Publié le 2 Juillet 2010

arton2032-18c13.jpgRIGUEUR AUSTERITE : LES DINDONS DE LA FARCE

Ce matin j'écoutais le sieur Tron, membre du gouvernement et chargé de la fonction publique sur France-info.

La rigueur rien que la rigueur;  et pour expliquer cela, des économies à réaliser dans tous les domaines et surtout en s'en prenant aux services publics qui vont souffrir et nous avec du nombre de fonctionnaires en moins dans les hôpitaux, les écoles, l'aide sociale etc.

L'intéressé, pour valoriser sa démarche, à titre d'exemple, souligna les économies que vont devoir faire les membres du gouvernement sous la houlette du chef.

Un artifice pour gogos.

L'exemple doit venir d'en haut ; quelle vaste fumisterie. Ce n'est pas les quelques cigares en moins de Blanc, quelques déplacements en train, quelques voitures à retirer du parc automobile de l'état  qui vont régler la situation de la dette française occasionnée par les spéculateurs et fraudeurs de la haute finance bancaire et industrielle.

Une dette française que l'on fait payer aux français qui travaillent alors que les français qui trichent et expatrient leurs avoirs et sont confortés dans leurs rapines.

Ainsi, ce Monsieur, droit dans ses bottes, annonça que tout le monde devra faire des sacrifices. "Foutaises", les sacrifices ce seront uniquement les salariés qui le feront d'une manière obligée à travers des revenus qui vont se réduire, des prix à la hausse, des impôts et taxes qui vont augmenté.

Et pendant ce temps là, Madame Bettancourt et d'autres reçoivent des cadeaux  (30 millions d'euros pour la vieille parfumeuse) dans le cadre du bouclier fiscal.

Ainsi on nous demande de faire des sacrifices pendant que d'autres en ce moment s'en mettent plein les poches. Les inconduites fiscales des nantis "du Fouquet" cachent en ce moment une autre réalité: des dividendes magnifiques pour les actionnaires .

Ce gouvernement des riches n'a qu'un adversaire le salarié qu'il faut tondre absolument et un ami l'actionnaire qu'il faut satisfaire.

Oui, la crise et l'endettement servent pour remettre en cause bien des acquis sociaux.

La rigueur et l'austérité ne sont que des outils pour redresser le taux de profit et satisfaire la corbeille.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 1 Juillet 2010

FOOTBALL ET SPORTS UNE VIE DOUILLETTE ET D'AMOUR

Ainsi "Napoléon le petit" s'apprête à un remaniement à l'automne.

Il faut dire qu'avec "les brêles" qu'il a mis en place, complètement dépassés par les événements, et "le sauve qui peut"qui commencent à régner dans la boutique à Sarko, le doute s'installe sur l'avenir des uns et des autres.

Chacun et chacune prépare déjà son départ et avant de partir de se servir en cigares, gueuletons, chambres d'hôtel, palaces, avions somptueux et déplacements aux frais de la princesse.

"C'est toujours çà de pris" dit un vieux dicton.

C'est aussi l'occasion de s'offrir avant les échéances de 2012 le parfum voluptueux de l'argent facile  et  du shampoing pour laver "plus blanc" les poux mis par une gauche enquiquinante;  en petit suisse, chez "la vieille", bien entendu.

Oui un logis douillet quand on apprend que le Ministère des sports pourrait devenir  encore plus un nid de colombes boursiers roucoulant " vive le sponsors et mécènes" et que les possibles favoris sont deux  médaillés JO et dont les références politiques sont quasiment nulles. "Napoléon le petit" aurait un choix cornélien à faire, dit-on,  entre l'amour sur le terrain et le douillet dans les vestiaires. Heureusement qu'il ne nous a pas remis laporte qui a pris "la lourde" précédemment.

Avec ça, les jeux de Londres risquent de nous valoir encore moins de médailles que ceux de Pékin.

Les Fédérations sportives, les amateurs en particulier, risquent d'en subir les conséquences.

Ainsi le ministère des sports deviendrait une salle d'escrime où les duels se finiront à coup de sabre dans les budgets des petits clubs.

Marie George revient.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 30 Juin 2010

h-2-1167699-1205937684.jpgL'ARGENT  DE ZURICH

Le capitalisme en crise ne sait plus à quel saint se vouer pour cacher la réalité de ses frasques.

Il est en putréfaction et ne produit plus que des scandales financiers autour du "veau d'or".

D'ailleurs, je me réfère à son premier représentant en France, le dénommé Sarkozy, qui avait eu un moment de lucidité quand il avait dit à Toulon qu'il allait moraliser le capital.

Nous attendons toujours.

Les banquiers et les gros comptes en banque, depuis, se sont regonflés grande vitesse; il est vrai comme le dit Pierre Ivorra, dans un article excellent dans l'humanité de ce jour, sur le mélange des genres entre intérêts financiers et fonctions ministériels, les tours de "passe passe" pour alimenter le profit et la rente sont nombreux et éclatent en ce moment en plein jour.

Cela fait évidemment mauvais effet au moment où il faut faire payer la note aux gueux.

Et nous avons en ce moment le grand prêtre de la rigueur, de l'austérité, qui, pour faire passer la pilule aux français modestes, s'affuble du tablier du bon père de famille mettant de l'ordre dans son ménage en montrant l'exemple  et en taillant dans quelques dépenses, quelques sucettes que ses enfants terribles du gouvernement sucent trop volontiers sans permission.

Pendant ce temps…

Et puis, un protégé, le crémier de Chantilly a du fil à retordre avec les comptes de la parfumeuse de l'Oréal qui a planqué son pognon sans lui dire, à ce qu'il parait, en Suisse. La femme du crémier, elle, chargé des comptes n'a rien vu ( pour une comptable c'est pas fort). Ni non plus le mari qui possède, nous avait-il dit, une méchante liste des fraudeurs … Est-ce que la parfumeuse était inscrite…

Nous le saurons au prochain épisode comme le disait si bien Zappy Max, le célèbre animateur radio des années 50.

"Anne ne vois-tu rien venir ?

Si… les emmerdes…

Et maintenant, voilà qu'ils font un procès au crémier parce qu'il a deux boulots; et pourtant il n'est pas retraité de la famille P… et son poste n'est pas gardien de square pour arrondir ses fins de mois. Son deuxième boulot, tout en distribuant des breloques, serait incompatible avec son premier boulot dont il ne sait s'il le gardera encore longtemps vu que "l'agité du bocal" semble très nerveux en ce moment et que la guillotine est prête dans la cour de l'Elysée, après le règlement du dossier des retraites et la mise en place d'un président du football, un Sarkozien pour l'équipe de France ( à ce qu'il parait Tapie aurait un nom ).

Bah… il y aura toujours la famille, la grande, celle qui reçoit les honneurs de la république à tour de bras et qui verse régulièrement au bassinet "l' argent de Moscou"; je me trompe  "l'argent de Zurich".

Tout bon français  de base voit ainsi son pognon partir dans les goussets des banquiers suisses; il me vient une idée: pourquoi ne pas demander à Migaud, le nouvel embauché socialiste  de la cour des comptes, d'enquêter sur les mécanismes qui ont permis aux pensionnaires du "Fouquets" de se faire tant de fric en 2009 alors que les salariés tirent la langue.

Je préconise une antenne de la Cour des comptes à Zurich pour être plus prêt et sentir les fumets de la fraude

La crème de chantilly n'a pas fini de tourner au vinaigre.

Mais, un vieux proverbe dit:  "un chat vous pouvez le jeter dans toutes les positions, il sait retomber sur ses pattes".

Alors ne le jetons pas en l'air, foutons-le dans l'eau et vous verrez:  le chat n'aime pas se mouiller et il se sauvera en "dessous de table".

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Juin 2010

divers_005.gifCOMMUNISME

 Lettre ouverte à Jean Paul.

"Le drame se joue" nous dit Jean Paul Legrand, dans une contribution.

Jean Paul commence son exposé par une violente critique des partis en place y compris ceux chargés de changer cette société et sans faire "des ronds dans l'eau",  je dirai  qu'il s'adresse de manière véhémente uniquement  au parti communiste français qu'il met dans le même sac que les autres partis.

Je ne peux que regretter cette appréciation excessive.

Si, comme le dit Jean Paul Legrand, le PCF n'est plus l'outil indispensable, je pense que les raisons sont autant celles d'un PCF qui n'a pas su voir les développements du capitalisme dans sa phase libérale que celle  trop dépendant du socialisme étatifié des pays de l'Est, arrivé en bout de course, et de ce fait acculé dans une certaine léthargie politique  ne nous permettant pas de voir les nouveaux enjeux de classe. Nous y avons tous contribué;  Jean Paul Legrand compris.

Avons-nous à lui jeter des pierres à ce parti au moment où nous en avons plus que jamais besoin face à ce capitalisme en crise durable?

Dans la bataille de classe, actuellement engagée avec des moyens lourds de la part du capital comme l'expose d'ailleurs très bien Jean Paul, la mise au ban de ce parti a suffisamment d'adeptes pour que des communistes  cartés ou non en viennent a y prêter leur concours.

Egalement cette critique des partis fait parti d'un vaste mouvement qui va des communistes en rupture  jusqu'aux "tous pourris" qui nous amène jusqu'à l'extrême droite et à des  formes de populisme qui peuvent se terminer en drame pour le prolétariat.

Je ne ferai pas un procès dans ce sens à Jean Paul, surtout pas, mais prenons garde à ne pas crier avec les loups et avec cette tendance très française, boulangiste, maurassienne, de rejeter la faute aux partis de gauche quand la situation est en voie de déliquescence, et qu'un certain populisme peut l'emporter en raflant la mise.

Je le dis d'autant plus que je me dresse contre une autre forme de démolissement du PCF, celui des 200 signatures dans lesquelles on retrouve Lucien Sève et Patrick Braouzec, qui, pour l'avoir entendu dans une fête de l'humanité, il y a quelques années, milite pour la disparition des partis de gauche  et en l'occurrence celui qui  le gêne le plus dans ses desseins, le PCF:  parce qu'il est le dernier obstacle à une forme associative et de réseau où la clarté marxiste ferait alors place à un mollusque invertébré entre communistes en déshérence et toute une faune d'incompris sociaux démocrates.

Jean Paul aborde l'analyse de la société actuelle, je le cite : "Les maîtres du monde sont capables de toutes les barbaries pour conserver leur pouvoir et les peuples savent jusqu'où leur férocité et leurs crimes peuvent aller. Cependant un système ne peut perdurer à l'infini dès lors qu'il ne tient que par la violence, la guerre, la menace permanente, l'emploi de la peur et de la sujétion. Nous vivons une période prérévolutionnaire inédite dans l'histoire car jamais l'humanité n' a possédé autant de moyens pour s'émanciper et jamais elle n'a du subir une telle force qui la domine avec la sophistication des Etats modernes et des armes dont ils disposent"…

Je partagerai bien volontiers cette analyse mais je ne suis pas persuadé que les conditions les meilleures soient réunies à ce stade pour passer directement à une autre société par une révolution violente du type des précédentes.

Je pense même que cette façon de faire a vécu et qu'il faut révolutionner chaque jour en prenant les contradictions qui émergent du système.

Je citerai particulièrement un passage provenant de François Chatelet dans l'édition 1973 "livre de poche" du "Manifeste communiste": je cite sa présentation:" La contribution montre déjà qu'il ne suffit pas de faire apparaitre l'Etat comme une "superstructure" - thème qui sera repris par diverses révisions ultérieures du marxisme-, mais comme le lieu même de la lutte. C'est pourquoi, poursuit Marx, il importe de constituer une classe radicale qui, subissant l'exploitation absolue, le dommage universel, ne pourra se libérer quand brisant les chaînes de la société toute entière. Bref, la lutte est politique. Il n'y a rien à attendre d'une transformation lente et souterraine de l'économie qui introduirait on ne sait quelle amélioration " comme Tocqueville attendait des " progrès sociaux" une amélioration progressive des conditions individuelles; comme Berstein à la fin du 19eme siècle, attendra du développement de la production industrielle un passage pacifique au socialisme". Il n'y a pas non plus, dans l'optique d'une apocalypse positive à croire qu'une prise de conscience de l'exploitation pourrait provoquer, par la réunion magique de volonté individuelle, le déclenchement d'une action décisive" ...

Tout est dit, dans cette citation, et comment il pourrait en être autrement ; il y a des conditions à réunir et pour ma part il me semble que les révolutions germent, se développent et murissent quand un peuple est déterminé et conscient sur des problèmes qui font société: par exemple ce que fut la sécurité sociale solidaire hier, et ce que pourraient être demain d'autres conquêtes communistes comme l'eau, l'énergie, le transport etc. retiré des pattes du capital et devenant un besoin gratuit.

Et aussi l'enjeu autour de la propriété des moyens de production, cela monte; c'est révélateur d'un retournement de situation, dû à la mise en concurrence exacerbée des travailleurs du monde entier par le capital et après les abandons sociaux démocrates des gouvernements d'union de la gauche pour ce qui concerne la France.

Marx donne une certaine conception de ce que doit être un parti révolutionnaire, mais il indique dans le débat qui l'oppose aux théories sociales démocrates lassaliennes, que la lutte est politique pour ne pas tomber dans une fausse transformation, lente  et souterraine dit-il. Il précise qu'il ne faut pas attendre non plus à une apocalypse positive par la réunion magique de volonté individuelle, le déclenchement d'une action décisive.

Je partage ce point de vue et cela fait l'objet de mon combat actuel pour que le PCF ne sombre ni dans l'un ni dans l'autre et qu'il construit  du communisme dans chaque acte tout en déconstruisant ce qui est l'ancienne forme dominante.

C'est ce qui me sépare fondamentalement des théories "du grand soir".

Jean Paul ne croit plus au PCF qu'il a adoré tout un temps. Il croit à la révolution immédiate parce qu'il pense que l'heure du dernier soupir du capitalisme est arrivée. Je lui ferai remarquer que pour arriver à administrer les derniers "saint- sacrement" au capital, il faut que celui-ci soit déjà  dans l'imminence d'un pied dans la tombe et qu'en face un imminent communisme nouveau émerge et vient le remplacer dés aujourd'hui.

Le monde a connu des civilisations qui ont tenu longtemps en état de stagnation et ont gardé le pouvoir parce que la conscience de classe de l'époque n'était pas au rendez-vous.

L'est-elle aujourd'hui ?

Il y a,  après ce qui s'est passé avec le dépérissement de la forme d'état d'un pseudo communisme à l'Est, un besoin de faire de la politique et de gagner un nouveau communisme; ce n'est pas acquis et il faut y travailler.

C'est pourquoi, je réclame vainement un nouveau manifeste, partant de ce que Marx a pu dire en son temps et ce manifeste devrait nous inspirer face à la décrépitude d'un système qui a pour lui la force mais pas l'adhésion.

Le PCF est cet outil, certes très affaibli, miné de l'intérieur, méprisé à l'extérieur, fragile au point que certains sociaux démocrates sont prêts à racheter les bons morceaux mais Jean Paul, ce parti, je te le dis est notre outil pour travailler ce communisme dans chaque acte quotidien de la vie.

Et il y a plein de militants qui donnent leur temps, et qui ne sont pas des chercheurs de place et ces hommes et ces femmes communistes agissent sur tous les terrains où l'Etat, outil de la bourgeoisie, utilise ses rouages pour contraindre et annihiler la montée des luttes.

Ce communisme prérévolutionnaire peut s'établir, il se fera dans la vie de tous les jours avec ces hommes et ces femmes militantes qui croient à cet avenir et qui le construisent de leur propre main et avec leur conscience de classe telle qu'elle est aujourd'hui dans un monde complexe où les changements se feront dans une lutte acharnée entre le nouveau qui pointe son nez et l'ancien qui va se battre à mort.

Marx le voyait très bien cette progression quand il disait dans le manifeste les conditions de cette transformation à travers l'ancien et le nouveau.

Je le cite encore:

"Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu la subordination asservissantes des individus à la division du travail et, par là, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel; quand le travail sera devenu, non seulement un moyen de vivre, mais encore sera devenu lui-même le premier besoin de la vie; quand, avec le développement diversifié des individus, lorsque les forces productives auront augmentés elles aussi, et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec force - alors seulement l'horizon étroit du droit bourgeois pourra être totalement dépassé, et la société pourra écrire sur son drapeau : De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins !"

Oui, nous avons besoin de tous les communistes dans ce PCF, outil fragile, mais oh combien précieux pour aller dans le sens de l'histoire, de l'histoire de ce dépassement du capitalisme, qui a besoin de nous tous, et bien sûr dans le débat pour trouver les meilleures outils et les meilleures réponses pour y parvenir.

C'est pourquoi, je ne baisse pas les bras devant les difficultés actuelles de notre parti, devant ceux qui ont décidé de le quitter considérant de part et d'autres que l'on a plus besoin de ce parti communiste.

J'y suis, j'y reste.  

Prolétaires de tous les pays  unissez-vous. A plus fortes raisons les communistes…

Bernard LAMIRAND

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Publié le 26 Juin 2010

350px-Serment du jeu de paumeVers un nouveau serment du jeu de paume

 LES FRONTS DE LUTTES

Un véritable front de luttes vient de s'engager concernant les retraites.

Le débat engagé depuis des mois par un grand travail syndical de la CGT, l'unité syndicale, la mise en débats des propositions du PCF,  d'autres organisations et associations de gauche comme ATTAC qui expliquent les enjeux, tout cela recueille ses premiers fruits.

 La puissance de la mobilisation du 24 juin (le double que le 27 mai), plus de deux millions de manifestants, l'entrée spectaculaire des jeunes dans l'action augure de la suite et notamment à la rentrée lorsque le débat viendra à l'Assemblée Nationale.

Ce front de lutte s'est constituée au fur et à mesure de la discussion démocratique, de l'effort fait par  toutes ces organisations d'expliquer la gravité des remises en causes auquel le gouvernement voudrait procéder et en même temps de se donner les outils nécessaires pour convaincre et mobiliser l'ensemble des travailleurs.

Ce front de luttes concernant les retraites montre donc la voie à suivre, celle prenant en compte un problème, un besoin, une menace,  pour en faire l'objet d'une prise en compte par les intéressés. Bref une construction de luttes, autre chose qu'un projet général électoral.

D'autres fronts peuvent se constituer.

Ils peuvent être locaux, nationaux, internationaux.

Le tout étant d'impliquer les intéressés.

C'est faire du "communisme comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir".

Quelques exemples à saisir.

Le Gaz.

Moi je verrai bien se monter un front de lutte contre la montée des prix qui sont entrain de miner les budgets familiaux des français modestes à tels points que le journal l'humanité annonce que plus de 300000 foyers sont en cessation de paiement et peuvent voir leur abonnement supprimé. On pourrait monter un "front de lutte" pour s'opposer à ses augmentations, expliquer les raisons qui ont amené GDF-Suez à ponctionner les usagers, à réclamer le retour à la situation d'avant les hausses et exiger la renationalisation de cette entreprise. Je verrai bien des comités de défense locaux exerçant la pression nécessaire.

Autre exemple: les banques…

Allons nous les laisser nous dépouiller, de se faire du gras sur nos comptes:  n'y a t'il pas à envisager des fronts de luttes par banques avec les usagers en lien avec les salariés de ces banques?

Plein d'autres exemples pourraient se dessiner sur d'autres nécessités ou besoins comme celui de l'eau:  un scandale quand on voit le prix de l'eau et le fric que se font ces compagnies privées.

Je verrai bien aussi des premiers fronts de luttes au niveau mondial concernant la mise en place d'un salaire minimum et d'une première convention collective du travail sous l'égide l'organisation international du travail.

C'est dans ce cadre non formel de "fronts de luttes", à contre sens des programmes que l'on abandonne après les élections  que les travailleurs reprendront l'offensive face au capital.

Je pense sincèrement que l'heure n'est plus à des programmes communs, ces litanies énumérant toute une liste de promesses que l'on ne tiendra pas parce qu'ils sont pondus en dehors des réalités et d'une mise en œuvre concrète par les travailleurs.

Oui, le front de lutte pour les retraites est une création, un exemple positif d'une nouvelle façon d'agir, il se nourrit actuellement à travers les débats et l'implication de salariés et des retraités.

Plus on créera des fronts de lutte avec les intéressés plus les choses s'éclairciront pour que le nouveau face place à l'ancien sur le plan politique et pour une alliance permettant des premiers dépassements du capitalisme.

Le pouvoir n'est pas seulement à l'Elysée, il peut être dans nos actes quotidiens. Les élections présidentielles ne doivent pas alors être vu comme la présentation d'une bête de concours mais comme le moyen de faire saisir que les rouages actuels de la société sont parfaitement dépassables.

Le candidat qui fera cela et qui n'ira pas pour "sa gueule" aura mérité les félicitations de Marx.

Avis aux amateurs.

Bernard LAMIRAND PCF

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Publié le 24 Juin 2010

divers_005.gifCHOMEURS OU RETRAITES ?

Je viens d'apprendre les données du chômage qui viennent d'être communiquées ce soir, après les manifestations sur les retraites : un hasard!

Le journal le Figaro en donnent les chiffres, je le cite: Le nombre de chômeurs de catégorie A inscrits à Pôle emploi en France métropolitaine a connu une hausse de 0,8% en mai (+22.600), selon les chiffres communiqués par Bercy jeudi. Sur un an, le nombre d'inscrits augmente de 7,1%.

Fin mai, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (disponibles immédiatement et sans aucune activité même réduite) s'établissait à 2.699.600 en France métropolitaine, (3.942.900 en comptant les catégories B et C, c'est-à-dire les demandeurs d'emploi exerçant des emplois précaires en "activité réduite"). En incluant les départements d'outre-mer, la France comptait fin mai 4.182.800 chômeurs,
soit 0,4% de plus que fin avril et 9,5% de plus qu'il y a un an. Le chômage des 50 ans et plus augmente davantage que celui des jeunes et des autres.

Alors va-t-on encore les augmenter avec les jeunes et les seniors à cause de la remise en cause de la retraite à 60 ans.

Mieux vaut des retraités que des chômeurs disaient ceux qui en 1974 manifestaient pour la retraite à 60 ans.

Alors Sarkozy et Parisot, bas les pattes sur nos retraites.

L'objectif gouvernemental de porter la retraite à 62 ans  pour des carrière complètes et à 67 ans pour tous ceux qui auront de plus en plus de mal à avoir une carrière complète, doit combattu car il sera le pourvoyeur le plus important en matière de chômage.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 24 Juin 2010

manif-17-juin-paris-017.jpgRETRAITES LA HOULE MONTE

Quel plaisir ce matin de voir la place Carnot de Creil remplie comme au plus beaux jours des manifestations dans cette ville.

Assurément le double de personnes par rapport au 27 mai et le quadruple par rapport au 1er mai à Chantilly.

L'annonce faite par les organisations syndicales au niveau national de plus de 2 millions de manifestants montre que la sauce est entrain de prendre. Le fait aussi que ça commence à bouger dans les lieux de travail et Bernard Thibault indiquait qu'en ce moment un nombre très important de luttes sont en cours et que de nombreux arrêts de travail ont lieu pour ce 24 juin.

Il n'y avait qu'à voir le tête des experts médiatiques qui nous canulent à cœur de journée sur "c'est réglé, la retraite à 60 ans c'est du passé" pour être convaincu de la puissance de 24 juin.

A Creil, j'ai vu des personnes inhabituelles dans les manifestations, des couples, des familles, des groupes de copains, des salariés de PME et bien sûr les grandes entreprises étaient elles aussi présentes.

Les perroquets de la télévision n'ont pu caché ce fait et Woerth faisait la gueule ce soir, ça se voyait rien qu'à sa tronche; il est vrai que la crème de Chantilly, ces derniers jours, est plus que faisandée avec les parfum frauduleux de la "mère Bettancourt".

Alors, le distributeur de légions d'honneur, a tiré son épée de son fourreau: "rien ne changera sur la durée légale mais je suis prêt à rencontrer les organisations syndicales sur les travaux pénibles pour quelques ajustements sur les travaux pénibles".

Peut-être va-t-il proposer pour chaque travailleur qui veut faire valoir la pénibilité de son métier d'aller voir le médecin chef de la clinique privée du Medef, Laurence Parisot diplômée es-qualité en matière de reconversion au chômage et de tire au flanc de 60 à 70 ans ?

Cela dit, la lutte ne fait que commencer, un tel succès ne peut rester sans suite et il faudra meubler la période particulière des congés. J'ai cru comprendre que l'intersyndicale se réunira ces jours-ci pour cela : tant mieux !

Mais gardons bien le contact avec tous ces travailleurs et retraités qui se sont mobilisés et qui attendent des suites. Le 13 juillet, jour du conseil des ministres, où le projet de loi va être présenté, il faut qu'une véritable clameur retentisse jusqu'aux  salons feutrés "des singes" de l'Elysée.

Pourquoi pas, ce jour là, "une merguez retraites monstre", sur les Champs Elysées?

Pourquoi pas en Province d'autres "Merguez retraites" géantes devant les préfectures et sous-préfectures ?

Et puis, aiguisons les outils pour le 7 septembre, jour où le projet de loi va atterrir à l'Assemblée Nationale chez les députés. Là, je suppose, il faudra faire fort, et je suis persuadé que l'on sera bien plus que les 3 millions de la manifestation de 2003 contre la réforme Fillon.

Entretemps, allons emm……. les députés, surtout ceux de droite et disons leur que nous serons très attentifs à leur posture lors du débat des retraites à l'assemblée nationale en septembre.

Oui la houle monte, et en septembre ce seront les grandes marées d'équinoxes des retraites. Elles balaieront le minable montage de ce gouvernement, j'en suis persuadé.

Pas question de travailler jusqu'à 67 ans: vive la retraite à 60 ans à taux plein.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Juin 2010

LES LAQUAIS

Ce papier sera bref vu que je vais manifester ce matin à Creil pour la retraite à 60 ans.

Ce qui m'a échauffé les oreilles, mais après tout devrais-je être étonné: c'est la mise en boucle sur les chaines radio des recommandations de la Cour des comptes sur les finances du pays et  le soutien à Woerth du sénile politicien Rocard sur la réforme des retraites, le jour des manifestations pour les retraites.

La mise en scène de ces deux personnages socialistes, vient bien à propos: essayer de réduire la portée de la mobilisation contre le projet gouvernemental de mettre la retraite à 67 ans comme perspective pour les jeunes générations au travail et de la reculer à 62 ans pour les générations arrivant à la borne retraite 60 ans en ce moment.

Les recommandations de la Cour des compte, de son président Migaud, sont tout un programme et l'individu n'y va pas par quatre chemins : il invoque une formidable cure d'austérité pour les français et la baisse des salaires dans la fonction publique

Le sieur Rocard, lui, est égal à lui-même;  ce pourfendeur de la retraite à 60 ans, ce pourfendeur de la répartition, celui qui nous a vendu la CSG, qui a fait en sorte que la patronat paye le moins possible de cotisations, revient à la charge et  soutient Woerth dans son projet de réforme de la retraite.

L'un est dans un état de sénilité politique avancée, l'autre n'est plus qu'un serviteur du système.

Je vais devoir regretter l'ancien président de la cour des comptes Séguin.

Une dernière chose me fait bondir:  une chaine radio annonce que Laurent Blanc aura une bonne paye comme entraineur sélectionneur de l'équipe de France de Foot: 100 000 euros par mois.

Et dire que les Migaud et Rocard,  nous demande de faire des sacrifices !

Triste France !

Manifestons….

 

Bernard LAMIRAND

 

PS: je voudrais bien savoir la retraite que touche le Rocard et les multiples prestations dû à des missions offertes par le pouvoir dont celle sur le devenir des glaces de l'Arctique.

Et puis comme haut fonctionnaire inspecteur des finances: n'a-t-il pas eu comme son ami Juppé une superbe retraite et les deux n'ont pas craché dessus pour l'avoir à 60 ans me semble t'il.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Juin 2010

IMG_5651.jpg24 JUIN UNE GRANDE DATE MANIF POUR LA RETRAITE A 60 ANS

 Standard-plus-fort-SVP.jpgS

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 22 Juin 2010

coleresdupresent.jpgLA DEFAITE DE LA FRANCE C'EST LE POGNON !!!

 

La France vient d'être éliminée de la coupe du Monde de Football et le débat va maintenant s'engager pour trouver les causes réelles de cette "Bérézina".

Ce n'est pas pour rien que Nicoléon à envoyer sa dame patronnesse pour préparer l'acte d'accusation pour éviter que les vrais responsables soient pointés du doigt.

Chacun connait les vrais responsables: c'est ceux qui depuis des années ont fait du sport leur chasse gardée.

Bachelot a l'outrecuidance de parler du maillot tricolore, alors parlons-en !

Cette femme de droite, ministre de la santé et des sports, se permet bien des choses en donnant la leçon à des joueurs gâtés par le pèze mais qui ne dépareillent  pas avec les friqués qui tirent les ficelles.

Ne sont-ils pas les produits du fric qui coulent à flot pour quelques-uns alors que plein de français sont obligés de se faire la ceinture avec des mesures d'austérité que ce gouvernement prend en ce moment.

"Vous avez terni le maillot de l'équipe de France" dit-elle…

Ce n'est pas le maillot des joueurs de foot qui est seulement terni, c'est le maillot de la France qui est altéré par les paroles déplacées d'un Président de la République et de toute une clique autour de lui et comment en serait-il autrement quand le mauvais exemple est ainsi montré chaque jour par l'argent roi.

Maillot terni ! oui… mais…

Qui a lance le premier les insultes à une frange de la population ?

Qui ose dire qu'il faut nettoyer au Karcher les banlieues ?

Qui remballe dans un langage de charretier un français qui ne voulait pas serrer la main au chef ?

Qui veut moraliser le capital et fait tout le contraire ?

Qui ordonne de nous faire travailler plus pour gagner plus et nous assomme de chômage et de baisse de salaire et de retraites ?

Qui  fait des promesses à Gandrange sans jamais les tenir ?

Qui joue les fiers à bras pour ensuite céder sur le plan international à Merkel et Obama ?

Qui, membre de son gouvernement, est condamné pour propos racistes ?

Le maillot français n'a jamais été aussi discrédité depuis la libération de la France. De Gaulle doit même se retourner dans sa tombe à Colombey.

Et puis dans ce pays le fric l'emporte sur tout, écrase le petit, se paye sur les retraites des salariés;  le capitalisme  dit moral fait place à un capitalisme débridé, les profiteurs sans vergogne gagnent des fortunes et les exportent (vite fait bien fait) pour ne pas payer d'impôt et on nous dit que le lampiste footballeur est responsable de nos infortunes footballistiques  ?

Allons donc…

Et tous ces mécènes, ces banquiers véreux, ces chaines de télévision, ces clubs de foot professionnels qui poussent à la gagne à tout prix;  ils mettent des sommes fabuleuses pour  gagner et rentabiliser leur mise dans un jeu où tous les coups bas sont permis comme on le  voit sur le terrain à chaque match ou encore dans le cyclisme avec la dope pour gagner.

Ne fait-on pas la même chose dans les lieux de travail, la pression psychologique, les suicides qui en résultent montre l'état de cette société des marchands du temple.

Alors, maillot terni, oui; mais qui le ternit ?

Tous les jours les scandales des friqués sont sur le devant de la scène;  hier les traders, aujourd'hui la femme la plus riche de l'Hexagone et dix-septième fortune mondiale avoue qu'elle a fraudé le fisc en déposant une partie de ses avoirs en Suisse.

Et puis un ministre qui nous fait la leçon sur les retraites et qui est obligé de se défendre pour ne pas être mis avec sa femme dans le même sac que la tricheuse Bettancourt.

Le commun des mortels, le brave salarié qui a fait une mauvaise déclaration, verrait les poursuites s'engager immédiatement. Madame Bettancourt n'a même pas à ses trousses le moindre procureur de la République .

Oui, avant de laver plus blanc, on regarde autour de soi la crasse capitaliste.

Alors Madame Bachelot, du courage, aller faire vos leçons de morale à tous ces profiteurs qui ont mis notre économie par terre.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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