Publié le 3 Septembre 2010

J'ai reçu un texte de l'Ufal (les oeuvres laiques) qui montre à quel point la mutualité française est entrain de faire sa mue, en douce, vers les assurances privées. Bernard Lamirand

lire le texte ci joint :

Dépendance : la FNMF persiste et signe dans sa proposition ambigüe de privatisation et de marchandisation du secteur par Bernard Teper co-responsable du secteur Santé- Protection sociale de l'UFAL

Nous mettons en gras nos remarques sur les propositions de la Mutualité française.

La Mutualité Française propose cinq principes :

  • La couverture contre le risque de perte d’autonomie doit être universelle, généralisée et la plus large possible. L’engagement budgétaire de l’Etat doit être important, même si naturellement l’Etat et les administrations publiques ne pourront pas tout financer seuls (et pourquoi donc l’État ou la Sécu ne pourrait pas le faire ?).
  • L’intervention d’opérateurs privés (donc les firmes multinationales des assurances et de la bancassurance et les instituts de prévoyance des amis de Guillaume Sarkozy), en particulier de mutuelles, devra sans aucun doute être envisagée. L’intervention de ces opérateurs devra respecter des règles et s’inscrire notamment dans un cadre partenarial cohérent avec l’intervention de l’État (partenariat public-privé pour privatiser les profits et socialiser les pertes).
  • Les organismes complémentaires proposeront des rentes viagères(comme le préconise le rapport de la mission parlementaire présidée par la députée de la droite néolibérale Valérie Rosso-Debord) qui devront être complétées par des offres de service et des actions de prévention.
  • Les bénéficiaires de contrats dépendance annuels devront pouvoir disposer de la même protection que les bénéficiaires de contrats dépendance viagers.
  • L’État devra déterminer des mécanismes de provisionnement permettant de gérer l’incertitude dans l’évolution du risque de perte d’autonomie (comprendre que le privé a le droit au bénéfice mais pas aux pertes pour lesquelles l’État doit tout prévoir comme dans le renflouement des banques spéculatrices après le krach bancaire et financier de septembre 2008).

Rien de nouveau sous le soleil estival. Les sociaux-libéraux qui dirigent la Mutualité française ont bien partie lié avec les néolibéraux de la droite néolibérale, des patrons des firmes multinationales des assurances et des instituts de prévoyance des amis de Guillaume Sarkozy.

 



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Rédigé par aragon 43

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Publié le 2 Septembre 2010

1958/2012 : PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE AU SUFFRAGE UNIVERSEL CELA SUFFIT…

 

RIEN DE DEMOCRATIQUE LA DEDANS.

 

1958… De Gaulle profite de la guerre d'Algérie, de l'impasse coloniale dont les socialistes et les partis de droite d'alors ont conduit la France, pour revenir au pouvoir et imposer une cinquième république avec un chef indéboulonnable, sauf s'il disparait.

Nous vivons dans cette camisole électorale depuis 52 ans. C'est trop…

Guy Mollet, un socialiste, et les tenants de droite de la quatrième république, empêtrés dans les guerres coloniales, acceptèrent bon gré, mal gré, le trouillomètre à zéro, devant les menaces des généraux d'Alger,  cette constitution confiant tous les pouvoirs exécutifs d'état à  De Gaulle.

L'assemblée n'était plus qu'une chambre d'enregistrement.

Les communistes, eux, refuseront ce choix d'une constitution réduisant la démocratie à la portion congrue, conçue pour légaliser la puissance pérenne d'un pouvoir bourgeois que nous subissons depuis lors.

Mitterrand, qui avait été un adversaire déclaré de cette cinquième république, a, en 1981, enfilé le costume taillé sur mesure pour De Gaulle sans la moindre gêne.

Pompidou, Giscard et Chirac ont été, quant à eux, des présidents sans envergure, comme l'a récemment dit l'actuel tenancier de l'Elysée à l'égard de son prédécesseur; ce qui est vrai, c'est que ces princes consorts n'avaient pas la stature providentielle à la De Gaulle où démoniaque de Mitterrand.

Ceux qui pensaient, en 1958, que le pouvoir de la cinquième république allait conduire à une dictature militaire, j'en faisais partie, ont dû abandonné cet argument. Tous ces présidents ont simplement installé une république dotée d'un fort pourvoir personnel avec des avatars de "cour" comme ceux que nous vivons actuellement avec l'affaire d'état Woerth-Bettancourt.

La seule chose que cette constitution a réussie, c'est d'en finir avec les chutes de cabinets de la quatrième république à répétition où un monde politicien se refilait maroquins et honneurs depuis le départ des ministres communistes en 1947.

Pourquoi ce retour à l'histoire de la 5eme république ?

Simplement pour dire qu'aujourd'hui cette république bourgeoise à la "De Gaulle" a cessé d'exister.

Même une forme de républicanisme de droite a disparu pour faire place à la "déforme" la plus détestable: celle d'un néo-pétainiste ambiant.

Il ne reste plus qu'un drapeau qu'on exhibe, un chant pour donner le change, des légions d'honneur à distribuer comme de vulgaires breloques à des marauds qui abondent dans les allées des pouvoirs.

Il est temps de redonner de la dimension à notre conception de la République:  LA DEMOCRATIE DIRECTE DU PEUPLE.

Le chef de l'état actuel ignore cette république.

Il n'est ni un homme providentiel, ni un président de tous les français.

Il est lui…

C'est une présidence de la république malsaine.

Quelle image donne t-il en ce moment ?

Quelle crédibilité auprès d'autres nations. Comment sont perçus les français dans le monde ?

 Très mal…

Fait-il ce qu'il faut pour être respecté ?

Non, il sème la haine…

Les valeurs, tant vantées par cet homme, ne deviennent t'elles pas, par l'utilisation indélicate des symboles de la France, rédhibitoires. La distribution des honneurs à la cour du "Fouquets" ne suffit-elle pas à voir que la France n'a plus qu'un petit césar de pacotille pour la représenter.

La légion d'honneur, qui faisait encore office de respect de tous, n'est-elle pas atteinte par ces remises à des fripons.

350px-Serment du jeu de paumeIl va falloir un certain courage politique pour aborder ces questions républicaines dans le cadre des élections de la présidence de la république en 2012. Le courage, pour les vrais candidats républicains, c'est de dire qu'ils mettront fin à cette fonction plébiscitaire aboutissant à l'autoritarisme et à l'abrutissement d'un peuple privé de vraie démocratie. Il est nécessaire de remettre la République sur ces deux pieds: le peuple et l'assemblée.

Une charge d'un Président de la République désigné par l'assemblée suffirait pour représenter la France dans les cérémonies et proposer du gouvernement. Il faudra l'écrire dans le projet de pacte populaire.

Il me semble que le PCF peut porter ce combat y compris avec son candidat ou celui du front de gauche.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 31 Août 2010

 

L' Age de raison d'après Woerth.* Article paru dans le Figaro du 31 Aout 2010

62 ans serait l'âge de raison pour prendre sa retraite selon le ministre du travail Eric Woerth.

Ainsi il serait raisonnable de prendre sa retraite à 62 ans et déraisonnable de la prendre avant. Bref, de s'accrocher à la retraite à 60 ans comme âge où l'on peut faire valoir ses droits à quitter le travail pour une autre vie.

La raison de Monsieur Woerth n'est pas la raison de Monsieur "Untel" ou de Madame "Unetelle" qui ont travaillé toute leur vie, cotisé pour;  et qui ont rêvé durant tout ce temps de travail d'une autre vie après et le temps de la vivre pleinement.

La raison de Monsieur Woerth est  une "déraison" pour ceux qui vont subir les conséquences dures d'une vie précaire jusqu'à parfois 70 ans pour enfin pouvoir respirer et vivre.

Il y a d'autres raisons que celles du Ministre du travail: la raison des jeunes arrivés à l'âge de raison  et dont on leur dit de raisonner plutôt en terme d'emplois précaires, de chômage, d'attentes dans les files des agences du Pool emploi. Il y a la raison de l'usure au travail, des travaux pénibles, des femmes pour raison de maternité, pour les accidentés du travail etc.

Mais Il y a pour Monsieur Woerth la raison du plus fort, de celui domine et qui impose:  le patronat. Il ne veut plus cotiser pour les retraites, il exige le retardement de l'âge de la retraite à un âge de raison à lui: " l'âge canonique".

Il y a la raison de l'assureur privé qui piaffe d'impatience de contrat individuels à faire et que le futur client part le plus tard possible pour qu'il engrange la pactole en fonction des versements plus ou moins raisonnables de assurés.

Il y a la raison de Monsieur Kessler, PDG assureur, qui déraisonne et déraille en termes de suppression de la sécurité sociale inventée par les communistes à la libération.

Il y a le raison du capital face l'inraisonnable  monde du travail qui veut sauvegarder à tout prix  une conquête sociale dépassée et archaïque pour celui qui a toutes les raisons de profiter alors de dividendes à venir.

Et puis la raison de Monsieur Woerth nous amène à la déraison paroxystique, celle de vouloir s'accaparer de l'argent, tout l'argent, indispensable au capital pour regarnir en ce moment les coffres forts de ses amis.

Et puis sachons raisonner en "mathématicien":  les comptes, les courbes, les diagrammes avec la démographie et le vieillissement qui n'en finissent plus de dévorer la retraite à 60 ans.  Elle cavale la déraison vers des âges déraisonnables de la vie:  déraisonnable de vivre trop vieux, déraisonnable de se prélacer dans la vie de retraités pendant des décennies, déraisonnable de se cultiver, d'avoir le temps de faire son jardin, de fleurir son balcon.

 La raisonnabilité de l'idéologie dominante qui hante Woerth, c'est celle où l'on tue les seniors au boulot ou au chômage entre 60 et 70 ans et que peu franchissent alors la ligne d'arrivée du contrat d'assurance des compagnies d'assurances.

Et puis il y a la raison de l'irraisonné, de l'inconscient, celui qui nous submerge à un moment donné de notre existence, celui de garder toute sa tête et de la mettre en marche pour une autre vie en dehors du travail.

Un irraisonnable devenant raisonné  et revendiqué par la force de l'idée et de faire en sorte que les sciences et les techniques réduisent la quantité de travail humain pour répondre au besoin de vivre et que cette réduction du temps de travail soit partagée entre une longue période de formation et d'émancipation de la jeunesse, une période de travail partagé et une longue période de vie nouvelle hors travail et non  quelques années raisonnables pour attendre la mort dans un asile pour vieux.

Bref une vie communiste.

La retraite à 60 ans est une idée communiste.

Soyez raisonnable Monsieur Woerth, ne pensez plus à la raison d'état, à la raison du profit, à la raison du plus riche et à la raison du pot de fer contre le pot de terre.

Raisonnez le 7 septembre au soir et que raisonne non le son du COR* et de l'hallali des retraites mais de la chanson de Ferrat : La montagne avec  le bon vin, l'horrible piquette qui faisait des centenaires.

 

Bernard LAMIRAND


* COR (Conseil d'orientation des retraites et les accoucheurs de la retraite pour les morts de demain)

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 29 Août 2010

arton171-844f3.gifLE 7 SEPTEMBRE IL VA FAIRE TRES BEAU ...
Je ne suis pas un météorologue scrutant les remous de la planète pour détecter le sens des vents et ceux qui nous donneront le temps qu'il fera le 7 septembre à Paris et dans toute la France.
Mais le sens du temps des luttes arrivent:  c'est une évidence, elle n'a rien de météorologique, mais nous pouvons le faire remuer nous-mêmes pour qu'elle se forme depuis les lieux de travail vers nos rues, nos avenues, les places de nos villes et villages le 7 septembre et qu'elle demeure et grossisse comme un orage balayant les assemblages de Sarkozy et de Woerth concernant nos retraites.
Déjà un vent de colère s'installe et prend de la force au fur et à mesure que l'on se rapproche de cette grande journée de luttes.
Un vent fort souffle, contraire à celui que font souffler le patronat et le gouvernement, qui veulent faire croire qu'il serait devenu impossible de consentir à chaque français de prendre sa retraite à 60 ans vu les moyens financiers et la démographie.
Contradiction de cette société inhumaine qui hurle contre le retrait du travail à 60 ans et qui entrave la jeunesse dans un "sans travail" jusqu'à la trentaine et plus et dans l'emploi précaire.
Quantité d'experts, de sociologues, de démographes ont été convoqués par le patronat et le pouvoir pour dresser le bûcher de la retraite à 60 ans. Ils font le procès en sorcellerie de la retraite, il faudrait brûler l'hérétique "Programme du conseil national de la résistance" qui jetait les bases de cette retraite solidaire comme un moment de vie, de repos bien mérité après le travail.
La retraite à 60 ans serait nocive, un cancer pour l'économie, un acte de fainéantise, un trouble à l'ordre des profiteurs:  il  faudrait la noyer, avec une grosse pierre autour du cou, dans les flots du capitalisme libéral.
Il serait contradictoire pour ce libéralisme voyou, au moment où "il faut travailler plus pour gagner moins", de laisser circuler l'idée que les temps de retraite puissent coexister avec les temps de travail alourdis où les salariés sont requis à tout heure du jour ou de la nuit, dimanches et fêtes et d'attendre pour travailler pour "le roi de Prusse".
Tout cela fait parti d'une stratégie du capital: celle de la mise en concurrence des salariés ,à l'échelon planétaire et de disposer d'une main d'œuvre disponible, déconventionnée, libre d'exploitation, individualisée dans ce concert mondial du vol de la plus value : bref un retour à l'âge de pierre pour les hommes et les femmes au travail.
Certains, d'ailleurs, veulent maintenant la peau du syndicalisme, comme ce vieux crouton de Gattaz ancien Président du CNPF et ses acolytes, considérant que les patrons sont les mieux placés pour savoir ce que leur personnel ont besoin et que le syndicalisme est inutile.
D'où leur guerre contre les nouvelles lois sur la reconnaissance du syndicalisme à l'entreprise.
Oui, alors le 7 septembre sera une belle journée, celle d'une haute pression syndicale et politique contre ceux qui veulent remettre en cause la retraite à 60 ans.
Il n'est pas besoin d'expliquer, de manière défensive notre droit à 60 ans. Nous avons le droit de vivre enfin une vie nouvelle, une vie à nous, une vie sans contrainte patronale, une vie où on peut profiter de l'existence, en se cultivant, en faisant plein de choses que l'on a pu faire en période d'activité.
Nos détracteurs jouissent à longueur d'années de retraites et de plaisirs dans leurs paradis fiscaux. Pour eux, le belle vie à nos dépens:  cela suffit.
Nos retraites ne sont pas un coût, ils sont un dû.
Donc à l'offensive au moment où les parlementaires débattront de l'âge de la retraite. Allons aussi les voir pour leur dire que leur vote sera particulièrement suivi de près par les salariés.
Alors le 7 septembre, toutes et tous, jeunes et moins jeunes, actifs et chômeurs exigeons la retraite à 60 ans à taux plein et à 55 ans pour les travaux pénibles.
Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 28 Août 2010

 

 

Strauss - Kahn, un homme de gauche, laissez-moi rire …

Depuis quelques jours, une véritable campagne de presse s'organise pour mettre sur orbite présidentielle la candidature du directeur du Fond monétaire international (FMI), gendarme du capital au niveau mondial, chargé de faire payer aux pauvres gens du monde les frasques d'un capitalisme débridé que nous connaissons avec la crise structurelle actuelle.
Nous pouvons subodorer que la bourgeoisie française, qui ne met jamais ses œufs dans le même panier, est au travail pour installer ses "poulains" pour les présidentielles.
Une simple question peut répondre à l'interrogation, Strauss-Kahn est-il un homme de gauche:  c'est pour qui travaille t-il ?
Tout simplement pour les comptes en banques des privilégiés.
Qui l'a d'ailleurs fait roi du FMI sinon son compère Sarkozy et on a tout lieu de penser qu'ils partagent les mêmes idées pour sauver les banques et surtout les gros comptes en banques.
Après "le travaillez plus pour gagner plus" de Sarkozy, allons nous avoir une nouvelle série de farces et attrapes nigauds avec le dénommé Strauss-Kahn ?
Il semblerait, au vu des sondages, que les gogos, ceux qui ont dit après avoir été berné que l'on ne les reprendrait plus, qu'une nouvelle fois ils replongent dans le crétinisme politique et cette fois avec un pseudo-socialiste qui finira comme Aristide Briand au début du vingtième siècle : un suppôt du patronat.
Prenons un seul exemple: Pourrait-il être partie prenante de la grande manifestation qui va rassembler tous les travailleurs et les retraités et la gauche le 7 septembre pour défendre le droit de prendre sa retraite à 60 ans ?
Vous ne le verrez pas manifester le 7 septembre à Paris, non pas parce qu'il est à son bureau du FMI aux Etats- unis, ou entrain de faire mourir des peuples de faim dans le monde pour restaurer les finances des trusts, ni non plus parce qu'il doit garder de la réserve vu ses fonctions dans ce fond monétaire international.
De la réserve, il n'en a pas, puisqu'il n'hésite pas à dire tout le mal qu'il pense de ce droit à la retraite à 60 ans.
Je le cite: «On vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans» et il poursuit : «Je ne pense pas qu'il faille y avoir de dogme. Le monde change très vite et on vit dans la mondialisation, qui a des avantages, des inconvénients, mais c'est la réalité, il faut tenir compte de cela», et il achève sa sentence: «Il faut qu'on travaille plus longtemps».
Un beau discours d'un homme de droite.
Et puis, peut-on être de gauche quand on édicte un plan pour le capital en Grèce et que les travailleurs doivent en subir principalement les conséquences.
Une rigueur dont les principales mesures augurent de ce que ce socialiste "en peau de lapin" pourrait nous gratifier s'il arrive au pouvoir avec bien entendu la bénédiction du capital, d'autant plus nécessaire si Sarkozy ne peut plus servir ses intérêts.
Et voici quelques mesures qu'il a préconisées en Grèce et fait mettre en application (extraits):
1) 1°Augmentation du taux de TVA, avec un rendement d'au moins 1800 millions d'euros pour une année complète (800 millions d'euros en 2010
2) la réduction de la masse salariale publique par la réduction de fêtes de Pâques, d'été et les primes de Noël et les indemnités versées aux fonctionnaires, avec des économies nettes d'un montant de 1500 millions EUR pour une année complète.
3) Réduire les pensions les plus élevées dans le but de sauver 500 millions d'euros.
3) Abolir la plupart des crédits budgétaires pour l'allocation de solidarité (sauf une partie de lutte contre la pauvreté) dans le but de sauver 400 millions d'euros, l'investissement public réduit de 500 millions d'euros par rapport aux plans.
4) une loi abrogeant les exemptions et les dispositions fiscales autonomes de la taxe système, y compris les revenus des allocations spéciales versées aux fonctionnaires.
Oui, tout simplement, Strauss-Kahn, n'est qu'un agent du capital et il ne peut avoir le toupet de se considérer comme le défenseur patenté des salariés et des petites gens.
Elu président de la République, il ne ferait que suivre et accélérer les mesures actuelles prises par Sarkozy et rien d'autres.
Sans s'ingérer dans le débat actuel des socialistes sur leur futur candidat, il apparaitrait saugrenu que les communistes acceptent comme maitre d'œuvre socialiste d'un "projet pipeau", un candidat, qui une fois élu, nous ramènerait en pire à la gauche plurielle.
Ils doivent le dire tout de suite et haut et fort.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 27 Août 2010

7 SEPTEMBRE : LA RENTREE SERA CHAUDE OU NE SERA PAS !

 

D'emblée je rejette la deuxième affirmation.

Elle ne peut pas l'être. Ou alors c'est à désespérer de tout et à se morfondre dans son canapé.

Quand même, un premier semestre ou l'action syndicale est allé crescendo pour atteindre un niveau excellent le 24 juin avec la manifestation pour la retraite à 60 ans;  n'est-ce pas révélateur d'un climat de luttes ?

Et puis, pas de trêve pendant la période estivale.

FO fait entendre sa vieille petite musique, mais cette organisation ne peut plus s'isoler sous peine d'être mis au rencart définitivement.

Climat de luttes, oui ! Surtout quand partout se manifeste un tel mécontentement, une telle colère, une véritable entrée en dissidence d'un peuple qui n'en peut plus de cette droite pétainiste voulant sa revanche sur le Conseil national de la résistance et son programme social.

Et puis, la misère grandit et s'établit de plus en plus dans des foyers jusqu'ici épargnés.

Les prix flambent au même titre que les profits dans les banques et chez les gros actionnaires.

Une France des riches et une France de pauvres se construit sous nos yeux;  et le discours du grotesque Sarkozy : "travaillez plus pour gagner plus " est devenu "travailler plus pour gagner moins", dans les faits;  comme d'ailleurs se charge de le faire le patronat dans les entreprises où il clame actuellement une nouvelle façon de surexploiter les salariés : "gagner moins et travailler plus longtemps pour conserver un emploi de plus en plus  précaire",  comme le souligne "l'humanité dimanche" dans une enquête de cette semaine dans des grands groupes.

Alors oui, il y a toutes les raisons de se mobiliser en cette rentrée et les premiers actes de la mobilisation, c'est de  réunir les salariés dans les entreprises et les services, les retraités, pour prendre les mesures adéquates pour que dans les rues de la France, le 7 septembre, des millions de personnes manifestent non pas seulement leur ras le bol mais spécialement leurs exigences revendicatives et en premier lieu les salaires et les pensions de retraite.

Et bien entendu, la retraite à 60 ans et un financement pérenne en taxant le capital.

Le 7 septembre est notre premier marqueur de la rentrée;  mais on ne pourra pas en rester à cette date qui doit être le signal d'une montée revendicative entrainant des luttes partout.

Ne laissons pas reprendre respiration au patronat et à la droite après ce 7 septembre qui va être fort.

Profitons du fait qu'ils seront sonnés pour qu'ils jettent l'éponge.

Oui, le 7 septembre peut-être le signe avant coureur de quelque chose de puissant et qui renverse cette politique antisociale qui conduit les travailleurs et les retraités à un appauvrissement de plus en plus insupportable.

Certains vont nous dire d'attendre tranquillement l'échéance présidentielle de 2012 et contribuent indirectement à ce que la charge explosive actuelle devienne un pétard mouillé. Alors ne nous laissons pas prendre par les éternelles adeptes du: "attendez, on verra cela quand on sera au pouvoir".

Et n'oublions pas que Sarkozy et le patronat, comme d'habitude, vont travailler la division et les contre-feux en utilisant la haine pour retourner ce qui souffrent en montrant du doigt des boucs émissaires.

 Alors, allons- y.

Défenestrons la politique Sarkozienne antisociale.

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 24 Août 2010

 

arton6017-aa2e4.jpgFRANCE TELEVISION A UN NOUVEAU MAITRE QUEU

 

J'ai trouvé une très belle définition pour la nomination du nouveau président de France télévision.

Maitre-queu: nom d'un officier de la maison du roi qui commandait à tous les officiers de la cuisine et de la bouche.

Monsieur Pflimlin a donc pris ce matin ses fonctions de Président de France télévision et donc des chaines publiques. La cuisine électorale va fonctionner à fond, les petits plats UMP vont pouvoir mijoter pour 2012 .

Le PDG Sarkozien avait été auparavant consacré par une assemblée : il y manquait les acclamations.

Et hier soir, l'officier de la maison du roi, s'est déplacé sur les plateaux des chaines 2 et 3 pour faire connaissance avec les téléspectateurs.

Il présente bien, le visage joufflu et rondouillard, on pourrait lui donner le bon dieu sans confession.

A une question de la présentatrice de la 2, il s'est défendu d'être sous la coupe de l'Elysée, et il nous a promis une grande télé débarrassé de la pub et le désaffectation d'Arlette Chabot, ce qui n'est pas rien et personnellement je ne m'en plaindrais pas.

Mais une petite phrase, glissée subrepticement, nous fait savoir que la responsabilité de la direction de l'information télévisée par chaine allait être tenu par un nouveau directeur dont le but ne sera pas de paraitre à la télévision dans des émissions mais diriger l'ensemble de l'information de toutes les chaines publiques.

Bref un maitre- queu adjoint.

Et que fera t- il ce maitre queu adjoint ?

Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que ce sera le surveillant général de l'information et il aura pour rôle de mettre la télévision nationale à l'heure sarkozienne pour 2012.

Le brave Pflimlin a eu beau nous expliquer son indépendance à travers la qualité des programmes, la jeunesse - ce qui se vérifiera vite à travers les moyens donnés au service public - il n'en demeure pas moins que son élection est dû à Sarkozy et qu'il portera ce dossard comme un boulet.

Ce soir, à la télévision, les lucarnes étaient étrangement muettes sur la volée de sondages indiquant que notre vénérable chef d'état, malgré toute la frénésie qu'il a mis pour remettre en avant la sécurité, ne retrouvait aucune amélioration dans l'opinion des français.

Ainsi télévision publique et radio publique sont maintenant tenus par des hommes du pouvoir désignés par Sarkozy.

 Il reste aux journalistes de démontrer  qu'ils ne comptent pas être les perroquets dans la cage sarkozienne mais les "gâte-sauces de la tambouille élyséenne.

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 23 Août 2010

 

POLITIQUE A GAUCHE : LES ACCOMMODEMENTS OU UN VRAI CHANGEMENT ?

 

L'université d'été tenue à Nantes par les verts et celle de la fête de la Rose en Saône et Loire annoncent  les vieilles recettes et la tambouille électorale pour les présidentielles de 2012.

Les impétrants se préparent.

Leur but : battre Sarkozy et le remplacer. Tout un programme…

De même quelques chevaux de retour font leur réapparition, comme Chevènement, présent à la fête de la Rose du département de Saône et Loire. D'autres frétillent aussi dans le marais socialiste comme Valls.

Un autre candidat potentiel ne dit rien et s'embusque, attendant son heure, il s'agit de Strauss-Kahn. Chercher sa logique : l'échec de Sarkozy, actuellement en cours et apparaitre comme le recours à partir de sa notoriété acquise en tant que directeur du Fond monétaire international.

Tous ces gens-là n'ont qu'en tête la Présidence de la République comme enjeu de carrière.

Certains sont déjà entrain de préconiser un "arc républicain" allant du Front de Gauche jusqu'au Modem. Ici renait de ses cendres le vieil avatar de l'Union de la gauche, agrémenté d'une dosette de centrisme.

A cette université d'été des verts et d'Europe Ecologie est bien apparu ce remake : une sorte d'Union sacrée contre Sarkozy et en trouvant le candidat ou la candidate le plus à même de gagner.

Il semble que le représentant du PCF, présent à cette rencontre, n'a pas partagé cette vision des choses. Heureusement… mais on verra…

La fête de l'Humanité retentira des débats sur le comment le PCF envisage le discussion avec tous les citoyens de gauche sur le contenu ou projet pour les présidentielles et les législatives et il s'agit de cela plutôt que de discerner sur quel (le) sera le " farfadet(te)" en capacité de guerroyer contre Sarkozy et sa coterie pendant les deux années à venir.

Les verts-écologistes viennent donc de sortir leur joker: la juge Joly, prête à transformer les 2 ans qui viennent, en un immense prétoire anti-Sarkozien. Les socialistes pensent eux à leurs primaires dont le risque est grand de voir sortir du chapeau "l'agent double" Strauss-Kahn.

Pendant ce temps, à l'extrême droite, on compte les points;  et l'on fait monter la pression sur les données sécuritaires au point que le discours de la droite classique emprunte de plus en plus à la vulgate raciste.

Pourtant, les Français, dans tous les sondages qui tombent, en reste à l'essentiel : l'emploi, le pouvoir d'achat, la retraite à 60 ans, la protection sociale, l'hôpital public et la santé et les services publics, le devenir des enfants, l'école etc.

L'heure, pour eux, n'est pas à la foire d'empoigne à gauche pour savoir qui sera le meilleur candidat pour battre Sarkozy mais bien un projet qui rassemble sur des bases néo-communistes: n'ayons pas peur des mots.

Un projet par rapport à ce capitalisme destructeur, de cette crise dont il est responsable, de la nécessité de prendre des mesures pour en finir avec la spéculation, la loi du marché, l'Europe et sa constitution libérale. Sinon Strauss-Kahn, candidature recherchée d'or et déjà par la bourgeoisie serait notre nouveau chemin de croix (voir la série de sondage pour lancer cette candidature).

La  bourgeoisie ne met en effet jamais ses œufs dans le même panier. Hier, elle a été de tous les combats pour s'accaparer du pouvoir, il n'y a qu'à relire les articles de Karl-Marx sur la lutte de classe en France 1848/1850 pour comprendre qu'elle n'est jamais à cours de fourberie et elle est à l'œuvre pour une solution de remplacement par la candidature de Strauss-Kahn, candidat de rechange.

Tout est prêt pour poursuivre une stratégie conforme aux intérêts du capital international et d'assurer les meilleures conditions de la sortie de crise pour le capital et les gros actionnaires.

 Strauss-Kahn vient d'ailleurs de nous donner la pleine mesure de son servilité aux règles libérales à travers le FMI où il a su faire plier le peuple grec et son gouvernement socialiste.

En plus, à entendre le discours de l'autre envoyé du Capital-libéral,  le vert Cohn -Bendit, va plus loin, en proposant la sainte alliance avec la parti de Bayrou.  Sur le thème des retraites, il vient de refuser de défendre l'âge légal de départ à 60 ans: "les salariés doivent pouvoir décider à quel moment ils vont partir à la retraite», a-t-il fait savoir. L'Europe libéral  de Lisbonne peut dormir tranquille.

Hier, dans ces deux rassemblements, aucun d'entre eux n'a vraiment parlé du maintien de la retraite à 60 ans et dans ce qui a été rapporté par les médias, aucune expression forte pour appeler à la mobilisation générale le 7 Septembre.

Si le peuple de gauche ne veut pas un nouveau scénario 2002 ou 2007 comme perspective, il se doit d'agir pour que le projet soit anticapitaliste et qu'il se concrétise dès maintenant par des luttes sans attendre 2012.

Alors un projet communiste, faisant de chaque français le réalisateur de ce qui doit maintenant émerger doit apparaître rapidement.

Dans le programme électoral devrait être envisagé, ni plus ni moins, un référendum donnant les pouvoirs à une assemblée nationale élue au suffrage universel et à la proportionnelle. Le retour à la démocratie républicaine nécessite que tout citoyen puisse participer à toutes les décisions le concernant dépassant la délégation de pouvoir actuelle.

 Doit donc être posée la fin de cette république bananière et les brigandages de la haute bourgeoisie financière dont les scandales montrent à quel point la république démocratique est une urgence.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 21 Août 2010

SARKOZY NOUS FAIT PAYER LA NOTE

 

Les feuilles d'impôts sur le revenu tombent.

Pourtant l'automne n'est pas encore arrivée,  mais le froid calcul de Sarkozy dessèche des portes monnaies déjà bien dépouillés par les prix pendant l'été.

Un certain nombre de surprises tombent concernant l'impôt sur le revenu, notamment le retrait de la demi-part pour les personnes seules ayant élevé un enfant.

Plusieurs centaines d'euros seront ainsi soustraits du pouvoir d'achat des français souvent en situation difficiles. Peu importe, il s'agit pour Sarkozy de sauver le soldat banquier, le soldat spéculateur, le soldat tricheur qui réclame sa part, son écot pour sa classe.

Les possédants, ceux qui pullulent du coté de Brégançon seront satisfaits; leur serviteur les a oubliés dans le menu de la rencontre des "larrons en foire".

A Brégançon, les faussaires se sont donc réunis pour nous dépouiller du peu que l'on a gardé après un été pourri sur le plan des prix.

La rentrée scolaire coûte chère également pour ceux qui ont des enfant scolarisés. Voir tous ces parents d'élèves s'affairaient longuement dans les grandes surfaces, pour trouver le juste prix pour les fournitures qui leur permettent de ne pas dépasser la prime de rentrée scolaire, montre à quel point chacun et chacune tire actuellement "le diable par la queue" comme on dit.

Et pendant ce temps, on a le député de l'Oise " le croque mitaine Courtial",  brandissant toujours la menace de couper les vivres à ceux qui achèteraient autre chose que des fournitures scolaires. Cela me rappelle les vieilles bigotes de mon village natal qui péroraient contre les bourses scolaires que nous avions et ces dames de bénitiers disaient que "les "racailles" allaient plutôt s'offrir des litres de pinard avec cette argent".

Alors Sarkozy a donc décidé de nous faire payer la note des excentricités du capital financier:  celui qu'il considérait , il y a peu,  à Toulon , comme amoral.

Les voyous financiers, ceux qui ramassent les jetons de présences dans les conseils d'administration peuvent dormir tranquilles:  ils ne sont pas visés avec le bouclier fiscal qui limite leur impôt à 50 % de leur gros revenus et de leurs dividendes dans tous les lieux où ils se sont installés dans des sociétés bidons qui leur permettent de rafler la mise comme on le voit dans l'article précédent sur ces gens-là et dont les sources proviennent de France-inter.

Sarkozy nous livre donc une rigueur envers les pauvres et un laisser faire pour les riches qui pourront continuer à prospérer sur le dos du petit peuple.

Le communiqué pris par le conseil d'administration des riches de Brégançon est limpide à ce sujet et je cite les PRINCIPALES mesures :

 "Le Président a demandé au gouvernement de poursuivre la politique économique engagée depuis 2007. La réduction du déficit public doit être obtenue en réduisant en priorité la dépense publique. Ni l'impôt sur le revenu, ni la TVA, ni l'impôt sur les sociétés ne seront augmentés. En outre :
- Les dépenses de l'Etat ne progresseront pas en valeur sur les trois prochaines années, hors pensions et charge de la dette;
- Les transferts de l'Etat aux collectivités territoriales resteront désormais stables en valeur ;
- Le programme de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite sera poursuivi ;
- Le point d'indice des fonctionnaires ne sera pas revalorisé en 2011 ;
- Les dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'Etat baisseront de 10% d'ici 2013, dont 5% dès 2011 ;
- 10 milliards d'euros de niche s fiscales et sociales seront supprimés à l'automne ;
- L'Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie (ONDAM) continuera de décroître pour atteindre, après 3% en 2010, 2,9% en 2011 et 2,8% en 2012 ;
- D'éventuels surcroîts de recettes seront intégralement affectés à la réduction du déficit.
"Le Président réunira le Premier ministre et les ministres chargés des finances, des affaires sociales, de la santé et du budget en septembre, dès que les prévisions de masse salariale de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (ACOSS) seront disponibles, pour déterminer l'équilibre du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect de l'ONDAM, en 2010 comme en 2011, seront prises."

Comme on peut le constater, toutes les mesures d'austérité sont en direction des dépenses sociales, de la solidarité et des services publics.

Rien ou peu pour "les grosses légumes" et les délinquants des paradis fiscaux comme Madame de Bettancourt et ses fondés de pouvoirs. Au fait, avez -vous distingué, que le sire de Chantilly n'était pas invité à la curée des pauvres. Bizarre…

Nous pouvons remarquer qu'en indiquant que les impôts n'augmenteront pas, Sarkozy s'adresse là, essentiellement à ceux qui ont le bouclier fiscal et à ceux qui engrangent actuellement des milliards dans les conseils d'administration. En plus il ment, les 10 milliards de niches fiscales qui  seront supprimés ce sont des augmentations d'impôts pour ceux qui n'en bénéficieront plus.

Mais l'attaque la plus significatives est en direction de le fonction publique avec le point d'indice qui ne sera pas revalorisé et il est à craindre que cette mesure soit l'appel aussi à réduire le niveau des salaires dans le privé, ce que ne manquera pas d'invoquer le patronat.

A cela se rajoute la protection sociale où est annoncée une décroissance des dépenses de l'assurance maladie.

Bref, le conseil d'administration "du Fouquet" présidé par Sarkozy, à Brégançon, n'a qu'un objectif réduire la dette et les frasques du système capitaliste en crise, aider les amis banquiers et faire payer la note à ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler.

On remarquera la discrétion de ce pouvoir concernant le chômage des jeunes et de ceux de la tranche d'âge de 50 à 65 ans dont le chef d'état compte reculer l'âge d'obtention de la retraite après 65 ans.

La réponse doit se trouver dans la rue le 7 septembre.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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Publié le 19 Août 2010

SELON QUE  VOUS SOYEZ PUISSANT OU MISERABLE

Quelle journée !

L'humain était à la une ce jour du 19 juillet et les bruissements de la vie sociétale remontaient du soupirail dans lequel l'avaient enfermé l'idéologie franchouillarde de Sarkozy.

Il n'avait pas la parole le prince des châteaux et du "Fouquet".

Ce n'était pas lui et ses sbires, ses connétables, ses perroquets, qui faisaient l'événement.

C'était le "Secours Pop", comme on dit, pour parler du Secours populaire;  cette grande association humaine et fraternelle.

Le partage et la fraternité avait envahit Paris et la région parisienne.

40 000  enfants défavorisés prenaient leur quartier à Paris pour une journée de détente et au même instant une autre organisation, "le Modef", ces paysans prolétaires de la terre, venaient avec leurs fruits et légumes les vendre aux parisiens à un prix acceptable tant pour le producteur que pour le consommateur.

Deux belles initiatives.

Et puis ces enfants, nos enfants, dont les parents n'ont pas les moyens de leur donner des vacances, étaient heureux, une vieille dame qui les accompagnaient était remplie de joie, elle voyait pour la première fois la tour Eiffel. Des enfants visitaient les hauts lieux de Paris:  musées, stade de  France, mer de sable, plage de Paris etc.

 Ils en avaient plein les yeux, plein la tête.

Ils étaient de toutes origines, de lieux où la vie sociale et éducative en a pris un coup sous les coupes sombres des friqués du monde. Il fallait voir ces jeunes intéressés à des choses qui les cultivent, les élèvent, les émancipent.

Et puis, aussi, chose formidable, la présence d'enfants venus d'autres pays, d'autres langues, eux aussi défavorisés: des enfants qui souffrent de cette société capitaliste égoïste et mondialisée.

Dans les lieux parisiens où les paysans de la terre vendaient leurs produits à des prix abordables, des petites gens se précipitaient pour enfin acheter les uns un kilo de pêche, les autres des prunes, des poires, des pomme de terre nouvelles, des tomates et des melons qui sont d'un prix excessif  dans les supermarchés.

Là aussi, fraternité et partage régnaient avec le "Modef":  organisation paysanne représentative de ces ouvriers de la terre, victimes de l'agroalimentaire et des trusts du commerce.

Mais, en même temps, terrible contraste, à d'autres endroits, en France, la vindicte gouvernementale, celle des possédants, exprimait sa haine du "prochain", de celui qui n'est pas en conformité avec ses normes, et la chasse aux Roms, la chasse à courre, la curée n'épargnait  même pas ces gosses. La dame Morano, s'exprimant à la presse, répondant à une question posée sur ce que vont devenir ces enfants roms là-bas, où on les ramène, tint ce langage:  c'est l'affaire de la Roumanie et concernant l'école, ils iront là-bas dit-elle:  alors qu'elle sait que ces enfants ne sont pas scolarisés dans ce pays pour la plupart.

Quelle morgue celle de ce député de l'Oise, le dénommé Courtial, qui veut transformer l'allocation de rentrée scolaire en bons d'achats parce que les pauvres en font un tout autre usage que les achats scolaires.

Cela me rappelle, ces bigotes, qui, dans le passé, disaient que les bourses scolaires pour les plus pauvres servaient à acheter du vin.

Et, heureusement, un reportage montrait ces familles de conditions modestes, entrain de se creuser la tête pour acheter tout ce qu'il faut pour la entrée scolaire de leurs enfants. Et ils disaient tous, que la prime ne suffisait pas. Cinglant désaveux à ce député des riches.

Oui, une journée qui montre que des hommes et des femmes, dans les associations, montrent autre chose que de la haine et d'une société qui favorise les enfant de riches, de ceux qui font la fiesta à Saint-Tropez à coups de millions d'euros dans une soirée arrosée, et qui a droit à tous les égards de cette classe qui triche, fraude, dissimule et prend le "jet" en guise de roulotte pour se rendre dans ses paradis fiscaux.

Sarko-go-home.

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Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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