Publié le 21 Juin 2010

placide_big.jpgFRANCE  et FOOT-BALL LA TEMPËTE 

 (Un peu d'humour par ces temps gris d'une France ridiculisée)

 

En ayant marre des info sans cesse rabâché à la télévision par les perroquets, j'ai voulu mettre mon grain de sel de retraité.

Il y a quelques minutes, 21 heures 15 GMT, une information de première main m'est parvenue concernant l'équipe de France de Football; je l'ai transmis "à l'agence Tartempion" et au courrier des lecteurs du "canard déchainé".

Tout de suite elle a était mis sous séquestre.

Sarkozy aurait mis fin à l'anarchie régnante parmi les dirigeants et les joueurs de l'équipe de France et aurait pris le pouvoir aux dires de mes sources bien informées.

Il se serait nommé sélectionneur, entraineur et président de la Fédération française de Football avec comme conseiller Zidane:  "Le Zidane de l'économie" comme l'avait baptisé un certain Sellière du Medef.

Zidane serait prêt à donner des coups de tête à tous les joueurs qui ne respecteraient pas les consignes de Nicoléon.

Carla apprendrait chaque joueur à chanter, sans fausse note:  " Tiens voilà du Anelka".

Notre vendeur de Karcher de "La Courneuve "aurait réuni le staff  et les joueurs pour leur dire qu'il n'accepterait plus aucun gros mots et les expressions " fils de pute", "casse toi, pauvre con", "pauvre mec", loppette, etc. seront désormais proscrites du langage footballistique et lui-même donnerait l'exemple.

 Il aurait nommé une experte en matière de massage psychologique, car c'est de cela qu'ont besoin nos joueurs;  Roselyne Bachelot veillerait particulièrement au moral des équipiers et les inviterait à ignorer les bordels avant les matchs. Elle saurait gronder les joueurs en les menaçant de les piquer avec le vaccin antigrippe dont elle ne sait quoi faire et ils auraient droit avant de s'endormir à des histoires à dormir debout:  comme celle des petits cochons, des gentils petits cochons, que le loup voulait manger , celui-ci, rappelons-le a fini dans le chaudron rempli d'eau bouillante et on ne le revit plus nous dit le conte.

On ne sait pas encore si cela s'adressait par anticipation à notre sérénissime entraineur Domenech.

A ce qu'il parait, les garnements ont tellement pris peur qu'ils se sont jetés dans les bras de Roselyne, puis se sont endormis en faisant des cauchemars de buts marquées contre leur camp.

Woerth aurait été dépêché sur place pour régler les factures d'hôtels et c'est son épouse qui devrait faire les comptes. Elle aurait promis à tous les joueurs, s'ils gagnaient contre l'Afrique du Sud, une fiole de parfum bourgeois  et une crème Chantilly. Pourvu que celle-ci ne tourne pas au vinaigre.

On a même appris qu'arriveraient subito-presto les sieurs Hortefeux et Besson. Hortefeux se chargerait de faire la police dans les vestiaires, il serait armé d'un taser, sa sévérité n'est plus à démontrer contre les récalcitrants qui auront qu'à bien se tenir. Besson se chargerait de vérifier s'il n'y a pas des sans papiers parmi les joueurs, si c'était le cas, il leur retirerait illico-presto leur licence et les renverrait par le premier Boot-people en partance pour l'Europe vers Calais et l'Angleterre.

Dans les buts, ne faisant plus confiance au gardien, Sarkozy aurait trouvé un gardien d'immeuble à loyer modéré, le dénommé Estrosi.

A l'avant, il aurait décidé de remplacer Ribéry par Fillon;  à ce qu'il parait, celui-ci serait plus efficace pour transpercer les filets de l'adversaire de classe; il a, depuis qu'il gère Matignon, transpercé tous les filets des ménagères.

Aux dernières nouvelles, l'ensemble de l'Equipe est toute prête… pour empocher les primes de match.

Des sponsors ayant retiré leurs billes, Lagarde du Capital est entrain de voir si un don ne pourrait être consenti au niveau européen pour redresser les comptes défaillants des joueurs . Merkel s'y opposerai considérant que dans cette affaire, c'était de la concurrence déloyale contre l'équipe d'Allemagne et serait une entorse du marché du foot libre et non faussé.

Lamour, un ancien du ministère, a indiqué aux joueurs une grande maxime sorti de son cervelet: "faites lamour et vous ferez une touche";  "attention quand même au carton rouge"....

 Sœur Marie George Buffet du couvent du Colonel Fabien a eu le mot de la fin: "faites du foot et pas la guerre des pipis-cacas capitalistes libéraux".

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 20 Juin 2010

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LE CONGRES DU PCF

J'ai assisté par le biais d'internet aux travaux du 35eme congrès d'étape du PCF.

Un congrès, à mon avis, qui aurait mérité d'être préparé avec tous les communistes et le temps nécessaire pour y apporter leurs contributions.

J'ai écouté avec beaucoup d'attention les rapports, la discussion sur les documents présentés mais non amendables  (ce qui est une première et pas obligatoirement une bonne chose) et les interventions des délégués dans une grande diversité et un sérieux à toute épreuve.

Une résolution a été présentée aux congressistes, votée par la majorité du congrès, qui va faire office de feuille de route jusqu'au prochain congrès. Cette résolution n'a pas été présentée dans les travaux préparatoires. C'est bien dommage.

Dans cette résolution apparait l'idée d'un pacte ou contrat populaire, d'un Front de gauche avec toutes ses composantes, la force communiste pour l'impulser et permettre de se sortir de la nasse et de la mainmise de l'Etat par la droite avec toutes les conséquences que l'on connait. L'idée également de travailler à une candidature de ce Front de Gauche élargi sans omettre la possibilité qu'elle soit celle d'un communiste, sans non plus rejeter d'autres candidatures dont celle de Mélenchon qui piaffe d'impatience.

L'objectif d'abord d'établir un projet progressiste et fédérateur et de ne pas sombrer dans l'électoralisme présidentiel m'a rassuré même si je sentais dans les interventions quelques empressements sur ces questions ou encore des renoncements de certains en rase campagne.

L'idée aussi d'un parti communiste qui dépasse ses peurs et envisage l'avenir avec plus de dynamisme en étant lui-même. Tout ce que j'avais dans la tête avec ce besoin de faire du communisme dans la vie de tous les jours avec le peuple et non pour présenter une écurie présidentielle.

Ce sont des résolutions classiques des congrès me direz-vous; j'espère encore une fois qu'elles ne finiront pas dans un tiroir du colonel Fabien.

J'ai apprécié cela comme j'ai apprécié la nécessité de dépasser les divisions entre communistes, résultats d'une culpabilisation engagée depuis le départ de Marchais avec Robert Hue jusqu'à Marie George Buffet où il a fallu se battre pour éviter la dilution auquel des âmes jésuitiques nous y incitant à travers des expériences que je qualifierai de "néo-sociales-démocrates" de Die Lincke ou encore de "La Bérézina italienne" dont plus personne ne fait référence aujourd'hui.

J'ai pu noté que ce congrès reflétait encore les doutes, les incertitudes du moment et aussi le comment retrouver une identité communiste d'aujourd'hui, une question récurrente auquelle la direction nouvelle devra s'y frotter autrement que par des déclarations d'intention.

J'ai remarqué une certaine fraternité, une écoute et un respect de l'autre qui se dégageaient des congressistes dans leurs interventions mais aussi leur détermination à voir leur parti ne pas être mis sous le boisseau d'un Front de Gauche qui engloutirait  leur identité. Une unité également qui s'entrevoyait, ne serait-ce qu'à travers la reconduction d'un conseil national avec une seule liste, celle que j'avais vainement demandé lors du dernier congrès à partir d'un vote à prés de 70% des congressistes du document d'orientation et que Marie George Buffet s'était refusée de l'établir cette liste  avec notamment la liste proposée par Nicolas MARCHAND.

J'ai entendu aussi l'idée de revoir les statuts du parti, de les rendre plus clairs:  je suis d'accord mais à condition qu'ils ne servent pas pour régler des comptes comme veulent le faire les dirigeants communistes de l'Oise.

J'ai dit lors de la conférence d l'Oise combien je détestais les règlements de compte, les Fouquier Tinville accusateurs publiques, les procureurs:  notamment quand ceux-ci s'avisent de prendre la hache plutôt que le débat pour traduire  dans une justice immanente des militants n'ayant pas accepté les orientations  branlantes comme celles de Picardie où comptaient seulement les règlements de comptes personnels, de part et d'autres d'ailleurs.

Ce congrès vient d'affirmer quelque chose que je voulais entendre: le communisme et j'apprécie le soin auquel Pierre Laurent a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'ignorer toutes les inquiétudes des communistes, les désaccords, mais que l'on était plus à l'heure de la peur de la dilution qu'il fallait la dépasser.

J'apprécie.

Cela mérite cependant d'être inscrits dans les faits.

J'apprécie aussi l'idée de fraternité, de rassemblement des communistes et j'aurais aimé que Pierre Laurent reprenne cette beau poème d'Aragon, "La rose et le réséda" dont je cite quelques lignes " Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles au cœur du commun combat". Oui nous avons besoin de nous rassembler sur nos idées communistes  au moment ou les peuples du monde souffrent d'une crise, e, même temps n'oublions  pas de où l'on  vient comme a su le dire enfin un dirigeant communiste  de maintenant;  et j'en suis gré au fils de Paul Laurent de l'avoir enfin dit.

Etre rassuré ne suffit cependant pas à déterminer une politique, j'ai reçu avec beaucoup d'attention ce que je considère comme un changement, Pierre Laurent dans son discours de synthèse des travaux amène l'idée de ce nouveau communisme et avec des propositions qui n'étaient plus en vogue il y a une décennie, notamment reprendre les banques et en faire un pool public comme de mettre en avant d'autres remises en cause du capitalisme et en particulier sur l'éducation nationale, la sécurité sociale professionnelle, la retraite et surtout d'être le vecteur principal de la lutte contre le capital dans la vie de tous les jours.

Il est dit que tout cela n'est pas gagné mais que les communistes ont un grand rôle à jouer pour qu'il en soit ainsi, que rien n'est encore établi concernant un pacte de gauche et que tout dépendra de la force communiste pour que ce pacte ne finisse pas comme je le redouterai alors avec d'autres stratégies dans les débris d'une gauche d'accompagnement ou plurielle sous les auspices d'un nouveau Jospin .

J'ai aussi apprécié que le PCF ne mette pas sous l'éteignoir sa propre candidature pour les présidentielles  et que les communistes auront à se prononcer à ce sujet. J'ai remarqué que l'association des partisans du Front de gauche avait disparu du projet, tant mieux, et que le parti communiste allait s'engager dans une bataille d'adhésion en visant les quartiers populaires, l'entreprise, les syndicalistes en particulier qui ont un énorme besoin d'être appuyés politiquement dans leur bataille syndicale face au patron.

Pour tous ces motifs, je donne mon avis positif à ce que Pierre Laurent a fixé comme feuille de route dans ses conclusions. Il y a possibilité de redonner à ce parti de la crédibilité dans cette crise durable du système capitaliste et le PCF, sans forfanterie, est celui qui peut aider notre peuple à se sortir des ornières que la bête blessé du capital va lui tendre pour empêcher toute autres perspectives progressistes et communistes.

Pierre Laurent a été élu secrétaire national du PCF, mon camarade Jacky Hénin a su retirer sa candidature avec panache et responsabilité communiste, maintenant l'heure est au travail, à l'esprit collectif, sur des bases claires communistes, dans l'unité et le rassemblement tout en disant ce que l'on pense. Je fais confiance à Pierre Laurent pour sortir notre parti des ténèbres des années 2000. mais il ne pourra le faire que si le parti sort des clans dans lesquels certains l'ont enfermé à double tour ces dernières années.

Oui, un retour du PCF peut surgir sur la scène nationale et internationale.

 Il n'y a certes pas d'hommes providentiels, mais il y a des hommes qui peuvent être emblématiques d'un renouveau collectif.

Cela dit la confiance se mérite et comme dit un célèbre proverbe: "c'est au pied du mur que l'on voit le maçon".

 

Bernard LAMIRAND PCF

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Publié le 20 Juin 2010

24 JUIN TOUS UNIS

arton688-e3695.jpgAmbroise Croizat, ministre du travail et de la Sécurité sociale de 1945 à 1947, celui qui a mis en place avec Pierre Laroque la retraite par répartition et solidaire, prononçait à cette époque une phrase qui est resté gravé dans ma mémoire: "pas unis, pas d'acquis". Alors il est temps de nous unir et d'agir maintenant que l'on connait les desseins et buts de ce gouvernement:  détruire la retraite par répartition, ramener les travailleurs à l'âge de pierre de la retraite pour les morts que dénonçait à juste raison la  CGT en 1910.

Le 24 juin va être un moment important pour le devenir de notre système de retraite par répartition et solidaire.

La contre réforme voulue par Sarkozy et le patronat vise à finir un travail engagé depuis les décrets Balladur- Veil de 1993 concernant la plus grande conquête sociale du monde du travail.

Le travail de sape s'est déroulé surtout depuis cette date de 1993 par des mesures qui visaient à sans cesse en réduire la portée d'une retraite solidaire. Ainsi ce travail de destruction arrive maintenant à une phase décisive avec la décision de porter l'âge de droit au départ à la retraite à 62 ans et l'âge pour une retraite à taux plein et si l'on a pas le nombre de trimestres nécessaires  67 ans.

En même temps cette droite aura abaissé le niveau des retraites servies de plus de 20 % par rapport aux années 90.

L'espérance de vie plus longue est leur prétexte pour en finir avec un système solidaire qui a fait de la France le pays le plus protecteur en matière de sécurité sociale. En effet il permettait une vie nouvelle pour les salariés, une vie après tant d'années de travail.

Ce système solidaire entre les générations (les actifs cotisent pour les générations en retraites) mis en place à la libération par Croizat  avec cotisations salariales et de l'entreprise est depuis ce temps la vindicte d'un patronat revanchard car ce système lui a été imposé à la libération par un rapport de force conséquent ( la CGT avait 5 millions d'adhérents et le Parti communiste était le premier parti de France).

De Gaulle a dû en tenir compte. C'est à cela que la droite et le Medef s'attaquent  aujourd'hui: mettre l'ensemble de la sécurité sociale par terre en en faisant un régime minimum pour rejoindre les systèmes anglo-saxons où les salariés doivent se faire par les assurances privées leur propre protection sociale.

Jusqu'à présent, malgré les coups de boutoirs cités dans cet article, la sécurité sociale tient encore sur ces fondamentaux, la pseudo-réforme actuelle vise à mettre un terme à cela par déficience d'un système à qui on aura coupé les pattes et les ailes.

Tous les sondages montrent que malgré ces coups de boutoirs répétés, les français n'abdiquent pas leurs droits à la protection sociale solidaire et à la retraite à 60 ans à taux plein.

L'annonce concrète du retardement de l'âge de la retraite de 60 ans à 67 ans, car il s'agira de cela bientôt pour la plupart des salariés, entraînent une réelle émotion et une colère qui ne demande maintenant qu'à s'exprimer.

Le fait que le gouvernement et le patronat n'ont pu réussir leur entreprise de division des syndicats offrent des perspectives d'une mobilisation et d'un rapport de force qui me fait dire que rien n'est joué et que ce gouvernement marche sur des œufs; que tout est possible, si le 24 juin dans les rues, des millions de salariés déboulent pour dire à Sarkozy et à Parisot " bas les pattes ne touchez pas à notre retraite à 60 ans pour tous et à taux plein".

Je suis retraité, j'irai manifesté pour le devenir de ma retraite, qui, elle aussi, subi depuis des années les ukases de cette droite du fric; j'appelle tous les retraités de France à être nombreux dans les rues de France à l'appel des syndicats, nous devons être solidaire des jeunes car le fait d'attendre plus longtemps l'âge de la retraite comme l'exige le gouvernement va entrainer un chômage massif chez les jeunes mais aussi chez les salariés âgés (es) jetés dehors bien avant la retraite.

Derrière ces mesures se cachent l'hydre du chômage massif et d'une retraite tardive avec une santé qui défaillira dans des conditions de travail devenues de plus en plus insupportables pour des personnes qui aspireront au repos bien avant les fatidiques 67 ans.

Alors, ne leur laissons aucun répit et le 24 juin pourrait être le signal d'un NON massif de toute la France à Sarkozy et consorts.

TOUTES ET TOUS MANIFESTONS LE 24 JUIN A L'APPEL DES SYNDICATS UNIS POUR LA DEFENSE DE NOS RETRAITES

PAS UNIS PAS D'ACQUIS  Ambroise Croizat 1947

 

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Juin 2010

CA953RKSCAV80HM2CAXAD143CA2Q5M3ECAO9MQ8ZCA5AGZCLCAW3GA2FCAIFOOTBALL ET DERIVE SOCIETALE

Je n'avais pas grand inspiration ce matin; la défaite de l'équipe de France, les injures échangées entre joueurs et entraineurs, la présence politicienne de Bachelot et auparavant de Rama Yade pour jouer la "mère fouettarde" nous montre la décrépitude sociétale auquelle nous conduit Nicoléon, lui qui ne s'était pas gêné à utiliser des mots comme "casses toi sale con".

L'appel du 18 juin, utilisé par Sarkozy, sentait hier la récupération politicienne et le même jour disparaissait  Bigeard que j'ai combattu comme jeune de la JOC au moment des guerres coloniales:  un individu qui n'a pas toujours laissé un bon souvenir là où il est passé, c'est le moins que l'on puisse dire.

Et ce matin, la mort d'un soldat français, dans cette sale guerre d'Afghanistan.

Et puis il y a le congrès de mon parti ce week-end; ils étaient tous là à gauche pour le départ de Marie George et loin de moi de reprocher leur visite pour le départ de la première secrétaire dont il faudra faire plus tard le bilan avec les ombres et les lumières. Mais au-delà de la politesse, l'on sent bien que la perspective à gauche va encore se jouer sur des personnalités et un électoralisme ambiant qui plane au dessus de ce congrès bâclé et à l'emporte pièce.

Un congrès qui augure de réponses inadéquates et opportunistes pour la suite.

Tout cela dans un pays à la recherche d'une vision nouvelle et je dirai d'une nouvelle république: celle des citoyens et non celles des banquiers et des friqués.

A voir tout ce déballage et cette puanteur qui règne dans les allées du pouvoir, j'ai plus que jamais la conviction qu'il faut redonner de la valeur au communisme et que celui-ci s'établira dans la vie de tous les jours avec les travailleurs, les retraités, les citoyens et que le meilleur regard communiste, ce n'est pas d'avoir une longue vue sur 2012, mais un microscope pour prendre à la racine chaque problème et faire du communisme comme Monsieur Jourdain faisait de "la prose sans le savoir".

Oui le football est un indice de la putréfaction qui règne dans ce capitalisme obsolète où ne compte plus que l'individualisme et non l'humain, le fric et la cupidité et non le partage. Le sens du collectif a été bradé sous l'autel du profit, ces footballeurs aussi et leurs clubs de mécènes représentent toutes les dérives du capitalisme: bonus, coup bas, tricheries, starisation à outrance, irrespect de l'autre, main-mise du sport par les friqués, les politiciens véreux.

Et pendant ce temps-là, une des plus belle conquête de la libération est remise en cause: la sécurité sociale et notamment la retraite solidaire.

Des hommes et des femmes verront leurs projets d'une retraite "vie nouvelle" retardée à 67 ans et perdre les plus belles années de retraites pour satisfaire la cupidité des actionnaires et des amis du "Fouquet".

Un rayon de soleil viendra jeudi prochain, j'en suis persuadé, le mécontentement face à l'annonce du plan retraite de Sarkozy confirme que les travailleurs ne veulent pas être victime de la purge de la droite à laquelle nous devrions nous soumettre pour satisfaire les privilégiés de la fortune.

Un grand 24 juin, prémisse d'une exigence forte de faire rendre gorge à ce quarteron de banquiers, d'actionnaires, de patrons et de la droite concernant les retraites, voilà ce qui pourrait être la réponse appropriée.

Le premier acte communiste n'est-il pas de fixer la barre haute : la retraite à 60 ans à taux plein pour tous et 55 ans pour les travaux pénibles.

Cela serait bien mieux que de discuter si il faut créer une association des partisans du front de gauche, prélude à une dilution du PCF, où si Martine est mieux que Ségolène ou Dominique.

Alors tous le 24 juin dans les manifs.

Que la crème de Chantilly du Sieur Woerth tourne à l'aigre.

 

Bernard LAMIRAND PCF

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 16 Juin 2010

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PCF: NOUVEAU DERAILLEMENT?

Je ne reviendrai pas sur la tenue de la Conférence fédérale de l'Oise : j'ai dit ce que je pensais de cette réunion transformée en une séance statutaire visant à voir comment passer sous les fourches caudines des militants qui avaient manqué  à la discipline de vote pour les régionales.

J'en demeure outré. Les règlements de compte ne font pas un congrès.

Passons… Fouquier Tinville n'est plus là pour nous administrer ses accusations et c'est tant mieux.

Par contre, ce matin, à la lecture des pages de "Communiste", encartées dans l'humanité, mes doutes et interrogations pourraient devenir  des certitudes au vu des interventions de plusieurs responsables du parti.

Hier, l'humanité, nous faisait  un compte rendu quelque peu partisan, bien calé dans la ligne définie montrant des communistes approuvant les textes et les démarches avec Mélenchon tout en soulignant qu'il y avait quelques désaccords qui pouvaient se manifester ici ou là.

Le ton général étant que les conférences entérinaient la démarche de la direction sortante dont j'ai appris que celle-ci n'a siégé qu'avec une soixantaine de membres ces derniers temps. C'est un peu la même chose dans l'Oise où j'ai appris qu'il restait à peine une dizaine de camarades du comité fédéral : que sont devenus tous les absents (es)?

Alors, les pages encartées du PCF dans l'humanité de ce matin valent le détour concernant la tenue des conférences départementales. Une sorte de "fait accompli" prévus d'avance pour donner le "la".

Par exemple un extrait de Jacques Chabalier:

"Ce qui ressort, c'est finalement un accord plus large des communistes

sur l'idée: il faut poursuivre le Front de gauche tout

en lui faisant franchir une nouvelle étape"…

"Certains pensent qu'il faut une candidature communiste annoncée tout de suite, d'autres estiment qu'il faudrait participer aux primaires du PS, mais je crois que ce qui se dégage, c'est l'idée d'avoir, sur la base d'un contenu, une candidature de rassemblement. Les communistes

souhaitent pouvoir y réfléchir; cela pourrait être une

candidature de l'une des organisations membres du Front de

gauche "…

 

Un autre dirigeant Francis Parny déclare:

Les conférences départementales préparant le

congrès attestent d’une attente forte des communistes

à l’égard du Front de gauche et de la façon

dont pourrait se poursuivre cette stratégie. Le

congrès tranchera s’il faut la poursuivre ou pas, et

comment…

La délégation de notre parti dans la rencontre du

9 juin a prévenu nos partenaires: « Nous soumettrons

au congrès l’ensemble de notre réflexion et

nous nous reverrons après le congrès, après la journée

de lutte du 24 juin"…

"Dans ce cadre, comment accueillir celles et ceux qui ne

veulent pas adhérer à un parti, et qui ont trouvé

dans cette démarche du Front de gauche une

proposition nouvelle pour sortir de tous les tâtonnements

de ces dernières années?

L’idée de rassembler les « partisanes et les partisans

» du Front de gauche vient de ce souci. Rassembler

pour associer sans demander d’adhérer

au Front de gauche comme on adhère à un parti.

La forme de cette association reste à définir, à débattre

entre nous au congrès et à retravailler avec

nos partenaires"…

A la lecture de ces déclarations mon inquiétude sur ce genre d'alliance grandit avec ce petit nid associatif des partisans du Front de Gauche qui pourrait constituer demain la nouvelle matrice remplaçant celle de Tours.

A mon avis une matrice d'occasion.

J'ai partagé l'idée de fronts développés lors du dernier congrès et notamment sur des objectifs précis tels que ceux du devenir de la poste par exemple ou encore sur les retraites et d'autres bien entendu mais j'ai marqué les limites à ne pas franchir: celles qui nous rapprochent d'une organisation structurée; bref un nouveau parti politique prenant la relève du PCF et dans laquelle celui-ci disparaitrait sous une nouvelle appellation où le communisme deviendrait  un astre mort, une référence historique.

La tonalité des interventions dans "Communistes" autour du Front de gauche comme seule boussole me font craindre, au bout, un nouvel affaiblissement du PCF et un scénario à l'italienne en cours de constitution, subrepticement.

Et puis, j'ai une autre remarque à faire: l'électoralisme ambiant de ces deux interventions de membres influents de la direction nationale.

Il y a encore quelques jours, on jurait ses grands dieux que l'heure n'était pas à parler des échéances électorales; pourtant  c'est cela qui est entrain de prendre le dessus chez nos dirigeants.

L'idée du communisme, dans cette crise est ignorée superbement.

J'ai l'impression que ce congrès est bouclé. Je ne parle pas du départ de Marie George Buffet et de l'arrivée de Pierre Laurent mais de la démarche à mettre en œuvre autour d'un front de gauche où les communistes verseraient ce qui leur restent de forces dans un conglomérat qui ne manquera pas d'exploser à la première occasion à travers les égos de certains qui piaffent d'impatience en ce moment.

Merci beaucoup. Que l'on compte pas sur moi pour monter dans un train sans savoir qui actionnent les aiguillages et quelle direction le train prend.

Mon billet n'est pas encore composté.

 

Bernard LAMIRAND PCF

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 14 Juin 2010

IMG 7146WOERTH : VA TE FAIRE VOIR…

Ou autrement " va te faire cuire un œuf".

Depuis ce matin le dispositif de classe, comme dirait mon camarade Paul , se met en place concernant les retraites.

Tous les perroquets de la radio et de la télévision chantent l'idéologie dominante depuis ce matin: l'éventualité forte de la retraite retardée à 62 voir 63 ans. Certains, plus zélés que d'autres, indiquent les fuites et précisent que le plan gouvernemental sera dur, très dur mais que quelques lots de consolation pourraient être présentés pour apaiser la peuplade.

Leurs discours affirmatifs donnent le ton du "dictat" qui se prépare;  de l'inscription dans les tables de la loi du retour au profit le rapt de l'âge de la retraite à 60 ans.

Le rideau devrait être tiré et le peuple n'aurait qu'à obéir à l'Edit de Chantilly*.

Quand à ceux qui pensaient que les travaux pénibles pourraient être le moyen de substitution pour avoir droit à la retraite, ils seront déçus: l'examen médical patronal individuel serait la règle pour y avoir droit. Comme dit Bernard Thibault, des maladies dues aux conditions de travail se déclenchent bien  après la retraite:  bref un marché de dupe.

Alors Woerth, "va te faire voir"; le 24 juin nous serons encore plus nombreux (es) dans les rues pour te dire non à ton "projet antiretraite".

Ce n'est pas non plus parce que tu auras pris quelques mesurettes concernant les riches pour faire passer la pilule  que ton plan passera. D'ailleurs ce plan montre une seule chose: faire payer aux salariés et aux retraités toutes les saloperies de tes amis de Chantilly, de Neuilly et d'ailleurs qui ont spéculé depuis des dizaines d'années et créé les conditions de cette crise systémique.

Si tu avais vraiment l'intention de sauver la retraite par répartition comme tu le dis perfidement, tu aurais pris alors une seule mesure, une saine mesure:  faire contribuer tous les revenus financiers à la même hauteur que les cotisations des salariés et en même temps taxé les banques.

Je t'accuse de préférence pour les actionnaires et les banquiers et d'arbitraire pour les salariés et retraités.

Ne crois-pas que toi et tes amis vous allez vous en tirer par la présentation de ces mesures antisociales et que le bon peuple va rentrer dans sa coquille au vu de vos méfaits.

Le match ne fait que commencer et attends-toi, ainsi que ton compère de l'Elysée, a avoir une rentrée des plus chaudes. Tes chers députés de droite vont devoir s'expliquer sur vos décisions et ils seront l'objet de nos soins attentifs dans leur circonscription. Et puis septembre, mois où le débat aura lieu au parlement,  c'est un mois propice pour les grandes marées d'équinoxe tu sais… prépare ton ciré, ton gilet de sauvetage, pense à un plan B de la retraite et à abandonner dans ton bateau pourri de la retraite ta copine du Medef.

En attendant, le 24 juin nous serons dans  les rues, dans les manifestations pour dire "SARKOZY pas touche à nos retraites".

*Woerth est maire de Chantilly

 

Bernard LAMIRAND

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 13 Juin 2010

CONGRES-UFR-CGT-28-SEPTEMBRE-AU-2-OCTOBRE-2009-020.jpgPCF OISE     QUAND LES BLES SONT SOUS LA GRELE…

 

Quand cela ne va pas, j'ai besoin d'écrire et ce matin j'ai besoin d'exercer ma plume ou plutôt mon clavier et ses touches pour dire mon insatisfaction après la conférence fédérale du Parti communiste de l'Oise auquelle j'ai assisté.

Mon parti va mal.

Dans l'Oise, pis encore, il s'adonne à la chasse aux sorcières.

Pourtant nous sommes dans une période (la crise);  une crise dite systémique qui fait actuellement des ravages car le capital se paye sur les pauvres gens, et hier, toute la journée, cette situation avait l'air anecdotique pour certains camarades occupés uniquement à régler leurs comptes avec ceux qui avaient eu l'ignominie de ne pas être d'accord avec une ligne décrétée à Longueau, dans le long feuilleton de querelles personnelles des camarades de la Somme et des pugilats incessants des égos picards.

Moi qui suis du Nord, je n'y comprends rien dans ces débats, je viens de cette école communiste humaniste et fraternelle, celle d'un dirigeant politique qui m'a appris beaucoup, Gustave Ansart, un dirigeant qui respectait les militants y compris quand le chemin leur devenait escarpé et difficile à suivre.

Qui dans sa vie de militant n'a pas eu des comportements erratiques n'arrivant pas à trouver le chemin et prenant toute la terre à témoin?

Un communiste n'est pas un homme ou une femme de pierre, insensible à ce qui se passe autour de lui, parfois en désharmonie, errant et le criant dans un vide sidéral quand on a plus l'espérance, le projet, la vision, l'hypothèse à son secours.

L'idée communiste a besoin d'être régénérée, tout y concoure, le capitalisme est entré dans la nuit, mais la nuit peut rester longtemps si ne se lève pas ce communisme d'aujourd'hui et demain.

J'avais réclamé, lors du dernier congrès, un manifeste nouveau du communisme.

Il est à écrire.

De grands intellectuels et philosophes marxistes commencent à s'y pencher, le monde le réclame, et nous en avons besoin pour nous sortir de la pauvreté de nos débats actuels.

Hier, à la Conférence fédérale, des choses se sont esquissées mais vite chassées par le creux débat sur les personnes et les statuts.

Ce qui comptait hier, ce n'était pas ce communisme à créer dans la situation d'aujourd'hui, ce n'était que la manière appropriée de régler le compte des récalcitrants en désaccord et l'ayant manifesté brutalement en sortant des canons de la loi qui veut que l'on ne se présente pas contre les siens. Je n'aime pas ce communisme là, celui ancien, celui intolérant, celui qui ne convainc que par la force du jugement, du règlement, du statut.

Le statut est le taser qui immobilise. Rien d'autre.

La crise, celle de la société dans laquelle nous vivons n'est pas sans effet sur nous-mêmes, tous les rouages de la société sont en crise et nous aurions la prétention de nous croire en dehors et de régler ses effets comme si de rien n'était.

C'est l'ancien et le nouveau qui est au cœur du débat. Au lieu de débattre politiquement de ce que pourrait être un rassemblement de tous les communistes, de tendre la main à ceux qui s'en éloignent ou se sont éloignés depuis des années, de ceux qui ne comprennent pas où le parti veut les amener, il y a lieu de discuter et de ne pas brandir les statuts, la loi suprême, le gibet de l'exclusion pour les coupables avec des accusateurs publics genre Fouquier Tinville.

Un amendement a été présenté et approuvé par une trentaine de présents, assistance réduite d'ailleurs qui interroge, cet amendement demande expressément une modification des statuts pour exclure tout camarade présent sur une autre liste que celle décidée par le parti.

Est-ce ainsi que le parti doit vivre où encore…

Comme Aragon le disait dans ce superbe poème "La rose et le réséda" :

 Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut
de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas….

Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas.

 

Bernard Lamirand PCF.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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Publié le 12 Juin 2010

La retraite complémentaire dans le collimateur du MEDEF

L’ordonnance du 26 mars 1982 qui mettait en place la retraite à 60 ans ne concernait que le régime de base des salariés du secteur privé. La retraite complémentaire (ARRCO, AGIRC) des salariés de ce secteur restait fixée à 65 ans.

Le CNPF (l’ancêtre du MEDEF) s’était alors opposé, de toutes ses forces, à la mise en place d’une retraite complémentaire entre 60 et 65 ans. Il avait fallu une année de batailles syndicales, de mobilisations, d’interventions persuasives du gouvernement de gauche pour que le CNPF finisse par céder. En février 1983, un accord était signé, entérinant un compromis : l’âge de la retraite complémentaire restait fixé à 65 ans mais une structure de financement (l’ASF) était créée afin de gérer les cotisations collectées par l’UNEDIC et destinées à financer la retraite complémentaire entre 60 et 65 ans.

Fin 2000, le Medef qui avait encore moins accepté la retraite complémentaire à 60 ans que la retraite du régime général au même âge, refusait de renouveler l’accord de 1983 et décidait unilatéralement de ne plus financer la retraite complémentaire entre 60 et 65 ans.

Le paiement avait été suspendu pendant un trimestre entier, de janvier à mars 2001. Il avait, de nouveau fallu que les salariés se mobilisent pour obliger le MEDEF à continuer à financer les retraites complémentaires. Plus de 2 millions de salariés, dans toute la France, avaient manifesté pour obliger le patronat à céder.

Le MEDEF avait renoncé (momentanément) à ses prétentions mais en imposant, de nouveau, un recul aux retraites complémentaires : les cotisations n’étaient plus collectées par l’UNEDIC mais directement par l’ARCCO et l’AGIRC et une nouvelle association (l’AGFF) remplaçait l’ASF dans leur gestion.

En 2009, le MEDEF annonçait de nouveau qu’il ne voulait plus financer la retraite complémentaire entre 60 et 65 ans. Il s’agissait d’un simple coup de semonce et il reculait assez rapidement, espérant bien que 2010, lui serait plus favorable.

En effet, la mobilisation pour faire reculer Sarkozy dans sa volonté d’allonger la durée de cotisation et de faire reculer l’âge légal de la retraite du régime de base des salariés du secteur privé concerne très directement les retraites complémentaires.

Il est évident que si Sarkozy réussit à imposer un recul de l’âge légal de la retraite, de 60 à 62 ou 63 ans, cela constituera un puissant levier pour le MEDEF, dans les négociations qui s’ouvriront en décembre 2010. Il s’appuiera sur ce recul pour en imposer un nouveau aux salariés du secteur privé en refusant de financer la retraite complémentaire entre 60 et 65 ans.

La bataille qui s’engage pour faire reculer Sarkozy et le Medef ne concerne donc pas seulement les retraites de la Fonction publique et les retraites de base des salariés du secteur privé, elle concerne tout autant les retraites complémentaires des salariés de ce secteur.

Si nous gagnons cette première manche, il sera bien difficile au MEDEF d’arrêter de financer les retraites complémentaires du secteur privé entre 60 et 65 ans. Le rapport de forces ne lui permettra pas. Par contre, si nous perdons, il sera alors nettement plus difficile de nous opposer à la volonté du MEDEF d’imposer la retraite complémentaire à 65 ans.

Battre Sarkozy en octobre, c’est aussi assurer la défaite du MEDEF en décembre 2010 et préserver les retraites complémentaires. L’enjeu est double, même si le gouvernement et le MEDEF se gardent bien, aujourd’hui, d’en souffler mot.
 Gérard FILOCHE :Inspecteur du travail

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 11 Juin 2010

Un envoi d'une camarade et qui m'a fait bien rire....

 

> C'est un DRH qui à la fin d'une négociation serrée avec ses IRP et, afin de détendre l'atmosphère se propose de faire un ultime tour
> > du débat table sur le thème : Quelles sont vos lectures favorites ?
> >
> > Le 1er, délégué CFTC, répond : « Moi je lis témoignage Chrétien
> > Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! »
> > Le 2eme, le délégué CFDT: « Moi, je lis le Nouvel Observateur »
> > Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! »
> >
> > Le 3eme, délégué CGC : « Moi, le lis le Monde »
> > Le DRH : « Bravo, félicitations, vos lectures sont en adéquation avec vos idées ! »

Le 4eme, le délégué CGT, interrompu par le DRH : « Vous, je sais !! vous lisez l'Humanité bien sûr ! »
> > Le délégué CGT: « Non pas du tout, je lis Mode et Travaux !! »
> > Le DRH: « Mode et travaux ? Je ne comprends pas !? »
> > Le délégué CGT : « Si, si !!! Tous les mois il y a un petit patron à découper ! »

>
>
>  Vive la CéGéTé

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 10 Juin 2010

divers_005.gifPCF: que se passe t'il dans les coulisses de notre parti ?

 

Ce matin, en ouvrant mon poste radio, une information m'est parvenue d'un accord avec Mélenchon pour constituer une association regroupant des sympathisants du Front de gauche qui ne veulent pas adhérer ni au parti de gauche ni au PCF.

La veille, j'avais remarqué, avec étonnement, que l'on pourrait très bien s'associer aux primaires socialistes. Alors je me suis renseigné et j'ai trouvé ceci sur les dépêches inscrites dans le journal les échos:

"Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet partenaires du Front de Gauche se sont mis d'accord mercredi pour « lancer un programme partagé » pour la présidentielle de 2012, malgré des tensions sur une éventuelle candidature du président du Parti de gauche. Après deux mois d'échanges aigre-doux, la première rencontre officielle depuis les régionales entre les deux leaders s'est soldée par un succès. « On a pris des décisions prometteuses » avec la remise en place du comité de liaison pour lancer le travail sur un « programme partagé » qui sera au cœur de la Fête de L'Humanité en septembre, a déclaré Marie-Georges Buffet. Une nouvelle association, « les partisans du Front de gauche », sera créée. Dans la matinée, une tribune du numéro deux du PCF, Pierre Laurent, parue la veille dans « L'Humanité », avait pourtant tendu les relations entre les deux partis. Celui qui doit succéder la semaine prochaine à Marie-George Buffet y écrivait que « le débat est ouvert » pour 2012, entre « participation au processus des primaires lancé par le PS, candidature du PCF ou candidature de rassemblement avec le Front de gauche ».

Je suis en colère.

De quel droit Marie George Buffet peut engager les communistes à la veille d'un congrès sinon que la tactique du fait accompli ?

Un fait accompli qui risque de ne pas être démenti dans les travaux de ce congrès puisque le document présenté ne pourra être amendé. Drôle de congrès…

Au moment ou le PCF peut reprendre des couleurs et il en reprend en ce moment, un coup de pied de l'âne lui est envoyé par ceux qui devraient porter haut la démarche communiste et l'idée communiste dans ces moments de crise.

Nous voilà en plein électoralisme.

Quelle mouche a piqué Marie George Buffet de relancer cette connerie d'une version nouvelle des "comités antilibéraux" à travers une association pour les réfractaires à l'idée d'adhérer au PCF ou du parti de gauche.

D'autre part, que veut dire cette proposition de Pierre Laurent mettant en avant ce qui devrait être proscrit: l'éventualité de participer au barnum socialiste des primaires.

Je ne comprends pas !

Si… L'idée d'un parti de gauche, genre Die-linke, plane toujours au dessus de la place du Colonel Fabien.

Au moment où il faut porter l'idée communiste (voir ma contribution) nous voilà reparti dans la "merdouille" social-démocrate.

J'espère que les délégués mettront, comme ils l'ont fait lors du précédent congrès, bon ordre en rappelant notre décision de rester PCF.

Après la géométrie variable pour les régionales voilà la géométrie dans le cosmos.

J'invite tous les communistes à ruer dans les brancards.

 

Bernard LAMIRAND Section de Montataire

 

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #communisme

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