Publié le 25 Mai 2010

AVIS AUX TRAVAILLEURS ET A LA POPULATION

 

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LE 27 MAI QUE PAS UN NE MANQUE POUR S'OPPOSER A LA LIQUIDATION DE LA RETRAITE A 60 ANS

On le savait.

Ils préméditent la mort de la retraite par répartition depuis des années; ils ont astiqués leurs armes depuis longtemps pour parvenir au crime parfait.

Mais ils se sont découverts.

La main criminelle du MEDEF et de la droite française, celle qui n'a jamais accepté que les travailleurs puissent avoir le temps de vivre une bonne retraite, veut frapper.

Fini les aller et retour à l'Elysée.

Fini l'enfumage de ces médiacrates qui nous disent qu'ils faut accepter de travailler plus longtemps, et tout compte fait mourir au travail ou plutôt au chômage pour les banquiers.

Il nous reste une seule chose à faire: déferler le 27 mai dans toutes les rues de France.

Le rapport de force ne fait que commencer, il est possible d'empêcher les assassins de la retraite à 60 ans de mettre leur projet à exécution.

 

Bernard LAMIRAND

TOUS ET TOUTES DANS LES RUES, DANS LES MANIFS, DANS LES ARRETS DE TRAVAIL LE JEUDI 27 MAI.

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Publié le 24 Mai 2010

ia00001-0000-0492.jpgLA RETRAITE DE SAPIN

Encore un socialiste qui ne croit plus à la retraite à 60 ans.

La liste s'allonge.

Hier, De Morand avait comme invité de CPOLITIQUE, le social-libéral Sapin, un ami de Holland, celui qui donne un coup de main à Woerth pour mettre par terre la retraite à 60 ans.

Le dénommé Sapin - après Holland, Strauss-Kahn, Valls - vient ainsi rejoindre le troupeau des adeptes du "travailler plus longtemps pour mourir plus tôt". Une retraite pour les morts comme le disait la CGT en 1910.

Au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'instant ou le gouvernement va rendre un verdict  tissé de toutes pièces depuis longtemps dans les bureaux du patronat et des sociétés d'assurances privées, toute la médiacratie s'évertue à prôner les positions courageuses d'hommes ou de femmes de bonne volonté comme si elles allaient régler le problème du financement.

Sapin est donc félicité ce matin par plusieurs perroquets de la médiacratie sarkozienne.

Aucun de ces messieurs et dames, qui nous barbent tous les jours sur l'archaïsme des 60 ans, ne peut penser que d'autres solutions sont envisageables que de retarder l'âge de la retraite. Que l'on peut revenir sur la partie dividende auquelle les actionnaires se sont goinfrés de centaines de milliards d'euros en 30 ans pris aux salariés et aux retraités.

Le sieur Sapin, qui se verrait futur ministre de" l'économie (aie-aie-aie-)va même jusqu'à une petite larme pour les salariés exerçant de travaux pénibles et ose fixer la barre de leur retraite anticipée à 60 ans. Ainsi l'âge de départ à 60 ans deviendrait celui du départ des salariés exerçant des métiers pénibles. La plupart de ces travailleurs usés avant 60 ans iront se faire voir ailleurs.

Il a même osé dire que cette retraite à 60 ans n'était plus que l'affaire de l'extrême gauche y compris le PCF certainement.

La véritable retraite, celle d'une vie nouvelle serait ainsi dépecée dans sa partie la plus vivante, celle où la santé permet encore de vivre pleinement une retraite active, celle que l'on a gagné en 1982 pour vivre une autre vie que ce travail aliénant auquel le capital nous soumet avec des conditions de plus en plus stressantes et infernales.

C'est cette partie entre 60 et 80 ans où l'on peut bâtir des projets de vie, de choses que l'on a pu faire en période d'activité professionnelle, que le patronat veut nous enlever.

Cette période enlevée, il n'a aucunement l'intention de fournir un travail, il veut simplement la rayer de la carte retraite pour ne pas avoir à payer les cotisations nécessaires ou mieux encore offrir à un système par capitalisation le meilleur moyen de toucher des royalties le plus longtemps possible sans avoir à débourser des rentes POUR DES GENS QUI PRENDRAIENT LEURS DROITS A 60 ANS.

Pour certains qui se demandent pourquoi le gouvernement et le patronat sont si pressés de remettre en cause la retraite à 60 ans, c'est bien pour cette raison. Faire en sorte que le salarié n'éprouve plus, devant des départs de plus en plus tard, une différence entre système solidaire et capitalisation.

Globalement, nous allons voir les socialistes se coucher à nouveau devant le libéralisme, comme d'habitude, et ceux-ci tout compte fait, voudraient bien que Sarkozy fasse le boulot qu'ils n'auront plus à faire au pouvoir, si ils y arrivent.

D'autres, aussi, sont intéressés par la fin de la retraite à 60 ans à taux plein: il s'agit des caisses de retraites complémentaires ARCO et AGIRC qui n'auront plus à payer les retraites complémentaires de 60 à 65 ans;  ils attendent la loi et la négociation en fin d'année pour tordre le cou à l'AGFF, structure qui paye les retraites complémentaires de 60 à 65 ans depuis 1982.

Je me souviens, lors d'une occupation par les retraités de la métallurgie CGT du siège de l'Arcoo que le Président, un patron de l'Uimm, me fit la confidence suivante: "Monsieur, pourquoi vous battre pour le maintien de la retraite à 60 ans, cela coûte de plus en plus cher aux caisses complémentaires arcoo et agirc, ne vaudrait-il pas mieux que les salariés de 60 à 65 ans continuent soit de travailler ou d'être indemnisés par les caisses de chômage plutôt que par nous "?

Nous avons là, ce qui va se passer, d'ici quelques temps, avec toutes ces personnes qui auront de plus en plus des carrières professionnelles accidentées, fait de précarité et de chômage, et qui devront attendre 65 voir 68 ans pour obtenir des pensions à taux plein, c'est-à-dire sans décote.

Ils seront alors comme le disait ce président de l'Arcoo, des chômeurs indemnisés ou pas, et qui traineront  dans les "pools emploi" à la recherche d'un travail souvent dérisoire pour attendre une retraite venant de plus en plus tardivement.

Oui, avec Monsieur Sapin, le socialiste modéré, la retraite aura l'odeur du bois de sapin.

Pour éviter le bois de sapin de Monsieur Sapin, tous le 27 mai en manifestation.

Bernard LAMIRAND

 

 

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Publié le 21 Mai 2010

ROBERT SCHUMAN : FAUT PAS LE REVEILLER CHER FRANCIS !

 

Francis Wurtz vient de publier dans l'humanité Dimanche un article concernant l'Europe.

Une belle idée dit-il. C'est vrai que l'Europe est une belle idée pour des internationalistes que nous sommes et notamment pour tous ces peuples qui se sont fait si longtemps la guerre.

Francis stigmatise le comportement de ceux qui sont à la tête de l'Europe actuellement à juste raison et il prend à témoin Robert Schuman, celui qui a fait la déclaration du 9 mai 1950 pour unir les industries de l'acier et du charbon (CECA).

Et alors , il nous sort un : Schuman réveille toi !

Schuman, sa déclaration, il l'a faite avec le concours des américains qui voulaient réarmer rapidement l'Allemagne fédérale. Voir le comportement d'Acheson secrétaire d'état US à cette époque.

Je voudrais rappeler le contexte de la mise en place de la Communauté européenne du charbon et de l'acier. Robert Schuman l'a fabriqué en pleine "guerre froide". On peut dire que c'est le premier enfant européen de cette guerre larvée entre les deux blocs qui va nous conduire à plusieurs reprises au bord du précipice avec des menaces nucléaires de part et d'autre. Le but -était-il dit- était de créer une forte industrie de l'acier, d'assurer une prépondérance industrielle et économique dépassant les trusts et cartels d'avant guerre.  Le réarmement était présent dans ces stratégies comme la FTM CGT le discernait *.

La "belle idée" n'était que préfigurer la prééminence de l'Europe capitaliste, celle qui nous fait tant de mal aujourd'hui. Schuman et ses collègues voulait la compléter d'une Communauté européenne de défense (CED) qui fut rejeté par la France.

Robert Schuman, historiquement, a été le levier essentiel de la mise en place d'une Europe du fric, celle qui s'est installée à Bruxelles,  celle qui débouchera ensuite sur le Marché Commun puis Maastricht et le Traité constitutionnel qui nous régit actuellement. Le bienfaiteur SCHUMAN était un anticommuniste notoire, n'oublions pas qu'il fut l'avocat des puissants trusts de la sidérurgie d'avant guerre : son parcours pendant la guerre fut entachée par une liaison éphémère avec Pétain, il vota les pleins pouvoirs à celui-ci et fut son ministre quelques jours, à son corps défendant dit-il. De Gaulle classa le dossier à la libération et il put reprendre sa vie  d'homme politique.

Quand à "la belle idée" de la Communauté Européenne du charbon et de l'acier, les sidérurgistes européens l'apprirent à leur dépend. C'était certes un moyen pour dépasser les vieilles querelles des maitres des forges, de les obliger à travailler ensemble, à se regrouper surtout et à optimiser leurs moyens de production en surexploitant les sidérurgistes et en cherchant les rendements les plus élevés. Ils situèrent vite leur stratégie en cassant des outils pour rendre l'acier le plus rentable possible par une création de Schuman: "l'état de crise manifeste" un ancêtre des mesures prises dans le cadre de la crise actuelle.

Cette mise en concurrence eut des effets catastrophiques pour les populations des bassins du Nord et de la Lorraine, de la Belgique, de la Sarre. Aujourd'hui, ces régions, que Robert Schuman prétendait assurer le devenir sont exsangues et l'acier européen s'est transformé en acier provenant d'un nouveau maitre des forges, le groupe Mittal qui s'est adjugé pour une bouchée de pain les derniers vestiges de cette sidérurgie européenne dilapidée par les gouvernements de cette Europe du capital.

Bernard Lamirand (ancien membre de la CECA)

* Ambroise Croizat, Secrétaire général de la FTM CGT, et ancien ministre du travail à la libération, s’exprimera avec force : « dire que le plan Schuman est un facteur de paix est une imposture. Ce n’est pas en unissant des matières premières sous le contrôle des états majors des marchands de canons que l’on peut créer les conditions de paix et de réconciliation allemande. » (Éditorial de l’union métaux de mai 51)

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Publié le 21 Mai 2010

arton2032-18c13.jpgarton2032-18c13.jpgTRISTE SOIREE A LA TELEVISION SARKOZIENNE

 

Hier soir, sur la deuxième chaine de la télévision patronale , l'invité numéro un était le directeur du FMI Strauss-Kahn.

Arlette, celle qui règne sur l'information de la deuxième chaine , qui n'invite jamais le PCF, était aux manettes et aux anges pour interroger celui qui actuellement impose la diète à tous les travailleurs du monde pour renflouer ses pauvres amis libéraux.

Triste soirée et j'avoue que j'avais la nausée en regardant et en écoutant les propos convenus de cette zélée représentante de la télévision bourgeoise et de ce pseudo-socialiste adulé par toute la caste internationale capitaliste.

L'intéressé, l'air narquois, parfois bon enfant pour mettre la fessée à tous ces travailleurs qui ne voient pas l'étendue de la crise, n'avait comme remède que d'administrer une cure d'austérité aux salariés européens. Aucune allusion sur les moyens à mettre en œuvre pour faire payer la crise à ceux qui l'ont conçu et réalisé pour leur profit.

Il faut, dit-il, accepter des sacrifices tout en comprenant que cela va être dur pour les peuples mais que l'on peut rien y faire d'autres. Et de ce fait, il n'y a pas d'autres solutions que d'imposer un recul de l'âge de la retraite. En ce sens, il fut dans la droite ligne de ce qu'a ensuite déversé le ministre du travail Woerth, invité avec Benoit Hamon, sur le débat de la retraite.

IL n'est d'ailleurs pas venue à l'esprit de ce thuriféraire du capital que la meilleure façon de redresser l'économie, c'était non de s'en prendre aux acquis sociaux mais de redonner du pouvoir d'achat pour créer de l'emploi et permettre à ce que la solidarité s'exerce entre jeunes et anciens autrement que par le chômage et la précarité de l'emploi et des salaires aux deux bouts.

L'individu n'était pas là pour juguler la crise mais simplement pour donner un coup de main à son ami Sarkozy en pleine hystérie antisociale. Il a, d'une certaine manière, appuyé le montage en cours de faire en sorte que les budgets nationaux des états européens soient sous le contrôle de la commission européenne et demain pourquoi pas,  du FMI,  qui n'est que le gendarme du capitalisme. L'idée d'inscrire dans la constitution gaullienne, De gaulle n'y avait pas pensé, l'obligation de zéro déficit, est une idée que ne fera pas peur à Strauss-Kahn, si par malheur pour la France et pour les travailleurs il devenait un jour président de la république.

Hier soir, avec une Arlette excellente pour lui poser les questions qui ne fâchent pas, Strauss-Kahn a démontré qu'il n'était aucunement l'ami des salariés et des retraités, encore moins des peuples victimes de ce libéralisme dont il est un chantre depuis longtemps.

Que dire ensuite de l'autre débat, celui des retraites, ou Woerth, tout en ne le disant pas mais en le disant quand même, a annoncé que le seul critère pour trouver une solution pour les retraites était l'allongement de l'âge de la retraite et du nombre de trimestres de cotisations.

Hamon, a été d'une faiblesse manifeste, incapable de prendre l'offensive, la raison était simple, le plan concocté par la sociale démocratie est un artifice électoral, il n'a rien d'une démarche construite pour une vraie retraite à 60 ans et il donne toute latitude et de l'eau au moulin à la droite pour concevoir l'allongement de l'âge de la retraite. Le cafouillage a été à son comble, quand,  ensuite, sur le financement, Woerth aidé par Arlette n'ont cessé de couper les interventions d'un expert qui démontrait que le financement était bien la clé de la résolution du maintien de la répartition et d'une retraite pleine et entière.

Woerth n'avait qu'à laisser ensuite causer la présidente la Caisse nationale vieillesse,  élue grâce aux voix patronales, et qui de son promontoire n'a cessé de préconiser d'allonger l'âge de la retraite.

Triste soirée à la télévision patronale" qu'est la deuxième chaine.

Je crois qu'il va bientôt falloir imiter les infirmiers (es) qui ont envahi les voies ferrées à la Gare Montparnasse.

D'ailleurs face au radicalisme antisocial de la droite ne va-t-il pas falloir pousser un autre radicalisme, celui de la légitime défense des salariés et des retraités. Personnellement je verrai bien une journée de blocage totale des gares, des métros, des péages, des voies maritimes et aériennes avec des piquets de grève.

Et pourquoi pas des apéros géants dans toutes les villes de France pour défendre la retraite à 60 ans.

Bon… Il faut d'abord réussir le 27 mai avec beaucoup d'arrêts de travail et de grandes manifestations dans le pays.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 20 Mai 2010

RETRAITES : ENCORE UN EFFORT MARTINE

J'ai suivi attentivement l'accouchement de positions du parti socialiste concernant les retraites.

Un accouchement difficile, le "bébé retraite" socialiste a eu bien du mal à sortir du ventre de sa mère. Il a n'a pas l'air en forme le petit.

Il faut dire qu'il n'était pas en position idéale, après quelques tentatives, telle celle de la brave Martine qui avait annoncé un retard de 1 à 2 ans. Et puis le docteur Strauss-Kahn, au FMI, préconisant partout, notamment en Grèce, de ne plus voir le cycle de 60 ans mais celui de 65 voir 70 ans pour que le bébé retraite voit le jour.

Quelques autres socialistes comme le prématuré Valls y vont aussi de leurs petites musiques pour dire qu'un accouchement tardif serait idéal pour éviter des dépenses sociales préjudiciables au redressement des banques et des comptes des actionnaires.

Martine, c'est vrai, c'est elle qui accouche, trouve que le "bébé retraites" devrait avoir droit de sortir fictivement du ventre socialiste à 60 ans, mais pour diverses raisons, dont celles d'un manque de maternités, on pourrait par le biais d'années de cotisations retarder la naissance réelle.

Martine, encore un petit effort, on ne va quand même pas te mettre les fers comme dans le temps passé pour accoucher d'une retraite pleine et entière à 60 ans sans conditions de trimestres de cotisations.

Pense à tous ces petits jeunes qui verront d'ici peu, avec le parcours professionnel tardif, heurté, fait de précarité et de chômage, voir s'éloigner - comme l'âne à qui on met la carotte sous le nez pour le faire avancer- un âge de la retraite au-delà des 60 ans avant peu.

Pense aussi que l'âge de la retraite n'est pas seulement une question de financement, certes très importante, puisqu'il s'agit de faire payer le capital, mais que c'est un acte de vie sociale, la possibilité de vivre une autre vie que le travail salarié, une vie nouvelle comme dit notre Union confédérale CGT des retraités.

Alors Martine, les 60 ans sans conditions, c'est la meilleure façon que le bébé retraite sorte dans de bonnes conditions et puisse vagir longtemps en retraite. Ne t'occupes pas des charlatans d'une médecine avec les fers capitaliste tels Colomb, Strauss-Kahn, Valls et le mandarin de Chantilly Woerth.

Allez un effort, pratique l'accouchement sans douleur, pousse, pousse, pousse, respire fort, ça va sortir.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 17 Mai 2010

Standard-plus-fort-SVP.jpgPeu de temps pour réaliser cet article.

J'ai entendu ce matin la sentence du sire de Chantilly, le dénommé Woerth.

Ce n'est pas la crème chantilly qu'il nous a proposé comme esquisse de son futur plan pour les retraites mais le début de la mixture patronale.

Je n'ai pas encore connaissance des quatorze pages de la préparation de son breuvage pour les futurs retraités de ce pays.

Mais à y voir les commentaires des journaleux du pouvoir, les choses sont clairs, une grosse dose d'années de retraites en moins pour une pincée de contributions des riches pour faire avaler la pilule.

Tout est cousu de fil blanc: nous habituer, à petites doses, à la remise en cause de notre retraite et obtenir quelques consensus de syndicalistes fatigués.

Et en juillet, dans la torpeur des vacances, de nous annoncer qu'il faudra travailler plus longtemps pour rembourser les dettes des banquiers et actionnaires véreux.

Le 27 Mai tous à l'action.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Mai 2010

LA DETTE DE KARL MARX

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LA DETTE DE KARL MARX

Un extrait du "Capital"

Extrait du "Capital" de Karl Marx, Livre I, Section VIII, chapitre XXXI.

"(...)Le système du crédit public, c’est-à-dire des dettes publiques, dont Venise et Gênes avaient, au moyen âge, posé les premiers jalons, envahit l’Europe définitivement pendant l’époque manufacturière. Le régime colonial, avec son commerce maritime et ses guerres commerciales, lui servant de serre chaude, il s’installa d’abord en Hollande. La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste.

La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique . Il n’y a donc pas à s’étonner de la doctrine moderne que plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit public, voilà le credo du capital. Aussi le manque de foi en la dette publique vient-il, dès l’incubation de celle-ci, prendre la place du péché contre le Saint-Esprit, jadis le seul impardonnables.

La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle loue l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée. Les créditeurs publics, à vrai dire, ne donnent rien, car leur principal, métamorphosé en effets publics d’un transfert facile, continue à fonctionner entre leurs mains comme autant de numéraire.

Mais, à part la classe de rentiers oisifs ainsi créée, à part la fortune improvisée des financiers intermédiaires entre le gouvernement et la nation - de même que celle des traitants, marchands, manufacturiers particuliers, auxquels une bonne partie de tout emprunt rend le service d’un capital tombé du ciel - la dette publique a donné le branle aux sociétés par actions, au commerce de toute sorte de papiers négociables, aux opérations aléatoires, à l’agiotage, en somme, aux jeux de bourse et à la bancocratie moderne.

Dès leur naissance les grandes banques, affublées de titres nationaux, n’étaient que des associations de spéculateurs privés s’établissant à côté des gouvernements et, grâce aux privilèges qu’ils en obtenaient, à même de leur prêter l’argent du public.

Aussi l’accumulation de la dette publique n’a-t-elle pas de gradimètre plus infaillible que la hausse successive des actions de ces banques, dont le développement intégral date de la fondation de la Banque d’Angleterre, en 1694.

Celle-ci commença par prêter tout son capital argent au gouvernement à un intérêt de 8 %, en même temps elle était autorisée par le Parlement à battre monnaie du même capital en le prêtant de nouveau au public sous forme de billets qu’on lui permit de jeter en circulation, en escomptant avec eux des billets d’échange, en les avançant sur des marchandises et en les employant à l’achat de métaux précieux. Bientôt après, cette monnaie de crédit de sa propre fabrique devint l’argent avec lequel la Banque d’Angleterre effectua ses prêts à l’État et paya pour lui les intérêts de la dette publique.

Elle donnait d’une main, non seulement pour recevoir davantage, mais, tout en recevant, elle restait créancière de la nation à perpétuité, jusqu’à concurrence du dernier liard donné.

Peu à peu elle devint nécessairement le réceptacle des trésors métalliques du pays et le grand centre autour duquel gravita dès lors le crédit commercial. Dans le même temps qu’on cessait en Angleterre de brûler les sorcières, on commença à y pendre les falsificateurs de billets de banque.

Il faut avoir parcouru les écrits de ce temps-là, ceux de Bolingbroke, par exemple, pour comprendre tout l’effet que produisit sur les contemporains l’apparition soudaine de cette engeance de bancocrates, financiers, rentiers, courtiers, agents de change, brasseurs d’affaires et loups-cerviers.

Avec les dettes publiques naquit un système de crédit international qui cache souvent une des sources de l’accumulation primitive chez tel ou tel peuple.

C’est ainsi, par exemple, que les rapines et les violences vénitiennes forment une des bases de la richesse en capital de la Hollande, à qui Venise en décadence prêtait des sommes considérables.

A son tour, la Hollande, déchue vers la fin du XVII° siècle de sa suprématie industrielle et commerciale, se vit contrainte à faire valoir des capitaux énormes en les prêtant à l’étranger et, de 1701 à 1776, spécialement à l’Angleterre, sa rivale victorieuse.

Et il en est de même à présent de l’Angleterre et des États-Unis. Maint capital qui fait aujourd’hui son apparition aux États-Unis sans extrait de naissance n’est que du sang d’enfants de fabrique capitalisé hier en Angleterre.

Comme la dette publique est assise sur le revenu public, qui en doit payer les redevances annuelles, le système moderne des impôts était le corollaire obligé des emprunts nationaux.

Les emprunts, qui mettent les gouvernements à même de faire face aux dépenses extraordinaires sans que les contribuables s’en ressentent sur-le-champ, entraînent à leur suite un surcroît d’impôts ; de l’autre côté, la surcharge d’impôts causée par l’accumulation des dettes successivement contractées contraint les gouvernements, en cas de nouvelles dépenses extraordinaires, d’avoir recours à de nouveaux emprunts.

La fiscalité moderne, dont les impôts sur les objets de première nécessité et, partant, l’enchérissement, de ceux-ci, formaient de prime abord le pivot, renferme donc en soi un germe de progression automatique. La surcharge des taxes n’en est pas un incident, mais le principe. Aussi en Hollande, où ce système a été d’abord inauguré, le grand patriote de Witt l’a-t-il exalté dans ses Maximes comme le plus propre à rendre le salarié soumis, frugal, industrieux, et... exténué de travail.

Mais l’influence délétère qu’il exerce sur la situation de la classe ouvrière doit moins nous occuper ici que l’expropriation forcée qu’il implique du paysan, de l’artisan, et des autres éléments de la petite classe moyenne.

Là-dessus, il n’y a pas deux opinions, même parmi les économistes bourgeois. Et son action expropriatrice est encore renforcée par le système protectionniste, qui constitue une de ses parties intégrantes.

La grande part qui revient à la dette publique et au système de fiscalité correspondant, dans la capitalisation de la richesse et l’expropriation des masses, a induit une foule d’écrivains, tels que William Cobbett, Doubleday et autres, à y chercher à tort la cause première de la misère des peuples modernes.

Le système protectionniste fut un moyen artificiel de fabriquer des fabricants, d’exproprier des travailleurs indépendants, de convertir en capital les instruments et conditions matérielles du travail, d’abréger de vive force la transition du mode traditionnel de production au mode moderne.

Les États européens se disputèrent la palme du protectionnisme et, une fois entrés au service des faiseurs de plus-value, ils ne se contentèrent pas de saigner à blanc leur propre peuple, indirectement par les droits protecteurs, directement par les primes d’exportation, les monopoles de vente à l’intérieur, etc. Dans les pays voisins placés sous leur dépendance, ils extirpèrent violemment toute espèce d’industrie ; c’est ainsi que l’Angleterre tua la manufacture de laine en Irlande à coups d’oukases parlementaires. Le procédé de fabrication des fabricants fut encore simplifié sur le continent, où Colbert avait fait école.

La source enchantée d’où le capital primitif arrivait tout droit aux faiseurs, sous forme d’avance et même de don gratuit, y fut souvent le trésor public.

Mais pourquoi, s’écrie Mirabeau, pourquoi aller chercher si loin la cause de la population et de l’éclat manufacturier de la Saxe avant la guerre ! Cent quatre-vingt millions de dettes faites par les souverains.

Régime colonial, dettes publiques, exactions fiscales, protection industrielle, guerres commerciales, etc., tous ces rejetons de la période manufacturière proprement dite, prennent un développement gigantesque pendant la première jeunesse de la grande industrie. Quant à sa naissance, elle est dignement célébrée par une sorte de massacre des innocents - le vol d’enfants exécuté en grand. Le recrutement des fabriques nouvelles se fait comme celui de la marine royale - au moyen de la presse !(...)"

 

 

 

 

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Publié le 13 Mai 2010

h-2-1167699-1205937684.jpgL'AUSTERITE POUR LES PAUVRES ET LA FORTUNE POUR LES NANTIS

Ce blog ne sera pas long.

UN coup de colère.

De voir tous ces gouvernants de droite comme de gauche se pencher sur les finances des Etats et délivrer leur diagnostic comme quoi les peuples doivent se serrer la ceinture est révoltant.

Ainsi on apprend que le gouvernement français va réduire toutes les dépenses sociales, celles des handicapés, des femmes seules ayant élever des enfants qui perdront la demi part qui leur permettaient pour un certain nombre d'entre elles à ne pas payer d'impôts sur le revenu.

Les fonctionnaires mis à la diète.

Les salariés sans augmentation de leur pouvoir d'achat, les retraités auront des peccadilles.

Les allocations logements en berne.

Bref, j'en oublie certainement, le petit va trinquer et le gros se pavaner sur la côte.

Regardons-les, ils se pressent au festival de Cannes, rien n'est trop beau pour eux, la plage saccagée par la tempête a été réparée en rien de temps; ce n'est pas le cas des victimes de la Charente Maritime et de la Vendée ou d'autres encore, dans les coins les plus reculés, qui attendront ou iront se faire voir.

Et puis la bourse, vous avez vu à quel rythme ils ont acheté à vil prix des actions qu'ils avaient fait baissé et comment ils les ont revendu et fait du fric. Des centaines de milliards sont ainsi partis remplir les poches des gros actionnaires. Et puis on a tous ceux qui ne sont pas revenus pour déclarer leur impôts, la besace est tellement pleine qu'il continue à planquer en Suisse le fric qu'ils nous ont soutiré. Certains ont même reçu la légion d'honneur, peut-être pour avoir réussi l'exploit de dissimuler tout ce qu'ils ont piqué dans la surexploitation des salariés.

Et puis, regardez-les, partout en Europe ils exigent que l'on mette notre retraite, nos salaires, nos droits, notre sécurité sociale dans leur bas de laine.

Alors allons- nous réagir ?

Un grand silence parcourt l'Europe syndicale, que fait notre grande Confédération Européenne des syndicats?

A-t-elle perdu sa langue ? Laquelle d'ailleurs ?

Quand va t'on envahir massivement les quartiers de Bruxelles où se tiennent toutes les élites libérales qui décident de nos sorts.

Alors Monks, réveille -toi.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 12 Mai 2010

Cy_18_11_8_retraite70_reduit.jpgRETRAITES : LES SIMULATEURS… 

 

Comme prévu le Conseil d'orientation des retraites (COR) a livré l'étude demandée par "on sait qui", --le gouvernement et le patronat- concernant une amenant l'âge de la retraite à 63 ans pour l'ouverture des droits et à 68 ans pour obtenir le taux plein.

Entre parenthèse, l'astuce de l'ouverture à 63 ans des droits de retraites permettra la montée en charge du taux plein plus tard et au fur et à mesure que les salariés ayant des carrières professionnelles heurtées devront attendre 68 ans pour l'avoir sans décotes.

L'expertise du COR a fait fonctionné les ordinateurs sans se préoccuper des vies qui se joueront sur la foi dans de froids calculs informationnels.

Les experts ont simulé dans leurs périples informatiques, fait d'abaques et de courbes, à travers les âges: la densité du chômage, la pyramides des âges, les calculs de retraites, les finances à économiser pour faire plaisir au patronat. Des résultats sont alors obtenus pour administrer la preuve que même avec des départ à 65 ans cela ne suffira pas pour redresser les comptes de la retraite d'ici 2050 et donc qu'il faut baisser pavillon pour que le docteur Woerth soit en mesure de nous administrer la tisane du Medef.

Ah "les intrépides", ces économistes du système, dans les médias, bavent leur ravissement, d'avoir enfin une preuve qu'en dehors de mettre plusieurs années de cotisations supplémentaires, "point de salut" et pourtant ces gens là n'avaient pas été foutu de discerner la crise qui fait fureur dans l'Europe depuis 2008:  ils n'avaient même pas vu la moindre subprime à l'horizon, et ils viennent nous nous dresser un état de la retraite en 2050. Rigolo quand même !!!

Peut-être qu'avec leur bécanes informatiques, ils vont nous révéler que l'Europe sera, chiffre à l'appui, passée du modèle libéral au communisme intégral en 2050, qui sait ?

Je vous livre les "concoctations" de ces personnages, qui, bien sûr, n'ont pas eu le feu vert d'une partie des membres du COR, les syndicalistes en l'occurrence, en fait ils ont fait marcher les machines pour le patronat et le gouvernement et que pour celui-ci nous rendre une première esquisse de son plan la semaine prochaine, ce qui ne sera qu'un secret de polichinelle.

Voici leurs sentences (extraits) (COR) :

L’augmentation progressive, à raison d’un trimestre par an, de l’âge d’ouverture des

droits de 60 à 63 ans et de l’âge du taux plein de 65 à 68 ans (variante 2), génèrerait des

gains financiers plus rapides. Pour le régime général (CNAV), le solde s’améliorerait ainsi de

17 Mds€ en 2030 (soit près de 50 % du besoin de financement estimé alors à 35 Mds€)…

La combinaison d’une hausse de la durée à 43,5 ans en 2050 et d’une augmentation, à

raison d’un trimestre par an, de l’âge d’ouverture des droits de 60 à 63 ans et de l’âge du taux plein de 65 à 68 ans (variante 3), conduirait à un cumul des effets précédents. Pour

le régime général (CNAV), le solde serait ainsi amélioré de 17 Mds€ en 2030 (50% du besoin de financement) et de 23 Mds€ en 2050 (36% du besoin de financement).

Des tests de sensibilité, consistant notamment à faire évoluer la durée au-delà de 43,5 ans, à

augmenter les âges légaux de plus de trois ans ou encore à dissocier les évolutions de l’âge

d’ouverture des droits et de l’âge du taux plein, ont également été réalisés. Tout en conduisant

à des résultats quantitatifs plus importants en termes de réduction des besoins de financement,

ils confirment les résultats qualitatifs précédents …

Les résultats moyens présentés recouvrent des effets différents selon les catégories

d’assurés. Un relèvement de l’âge d’ouverture des droits à la retraite aurait ainsi surtout des

effets pour les assurés qui, sans la mesure, seraient partis à 60 ans, donc des assurés ayant des

durées d’assurance relativement longues. Un relèvement de l’âge du taux plein concernerait

principalement les assurés qui, sans la mesure, seraient partis à 65 ans pour bénéficier du taux

plein, donc des assurés ayant des durées d’assurance relativement courtes.

 

Cette étude, après tout, on peut la retourner contre ceux qui l'ont commandé:  il est dit en effet que le financement avec ces mesures ne représentera que 50 %. L'on se rend compte que cela ne suffira pas pour retrouver l'équilibre des comptes en 2050.

Cela fait litière que l'âge de la retraite était la solution miracle.

Cela démontre que cette réforme n'est que la conclusion des objectifs patronaux à travers la démographie et son corollaire de reculer à 65 voir 70 ans la retraite pour ne pas avoir à payer les contributions nécessaires pour financer celle-ci et équilibrer les comptes rapidement.

La CGT l'a remarquée, le débat n'est donc pas celui de recul de l'âge de la retraite mais celui d'un autre financement pour que tous le monde puisse bénéficier de la retraite à taux plein à 60 ans.

Cette étude montre, tout compte fait, l'inanité des mesures d'âges et involontairement fait découvrir que le seul débat à avoir, c'est la réforme du financement en trouvant les sous là où ils sont: dans les coffres forts des banques et des entreprises.

A nous de donner une autre orientation aux débats et de faire en sorte que la question financière pour payer les retraites devient hégémonique.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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Publié le 11 Mai 2010

Financement des retraites

Les impasses de l’allongement de la durée de cotisation et du recul de l’âge de la retraite

mardi 11 mai 2010

En complément au 8ème rapport « Retraites : perspectives actualisées à moyen et long terme en vue du rendez-vous de 2010 », le secrétariat général du COR vient de rendre public un certain nombre de données sur le financement des retraites ainsi que le chiffrage des « variantes d’âge et de durée d’activité », demandées par le Medef. Ces données sont établies sous la seule responsabilité du secrétariat du COR. Elles n’engagent donc pas le Conseil.

Le choix de ces « variantes » avait attiré de très sévères critiques de la part d’une grande partie des membres du Conseil. Les représentants de la CGT qui avaient refusé de les avaliser, avaient demandé qu’elles soient clairement disjointes du rapport.

Ces « variantes » sont établies sur la base du « scénario B » du rapport, qui reprend l’hypothèse pessimiste d’une stabilisation du taux de chômage à 4,5% en 2024 seulement, au lieu de 2015 dans le scénario A, et d’une productivité moindre (+1,5% par an au lieu de 1,8%).

Sans surprise, l’hypothèse d’allongement de la durée de cotisation à 43,5 annuités associée au recul de l’âge de la retraite (63 ans au lieu de 60 pour l’âge d’ouverture du droit ; 68 ans au lieu de 65 pour une retraite à taux plein) réduit le besoin de financement de la CNAV. de 50% en 2030 mais seulement de 36% en 2050. Il faudrait passer à 65 et 70 ans pour réduire les besoins de financement de 60% en 2050.

Pour la fonction publique les gains sont très réduits , entre 11% et 15% suivant les hypothèses. Des résultats limités pour un coût social exorbitant !

Ces projections, inacceptables quant à leurs conséquences sociales, ne se fondent pas sur des données incontestables. La note elle-même souligne qu’il n’est pas possible de modéliser les conséquences sur le taux d’activité et l’âge de cessation d’activité, d’un passage de l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 à 63 ans, situation qui ne s’est historiquement jamais produite.

L’amélioration du besoin de financement des retraites mis en évidence est dès lors largement surestimée. Outre l’effet restrictif sur l’embauche des jeunes, le recul de l’âge du doit au départ à la retraite fera basculer nombre de salariés âgés dans des dispositifs d’assistance : La baisse du déficit des retraites serait transférée sur l’assurance chômage ou sur le RSA. Une partie des salariés âgés se retrouverait au dessous du seuil de pauvreté. La pénibilité serait aggravée. Cette orientation ressemble à la politique du sapeur Camember qui, pour boucher un trou, en creusait un autre.

Ces orientations sont inacceptables. Il faut s’attaquer à la question de la répartition des richesses. La démonstration est faite que sans une nouvelle politique de l’emploi et du travail, l’équilibre financier des retraites est impossible. Par ailleurs la nécessité de dégager des ressources nouvelles en mettant à contribution les revenus financiers est incontournable.

Montreuil le 11 mai 2010

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Rédigé par aragon 43

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