et de ce qu’elles ont permises comme progrès sociaux.

Bernard Lamirand

Président de l’Institut d’histoire sociale CGT de la métallurgie

                                 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par aragon 43

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